Bataille pour le leadership mondial
16 11 2014*Les USA se préparent à une guerre avec la Chine
**Les Etats-Unis promeuvent l’élargissement de l’OTAN vers l’Est afin de se préparer à une éventuelle confrontation avec la Chine et à joindre une bataille décisive pour le leadership mondial avec elle, a déclaré samedi le chef de la commission de la Douma russe pour les affaires étrangères, Alexeï Pouchkov. Créée en 1949, l’Alliance atlantique a déjà passé plusieurs étapes d’extension. Actuellement, seulement 8 pays européens : l’Irlande, la Suède, la Finlande, la Suisse, l’Autriche, la Serbie, la Moldavie et l’Ukraine restent en dehors de l’OTAN.*irib-samedi, 15 novembre 2014
Les Etats-Unis ont manifesté délibérément leur animosité contre la Chine en créant des tensions par procuration soit dans la mer méridionale de Chine soit à Hongkong. Ces tensions sont une phase de la guerre par procuration que la Maison Blanche veut imposer à la Chine à long terme. Ces origines de cette guerre contre la Chine remontent à l »poque de la guerre du Vietnam. Les documents du Pentagone datant de 1969 ont été déclassifiés. Ces documents prouvent que la guerre du Vietnam avait un but secret : l’endiguement de la Chine. Cependant, les Etats-Unis ont perdu la guerre du Vietnam et ils ont perdu l’occasion vietnamienne pour affaiblir la Chine. Mais plus tard, Washington sautait sur toutes les occasions imaginables pour déclencher des guerres par procuration contre Pékin.
En 2006, L’Institut des études stratégiques de Washington a élaboré une stratégie pour endiguer la puissance chinoise. Le rapport de cet institut était intitulé : « Le collier de perles : défi du renforcement de la puissance chinoise en Asie ». Ce rapport détaillait les efforts et les projets de Pékin pour assurer l’approvisionnement libre du pétrole dont il a besoin, en essayant de dominer les voies maritimes entre la Chine et le Moyen-Orient. Les rédacteurs de rapport proposaient des mécanismes qui pourraient permettre aux Etats-Unis de maintenir sa domination maritime dans les océans Indien et Pacifique pour empêcher la Chine de réaliser ses projets. L’hypothèse du texte était assez simple : si la diplomatie américaine et occidentale ne réussissait pas à convaincre la Chine à entrer dans le jeu international de « l’Ordre mondial », l’Occident devrait se servir des méthodes interventionnistes pour endiguer la puissance chinoise.
Par ces « méthodes interventionnistes », il faut entendre : le soutien militaire et financier aux terroristes, les guerres par procuration, et les interventions directes contre les intérêts de la Chine partout dans le monde dont au Moyen-Orient, en Asie- du Sud-Est et même à l’intérieur du territoire chinois. Le soutien des Etats-Unis aux séparatistes de Xinjinag, aux leaders du mouvement des protestataires à Hong Kong, aux séparatistes du Baloutchistan pakistanais, et aux bouddhistes extrémistes en Birmanie s’expliquent tous dans le cadre de cette logique américaine. Au Baloutchistan pakistanais, l’Occident soutient les terroristes qui sabotent les activités d’un port et d’un oléoduc appartenant aux Chinois. Et en Birmanie, Washington soutien les mouvements pro-occidentaux afin de porter préjudice aux intérêts traditionnels de Pékin.
Daech qui est en train de s’approcher peu à peu des frontières de la Russie et de la Chine comme le souhaite naturellement Washington. Le groupe terroriste de Daech est en œuvre depuis longtemps pour préparer le terrain à la réalisation des projets hégémoniques des Etats-Unis au Moyen-Orient et en Afrique. Mais les terroristes de Daech ne restent pas immobiles, et ils s’approchent peu à peu des frontières de la Russie et de la Chine, deux grands adversaires stratégiques de Washington. Il n’est donc pas du tout le fruit du hasard si les porte-paroles du mouvement rebelle de « l’occupation du centre-ville de Hong Kong », opposant au gouvernement de Pékin, sont en train de répéter les choses que Washington leur a dictées.*extrait-source:irib-jeudi, 06 novembre 2014
**Le G20 a creusé le fossé entre la Russie et l’Occident
L’accueil glacial des dirigeants occidentaux au président russe Vladimir Poutine au sommet G20 à Brisbane a creusé le fossé entre la Russie et les Occidentaux sur le conflit ukrainien, ont estimé lundi les médias russes. Le sommet G20 « a été une démonstration de l’absence de langue commune entre la Russie et l’Occident », note le quotidien Vedomosti dans son éditorial. « Les positions de la Russie et de l’Occident sur la crise ukrainienne demeurent inconciliables », selon Vedomosti.
Pour ce journal économique, « les contradictions entre les camps se sont manifestées au sommet comme jamais auparavant: si auparavant cela se faisait au niveau de notes diplomatiques, désormais cela se fait publiquement », note Vedomosti. Selon Kommersant, « la crise en Ukraine a fait reculer en arrière-plan l’ordre du jour traditionnel du G20, et transformé le sommet en un club géopolitique de discussion, où le président russe Vladimir Poutine et ses opposants intransigeants sont sortis au premier plan », selon Kommersant.
Mais « malgré la pression exercée par l’Occident, Moscou a réussi la chose la plus importante au sommet G20: éviter un scandale retentissant et continuer son dialogue avec ses opposants les plus intransigeants », estime pour sa part le quotidien Kommersant. Selon la presse russe, Vladimir Poutine a anticipé son départ du sommet G20 pour échapper aux critiques. La presse russe souligne également que l’accueil réservé à Vladimir Poutine a été « démonstrativement froid », voire « extrêmement vexant ».
« Le président russe a été mal accueilli, mal logé et couvert de nombreuses reproches concernant le comportement de notre pays au sud-est de l’Ukraine(…), et finalement placé à l’écart pour la photo collective », écrit le quotidien pro-Kremlin Izvestia. Quant au président russe, il « s’est comporté avec un rare sang-froid », se félicite le journal. Dès l’ouverture du sommet vendredi, plusieurs responsables occidentaux avaient critiqué la Russie, qualifiée de « menace pour le monde », cherchant à « restaurer la gloire perdue du tsarisme » en « agressant » des pays plus petits.
Et après deux journées de discussions marquées par des attaques de plusieurs dirigeants occidentaux fustigeant « l’agression » de la Russie en Ukraine, le président russe a quitté le sommet de Brisbane bien avant ses sommes et avant la publication du communiqué final. (Afp)*17/11/2014 |
**Les marins russes interdits d’accès à bord du Mistral acheté à la France
*Moscou a fait savoir qu’il attendrait jusqu’à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et le remboursement des sommes payées
Le futur équipage russe du Vladivostok, le premier des deux BPC classe Mistral construits en France, s’est vu interdire l’accès à bord, rapporte mardi le journal Ouest-France citant des sources proches de la situation.
Selon le quotidien, cette mesure « aurait été décidée par les autorités françaises », bien que le ministère de la Défense ait indiqué « ignorer cette information ». Dans le même temps, le journal constate qu’aucune mesure de sécurité spécifique n’a été mise en place pour faire appliquer cette consigne.
Au total, 550 marins russes se trouvent à Saint-Nazaire depuis le 30 juin dernier. 400 sont venus en France pour se former sur le Vladivostok, et environ 150 forment l’équipage du Smolny, le navire école sur lequel ils dorment.
En septembre, le Vladivostok a réalisé sa première sortie en mer avec un équipage russe.
La livraison du navire à la Russie reste en suspens. Les autorités françaises, qui tentent d’amener Moscou à modifier sa position sur la crise ukrainienne, affirment que les « conditions ne sont toujours pas réunies » pour remettre le Vladivostok à la partie russe. Moscou a fait savoir à cette occasion qu’il attendrait jusqu’à fin novembre avant de réclamer des indemnités pour la non-exécution du contrat et que les montants réclamés seraient rendus publics.*Ria-Novosti*18/11/2014
**Jérusalem: cinq morts dans une attaque contre une synagogue ultra-orthodoxe
Cinq Israéliens ont été tués mardi dans une attaque contre une synagogue ultra-orthodoxe de Har Nof, à Jérusalem-Ouest, Al Qods occupée, rapportent des médias. Les auteurs de l’attaque, deux palestiniens ont été ensuite tués par la police sioniste. L’attaque intervient au surlendemain du « crime crapuleux et raciste », celui d’un chauffeur de bus palestinien, Youssef Ramouni », retrouvé pendu dans son dépôt d’ElQods-Ouest dimanche soir. Pour le Hamas, l’attaque de mardi est une « réponseau meurtre du martyr Youssef Ramouni » et « à la série de crimes de l’occupant israélien à la mosquée d’Al-Aqsa ». (Agences)*mardi 18 novembre 2014
*Qui veut tuer Moaz al Khatib et pourquoi?
L’ex chef de la coalition des opposants syriens, Moaz al Khatib dit avoir été pris pour cible des assaillants qui ont cherché à le tuer quelques jours après sa viosite à Moscou où il s’est entretenu avec les russes d’un possible dialogue avec Assad. » j’ai fait l’objet d’une tentative d’assassinat de la part des gens qui ne sont pas contents de me voir partir à Moscopu et évoquer de possibles pourparlers avec le régime Assad », a dit Al Khatib aux journalistes. à l’initiative des russes, un noyau est en train de former au sein même de l’opposition anti Assad pro occidentale qui réclame des pourparlers avec Assad pour mettre un terme à l’effusion de sang. » les gens qui ont cherché à m’éliminer se disent l’élite culturelle, a-t-il affirmé , indigné. El Watan, le quotidien syrien, établit aussi un rapport de cause à effet entre cette tentative d’assassinat et la visite de Khatib à Moscou où une solution syro syrienne est en train de voir le jour. » depuis deux ans, Khatib, cet ex imam de la prière collective de la mosquée des omeyyade à Damas affirme qu’aucun pays n’existe qui veuille travailler dans le sens des intérêts des syriens : » quand j’ai appelé Damas au dialogue pour mettre fin à l’effusion du sang, ce même groupe de soi-disant Amis de la Syrie s’est insurgé contre moi , m’ont accusé de tous les maux possibles . De concert avec Israël, ces mêmes Amis ont rejeté l’idée de tout dialogue avec Assad , affirmant que les institutions étatiques en Syrie devront être détruites » !! *irib-dimanche, 16 novembre 2014
**Plus de 270 combattants antigouvernementaux ont déposé les armes au cours des dernières 24 heures en Syrie, dans le cadre du programme de réconciliation nationale, rapporte lundi la presse.
« 272 hommes armés de Damas, sa banlieue, Alep, Homs et Idleb se sont rendus aux services compétents pour régulariser leur situation », a indiqué l’agence de presse officielle Sana.Auparavant, les médias ont rapporté que plus de 800 personnes impliquées dans les combats contre les forces armées syriennes avaient rendu les armes en août-septembre.
Selon Damas, les troupes gouvernementales sont confrontées à différents groupes extrémistes qui comptent des mercenaires étrangers dans leurs rangs.
Depuis la proclamation de l’organisation autoproclamée (Etat islamique) « Daech » d’un « califat » dans les zones qu’il contrôle en Syrie et en Irak, des affrontements opposent ce groupe extrémiste aux troupes du régime de Damas, notamment dans le nord du pays. Le conflit armé qui fait rage en Syrie depuis mars 2011 a déjà emporté, selon les Nations unies, plus de 200.000 vies.(Agences)*17/11/2014 |
**la prison américaine où est né Daech
**vidéo
Au lendemain de l’invasion barbare des troupes américaines en Irak en 2003, sans mandat de l’ONU, et qui a bouleversé l’équilibre du Moyen Orient, des milliers de militaires, de baathistes et autres sympathisants de feu le président Saddam Hussein ont été incarcérés dans le camp de Bucca, un vaste centre de détention américain situé dans la ville de Garma.
A partir de 2004 des milliers d’islamistes, arrêtés après la création de l’Etat islamique, en ce temps là affilié à Al-Qaïda, ont été entassés dans le même camp.
Au fur et à mesure, des milliers de délinquants et de criminels vont être détenus dans les mêmes geôles, dans un cocktail explosif. Or, comme c’est le cas dans toutes les prisons du monde, l’enfermement favorise la radicalisation. Dans le cas de camp Bucca, cela a eu des conséquences que l’on n’imaginait pas à l’époque.
Chaque communauté vivait regroupée : les salafistes avec les salafistes, les baathistes (laïcs) entre eux. Mais les deux groupes, s’ils ont des méthodes différentes, ont vu une communauté d’intérêt et se sont échangés leurs compétences. Résultat : convergence de vues entre les officiers de l’ex armée de Saddam Hussein et les islamistes extrémistes irakiens qui se sont alliés pour lutter contre l’envahisseur américain.
Aboubakr al-Baghdadi, qui a été enfermé dans ce camp durant cinq années, son numéro deux Abou Muslim Al-Turkmani et neuf hauts dirigeants de Daech ont séjourné dans les geôles américaines de la prison de Bucca.
Voilà comment les États-Unis ont fait le lit de l’État islamique. A l’époque, d’anciens détenus l’avaient surnommée « l’école d’Al Qaïda ». Sans se douter qu’un jour, Al Qaïda serait dépassée sur le terrain et perdrait le leadership au profit de Daech.*Par Mourad Arbani | 16/11/2014 /algerie1.com
**Netanyahu, hospitalisé
Le Premier ministre sioniste Benyamine Netanyahu a été transféré, en urgence, et à bord d’un hélicoptère, à l’hôpital de Hadassa, en Israël ! Les détails de cette information n’ont pas été communiqués*médias-dimanche, 09 novembre 2014
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Un médecin vétérinaire algérien accusé de terrorisme au Maroc
Un médecin vétérinaire algérien est poursuivi au Maroc pour projet d’attaques terroristes contre le royaume. Selon le journal saoudien « Al Sahifa », le ressortissant est rentré sur le sol marocain clandestinement avant qu’il ne soit interpellé par les services de sécurité du royaume.
Il a comparu, hier, devant la Cour d’appel de Rabat pour « projet d’attaques terroristes contre le royaume et d’atteinte à l’ordre public, non dénonciation de terrorisme et immigration clandestine ».*16/11/2014 |*algerie1.com
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*Violation des droits de l’Homme au Maroc
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche 16 novembre 2014, à Rabat pour dénoncer les « entraves » aux activités de certaines organisations de droits de l’Homme au Maroc, appelant les autorités à mettre un terme à « l’escalade des interdictions », a constaté un journaliste de l’AFP. « Les droits humains sont notre droit », « Dignité et résistance ».
« Interdiction, répression… nous sommes toujours là! », ont notamment scandé ces participants, pour la plupart issus de l’Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante), une des principales ONG du royaume en la matière.
Rassemblés devant le Parlement, dans le calme et sans intervention policière, les militants ont brandi de nombreuses pancartes: « Non au dénigrement », « Pour la liberté d’association », « Touche pas à mon AMDH ».
« La plupart de nos 97 sections sont présentes ainsi que des représentants d’autres instances. Cela témoigne de notre colère face aux entraves contre les activités de nos mouvements », a déclaré à l’AFP le président de l’AMDH, Ahmed el Haij.
« Il faut mettre un frein à cette escalade d’interdictions », a-t-il ajouté. En septembre, l’AMDH avait dénoncé une « interdiction systématique » de ses activités, sur fond de tension croissance avec les autorités.
En juillet, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, avait accusé des ONG locales de servir un agenda étranger –en allusion à certains de leurs financements– et d’affaiblir par leurs critiques la lutte contre le terrorisme, entraînant des protestations dans les milieux associatifs.
Début novembre, Human Rights Watch (HRW) a de son côté appelé les autorités à « arrêter d’entraver arbitrairement les activités pacifiques des organisations indépendantes de défense des droits humains ».
Alors que le Maroc accueille à la fin du mois à Marrakech un Forum mondial des droits de l’Homme, il devrait « mettre fin à toutes les restrictions arbitraires sur les rassemblements organisés par ses propres militants », a estimé HRW. Dimanche, le président de l’AMDH a laissé entrevoir un boycott de ce rendez-vous par son association. « La situation que nous endurons ne nous paraît pas compatible avec une participation », a-t-il avancé.(Afp-16/11/2014
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Madrid: 39e conférence européenne de soutien au peuple sahraoui
La politique de façade de l’Espagne et de la France dénoncée
Tout en soulignant que le conflit du Sahara occidental connaît actuellement une étape «qualitative cruciale», les participants à la 39e édition de l’Eucoco ont réaffirmé «avec force» leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance sous la conduite du Front Polisario, «son unique et légitime représentant».
Madrid (Espagne)
Envoyé spécial d’El Watan
Les participants à la 39e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco) ont appelé, dans la nuit de samedi à dimanche, à la redynamisation des actions de solidarité avec le peuple sahraoui. «Il y a lieu d’améliorer et de renforcer notre solidarité par des actions à l’endroit de la communauté internationale, des Nations unies, des ONG, de l’EU, etc.», ont indiqué les délégués des mouvements de solidarité dans la résolution finale de la conférence.
Tout en soulignant que le conflit du Sahara occidental connaît actuellement une étape «qualitative cruciale», les participants ont réaffirmé «avec force» leur solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, sous la conduite du Front Polisario, «son unique et légitime représentant». «Notre mobilisation se veut plus grande encore, nos actions plus ciblées, plus performantes, pour obliger le Maroc à respecter le droit international et pour interpeller certains pays, la France et l’Espagne en particulier, ainsi que l’Union européenne pour qu’ils adoptent une position conforme à la légalité internationale sur la question du Sahara occidental», ont-ils déclaré.
Tout en renouvelant leur confiance à Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, les participants ont également appelé le Conseil de sécurité et l’Union européenne à «prendre des sanctions» contre le Maroc. Pour les participants, la stratégie du roi du Maroc, «basée sur la fuite en avant, l’illégalité de l’occupation et toutes ses néfastes conséquences, le discours d’amalgame, de diversion, de mensonge, agressif vis-à-vis de l’Algérie, le défi face à la communauté internationale et le déni du droit international ont aujourd’hui lamentablement échoué et ne trompent plus personne».
Rabat dans l’impasse
Le gouvernement marocain est «sur la défensive et se trouve dans l’impasse en imposant un refus à toute solution négociée sous l’égide des Nations unies», ont-ils indiqué. Les participants dénoncent le fait que le Maroc «non seulement réprime les populations dans les territoires sahraouis occupés, mais empêche Christopher Ross, l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, de réaliser sa mission».
Intervenant à la clôture de la conférence, le président de l’Eucoco, Pierre Galand, a exhorté certains pays — faisant allusion à la France et à l’Espagne — d’adopter une politique «cohérente» vis-à-vis de la question sahraouie, dénonçant «une politique de façade» de ces pays.
M. Galand — qui a annoncé au passage que la 40e édition de l’Eucoco se tiendra à Madrid — s’en est également pris à UE pour son «attentisme» et sa politique de «deux poids deux mesures» concernant le conflit du Sahara occidental. «Il faut sortir de cet attentisme et travailler ensemble pour renforcer la solidarité internationale. Nous voulons que l’ONU et l’UE remplissent leurs missions et que le Maroc se retire du Sahara occidental», a-t-il souligné. Pierre Galand a appelé par ailleurs à intensifier les actions de solidarité à l’égard d’«un petit peuple qui a tous les droits avec lui», soulignant «l’exemplarité» de la lutte pour «une cause juste et noble» des Sahraouis.
Le président de l’Eucoco regrette que les 30 articles que compte la Charte des droits de l’homme de l’ONU aient été, dans le cas des Sahraouis, tous bafoués.*El Watan- 17.11.2014
*Mohamed Abdelaziz invite l’Espagne à réparer l’injustice» commise par le gouvernement Franco
Du siège du Parlement espagnol où il a été accueilli, hier, par un groupe de parlementaires solidaires avec le peuple sahraoui, le président de la RASD, Mohamed Abdelaziz, a saisi l’occasion du 39e anniversaire des Accords de Madrid pour appeler l’Espagne à réparer l’«injustice» commise par le gouvernement Franco.
S’exprimant avant l’ouverture de la Conférence européenne de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), Mohamed Abdelaziz a rappelé à l’Espagne, via ses parlementaires, sa responsabilité historique dans le conflit au Sahara occidental. «L’Espagne demeure la puissance administrative du Sahara occidental», a-t-il insisté. Et à ce titre, il a demandé à l’Espagne de ne pas se départir de son devoir de concrétiser son appui au droit inaliénable du peuple sahraoui de s’autodéterminer, et lui a rappelé que «l’Espagne, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, peut saisir l’opportunité de mener la recherche de la solution du conflit».
S’adressant aux parlementaires espagnols, Abdelaziz les a appelés à «réveiller les consciences» pour faire avancer le processus de décolonisation du Sahara occidental. Le secrétaire général du Front Polisario a par ailleurs dénoncé le dernier discours du souverain marocain, à l’occasion de la célébration de la «marche verte» : «Ce discours encourage le retour à la guerre, aux hostilités.» «Nous sommes pour une solution pacifique et démocratique, mais le Maroc continue à défier le Conseil de sécurité et la légalité internationale.
Nous sommes prêts à reprendre la lutte armée», a-t-il menacé. La 39e Conférence européenne de coordination et de soutien au peuple sahraoui, qui a débuté hier à l’université de Madrid, a renouvelé sa solidarité agissante sur la question sahraouie. «Nous sommes là pour aider le peuple sahraoui, nous n’allons pas l’abandonner», a déclaré à l’ouverture de cette rencontre le président des associations de solidarité de Madrid.
Celui-ci a appelé «à reconsidérer la situation du conflit sahraoui» avant le prochain rapport du secrétaire général de l’ONU, en avril prochain. Pierre Galand, président de la Coordination européenne de solidarité avec le peuple sahraoui, a appelé l’Espagne à abandonner sa «neutralité hypocrite» vis-à-vis du conflit sahraoui. Après avoir appelé «à se débarrasser de ce crime», M. Galand a salué la lutte du peuple sahraoui, qui «est un héritage extraordinaire car elle légitime le combat du peuple pour la liberté». «Nous sommes là, à vos côtés, car c’est une cause juste et belle», a-t-il également indiqué.
La 39e Eucoco a réuni à Madrid près de 300 délégués venus de plusieurs pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine. Les participants à cette rencontre devraient travailler aujourd’hui et demain en plusieurs ateliers sur des questions multiples allant de l’aide humanitaire aux problèmes de la jeunesse en passant par le rôle essentiel de la femme, le travail et le syndicalisme, la culture, le pillage des ressources naturelles, les fosses communes où ont été ensevelis des «disparus» assassinés par les forces marocaines…*El Watan- 15.11.2014
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Les musulmans ont découvert l’Amérique avant Christophe Colomb
*Les récits de Christophe Colomb reconnait cette vérité
Mais certains historiens occidentaux ont falsifié l’Histoire!
*ce fut en en 1178, bien avant 1492
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi, très sûr de lui, que le continent américain avait été découvert par des musulmans dès le XIIe siècle, et non pas par le navigateur génois Christophe Colomb plus de deux siècles plus tard.
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*Saisie de près d’une tonne de cocaïne au sud des Canaries
La garde civile espagnole a saisi dimanche près d’une tonne de cocaïne à bord d’un voilier intercepté au sud de l’archipel des Canaries, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.

Cette saisie intervient à peine dix jours après l’interception d’un autre voilier, transportant 600 kilos de cocaïne et battant pavillon tchèque. Ses quatre membres d’équipage, également Tchèques, ont été arrêtés.
Le ministère de l’Intérieur a rapporté début novembre une forte hausse des saisies de cocaïne en 2013 sans en expliquer les causes.
L’Espagne reste le principal point de passage de la drogue arrivant en Europe. Au total, 73,7% du cannabis et 41,2% de la cocaïne saisis en Europe en 2012 l’ont été en Espagne, selon le ministère.*lundi 17/11/2014 -Source: Belga
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