5 millions de mines antipersonnel dans les territoires sahraouis
24 10 2014*Le régime d’occupation marocain a disséminé plus de cinq millions de mines antipersonnel dans les territoires sahraouis
L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, Brahim Ghali, a affirmé hier à Alger que l’occupant marocain avait disséminé plus de cinq millions de mines antipersonnel dans les territoires sahraouis.
«Le régime d’occupation marocain a disséminé plus de cinq millions de mines antipersonnel dans les territoires sahraouis outre les mines contre les groupes», a déclaré M. Ghali en marge de l’ouverture d’une exposition photo sur le déminage. Il a rappelé que le régime marocain «s’accommode de la présence de ces engins de la mort qui ont fait plusieurs victimes parmi les Sahraouis dont des femmes et des enfants», outre leur impact sur l’environnement dans la région. Le Maroc «n’a fait aucun effort pour l’élimination des mines dans les territoires sahraouis», ce qui reflète, a-t-il soutenu, «l’intention hostile de cet occupant». Il a lancé à cette occasion un appel à l’ONU pour le parachèvement du processus de décolonisation devant «mettre fin aux causes de mort et de destruction». *elmoudjahid.com-22-10-2014
**Le center Robert-F.-Kennedy pour la justice et les droits de l’homme dénonce les actes de torture infligée à un militant sahraoui détenu et mort dans une prison marocaine
Le center Robert-F.-Kennedy pour la justice et les droits de l’homme (centre RFK) a dénoncé, dans un communiqué, les actes de torture infligée à un militant sahraoui détenu dans une prison marocaine et ayant provoqué sa mort.
« Lors de sa détention, le prisonnier politique sahraoui Hassan El Ouali aurait été sujet à des actes de torture, et il a été rapporté qu’il fut pendu au plafond et électrocuté à plusieurs reprises », indique la présidente du centre RFK Mme Kerry Kennedy, dans ce communiqué signé conjointement avec Santiago M. A. Canton, directeur exécutif du programme de droits de l’homme du même centre. La présidente du centre Kennedy a exprimé ses appréhensions au sujet du décès et de l’enterrement non autorisé de ce prisonnier politique, alors qu’il était en détention dans une prison marocaine.
M. El Ouali, décédé le 27 septembre dans un hôpital militaire à Dakhla, au Sahara occidental occupé, était un membre actif du mouvement pro-indépendance et un militant engagé contre la torture et les mauvais traitements infligés par la police marocaine, relève la même source. El Ouali était gravement malade à cause d’une grève de la faim et des mauvais traitements médicaux reçus à la prison sous autorité marocaine, ajoute-t-elle, soulignant que « ce n’est qu’après beaucoup d’insistance de la part de sa famille et ses proches que M. El Ouali fut transféré à l’hôpital, où il plongea dans un coma fatal peu après son transfert ». Le militant sahraoui purgeait une peine de prison « pour avoir prétendument participé à une manifestation illégale » et avoir « formé une bande criminelle », selon les autorités marocaines, indique le centre RFK. « Malgré de nombreuses demandes de la part de la famille d’El Ouali pour accéder aux rapports médicaux et d’autopsie afin de connaître les circonstances exactes de sa mort, les autorités marocaines ont décidé l’enterrement d’El Ouali le 6 octobre sans le consentement ou même la présence de sa famille », déplore Mme Kennedy. Kerry Kennedy affirme que de « tels rapports sur des actes de torture et de mauvais traitements médicaux sont extrêmement troublants ».
« Le fait que la famille d’El Ouali n’a pas été autorisée à réclamer la dépouille ne fait que renforcer ces abus », a-t-elle dit, exhortant le gouvernement marocain à « enquêter sur les présumés mauvais traitements généralisés contre les prisonniers et de s’assurer que la dignité des détenus dans les prisons marocaines soit protégée ». Le centre RFK cite, à cet égard, Juan Mendez, le rapporteur spécial aux Nations unies sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui relève que « les prisons du Sahara occidental sont surpeuplées et que la torture y est une pratique courante utilisée aux fins de réduire au silence et de punir les dissidents politiques ».
« Des conclusions similaires ont été confirmées par des organisations non-gouvernementales telles que Amnesty International et le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme (CODESA) », cite encore la même source. Ces deux organisations ont relevé aussi des « abus commis par les autorités marocaines contre les citoyens sahraouis qui portent atteinte à leur liberté d’association, liberté d’expression et la liberté de mouvement ». Le centre RFK rappelle que « le Maroc est lié par la Convention contre la torture, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ainsi que le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ».*médias- 23-10-2014
*Des documents confidentiels le révèlent
Le Maroc perd la main sur le Sahara occidental
Le palais royal est véritablement ébranlé par la perspective, très sérieuse cette fois, de perdre le contrôle de sa «qadhiya watania» (question nationale) qu’est le Sahara occidental, qu’il occupe depuis 1975. Et cela pourrait commencer dès aujourd’hui puisque l’envoyé personnel de Ban Ki-moon au Sahara occidental, Christopher Ross, va faire un briefing devant le Conseil de sécurité sur le blocage du processus de négociation. Le royaume craint de faire face à une «stratégie insidieuse de délégitimation de la récupération du Sahara par le Maroc», comme souligné dans un câble adressé le 22 août dernier par la mission permanente à New York à sa tutelle.
Ross attend depuis l’été dernier le feu vert du royaume pour pouvoir effectuer une tournée dans la région. Le makhzen, qui n’a pas apprécié son dernier rapport, qualifié de «dérapage dangereux», accuse aussi Ross de pratiquer un «double langage» et ne veut donc point l’inviter. Le Maroc a aussi une (lourde) femme sur les bras en la personne de la nouvelle représentante spéciale du Secrétaire général et chef de la Minurso, Mme Kim Bolduc (Canada), devant prendre ses fonctions début septembre à El Ayoun, en remplacement de l’Allemand Wolfgang Weisbrod-Weber dont le mandat s’est achevé le 31 juillet dernier. Ne connaissant pas son pedigree diplomatique, il l’a décrétée persona non grata au prétexte qu’il n’a pas été associé (?) à sa nomination…
Un double veto qui irrite au plus haut point le secrétaire général de l’ONU et les Etats-Unis, de plus en plus édifiés que c’est le royaume qui empêche un début de solution à ce conflit. Dommage collatéral pour Rabat : le concept de «territoire non autonome» du Sahara occidental, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies, est désormais assumé publiquement à New York. Et c’est le sacro-saint principe de la «marocanité du Sahara» qui vole en éclats.
La fin du laisser-aller américain ?
Un coup de semonce pour le makhzen, qui voit ses anciens protecteurs l’abandonner l’un après l’autre. Mieux (ou pire), le sous-secrétaire adjoint pour les affaires du Proche-Orient au département d’Etat, John Desrocher, a déclaré, lors de sa visite la semaine dernière à Rabat, que «la dynamique doit se poursuivre» et qu’il fallait «éviter de geler le processus». En clair, Washington somme Rabat d’accueillir les deux diplomates indésirables, Christopher Ross et sa nouvelle collègue, Mme Bolduc. Et quand l’oncle Sam hausse le ton, le makhzen attrape inévitablement le rhume. Cette grosse peur transparaît assez bien dans une pile de correspondances portant mention «confidentiel» qu’ontadressé le représentant permanent du royaume à l’ONU, l’irascible Omar Hilal, et son adjoint Abderrazzak Laassel à leur tutelle, le ministère des Affaires étrangères. Tout au long de ces dizaines de documents — dont El Watan détient des copies — le représentant de Sa Majesté attire l’attention du makhzen sur le fait que le Maroc subit les vents contraires dans les couloirs des Nations unies.
Des câbles catastrophés
Ni Ban Ki-moon ni Christopher Ross et, fait nouveau, ni les Etats-Unis ne sont désormais sensibles aux arguments annexionnistes du royaume. Du coup, le représentant permanent du Maroc à l’ONU joue les vierges effarouchées et invite le makhzen à imaginer le pire.
Le pire, c’est évidemment de voir les Conseil de sécurité adopter, en avril prochain, une résolution élargissant le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme. Ce scénario est plus que jamais probable, selon les câbles de Omar Hilal au MAE marocain, saisis au vol… Ce diplomate marocain recommande à sa tutelle de désavouer l’envoyé personnel du secrétaire général, Christopher Ross, pour bloquer le processus devant mener à l’adoption d’une résolution contraignante en avril.
Dans sa note d’information datée du 2 octobre 2014, la direction des affaires américaines du MAE marocain brosse un tableau noir de l’évolution du dossier sahraoui dans les couloirs de l’ONU : «La situation dans son ensemble interpelle, suscite plusieurs interrogations et laisse présager des périodes difficiles aussi bien au sein des Nations unies qu’avec nos partenaires américains…»
Rabat-Washington, tension maximum
Il y est écrit aussi : «Notre pays est présenté par M. Ross comme responsable du blocage en cours dans le processus politique, une idées véhiculée dans les couloirs des Nations unies et auprès des membres du Conseil de sécurité.» La note secrète de Rabat s’inquiète surtout de la tension avec les Etats-Unis. On y apprend en effet que «Washington a d’ores et déjà commencé à introduire des changements dans sa position» au sein de l’ONU. Comment ? Lors de l’examen du rapport annuel du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale pour la période 1er aout 2013-31 juillet 2014, la délégation américaine a introduit, d’après la note, des amendements dans la partie sur le Sahara dudit rapport en supprimant toute référence «aux Etats voisins».
Pour le makhzen, il s’agit d’un crime de lèse-majesté en ce sens que les Américains déclarent que l’Algérie n’est pas partie prenante au conflit. Rabat craint une grave crise avec l’Administration américaine, qui a changé de ton et de cap dans la perception du conflit au Sahara occidental. Et pour cause, l’ambassadeur des USA à Rabat a exprimé, le 31 juillet dernier, au MAE marocain ses doutes quant à la capacité de Christopher Ross à faire son travail avec la persistance des blocages de Rabat. La sous-secrétaire d’Etat aux affaires politiques, Wendy Sherman, a réitéré cette exigence en marge de la 69e session de l’Assemblée générale de l’ONU, au même titre que sa collègue la sous-secrétaire d’Etat Anne Patterson, lors de son entretien téléphonique avec la ministre marocaine déléguée aux Affaires étrangères.
Après la crise d’avril 2013 quand les USA ont retiré à la dernière minute un projet de résolution élargissant le mandat de la Minurso, le désamour s’installe à nouveau entre le Maroc et son ancien parrain, les Etats-Unis. Et le divorce risque même d’être prononcé aux torts évidents du royaume.
***Chris Coleman, le fantôme du makhzen
Il est Marocain et se fait appeler Chris Coleman. Ce hacker est en train d’ébranler le palais en dévoilant des documents sensibles et confidentiels (mails, ordres de virement, notes secrètes et autres courriers officiels). Il s’est aussi attaqué aux activités ultrasensibles de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) rattachée au palais royal. Surnommé le «Snowden marocain», cet homme inonde depuis quelques jours les réseaux sociaux de la littérature sulfureuse dont le makhzen se serait volontiers passé. C’est la première fois que des documents secrets sont ainsi portés sur la place publique, qui plus est concernant la question hautement stratégique du Sahara occidental. Sans doute que ce petit génie de l’informatique empêche beaucoup de hauts responsables marocains de dormir. * (H. M.)*Hassan Moali-El Watan-27/10/2014
***Autres temps, autres discours
Le Maroc, qui a longtemps évolué sous le parapluie protecteur des grandes puissances, notamment la France et les Etats-Unis, n’a pas l’habitude d’entendre un autre discours que celui de son «plan d’autonomie crédible et réaliste».
Autres temps, autres discours. Les Américains, très sensibles à l’instabilité dans le Sahel et le Sahara, semblent avoir changé leur fusil d’épaule. Publiquement, ses hauts responsables qualifient le Sahara occidental de «territoire non autonome» et les structures de l’ONU, notamment la Minurso et le HCDH, sont expressément invitées à mentionner ce statut dans toutes leurs correspondances. Et subséquemment, le département des affaires juridiques de l’ONU a enjoint au personnel de la Minurso de se faire tamponner leurs documents du voyage à partir des villes marocaines et non plus à El Ayoun, conformément au principe «Legal Status-Equal Treatement». Un désaveu implicite à la marocanité du Sahara chère à M6.
De même, dans un câble de Omar Hilal, daté du 4 septembre 2014, Christopher lui a déclaré que «l’Algérie n’est pas partenaire de la négociation» et que «le Maroc se trompe». Durant la même rencontre Ross a fait savoir au diplomate ceci : «J’ai toujours eu un problème avec la référence à la souveraineté du Maroc sur le Sahara.» Aussi, lui a-t-il fait remarquer, que la Minurso est «habilitée» à s’occuper aussi des droits de l’homme car, «d’après les dernières résolutions, elle doit entreprendre des contacts avec tous ses interlocuteurs», précise Ross. Il lui a par ailleurs précisé que le représentant spécial a deux casquettes : celle de chef de la Minurso et celle de représentant du secrétaire général. Par conséquent, «il est habilité à se pencher sur les droits de l’homme, dont le secrétaire général fait une priorité dans le cadre de son initiative ‘Rights Up Front’ (priorité aux droits de l’homme)».
Le royaume apprécie moyennement le soutien étriqué de la France, son meilleur ami. Dans sa note qui fait le tour de la question en janvier 2014, Mohamed Loulichki souligne «les nuances» apportées par Paris à sa position durant les débats de l’année dernière. Il cite notamment «la non-utilisation par la France de son droit de veto, son respect des droits de l’homme et le non-appui à l’autonomie dans le discours français».
Facteur aggravant pour le Maroc, le rappel du Quai d’Orsay de «l’attachement de la France au droit de manifester» dans les territoires occupés. Pour faire revenir la France à de meilleurs sentiments, le diplomate recommande de la «consulter en priorité» et de «partager avec elle nos intentions pour nous prémunir contre les états d’âme des Américains et la complicité britannique».
Il n’est pourtant pas sûr que les Français puissent gêner la feuille de route des Américains, soutenus par les Anglais, si leur volonté de faire plier le royaume se confirme.*Hassan Moali-El Watan-27/10/2014
*L’Algérie, le chat noir des Marocains
Dans quasiment tous les câbles envoyés de New York au ministère marocain des Affaires étrangères par les représentant du roi,, l’Algérie est immanquablement citée comme empêcheuse de tourner en rond dans le conflit sahraoui.
On retiendra notamment cette note de la direction des affaires américaines, du 2 octobre dernier, qui invite le chef de la diplomatie marocain «à ne pas sous-estimer les capacités de manœuvre de nos adversaires». Cette note confidentielle s’alarme du fait que Ramtane Lamamra ait été reçu par le secrétaire d’Etat John Kerry et la conseillère à la sécurité nationale, Susan Ric,e lors de sa visite qu’il a effectuée du 18 au 20 septembre dernier à Washington. Rabat perçoit une radicalisation de la position de l’Algérie au plan bilatéral depuis la nomination de Ramtane Lamamra à la tête de la diplomatie algérienne.
Dans une note datée du 6 janvier 2014, signée par Mohamed Loulichki, ambassadeur, représentant permanent du royaume à l’ONU, il y est écrit que l’amélioration des relations entre l’Algérie et le Maroc, «demeure un objectif fuyant et difficile à concrétiser en l’absence d’un changement dans la classe politique et la structure de l’Etat en Algérie». Rabat reproche à Alger de ne pas s’impliquer dans les négociations avec les Sahraouis. «Depuis une année, les dirigeants de ce pays (l’Algérie) ont tout fait pour annihiler les effets des petits pas que M. Ross a fait faire aux relations bilatérales avec le Maroc», lit-on dans le même document. Et d’ajouter : «Les derniers jours de 2013 se sont distingués par une surenchère sans précédent avec, pour la première fois, la demande d’élargissement du mandat de la Minurso faite officiellement par l’Algérie au nom de son Président, le 29 octobre 2013 à Abuja…»
Le document confidentiel met en relief la «mobilisation de la société civile algérienne» à travers le CNASPS et «l’envoi d’une délégation de l’Assemblée nationale aux débats sur la question du Sahara à la quatrième commission des Nations unies». Il cite également les déclarations répétées du porte-parole du MAE, Amar Belani, accusant, lit-on, «le Maroc de tous les maux de son pays». Dans un autre câble diplomatique daté du 22 août 2014, le représentant du Maroc à l’ONU accuse la direction des affaires juridiques et la direction du maintien de la paix, entre autres, «d’adhérer à la thèse polisario-algérienne colportée par Ross selon laquelle le statu quo au Sahara occidental sert les intérêts du Maroc». Et de conclure que le secrétaire général de l’ONU «agit en supplétif de l’Algérie et du Polisario en vue d’affaiblir la position du Maroc et in fine l’obliger à accepter l’inacceptable pour le règlement de ce problème».*Hassan Moali-El Watan-27/10/2014
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*Argentine: La justice rattrape les dictateurs
30.000 personnes ont été éliminées par la junte militaire
*Perpétuité pour actes de torture et crimes commis sous la dictature
Jugés pour des crimes commis sous la dictature argentine (1976-1983), quinze civils et militaires retraités ont été condamnés, vendredi 24 octobre 2014, à la prison à perpétuité.
Au total, vingt prévenus étaient jugés par un tribunal de La Plata, au sud de Buenos Aires, pour des actes de torture et l’assassinat de 135 victimes dans uncentre de détention clandestin connu sous le nom de « La Cacha ».
Sur le banc des accusés se trouvait à nouveau le chef de la police de la province de Buenos Aires, Miguel Etchecolatz, qui a été condamné à perpétuité pour la deuxième fois de sa vie, cette fois pour « complicité dans le génocide perpétré pendant la dernière dictature militaire » a déclaré un des juges lors de la lecture de la sentence.
La plupart des condamnés à perpétuité sont des militaires retraités. Mais certains sont des civils et des membres de l’administration, comme Jaime Smart, ancien fonctionnaire du régime de facto de l’époque. Le tribunal a également condamné un marin et trois autres civils à des peines de douze et treize ans de prison et a ordonné aux forces armées de radier les militaires impliqués.
La fille de la chef de file des Mères de la place de Mai, Estala de Carlotto, faisait partie des victimes de « La Cacha ». Elle avait accouché en prison avant d’êtretuée. Son enfant, qui avait été enlevé par les bourreaux, a été identifié en août, trente-six ans après sa naissance.*Le Monde-vendredi 24 octobre 2014
***Des documents secrets dressant une liste noire d’artistes et intellectuels rédigés par les militaires pendant la dictature ont été découverts au siège de l’Armée de l’air argentine à Buenos Aires, a annoncé le gouvernement.
C’est la première fois depuis la fin de la dictature voici 30 ans qu’une découverte de cette importance, 280 documents, est rendue publique en Argentine. Depuis trois décennies, les familles de disparus de la dictature réclament aux militaires et à l’Eglise de communiquer leurs archives.
Le ministre argentin de la Défense Agustin Rossi s’est réjoui d’une trouvaille « d’une grande valeur historique », effectuée lors d’un nettoyage dans un sous-sol du bâtiment de l’armée de l’air. Des centaines de militaires ont été jugés et condamnés pour les crimes commis par la junte militaire entre 1976 et 1983.
Sur la liste noire, figurent des personnalités comme l’écrivain Julio Cortazar (mort en 1984), la chanteuse Mercedès Sosa (décédée en 2009) ou des acteurs renommés en Argentine. Le ministre a montré lors d’une conférence de presse des documents indiquant que les militaires pensaient rester au pouvoir jusqu’en 2000. C’est un cadre de l’Armée de l’air qui a révélé au gouvernement l’existence des dossiers. D’après les organisations argentines représentant les familles de victimes, 30.000 personnes ont été éliminées par la junte et les restes de seulement quelques centaines ont été identifiés.*5/11/2013 – Source: Belga
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*Tunisie: élections législatives du 26 octobre 2014
***l’alchimie de la leçon tunisienne
« L’Islamisme n’est pas soluble dans la démocratie », cette formule percutante qui a fait florès dans les journaux algériens, dans les années quatre vingt-dix, au moment où les illuminés du FIS, surfant sur une vague de colère contre le parti unique, décrétaient la démocratie KOFR( hérésie).
Eh bien, la Tunisie vient de nous apporter la preuve du contraire. Nahda, parti islamiste, vient d’être battu démocratiquement dans une élection « propre et honnête » dont l’Union européenne vient de saluer « la crédibilité ».
A peine trois années d’exercice du pouvoir, dans le cadre d’uns phase de transition chaotique, ont suffi pour voir le parti d’El Ghenouchi perdre son crédit.
Car à l’épreuve du pouvoir, ce parti, qui avait fait de son « martyre » et de son opposition radicale au régime de Benali, son programme politique, a montré son incapacité.
La gestion des affaires publique, notamment l’économie a besoin d’intelligence, d’inventivité, de rationalité et non de rhétorique fiévreuse qui joue sur la fibre émotionnelle des foules frustrées.
C’est que les partis, islamistes n’ont pas de logiciel sur le plan économique et « l’économie islamistes » n’est qu’une supercherie sur le plan intellectuel.
Un grand nombre de tunisiens, qui ont voté en faveur des islamistes par dépit, par volonté de sanctionner et après avoir constaté les dégâts, ont repris leur raison lors de l’élection de dimanche.
Le peuple tunisien a également tiré la leçon de ce qui se passe actuellement en Egypte et surtout en Libye, un pays pris en otage par les milices islamistes.
Mais cette victoire du camp laïc n’est pas due exclusivement à l’échec des islamistes. Les tunisiens la doivent aussi au père fondateur de la Tunisie moderne Habib Bourguiba qui a laissé derrière lui une institution scolaire et universitaire qui a produit une élite et des citoyens éclairés qui ne cèdent pas au vertige collectif de l’islamisme négateur de modernité.
La Tunisie c’est aussi une société civile qui pèse avec les femmes comme fer de lance de la démocratie et de la modernité. Mais la Tunisie, c’est aussi un syndicat puissant l’UGTT qui a fonctionné comme un garde –fou contre les tentations radicales qui avaient mis en péril la république.
Mais au delà de tous ces facteurs dont la conjugaison a donné le verdict que l’on sait aujourd’hui, il faut dire aussi que cette victoire est à mettre aussi au crédit du tempérament collectif du peuple tunisien plus enclin au pacifisme et qui a surtout vite compris que l’option de la violence est incompatible avec la configuration économique du pays basée sur la manne du tourisme synonyme d’ouverture sur l’Autre. C’est cela l’alchimie de la leçon tunisienne qui vient de nous démontrer qu’une transition apaisée est possible. Un exemple qui doit inspirer d’autres régimes dans le monde arabe.*Par Abbès Zineb | 28/10/2014 | .algerie1.com/
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*15e festival du monde arabe de Montréal-du 24 octobre au 8 novembre 2014
Un haut lieu de métissage culturel
Cette grandiose manifestation culturelle sur le continent américain ouvrira ses portes demain dans la ville canadienne qui œuvre, par l’entremise de ses activités avec le monde arabe, à mettre en valeur, en terre chrétienne, l’apport artistique de la culture orientale.Le festival, qui boucle cette année sa 15e édition, a un ancrage qui permet de faire valoir à travers un dialogue enrichissant et mutuel des cultures, toutes les nouvelles productions des pays arabes dans un souci d’élargir la palette d’artistes qui œuvrent à la dans leur contrée et particulièrement en proposer un art hérité du passé qui fait la beauté et d’une culture tout en donnant à voir un panel d’œuvres contemporaines, notamment dans la chanson dans ses aspects les plus actuels. L’Algérie, comme de coutume, a pris attache avec les organisateurs de ce festival par le biais de l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel en étroite collaboration du ministère de la Culture, d’autant que cette nouvelle participation algérienne sur le thème 15 Folies Métèques coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale et donne de ce fait l’opportunité à notre pays d’étendre les festivités au monde.
Suivant une politique culturelle qui s’inscrit sur deux axes distincts, l’AARC qui prend part pour la 5e fois consécutive au FMA, entend enclencher à l’étranger une réelle dynamique de promotion dans un esprit de partage de la musique algérienne à universaliser sa diversité culturelle en mettant en lumière sur la scène musicale la programmation de jeunes groupes confirmés à l’instar de Djmawi Africa (2010), Caméléon (2011) ou encore Lotfi Double Canon en 2012. Il faut savoir que cette action culturelle entreprise par l’agence incline à participer à développer la tendance générale du festival qui se veut être un dialogue entre les cultures arabe et occidentale dont l’intention première est l’ouverture au monde extérieur, la découverte d’une altérité culturelle et surtout un échange d’expérience dont le but est de favoriser la tolérance.
D’autre part, cette implication dans des activités culturelles différentes est l’occasion inespérée pour la communauté nationale établie au Canada, particulièrement à Montréal, de consolider les liens avec le pays d’origine afin de ne pas rompre avec sa civilisation, ce qui est fondamental pour les promoteurs algériens de la musique locale. Au programme de cette 15e édition des formations algériennes de différents genres : Hasna El-Bacharia pour la musique Diwane ; le groupe Freeklane pour la variété ; Kader Japonais pour le rai ; Lila Borsali pour la Nouba d’Alger et Abbas Righi pour le malouf constantinois, ces derniers représenteront l’Algérie dans la section Arts sur la scène du FMA.
La soirée d’ouverture sera assurée par le groupe Freeklane avec ses sonorités et ses créations entremêlant la tradition de la chanson algérienne avec un répertoire de nouveautés qui font l’admiration des Algérois.
Un métissage musical ouvert sur la culture de l’autre et qui sera apprécié à sa juste valeur par nos compatriotes et les Canadiens. Le public montréalais aura le plaisir de jauger et de goûter la musique arabo-andalouse du duo Lila Borsali et Abbas Righi entre les 31 et le 7 novembre et à travers leur prestation de haute facture et qualité artistique, de rencontrer deux écoles de musiques les plus prisées ici à l’image de celle de Tlemcen et de Constantine pour une parfaite harmonie entre l’émotion des textes et leur délicate interprétation.
Des concerts qui feront par ailleurs l’objet de conférences comme celle qu’animera Lila Borsali, intitulée « La Nouba entre consécration et créativité ». La chanson rai qui est bien ancrée depuis les années 1980 dans la société algérienne avec l’immense succès qu’elle a connue ici et ailleurs, sera présente dans ce festival grâce à un de ses nombreux ambassadeurs, Kader Japonais qui divertira à coup sûr les spectateurs avec ses mélodies envoûtantes et festives accompagnées de textes parlants d’amour et de sentiments.
D’autres volets de la culture algérienne seront abordés dans la section dédiée aux débats comme la conférence qu’animera le canadien Martin Vinette intitulée « Ennemi intime et ennemi invisible : Représentation de la guerre d’Algérie dans le cinéma français. ». On signale une autre conférence tout aussi intéressante qui sera animée par l’Algérien Ouanessa Younsi sous l’intitulé « Imaginons Meursault heureux » basé sur l’analyse thématique de l’œuvre de l’écrivain Albert Camus.*Lynda Graba-elmoudjahid.com-23-10-2014
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*Un homme armé d’une hachette attaque un groupe de policiers à New York
**L’attaque jeudi de policiers à New York par un homme de 32 ans, armé d’une hachette, était un « acte terroriste », mené par un converti à l’islam qui s’était radicalisé, a déclaré vendredi le chef de la police de New York.
« C’était une attaque terroriste », a déclaré Bill Bratton lors d’une conférence de presse, au lendemain de l’attaque survenue dans une rue de l’arrondissement du Queens.
Un homme armé d’une hachette avait attaqué dans l’après-midi un groupe de quatre jeunes policiers débutants en patrouille. Il en avait blessé un grièvement à la tête, puis un autre légèrement au bras, avant d’être tué par balle par les deux autres policiers. « Nous pensons qu’il a agi seul. Il s’était radicalisé et a agi de lui-même », a déclaré le chef de la police, identifiant l’homme comme Zale Thompson. Un appel à témoin a été lancé.
L’homme avait été renvoyé de l’armée en 2003, selon le responsable des enquêteurs Robert Boyce. Il avait également été arrêté à six reprises en Californie, en 2003 et 2004, a ajouté M. Boyce. Il s’était converti à l’islam il y a deux ans, a-t-il encore précisé.(Afp)*24/10/2014
Le policier new-yorkais de 25 ans, qui patrouillait à pied dans le quartier de Jamaica, dans l’arrondissement du Queens, avec trois autres collègues, a été très grièvement blessé à l’arrière de la tête. Un de ses collègues a été blessé au bras. L’agresseur a été identifié par les médias locaux comme Zale Thompson, 32 ans. Il se serait récemment converti à l’islam, selon le New York Post. Il avait estimé dans une vidéo publiée le mois dernier sur un site pro-Etat islamique (EI) que « le djihad est une réponse justifiable à l’oppression des sionistes et des croisés », selon le Centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
Une page Facebook à son nom, précisant qu’il habite l’arrondissement du Queens, montre la photo d’un homme en tenue de combat, le visage recouvert d’un turban, avec en bandeau un texte en arabe.
Il a attaqué les quatre policiers sans un mot, alors qu’ils venaient de poser pour une photo. Deux des policiers ont tiré, le tuant sur place. Une passante a été atteinte dans le dos par une balle et hospitalisée. *24/10/2014 -Source: Belga
**Fusillade dans une école près de Seattle: deux morts
le tireur était un élève.
La police a confirmé que la fusillade survenue vendredi dans un lycée de Marysville-Pilchuck, près de Seattle, a fait deux morts, dont le tireur, qui était un élève.
« Nous confirmons qu’il y a un mort et pensons que cette personne était le tireur », a indiqué devant des journalistes l’officier de police Robb Lamoureux. M. Lamoureux a ensuite confirmé la mort d’une deuxième personne, sans préciser son identité. D’après plusieurs médias locaux, le tireur se serait suicidé.
Quatre blessés, dont trois graves
L’hôpital qui traite les victimes a annoncé avoir reçu quatre blessés dans la fusillade dont trois se trouvaient « dans un état critique ». La police pense qu’il n’y avait « qu’un seul tireur », même si ce lycée d’une petite ville du nord-ouest des Etats-Unis était toujours en cours d’évacuation.
Confinement
L’autorité des écoles de Marysville avait indiqué plus tôt dans un communiqué que « Marysville-Pilchuck High School est actuellement en confinement à cause d’une situation d’urgence ». « La police et les services de secours sont en cours d’intervention », ajoute le communiqué, tandis que les télévisions locales montraient les policiers en train d’intervenir sur ce gros campus de 2.500 élèves, ainsi que des élèves en train d’évacuer les lieux en courant.
Les élèves « emmenés en bus » hors du lycée
Selon Robb Lamoureux, les élèves étaient « emmenés en bus » hors du lycée vers un endroit non précisé pour y être placés en sécurité. D’après plusieurs médias, les tirs ont eu lieu dans la cafétéria du lycée. « Je mangeais (…) J’ai entendu quatre coups de feu derrière moi. J’ai vu une arme pointée vers une table… puis j’ai couru vers la sortie », a raconté une étudiante qui se prénomme Alex sur Kiro TV. Les autorités ont été averties « par un appel d’urgence aux alentours de 10H30 locales (17H30 GMT) par quelqu’un qui se trouvait sur le campus ».*24/10/2014 -Source: Belga
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Arabie saoudite :
manifestation contre des condamnations à mort de protestataires chiites
Une centaine de personnes ont manifesté vendredi dans l’est de l’Arabie saoudite pour dénoncer des condamnations à mort prononcées contre un responsable chiite et sept autres personnes reconnues coupables de troubles lors de précédents rassemblements, a indiqué un militant.
Les manifestants sont descendus dans les rues d’Awamiyeh après la prière hebdomadaire du vendredi pour contester « les peines sévères et les condamnations à mort de huit personnes », a expliqué ce militant.
Les derniers verdicts sont tombés mardi: deux personnes, accusées de « participation à des troubles » et « attaques aux cocktails Molotov » contre le commissariat d’Awamiyeh, ont été condamnées à mort afin de « dissuader » les éventuels autres protestataires, a rapporté l’agence officielle Spa. Ces deux condamnés étaient mineurs au moment de leur arrestation, a affirmé le militant.
Au total selon lui, huit personnes, dont Nimr Baqer al-Nimr, dignitaire religieux chiite et figure du mouvement de contestation anti-gouvernemental, ont récemment écopé de la peine de mort. De lourdes de peines de prison ont aussi été prononcées contre d’autres manifestants chiites.
A Qatif, toujours dans l’est saoudien, une manifestation s’était déjà déroulée jeudi soir en soutien à Nimr Baqer al-Nimr, selon ce militant qui s’exprimait sous couvert d’anonymat. « Les gens sont très en colère mais ont aussi peur », a-t-il rapporté.
En 2011, dans la foulée du Printemps arabe, l’est de l’Arabie saoudite –où se concentre la majorité des quelque deux millions de chiites de ce royaume majoritairement sunnite– avait été secoué par des manifestations dénonçant des discriminations à l’encontre des chiites.
Ces rassemblements avaient pris une tournure violente en juillet 2012. Mais la tension était retombée le mois suivant lorsque sept principaux dignitaires chiites de la région de Qatif avaient annoncé accueillir favorablement l’appel du roi Abdallah à la création d’un centre de dialogue interconfessionnel entre sunnites et chiites.(Afp)*24/10/2014
*Islamophobie:
Un élu du Front National converti à l’islam, suspendu par le Parti
**Il a voulu leur montrer une autre image de l’Tslam
Un élu du Front National, parti d’extrême droite français, récemment converti à l’islam, a été suspendu par sa formation qui lui reproche d’avoir fait du « prosélytisme » en envoyant une vidéo sur l’islam à des cadres du FN, a-t-on appris samedi.
Élu en mars dernier, Maxence Buttey, 22 ans, dément « fermement » les accusations de son parti et préfère expliquer qu’il a envoyé cette vidéo pour « expliquer » sa conversion.
Selon lui, cette vidéo a été adressée à « une dizaine » de cadres lors d’un échange d’emails et présente « des miracles scientifiques », dont certains étaient prédits dans le Coran, affirme-t-il. « Face à l’incompréhension sur mon choix, j’ai voulu m’expliquer, montrer une autre image de cette religion. L’islam, ce n’est pas le djihad », explique cet étudiant en droit converti depuis le mois de juillet.*médias-25/10/2014
**Islamophobie en hausse en Belgique
Quelque 250 personnes ont manifesté dimanche après-midi sur la place Poelaert, à Bruxelles, contre l’islamophobie, un phénomène en hausse. Les manifestants ont répondu à l’appel de l’organisation « Muslim Rights ».
La manifestation est une réaction à certains incidents, tel le décès de Youssef Tariki, un homme de 42 ans mort à la mi-décembre dans des circonstances encore non élucidées dans un commissariat de Charleroi. Il avait été interpellé à la suite d’une dispute conjugale. Sa femme et ses 8 enfants demandent des explications sur ce qui s’est passé.
« Ce n’est qu’un exemple de la façon dont les musulmans sont traités », poursuit Fouad Benyekhlef. « C’est la même chose avec les femmes musulmanes qui sont regardées de travers, insultées ou même agressées parce qu’elles portent le foulard. Le message est clair. Les musulmans doivent se cacher et ne doivent pas être vus. On a fêté récemment le 50e anniversaire de l’immigration mais pour nous il n’y a pas beaucoup de raisons de se réjouir. Le racisme à l’encontre de l’étranger, du travailleur immigré s’est mué en islamophobie. La haine et la discrimination sont restées les mêmes. Ce n’est que lorsque les musulmans pourront être fiers de ce qu’ils sont, que les musulmanes pourront porter le voile sans être dérangées pour aller travailler ou étudier, que cette société aura évolué ».*26/10/14 -Source: Belga
*La Foire Musulmane de Bruxelles
du 7 au 10 novembre 2014 à tour et Taxis
Plus de 150 exposants sur 12.000 m², dont un espace de conférences et de rencontres
*La Foire Musulmane de Bruxelles, un événement festif, familial et convivial, ouvert à toutes et tous, est organisé par Gedis en partenariat avec la Ligue des Musulmans de Belgique (LMB). Après avoir enregistré plus de 16.000 visiteurs lors de sa première édition en 2012 et de sa deuxième édition en 2013, la Foire Musulmane de Bruxelles revient pour sa 3ème édition du 7 au 10 novembre 2014… avec les mêmes ingrédients du succès. Foire commerciale, conférences et soirées culturelles sont au rendez-vous durant les quatre jours de cet événement exceptionnel. Ces nombreuses conférences porteront donc sur nos défis communs, dans une perspective d’ouverture et de dialogue. Elles présenteront les points de vue d’éminents penseurs musulmans, ainsi que des avis de spécialistes du monde académique et de la société civile.Fenêtre ouverte sur les musulmans de Belgique et leur diversité, la Foire musulmane convie tout le monde, musulmans et non-musulmans, à venir découvrir la richesse de sa réflexion intellectuelle, la créativité de sa production commerciale et culturelle.*source: /lmbonline.be
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