La Suède reconnait l’Etat palestinien

6 10 2014

*Quelques titres de l’actualité

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La Suède reconnaît l'Etat palestinien, par Zouhir Mebarki

*La Suède reconnait l’Etat palestinien

  *une première dans le monde occidental. 

Coup de tonnerre dans le ciel européen!

La Suède se cherche un gouvernement

Vendredi dernier, à la veille de l’Aïd El Adha, le nouveau gouvernement suédois, aussitôt formé, a reconnu l’Etat palestinien. C’est le premier pays membre de l’Union européenne à le faire. Les sept autres pays membres de l’UE (Hongrie, Roumanie, Pologne, Bulgarie, Malte, Chypre et la République tchèque) qui ont reconnu l’Etat palestinien l’avaient fait avant leur adhésion à l’Union. La décision suédoise a été qualifiée de «courageuse» par Mahmoud Abbas dans la mesure où elle échappe à l’emprise du lobby sioniste très actif à Bruxelles. Du coup, le service diplomatique de l’UE a publié, juste après, un communiqué dans lequel il condamne le dernier projet d’Israël qui compte construire 2610 logements à Jérusalem-Est (territoire palestinien occupé par Israël). Le communiqué ajoute que «c’est un nouveau pas… (qui) fait douter de l’engagement d’Israël en faveur d’une solution pacifique et négociée avec les Palestiniens». Nombre d’observateurs attribuent cette condamnation à «l’effet» suédois. Il est clair en effet que la décision suédoise crée un précédent et entraînera certainement d’autres pays de l’UE à adopter la même position. C’est pour cette raison qu’Israël a très mal vécu l’annonce de Stockholm. Libermann, le ministre israélien des Affaires étrangères, n’a pas manqué de faire part de son irritation. En réalité, ce n’est pas seulement un coup de tonnerre dans le ciel européen mais une première dans le monde occidental. A en juger la réaction des Etats-Unis pour qui cette reconnaissance par la Suède de l’Etat palestinien est «prématurée». Ce qui ne signifie rien d’autre qu’arrivera le moment où les Etats-Unis eux-mêmes prendront la même décision. Pour mieux mesurer l’ampleur de la décision suédoise, il est bon de faire un petit rappel des événements. L’Etat palestinien a été proclamé à Alger le 15 novembre 1988 par Yasser Arafat. 134 des 193 pays membres de l’ONU reconnaissent aujourd’hui l’Etat palestinien. Le reste, essentiellement les pays occidentaux, reconnaît «l’Autorité palestinienne». Ce qui n’est pas la même chose. Pour ces pays, la notion d’Etat palestinien n’interviendra qu’après les négociations de paix. Des négociations plusieurs fois avortées par Israël depuis des décennies. Ceci dit, il est également utile de rappeler que le nouveau gouvernement suédois est composé du Parti social-démocrate et des écologistes. Ce qui renvoie aux bons souvenirs laissés par Olof Palme qui fut le chef du Parti social-démocrate et chef du gouvernement suédois lorsqu’il a été assassiné en 1986. Son assassinat n’a jamais été élucidé. Olof Palme était un homme politique de très grande envergure. Très courageux dans ses positions sur la scène internationale, il s’était dressé contre la guerre au Vietnam, contre l’Apartheid en Afrique du Sud et avait clairement manifesté son soutien à la cause palestinienne. Il recevait régulièrement à Stockholm Yasser Arafat. C’était aussi, faut-il le rappeler, un ami de l’Algérie. Tout ceci pour dire que la position suédoise de vendredi dernier s’inscrit dans une continuité historique et une vision avant-gardiste. On sait comment s’est terminée la guerre au Vietnam. On sait comment s’est achevée la politique d’Apartheid en Afrique du Sud. On ne peut plus douter, par conséquent, de la position de la Suède sur le conflit israélo-palestinien. D’ailleurs, Israël qui freine des quatre fers les négociations de paix (pour des raisons évidentes d’hégémonie), perd de plus en plus ses soutiens et même parmi ceux qu’elle considérait comme inconditionnels et à leur tête les Etats-Unis. Pour toutes ses raisons, l’information de la décision suédoise de vendredi dernier a été censurée par les médias internationaux. Pour mieux cacher l’isolement dans lequel s’enfonce, par ses excès, Israël!*Par Zouhir MEBARKI - Lundi 06 Octobre 2014-L’Expression

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*photo: Premier ministre suèdois

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* Israël a mené une « guerre de génocide » à Ghaza 

Le président palestinien Mahmoud Abbas a accusé Israël d’avoir mené une « guerre de génocide » à Gaza.

« Au nom de la Palestine et de son peuple, j’affirme que nous n’oublierons pas et que nous ne pardonnerons pas et que nous ne laisserons pas des criminels de guerre échapper au châtiment », a-t-il martelé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Le président palestinien Mahmoud Abbas a réclamé la fin de l’occupation israélienne et « l’indépendance de l’Etat de Palestine ».
« Il est grand temps de mettre fin à cette occupation accompagnée de colonisation, dès maintenant », a-t-il martelé. « L’occupation doit cesser maintenant, l’heure de l’indépendance de l’Etat de Palestine est arrivée ».Affirmant que la récente agression israélienne à Gaza était « la troisième guerre en cinq ans menée par l’Etat raciste occupant », il a ajouté: « la différence, cette fois-ci, est l’ampleur plus grande de ce crime génocidaire ». « Au nom de la Palestine et de son peuple, j’affirme que nous n’oublierons pas et que nous ne pardonnerons pas et que nous ne laisserons pas des criminels de guerre échapper au châtiment », a-t-il affirmé.L’agression criminelle sioniste à Ghaza en juillet et août 2014, a fait plus de 2.100 morts palestiniens, pour la plupart des civils, et plus de 70 côté israélien dont 66 militaires.*médias-26/09/2014

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adoré, loué, chanté, Poutine fête ses 62 ans dans la taïga

Le président russe Vladimir Poutine, le 6 octobre 2014 à la résidence de Novo-Ogaryovo, près de Moscou

Rassemblement en son honneur en Tchétchénie, exposition de tableaux le présentant en « Hercule » accomplissant ses « douze travaux », vidéo d’enfants chantant ses louanges: Vladimir Poutine fête mardi ses 62 ans dans la taïga sibérienne, bien loin des manifestations d’adoration dont il fait l’objet.
Selon son porte-parole, Dmitri Peskov, c’est la première fois que le président russe s’accorde du repos le jour de son anniversaire.
Mais il ne se trouve pas au Kremlin ou dans sa résidence de Sotchi sur les bords de la mer Noire. Le chef de l’Etat est quelque part dans la taïga sibérienne, à « 300 ou 400 kilomètres du premier village ».
Pour pêcher ou chasser, des loisirs qu’il affectionne ? « Pour se reposer », a simplement indiqué M. Peskov cité par le quotidien Komsomolskaïa Pravda.
Pour l’heure, le Kremlin n’a diffusé ni photos ni images du « repos » présidentiel.
Mais à Moscou, Grozny, ou sur les réseaux sociaux, les félicitations au chef de l’Etat affluent. Ce n’est pas un exercice nouveau et Vladimir Poutine a dû à plusieurs reprises se défendre face aux accusations, notamment dans les médias occidentaux, de culte de personnalité lorsque les premières chansons ou calendriers en son honneur sont apparus.
Mais la crise ukrainienne, qui selon les sondages l’a porté à des niveaux stratosphériques de popularité (plus de 85% d’opinions favorables), et surtout l’annexion de la Crimée en mars, ont donné une ampleur accrue aux manifestations de soutien ou d’ »amour » à Vladimir Poutine.
- Poutine bravant le Cerbère américain -
« Cette forme douce et post-moderne du culte de la personnalité dure depuis dix ans », résume Sergueï Medvedev, politologue à la Haute Ecole d’Economie de Moscou.
« C’est un culte qui part d’en bas, et que le sommet n’empêche pas » de s’exprimer, souligne M. Medvedev, notant un retour « des archétypes soviétiques » et un « phénomène de psychose collective ».
A Grozny, la capitale de la Tchétchénie que le président Ramzan Kadyrov dirige d’une poigne de fer, des dizaines de milliers de personnes, jusqu’à 100.000 selon les autorités locales, sont descendues dans la rue pour fêter l’anniversaire de Vladimir Poutine. 
Portraits du président, slogans à la gloire de la Russie et de la Tchétchénie, étaient de mise, avant un concert.
A Moscou, une exposition présente sous forme de peintures les « douze travaux de Poutine » en référence aux exploits du demi-Dieu Hercule de la mythologie romaine (ou grecque sous le nom de Héraclès).
Poutine étranglant un terroriste, ou affrontant bouclier et glaive à la main l’hydre de Lerne dont les têtes – Union européenne, Canada ou Japon – crachent des « sanctions », tous les « faits d’armes » du président en Russie et sur la scène internationale y passent. Jusqu’à l’annexion de la Crimée, représentée par le taureau de Minos que Vladimir Poutine dompte et ramène dans le giron russe.
Et le tout dernier travail de Poutine-Hercule, le plus difficile: la descente aux Enfers et la rencontre avec Cerbère, le chien aux trois têtes, allégorie des Etats-Unis.
Au-delà de cette exposition, et de la vente de t-shirts à l’effigie du chef de l’Etat ou portant des slogans humoristiques répondant aux sanctions occidentales, plusieurs dirigeants d’ex-républiques soviétiques, notamment le bélarusse Alexandre Loukachenko et l’azerbaïdjanais Ilham Aliev, ainsi que le Patriarche orthodoxe Kirill, ont adressé des messages de félicitations.
Sur l’internet, l’ »amour » du président le dispute à la « haine » dans un grand moment de défoulement.
Les responsables d’un ensemble vocal d’enfants de Saint-Pétersbourg, ville natale du président, ont ainsi posté un long clip où ils vantent le « bon coeur » du « seul et unique », Vladimir Poutine, « Président de Russie ».*AFP/07/10/2014

**François Hollande est seul et triste comme jamais! 

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François Hollande tente de remonter la pente mais, selon un de ses ministres, le président français serait totalement anéanti par le livre de son ex-compagne, Valérie Trierweiler. Pour François Hollande, il ne fait aucun doute que la journaliste a voulu le tuer humainement et politiquement.

C’est dans les colonnes du Figaro qu’un ministre du gouvernement Hollande s’est confié de la sorte ce matin.  « L’animal politique reste impressionnant », affirme-t-il. « Mais depuis la rentrée, il y a chez lui une forme de tristesse conte­nue. Comme s’il était au bout de quelque chose, comme s’il demandait grâce. Là, je crois qu’il en a marre, qu’il a envie d’être aimé. Il est seul et triste comme jamais ». Selon lui, c’est le livre choc de Valérie Trierweiler qui serait à l’origine du mal-être du président français. En septembre dernier d’ailleurs, alors que François Hollande assistait à un dîner avec des amis, un de ceux-ci aurait lancé à l’adresse du président français: « Elle a voulu te tuer, humainement et politiquement ». Ce à quoi le chef d’État aurait alors répondu, dépité: « Oui, je le crois ».*08/10/2014 – 10h53  Source: Le Figaro

*François Hollande plus impopulaire que jamais

François Hollande peu convaincant

*Les cotes de popularité du président François Hollande et de son Premier ministre socialiste Manuel Valls continuent à reculer en septembre, le chef de l’Etat tombant à 13% et le Premier ministre à 30%, des chiffres « calamiteux » selon le baromètre Ipsos-Le Point publié lundi.

83% des Français portent un jugement défavorable sur l’action du président de la République (+4 points). Au sein de cet ensemble, la proportion de ceux qui ont un jugement « très défavorable » fait un bond de dix points (50% au lieu de 40% en août). C’est le plus haut niveau d’impopularité de François Hollande depuis son arrivée à l’Elysée en mai 2012, selon ce sondage réalisé par téléphone les 12 et 13 septembre auprès d’un échantillon représentatif de 959 français de plus de 18 ans. Un autre sondage publié par TNS Sofres le 4 septembre situait déjà la cote de confiance présidentielle à 13%. Concernant Manuel Valls, la part des mécontents bondit là aussi, le nombre de Français portant un jugement défavorable gagnant huit points en un mois (63% au lieu de 55%). 36% émettent un avis « plutôt défavorable » (+2) et 27% un avis « très défavorable » (+6). Président d’un pays en pleine crise économique, François Hollande reste très impopulaire malgré, fin août, le changement de gouvernement avec un virage libéral opéré par le Premier ministre Manuel Valls. *15/09/14 –  Source: Belga

*Plus d’un Français sur deux favorable à une démission de Hollande

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*Les Français sont 62% à souhaiter que François Hollande démissionne d’ici 2017 mais quasiment la même proportion (61%) pense qu’il ira au terme de son mandat prévu cette année-là, selon un sondage Ifop publié jeudi pour Le Figaro Magazine.

Deux autres options étaient proposées aux sondés: une dissolution de l’Assemblée nationale et un changement de Premier ministre. Mais les personnes interrogées n’avaient pas la possibilité de répondre: « aucune de ces trois solutions ». 54% souhaitent que François Hollande « procède à la dissolution de l’Assemblée nationale », 41% qu’il « change de Premier ministre », fonction assurée depuis cinq mois par Manuel Valls. Les sympathisants socialistes ne sont que 22 ou 23% à souhaiter la réalisation de l’un ou l’autre de ces scénarios. Il existerait une majorité des proches du Front de gauche en faveur de la dissolution (51%) et surtout d’un changement de chef du gouvernement (63%). Sans surprise, les sympathisants de l’UMP et ceux du FN sont en écrasante majorité favorables à un départ anticipé du président de la République (86% et 89% respectivement) et à une dissolution (74% et 85%). Par contre, 61% des personnes interrogées (39% croient l’inverse) estiment que François Hollande restera en place jusqu’à la fin de son mandat en mai 2017. La proportion n’est toutefois que de 48% chez les sympathisants de l’UMP et 33% chez ceux du FN. 

Si la chambre des députés était dissoute et que la droite remportait les législatives organisées dans la foulée, celle-ci devrait refuser de former un gouvernement pour 44% des personnes interrogées. Pour 39%, la droite devrait accepter de gouverner. 17% ne se prononcent pas. Sans surprise là encore, les sympathisants de l’UMP et du FN sont plus de deux sur trois à prôner une « grève du gouvernement » dans ce cas de figure, contre à peine plus d’un sur dix à gauche. 

Enfin, en matière économique, la priorité des priorités pour les sondés est le pouvoir d’achat. 62% souhaitent que François Hollande « prenne davantage de mesures pour augmenter le pouvoir d’achat des Français », 29% qu’il « amplifie les baisses de charges en direction des entreprises et la réduction des dépenses publiques ». 3% prônent le maintien de la politique actuelle, 6% n’ont pas d’avis. Sondage réalisé en ligne du 8 au 9 septembre auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.*afp–11/09/2014

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*quelque 2000 raids américains menés en Irak et en Syrie contre Daech sans aucun effet!?

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90% des raids sont américains et seulement 10% des quelque 2000 raids menés en Irak et en Syrie contre l’Etat islamique depuis début août ont été réalisés par des pays arabes et européens, ont indiqué des responsables de l’armée américaine. Le Pentagone a annoncé que les alliés des Etats-Unis seront davantage mis à contribution.

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Sur le terrain, ces bombardements n’ont aucun effet à croire que les Etats-Unis et leurs alliés répugnent à détruire leur progéniture. En effet, les jihadistes de Daech continuent d’avancer sur les fronts en Syrie et en Irak sans que leur matériel militaire, américain, faut-il le rappeler, n’ait subi aucun dommage. La coalition a plus dirigé ses frappes contre l’organisation affiliéé à Al Qaida, le front el-Nosra, que contre Daech qui jouit du soutien total de la Turquie, de l’Arabie saoudite, du Koweit et du Qatar.

Les appareils américains ont effectué 1768 frappes aériennes depuis le 8 août, tandis que ceux des autres membres de la coalition internationale ont lancé 195 raids contre les jihadistes de l’EI en Irak et en Syrie, selon un décompte effectué dimanche soir. *médias-(Avec Ats)-07/10/2014 

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*un diplomate marocain assassiné à Pretoria

Le premier secrétaire de l’ambassade du Maroc en Afrique du Sud chargé des Affaires consulaires, Fatmi Noureddine, a été tué dans l’appartement-hôtel où il logeait à Pretoria, la capitale, a-t-on appris mardi auprès de son ambassade.

Inquiets de ne pas le voir à son travail mardi matin à l’heure habituelle et jugeant anormal que son téléphone reste éteint, ses collègues se sont rendus là où il vivait et l’ont trouvé « dans une mare de sang », a indiqué à l’AFP une de ses collègues bouleversée.(Afp)–07/10/2014 

*L’ambassade du Maroc à Bissau éclaboussée par une affaire de viol

L’ambassadeur du Maroc en Guinée Bissau est cité à comparaître comme témoin dans une affaire de viol, mettant en cause le chef du Détachement marocain de sécurité.

L’ambassade du Maroc en Guinée Bissau est dans de très mauvais draps, après une plainte pour tentative de viol déposée par une ressortissante marocaine.

« La cour d’appel de Rabat statue actuellement sur une plainte pour tentative de viol dont l’héroïne est une bonne marocaine ayant pris du service auprès de la première dame de Guinée Bissau », a révélé le journal Assabah, dans son édition d’hier.

Cette affaire au parfum de scandale, dont le point de départ aurait été le Palais républicain du président de la Guinée Bissau, mettrait en cause le chef du Département de sécurité accrédité auprès de l’ambassade marocaine.

La gravité de l’affaire est telle qu’une citation à comparaître comme témoin aurait été adressée à l’ambassadeur marocain en Guinée Bissau.

« La défense de la victime avait bel et bien demandé la comparution comme témoin du premier responsable de la représentation diplomatique du Maroc à Bissau », certifie le quotidien, en annonçant que l’audition du diplomate marocain aura lieu le 5 novembre prochain. Ce développement est intervenu un an après l’éclatement de ce scandale, fin 2013.

Au commencement, il y avait une plainte déposée par la victime auprès de l’ambassade du Maroc en Guinée Bissau. D’intenses efforts y auraient été déployés pour tenter de réconcilier la victime et l’auteur de la tentative de viol présumé, sous la direction du diplomate en chef et en présence de trois officiers de police qui seraient témoins de l’affaire.

Au terme de négociations marathon, une offre de 7.000 euros aurait été faite à la victime présumée en échange de sa renonciation à sa plainte. En vain.

L’honneur « bafoué » ne vaut pas tout l’or du monde, aurait-elle martelé. Le « deal » ayant échoué, l’affaire prendra une tournure judiciaire inattendue. Fin 2013, la BNPJ est entrée en ligne.

Les trois officiers de police accrédités à Bissau furent convoqués. Ils seront entendus par les enquêteurs de la Police judiciaire, qui a déféré l’affaire à la justice.

Viol avorté, le film des événements

D’après la déposition de la plaignante, une jeune originaire de Mrirt, le mis en cause, soit le chef du Détachement de sécurité, s’est introduit jusque dans sa chambre au palais républicain de la présidence de la Guinée Bissau.

Seulement voilà, ce n’était pas elle qu’il était allé chercher mais sa collègue supposée être sa bien-aimée. Or, « l’élue du cœur » était absente ce jour-là, annonce la bonne, à la défaveur du préposé à la sécurité. Contrarié, ce dernier, visiblement « bourré », tire la bonne par le bras en tentant de la faire sortir par la force hors du palais, sous le regard ébahi de ses trois collègues.

La résistance de la « victime » n’a fait qu’exciter encore plus l’assaillant, qui s’est mis à la violenter dans le dessein désespéré de l’embarquer dans sa voiture de service.

C’est à ce moment que ses confrères sont intervenus afin de le pousser à lâcher prise et le persuader à quitter le palais sous peine de compromettre sa fonction et sa réputation.

Mais voilà, toujours d’après Assabah, ce n’est pas lui qui en paiera les prix. Après avoir porté plainte auprès de l’ambassade, rejeté l’offre sonnante et trébuchante de son « bourreau » présumé, la bonne sera « priée » de faire ses valises pour rentrer au Maroc, sur une demande présumée de la première dame de la Guinée Bissau. Rentrée à son corps défendant, elle saisit la justice et décide d’aller jusqu’au bout de son combat.(Agence)*-08/10/2014 

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*Militant politique de premier plan Hassana Elouali a rendu son dernier souffle dans les geôles marocaines

Hassana Elouali décédé le 28 septembre 2014 à l’hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales, a été inhumé le jour de l’Aïd El Adha en l’absence des membres de sa famille.

Militant politique de premier plan Hassana Elouali a rendu son dernier souffle dans les geôles marocaines. Entre les mains de ses tortionnaires qui ont procédé à sa mise en terre. En catimini. Il a été inhumé le jour de l’Aïd El Adha en l’absence des membres de sa famille qui ne saura rien sur les circonstances qui ont conduit à sa mort. Un second assassinat qui n’effacera pas les traces de leur crime. La République sahraouie (Rasd) qui a condamné avec force la décision des autorités marocaines y veille. «Les autorités marocaines ont commis samedi 4 octobre 2014 un nouveau crime à l’encontre de la dépouille de Hassana Elouali à travers son enterrement à la ville occupée de Dakhla en l’absence totale des membres de sa famille, en violation du droit humanitaire international et au moment où les musulmans du monde s’apprêtent à fêter la fête de l’Aïd El Adha», a vigoureusement souligné un communiqué de la présidence de la République sahraouie répercuté par l’Agence de presse officielle sahraouie SPS. «Cette décision reflète l’intention délibérée des autorités marocaines de dissimuler ses crimes et se débarrasser de la responsabilité juridique et morale, et donc la persistance de pratiques de l’injustice, de l’oppression et de l’intimidation contre des civils sans défense» ont dénoncé, indignés, les responsables sahraouis. Face à de telles pratiques inhumaines perpétrées par les autorités d’occupation marocaine dans un territoire relevant de la responsabilité de l’ONU en attente de sa décolonisation par le biais d’un référendum devant permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son avenir, la Rasd réitère son appel au SG de l’ONU et au Conseil de sécurité, afin d’ «agir et exercer les pressions et sanctions nécessaires contre le Royaume du Maroc pour qu’il respecte la légitimité internationale» ajoute la même source qui a rappelé que «cet acte n’est pas le premier du genre dont le dernier cas est celui de l’enterrement de Saaid Dembar à El Ayoun dont sa famille à refusé d’accueillir sa dépouille en attente d’une autopsie légale pour définir les circonstances de sa mort». Hassana Elouali Aaleya a trouvé la mort le 28 septembre 2014 à l’hôpital militaire de la ville occupée de Dakhla où il a été admis depuis quelques jours en raison de son état de santé «critique» à cause de négligences médicales. «Le martyr Hassana Elouali Aaleya souffrait depuis quelque temps d’un état critique de santé dans sa cellule avant d’être transféré dans un hôpital de la ville occupée d’El Ayoun où il s’est vu refuser un traitement médical approprié pour son état de santé» avait précisé l’Agence de presse officielle sahraouie qui a indiqué que le défunt était un prisonnier politique et militant des droits de l’homme, membre de l’Association sahraouie contre la torture qui purgeait une peine de trois ans de prison pour sa participation aux événements historiques de la ville occupée de Dakhla de 2011. Le pouvoir marocain voulait éviter de faire de Hassana Elouali un héros. Un résistant hors pair au colonialisme marocain. Un acteur incontournable de l’indépendance du Sahara occidental. Sa patrie. Il aura réussi à l’élever au rang de martyr. Une trajectoire que tout révolutionnaire a intégré dans son combat pour la liberté. Le pouvoir marocain a encore du mouron à se faire. En chaque Sahraoui existe un Hassana Elouali en puissance.*L’Expression-Mardi 07 Octobre 2014

** conditions inhumaines dans les « couloirs de la mort » au Maroc

Plus d’une centaine de condamnés endurent des « conditions inhumaines et inacceptables » dans les « couloirs de la mort » au Maroc, où un moratoire est appliqué de facto depuis 1993, a affirmé mercredi un responsable de la Coalition marocaine contre la peine de mort(CMCPM).

Evoquant une récente enquête de terrain, Me Abderrahim Jamaï, coordinateur de la CMCPM, a précisé que ces détenus se trouvaient dans diverses prisons du royaume, à Kenitra (nord-ouest), Oujda (nord-est), Essaouira (ouest), Fès (centre) ou encore Salé, la ville jumelle de la capitale Rabat.

Certains « ont déjà passé 15 ans dans leur cellule et cela pose la question de la prescription dans la mesure où l’exécution d’un jugement est lié à un délai d’application de 15 ans », a enchaîné Me Jamaï, qui s’exprimait à l’approche de la 12e journée mondiale contre la peine de mort, vendredi.

« Beaucoup parmi ces condamnés à mort souffrent de troubles mentaux et endurent des conditions psychologiques extrêmement difficiles », a renchéri la députée et ex-ministre Nouzha Skalli, porte-parole du « Réseau des parlementaires contre la peine de mort ».

Si des peines de mort continuent d’être prononcées, un moratoire est appliqué de facto depuis 21 ans et le royaume est perçu comme l’un des pays arabes susceptibles de franchir le pas de l’abolition.

En juin, Driss el Yazami, le président du conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a lui-même exhorté à abolir la peine capitale, une position à laquelle n’adhère toutefois pas le gouvernement emmené par les islamistes du Parti justice et développement (PJD).

« Le gouvernement doit tenir compte du fait que nous sommes près de 240 parlementaires (sur quelque 600) à œuvrer en faveur de l’abolition, majorité et opposition confondues », a plaidé Mme Skalli, selon qui « cette grande cause humaniste avance inexorablement » dans le monde.

Une proposition de loi, portée par ce Réseau, a été déposée fin 2013 à la Chambre des représentants (députés) et si elle « n’a pas encore été discutée », « cette question est durablement présente au sein du Parlement », a-t-elle assuré.

Les opposants à la peine de mort au Maroc se réfèrent notamment à la nouvelle Constitution, adoptée en 2011 durant le « Printemps arabe », qui consacre le « droit à la vie », mais sans prévoir explicitement l’abolition de la peine capitale.(Afp)*08/10/2014 

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