France. Grève des pilotes
16 09 2014***Les derniers évènements de l’actualité
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*Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra: » l’Algérie ne peut accepter en aucune façon une intervention militaire étrangère en Libye »
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré, mercredi à Madrid (Espagne), que l’Algérie ne peut accepter « en aucune façon une intervention militaire étrangère en Libye » tout en soulignant que « le rôle des institutions internationales consiste à aider et ne pas se substituer (dans les affaires internes des pays souverains) ».
Lamamra, qui s’exprimait en marge de la conférence internationale de soutien et de développement de la Libye, organisée à l’initiative de l’Espagne, a relevé que la Libye est « en difficulté sérieuse, mais il n’est pas en faillite » avant de préconiser une solution libyenne qui doit émaner des libyens eux mêmes.
Abordant l’aspect de la sécurité, le ministre algérien a recommandé « d’aboutir à un cessez-le-feu et d’appliquer l’embargo des Nations Unies », soulignant dans le même sillage que « nous ne voulons pas de munitions ou de pièces de rechange (comme solution) ». Le vœu de l’Algérie est que »les parties (en conflit) en arrivent à des arrangements de sécurité qui permettront de protéger les personnes et les biens (en Libye) tout en réunissant les conditions de la poursuite de la lutte antiterrorisme car cela demeure un défi important ».
Le chef de la diplomatie algérienne a fait observer que « la Libye dispose d’un parlement élu qui a la légalité de son côté » en évoquant la question institutionnelle dans ce pays. Selon Lamamra, « pour consolider sa légitimité, il (le parlement) doit pouvoir prendre des mesures d’apaisement, de rassemblement et de nature à créer un climat favorable à un dialogue inclusif et à la réconciliation nationale ».
Il a, par ailleurs, appelé à une »harmonisation des efforts nationaux, régionaux continentaux et internationaux », précisant de ce fait que la vision de l’Algérie est apparue comme étant « raisonnable réaliste et prometteuse ».*algerie1.com- 17/09/2014 |
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*cliquer ici: Les évènements par la vidéo
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*Le pétrole de l’Etat islamique acheté par les pays européens
il est commercialisé entre 25 et 50 dollars, le baril, (alors qu’il est vendu à 100$, sur le marché)
- L’Etat islamique, (EIIL ou Daash), contrôle, actuellement, onze champs pétroliers, dans le Nord de l’Irak, et dans la région de Raqqa, en Syrie. Selon Anadolu News Agency, la Tchèque, Jana Hybášková, ambassadrice de l’Union européenne, en Irak, a déclaré que des tankers parvenaient, dans des pays européens, avec des cargaisons de pétrole achetées à Daesh. Elle a refusé d’en dire plus ou de donner la liste des pays concernés.
De son côté, le site Atlantico a précisé que l’Etat islamique commercialise son pétrole entre 25 et 50 dollars, le baril, (il est à 100$, sur le marché), via des réseaux de contrebande, via la Jordanie, la Turquie, le Kurdistan et l’Iran, et qu’on ne peut exclure que du brut parvienne, ensuite, aux Etats-Unis et en Europe.
Concernant les livraisons d’armes aux Kurdes, l’ambassadrice a affirmé qu’il était impossible de vérifier si les véritables destinataires étaient bien, toujours, les peshmerga ou «des organisations terroristes kurdes». Par ailleurs, et selon elle, un soutien à l’indépendance du Kurdistan irakien provoquerait «l’effondrement complet du Moyen-Orient».*lundi, 22 septembre 2014
Sources : Le Blogfinance et Middleeastmonitor
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* l’aviation américaine bombarde le Hezbollah
la vrai nature de la mission des avions et des drones US en Irak
**Les Etats-Unis réalisent tous leurs projets au Moyen-Orient avec l’argent des pays arabes.
Sur la chaîne égyptienne CBC, le célèbre journaliste égyptien Mohamed Hassanein Heikal a critiqué les dirigeants des pays arabes, en leur reprochant de faire perdre le sang des jeunes arabes et les richesses des nations. « Les gens qui ont créé eux-mêmes le groupe terroriste de Daech, prétendent maintenant diriger la guerre contre le terrorisme », a-t-il déclaré. Il s’est inquiété ensuite des efforts en cours pour faire impliquer l’Egypte dans ces jeux politiques : « Aujourd’hui, la seule armée arabe qui se bat contre les terroristes de Daech est l’armée syrienne. Mais il est curieux de savoir que la Syrie ne fait pas partie de la coalition internationale formée par les Etats-Unis pour combattre les terroristes de l’Etat islamique (Daech) », a-t-il ajouté. Mohamed Hassanein Heikal a estimé qu’il est possible que demain cette coalition présente des factures très lourdes à payer aux dirigeants des pays arabes pour une guerre inutile et insensée en voulant piller toutes les richesses des nations arabes. Il a rappelé que les Etats-Unis, la Turquie et plusieurs pays arabes du sud du golfe Persique ont créé eux-mêmes le groupe terroriste de Daech et l’ont longtemps soutenu. Quant à la stratégie du président des Etats-Unis Barack Obama pour faire la guerre contre le terrorisme, le célèbre journaliste arabe a déclaré qu’à l’intérieur des Etats-Unis, Barack Obama est considéré comme un président faible, et il a ajouté que les dirigeants arabes auraient tort de croire que Washington puisse arriver à une victoire militaire ou politique dans la région du Moyen-Orient. « Le seul moyen pour l’Egypte d’assurer sa sécurité nationale est de se servir des instruments non militaires. Dans ce sens, le Caire doit établir des relations constructifs avec la Turquie et l’Iran », a-t-il déclaré. Quant au discours du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi devant l’Assemblée général de l’ONU, il a prévu que les représentants de certains pays dont la Turquie quittent la salle pendant le discours présidentiel.*irib-lundi, 22 septembre 2014
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*Un drone israélien s’écrase au Liban
Un drone israélien s’est écrasé au Liban samedi, non loin de la ligne de démarcation avec l’Etat hébreu, ont indiqué une source militaire libanaise et l’armée israélienne à l’AFP.
« Le drone s’est écrasé à la frontière libanaise, à l’intérieur du territoire libanais. Les troupes libanaises se trouvent dans le secteur », a affirmé la source militaire libanaise à l’AFP.
L’Agence nationale d’information a ajouté que l’armée libanaise avait transporté le drone vers une caserne à Marjeyoun, une ville du sud du Liban.
L’armée israélienne a ensuite confirmé qu’ »un avion sans pilote qui effectuait une opération de surveillance de routine à la frontière libanaise s’était écrasé en territoire libanais à la suite d’un incident technique ».
« Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de cet incident », a précisé à l’AFP la porte-parole de l’armée sans donner d’autres détails.
Cet incident n’est pas le premier de ce type. En février, un drone israélien s’était écrasé sur la « ligne bleue », la ligne de démarcation. Des soldats israéliens s’étaient alors rendus dans le secteur pour récupérer les pièces de l’appareil.
L’aviation israélienne viole régulièrement l’espace aérien libanais et Beyrouth a porté plainte auprès de l’ONU à plusieurs reprises.
La ligne « bleue » a été tracée le 7 juin 2000 par l’ONU, après le retrait israélien du sud du Liban le 25 mai 2000 mettant fin à 22 ans d’occupation.(Afp)- 20/09/2014
*Les drones du Hezbollah en action dans le combat contre les terroristes takfiris
-Pour la première fois dans l’histoire du Hezbollah,…
celui-ci a eu recours aux drones de combat face à terroristes takfiris , qui mandatés par Washington et Riyad, le combattent , lui et l’armée libanaise depuis leur repaire sur les hauteurs de Qalamoun. L’information, évidement tue par la totalité des médias « mainstream », a éclaté néanmoins comme une bombe au sein des milieux du renseignement sioniste qui prenaient de surcroit comment le Hezb combina, dans la nuit de samedi à dimanche dernier ses raids aux drones, à ses opérations commandos pour en finir une bonne fois pour toute avec cet abcès puante qui a pour nom, « concentration terroriste à Erssal » . A l’état-major israélien, l’heure est à la panique : Israël , encore groggy sous l’effet de sa guerre ratée contre Gaza , sait bien que ce curieux drone qui survole depuis plusieurs jours les positions de ses alliés takfiris à Erssal, est de conception iranienne. L’Iran en possède en deux versions et les deux modèles jouissent d’une capacité de ciblage très élargie. Jusqu’ici, Israël priait sa bon dieu pour que le Hezb n’en ait pas . mais depuis plusieurs jours, il sait que la résistance dispose d’un nouvel atout dans la guerre globale qu’elle mène depuis 20 ans contre Israël, à savoir : des drones . Aux yeux d’un Israël qui avait coutume de bomber sans cesse le torse, de s’attaquer au Liban quand bon lui semblait, fort de sa soi-disant puissance de feu illimitée , le fait que le Hezb joue cette carte- là est un drame : la Résistance libanaise semble être devenue définitivement une armée de combat, jetant aux oubliette l’époque où il se contentait de réagir au lieu d’agir. Cela veut dire au clair qu’au cours de ses futures confrontations avec Israël, les colonies du nord israélien devront s’attendre à des raids aux drones , à ce qu’ils soient pris cible, de la même façon que des civils afghans, pakistanais, somaliens, yéménites, et bientôt syriens et irakiens , de missiles et de roquettes tirés depuis les drones hezbollahis . Côté libanais de l’affaire, la consternation est également total pour Riyad et le 14 mars dont les alliés takfiris se sont pris au piège sur les hauteurs de Qalamoun , à l’approche de la saison froide. Depuis que les terroristes takfiris ont quitté Erssal sous pression Hezbollah/Syrie/armée libanaise, pour se replier à Qalamoun, les vivres et les médicaments qui s’acheminaient en leur direction et en très quantité et cala, quasi quotidiennement, leur manquent cruellement. Al Nosra est dans l’incapacité de secourir les « rats » à Erssal car l’armée libanaise , en parfaite coordination avec le Hezbollah a hermétiquement bloqué toutes les voies d’accès aux positions terroristes. Reste aux miliciens une seule alternative, celle de rentrer en Syrie, ce qui est également impossible dans la mesure où l’armée syrienne est de garde sur tous les points de passage reliant Qalamoun au sol syrien. Dans les milieux bien informés, on n’écarte plus désormais une possible action conjointez armée syrienne, Hezbollah, armée libanaise contre des centaines de terroristes takfiris de Qalamoun. Une action armée qui consacrerait, pour le grand malheur d’Israël, le Hezbollah à titre d’une armée à la fois capable de mener des combats asymétriques mais aussi une guerre régulière…. Bref du pain sur la planche sioniste ….*irib-lundi, 22 septembre 2014
**Israël s’inquiète
A peine a-t-il bombardé une position des miliciens avec un drone d’attaque que les medias israéliens ont relayé l’information avec toutes les explications qui vont avec, en l’occurrence le scenario à prévoir dans le cas d’une nouvelle confrontation.
Il est vrai que c’est la première fois que le Hezbollah utilise des drones d’attaque. L’information est d’autant plus importante que des images vidéo sur l’attaque ont été postées sur les réseaux sociaux. Les images ont-elles aussi été relayées par les télévisions israéliennes. On y voit un drone en train de bombarder une position du front al-Nosra, la branche d’Al-Qaïda en Syrie, à la frontière avec la Syrie.
Les medias israéliens ont convenu qu’il s’agit-là d’une évolution militaire importante qui devrait constituer une véritable source de préoccupation pour la nomenklatura militaire israélienne.
Le correspondant de la Deuxième chaine israélienne pour les affaires arabes, Ohad Himo s’est chargé d’expliquer ces images et d’en dégager leur portée: « ces images exceptionnelles que nous voyons sur l’écran montre comment le Hezbollah utilise pour la première fois un drone d’attaque. Il s’agit d’une documentation rare de cet appareil au moment où il tire un missile et ce sont des capacités exceptionnelles et très évoluées chez le Hezbollah »
Même son de cloche de la part d’un autre journaliste, le correspondant militaire de la Première chaine israélienne, Amir-Bar Shalom : « Le Hezbollah a changé sa façon d’agir ces derniers mois. Il s’est remis à agir militairement d’une façon visible. Les images qui ont été diffusées montrent que le Hezbollah utilise des appareils d’attaque sans pilote dans sa guerre à la frontière avec la Syrie », a-t-il expliqué.
Et de mettre en garde que « ces drones dirigés vers l’Est, en direction de la Syrie peuvent très bien se rendre au sud en direction d’Israël, Le Hezbollah a déjà fait ceci dans la passé ». En allusion à deux drones de reconnaissance qui ont été dépêchés à deux moments différents pour survoler la Palestine occupée. L’un d’entre, baptisé Ayyoub, a traversé une longue distance avant d’être détecté et abattu.
En parallèle à ces préoccupations médiatiques, sont intervenues les mises en garde du commandant de l’armée israélienne pour le front nord, le général Yair Golan. Il a lancé un appel pour se préparer aux évolutions qui se déroulent sur la frontière avec la Syrie. « Nous suivons quotidiennement ce qui se passe en Syrie et au Liban. Il y a des nuages dans l’horizon. Nous espérons qu’ils ne nous parviendront pas. Mais nous suivons de près ce qui se passe et nous devons être prêts à affronter les changements », a-t-il dit en se voulant rassurant.
Et pour le paraitre encore plus, les milieux de l’armée israélienne se plaisent ces temps-ci à s’attarder sur les dernières évolutions à la frontière avec la Syrie. Assurant que plus de 80% de Quneitra est désormais entre les mains de l’opposition syrienne, ils évoquent l’éventualité de conclure des accords avec certains de ses protagonistes, surtout l’Armée syrienne libre et se targuent d’avoir déjà hospitalisé 1.300 rebelles syriens.
Sans le révéler, c’est avec peine qu’ils évitent de dévoiler au grand jour que c’est grâce à eux que Quneitra est tombée entre les mains des rebelles syriens. Mais ça on le sent dans leur ton pompeux!*Source: .manartv*lundi, 22 septembre 2014
*45 000 Kurdes de Syrie se sont réfugiés en Turquie pour fuir les jihadistes du Ei
Quelque 45 000 Kurdes de Syrie se sont réfugiés en Turquie depuis jeudi pour fuir les combats entre les jihadistes du groupe de l’Etat islamique (EI) et les combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmus.
« A l’heure où je vous parle, 45 000 Kurdes de Syrie ont franchi la frontière et sont entrés en Turquie en huit points de passage différents », a déclaré M. Kurtulmus à la presse.
La Turquie a été contrainte vendredi d’ouvrir sa frontière pour accueillir en urgence quelques milliers de Kurdes de Syrie poussés à l’exode par l’avancée d’EI autour de la ville syrienne d’Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde).
Après avoir un temps refuser l’entrée de ces réfugiés, les autorités turques ont finalement laissé entrer à la mi-journée une cohorte de plusieurs milliers de personnes qui se pressaient devant la localité turque de Dikmetas, essentiellement des femmes, des enfants et des personnes âgées.
Le gouvernement islamo-conservateur d’Ankara a justifié ce geste « exceptionnel » par la violences des combats qui se déroulent côté syrien.
« Nous avons décidé d’accueillir ces Syriens par obligation car ils étaient coincés sur un terrain très limité et menacés par les combats », a expliqué à la presse le gouverneur de la province de Sanliurfa, Izzetin Küçük.
« Nous allons aider tous les déplacés avec tous nos moyens mais notre objectif principal est de les aider, si possible, dans les limites des frontières syriennes », a pour sa part indiqué le Premier ministre Ahmet Davutoglu.
En vertu de sa politique de « porte ouverte », la Turquie accueille aujourd’hui près d’un million et demi de réfugiés syriens qui ont fui les combats qui opposent depuis 2011 les rebelles aux troupes du président Bachar el-Assad.
Les capacités d’accueil des camps dressés le long de la frontière ont été dépassées depuis très longtemps et plus d’un million d’entre eux vivent dans les villes du pays, souvent dans la rue, provoquant des incidents de plus en plus fréquents avec la population locale.
Membre de l’Otan, la Turquie refuse de participer à toute opération militaire contre l’EI dans le cadre de la coalition mobilisée autour des Etats-Unis.(Afp) -20/09/2014
*élection présidentielle en Tunisie du 23 novembre 2014
70 candidats déclarés
Soixante-dix personnes ont déposé un dossier de candidature à la présidentielle du 23 novembre en Tunisie, a indiqué mardi l’instance chargée d’organiser le scrutin (ISIE) et qui doit passer en revue leur conformité avant d’annoncer la liste des candidats.
« Nous avons reçu 70 dossiers de candidature » lundi, date limite du dépôt des candidatures, a indiqué à l’AFP le chargé de la presse de l’ISIE, Lassaad Ben Ahmed.
« Nous examinerons tous ces dossiers d’ici vendredi et afficherons ensuite la liste des candidats » dont les dossiers répondent aux conditions fixées par la loi, a-t-il ajouté. La liste définitive ne sera connue cependant que le 25 octobre, lorsque les délais de recours en justice auront expiré.
Pour voir son dossier approuvé, un candidat doit notamment fournir les parrainages d’au moins 10 députés ou ceux de 10.000 Tunisiens répartis dans au moins dix circonscriptions.
A l’exception du parti islamiste Ennahda, qui a décidé de ne pas présenter de candidat mais de soutenir une personnalité « consensuelle », l’essentiel des ténors de la vie politique tunisienne ont voulu se présenter à cette présidentielle même si le chef de l’Etat ne dispose que de pouvoirs restreints.
Le président sortant Moncef Marzouki, le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar, un ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, deux anciens ministres du régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali, un ancien gouverneur de la Banque centrale, des hommes d’affaires, des chefs de partis et une femme juge ont notamment déposé leurs dossiers.
La présidentielle est précédée le 26 octobre par des législatives dont les favoris sont les islamistes d’Ennahda bien que ceux-ci, face à une crise politique majeure, ont dû renoncer au pouvoir début 2014 et laisser la place à un gouvernement apolitique.
C’est la première fois que les Tunisiens sont convoqués aux urnes pour élire leur chef de l’Etat depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011.
M. Marzouki avait été élu fin 2011 par les députés de la Constituante à la faveur d’un accord de coalition passé avec Ennahda. Les scrutins d’octobre et de novembre doivent enfin doter la Tunisie d’institutions pérennes.(Afp)*23/09/2014
*Le président Moncef Marzouki candidat à l’élection présidentielle du 23 novembre 2014
Le chef de l’Etat tunisien Moncef Marzouki a déposé samedi sa candidature à l’élection présidentielle du 23 novembre, un scrutin crucial pour la Tunisie près de quatre ans après la révolution.
M. Marzouki, élu à la présidence en 2011 par l’Assemblée constituante, s’est rendu vers 09h00 (08h00 GMT) au siège de l’instance organisant les élections (ISIE) où il a remis son dossier de candidature.
La Tunisie doit élire le 23 novembre, pour la première fois depuis la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, son président au suffrage universel.
« Sur la base d’un projet d’indépendance nationale et la défense des droits des Tunisiens que je souhaite défendre, j’ai présenté ma candidature », a déclaré M. Marzouki à la presse.
« J’ai confiance en l’intelligence du peuple tunisien qui sait qui est à même de le servir », a ajouté le chef de l’Etat.
M. Marzouki avait été élu fin 2011 par les élus de la Constituante à la suite d’un accord de coalition entre notamment son parti séculier, le Congrès pour la République (CPR), et les islamistes majoritaires du parti Ennahda.
Ses détracteurs et des islamistes ont accusé Moncef Marzouki, un opposant historique à Ben Ali longtemps exilé en France, d’avoir formé cette coalition pour satisfaire ses ambitions présidentielles.
Selon la nouvelle Constitution adoptée en janvier, le chef de l’Etat ne dispose que de pouvoirs restreints, l’essentiel de l’exécutif relevant des compétences du Premier ministre issu de la majorité au Parlement.
La présidentielle doit intervenir d’ailleurs un mois après des législatives, prévues le 26 octobre. L’ISIE doit annoncer d’ici deux semaines la liste définitive des candidats aux deux scrutins.
Une pléthore de personnalités ont annoncé vouloir succéder à M. Marzouki, dont des poids lourds de la vie politique, tels l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, le président de la Constituante Mustapha Ben Jaafar, un ex-gouverneur de la Banque centrale ou encore deux ex-ministres de Ben Ali.
Le parti islamiste Ennahda, favori des législatives, a pour sa part annoncé qu’il soutiendrait un « candidat consensuel » à la présidence, sans s’engager dans l’immédiat derrière une personnalité.
La Tunisie organise ces élections avec deux ans de retard après une succession de crises politiques provoquées notamment par l’essor d’une mouvance jihadiste armée.
Elle fait néanmoins figure de dernier espoir pour instaurer un régime démocratique dans l’un des pays du Printemps arabe, la majorité ayant sombré dans le chaos.(Afp)-20/09/2014
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*La population écossaise s’est proclamée en défaveur de l’indépendance de l’Écosse. Le vice-Premier ministre Nicola Sturgeon a reconnu la défaite du ‘Oui’
*L’Ecosse face à son destin
*Indépendance de l’Écosse:
«Rompre avec le néolibéralisme britannique»
Les Ecossais se prononcent ce jeudi 18 septembre 2014 sur l’indépendance de leur nation. Après plus de trois cents ans d’union avec l’Angleterre, Edimbourg pourrait couper les ponts avec Londres. Pourquoi ? Retour sur la construction du sentiment indépendantiste écossais.
*C’est le modèle économique et le modèle de société dominants au Royaume-Uni que beaucoup d’Ecossais rejettent aujourd’hui, selon Nathalie Duclos.
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***Une victoire du « Yes » au référendum organisé en Écosse jeudi 18 septembre signerait l’arrêt de mort du Royaume-Uni après 307 ans d’union. D’outre-tombe, Bonnie Prince Charlie, le dernier prétendant au trône d’Écosse à avoir porté les armes contre Londres, pourra triompher, Alex Salmond et ses troupes l’auront vengé.***
De Glasgow à Edimbourg, les électeurs affluaient jeudi dans les bureaux de vote pour prendre part au référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, un scrutin historique qui pourrait conduire à l’éclatement du Royaume-Uni et à la formation d’un nouveau pays en Europe.
Les 2.600 bureaux de vote écossais ont ouvert leurs portes à 07H00 locales (06H00 GMT) et fermeront à 22H00 (21H00 GMT). Les premiers résultats sont attendus vendredi au petit matin.
Au total, quelque 4,29 millions d’électeurs – dont 600.000 ont déjà voté par correspondance – étaient appelés aux urnes et une participation massive était attendue, de l’ordre de 80%.
Les quotidiens britanniques arboraient jeudi des Unes pleines de symboles, avec le plus souvent les deux drapeaux de l’Ecosse et du Royaume-Uni flottant côte à côte. Le Guardian présente pour sa part une vue aérienne de l’Ecosse entourée d’une mer ayant submergé les autres parties du Royaume-Uni. « Le jour de vérité. Les 4.285.323 électeurs écossais ont 15 heures pour décider du destin de leur pays », peut-on lire dans l’éditorial, qui veut convaincre les Ecossais de rejeter l’indépendance et d’aider à « reforger notre union » ensemble.
Le Glascow’s Sunday Herald se prononce pour l’indépendance: dans sa dernière édition avant le vote, le journal écossais affiche en Une une mosaïque composée de centaines de selfies de partisans du oui formant le drapeau écossais. Le président des Etats-Unis Barack Obama est venu mercredi à la rescousse du non. « Le Royaume-Uni est un partenaire extraordinaire pour l’Amérique et une force pour le bien dans un monde instable. J’espère qu’il restera fort, robuste, et uni », a-t-il écrit sur Twitter.*18/09/14 – 09h43 Source: AFP
*Entretien avec Nathalie Duclos, spécialiste de la politique écossaise et maître de conférences à l’Université Toulouse 2- Jean Jaurès.
JOL Press : Pour quelles raisons l’Ecosse est-elle entrée dans le Royaume-Uni en 1707? Quel(s) intérêts(s) y avait-elle ?
Nathalie Duclos : Si l’Ecosse a choisi de s’unir à l’Angleterre en 1707, c’est essentiellement pour des raisons économiques et pour des raisons de sécurité.
Au plan économique, l’union devait ouvrir à l’Ecosse les lucratifs marchés coloniaux anglais auxquels elle n’avait pas accès. Cela intéressait d’autant plus l’élite écossaise que celle-ci se trouvait largement ruinée par la tentative désastreuse de création de la première colonie écossaise à Darien, dans l’isthme de Panama, à la fin du XVIIe siècle.
Par ailleurs, l’union devait assurer la sécurité des Ecossais en évitant une possible guerre avec l’Angleterre, dans un contexte de crise de la succession au trône d’Ecosse et d’Angleterre.
JOL Press : Quand a émergé le mouvement séparatiste en Ecosse ?
Nathalie Duclos : L’indépendantisme écossais (par opposition à l’autonomisme parlementaire, qui, lui, est né au XIXe siècle) a émergé dans l’entre-deux-guerres, mais il n’est devenu une force majeure en Ecosse qu’à partir des années 1960.
JOL Press : En quoi le nationalisme écossais repose-t-il aujourd’hui moins sur des considérations identitaires que politiques ?
Nathalie Duclos : Le fait que l’Ecosse, comme l’Angleterre d’ailleurs, forment des nations à part entière ne pose pas de problème aux Britanniques et fait consensus au Royaume-Uni. L’Ecosse a toujours été perçue comme ayant sa propre identité ; ce qui fait débat, c’est de savoir si celle-ci est une variante de l’identité britannique, ou si les identités écossaise et britannique sont deux identités distinctes.
Le nationalisme politique écossais ne repose donc pas sur des revendications identitaires : les indépendantistes visent la création d’un Etat écossais indépendant, plutôt que la reconnaissance de l’identité nationale écossaise.
JOL Press : Depuis trois siècles, Ecosse et Angleterre vivent plutôt en bonne harmonie. Pourquoi vouloir larguer les amarres ?
Nathalie Duclos : Ce n’est pas parce que les relations anglo-écossaises sont pacifiques que l’Ecosse doit se satisfaire de ses modalités d’appartenance au Royaume-Uni. C’est le modèle économique et le modèle de société dominants au Royaume-Uni que beaucoup d’Ecossais rejettent aujourd’hui.
Une grande partie des partisans de l’indépendance la voient comme l’occasion de rompre avec le néolibéralisme et de mettre en oeuvre des politiques économiques et sociales d’inspiration plus social-démocrate.
*source: jolpress.*publié le 17/09/2014
**Une victoire du « Yes » signerait l’arrêt de mort du Royaume-Uni après 307 ans d’union
Une victoire du « Yes » au référendum organisé en Écosse jeudi 18 septembre signerait l’arrêt de mort du Royaume-Uni après 307 ans d’union. D’outre-tombe, Bonnie Prince Charlie, le dernier prétendant au trône d’Écosse à avoir porté les armes contre Londres, pourra triompher, Alex Salmond et ses troupes l’auront vengé.
Chacun sera libre de porter au crédit ou au débit – c’est selon… – des indépendantistes écossais la dislocation d’une des constructions politiques les plus réussies et fructueuses de l’Histoire, de celles qui ont successivement dominé le monde. Et déjà, on pourra s’interroger sur l’étape suivante de la dislocation d’un royaume désormais désuni. Réunification de l’Irlande, Pays de Galles libre, la Cornouailles aux Corniques ? Non, Londres indépendant !
Le miracle londonien
Londres a toujours été profondément différent du reste du Royaume-Uni. Pourtant, au cours des deux dernières décennies, le phénomène n’a cessé de s’amplifier au point qu’il paraît aujourd’hui vain – ou, en tout cas, difficile – d’envisager son inversion.
Un miracle à grande vitesse. A la fin des années 70, Londres était dans un piteux état. Sa population n’avait cessé de diminuer depuis les années 30 et des quartiers entiers étaient, pour ainsi dire, à l’abandon. Et on attrapait des poux, à coup sûr, dans le métro. Cette capitale semblait comme traumatisée par la perte encore récente de son prestigieux statut impérial.
Aujourd’hui, Londres est devenu comme une « île » sur la grande île de Grande-Bretagne, une « île » prospère, cosmopolite, vibrante, confrontée à des problématiques, tant économiques que sociales, radicalement différentes de celles du reste du pays. Londres a désormais quitté le Royaume-Uni et rejoint une fédération informelle de métropoles mondiales, unies par leur dynamisme économique et une population qui papillonne de l’une à l’autre.
La « bulle » Londres
Pire. Les Londoniens, de souche ou d’ailleurs, souffrent, pour beaucoup, d’un mal sournois, la « Londonite », une maladie tout particulièrement aigüe, de la City à Westminster en passant par Fleet Street, parmi les élites politiques, médiatiques, économiques. Les classes dirigeantes britanniques ont leur vision du monde formatée par leur fréquentation de Londres et de ses riches satellites. Ils dirigent un pays, et vivent dans un autre.
Ce particularisme londonien n’est pas nouveau. Déjà au XVIIème siècle, les visiteurs remarquaient que les autochtones, à Londres, marchaient plus vite que dans les autres villes. Voltaire, un siècle plus tard, ressortait époustouflé d’une visite au Royal Exchange où il avait vu « le juif, le mahométan et le chrétien commercer… » Ce qui fut incontestablement, en d’autres temps, un atout formidable pour le développement du Royaume-Uni, et sa conquête du monde est devenue un facteur majeur dans la crise – éventuellement fatale – que traverse l’idée britannique aujourd’hui.
Une question de modèle
On aurait tort de voir dans le succès des idées indépendantistes en Écosse un phénomène ethnique et la revanche des Highlanders en kilts et peaux de bête. Après tout, la loi électorale britannique n’exclut-elle pas quantité de « vrais » Écossais, comme tous ceux qui ont si bien réussi dans leur exil londonien ? Le mouvement indépendantiste écossais joue davantage sur la promotion d’un modèle économique et social divergeant de celui triomphant à Londres. Le Scottish National Party d’Alex Salmond, c’est le refus de l’ultra-libéralisme et de l’impérialisme londonien, c’est surtout un système d’inspiration social-démocrate que ses promoteurs aiment à imaginer plus proche du modèle dit « scandinave ». Indépendant, Edinbourg se tournerait vers le nord-est plutôt que vers le sud.
Sur ce plan, les différences sont sensibles dès que l’on franchit le M25, la rocade périphérique du Grand Londres pour rentrer en Angleterre. Et cette Angleterre, elle-même, n’a pas les mêmes préoccupations qu’elle soit du sud, plus rural et plus réactionnaire, ou du nord, plus industriel et plus en crise.
Allez à Tunbridge Wells, dans le Kent, et évoquez l’« eldorado multiculturel » que serait devenu Londres et vous comprendrez que le UKIP de Nigel Farage se prépare à y obtenir ses scores les plus élevés. Allez à Preston dans l’industriel Lancashire et évoquez le persistant boom des prix de l’immobilier à Kensington ou Chelsea et l’incompréhension sera tout aussi profonde.
Plus fort sans Londres
Les répercussions d’une indépendance de Londres seraient considérables d’un point de vue économique. Indépendant, Londres resterait la capitale financière incontestable de l’Europe. Sans monnaie unique – ni commune -, la devise officielle londonienne serait plus forte que le reste de l’ex-Royaume-Uni et les taux d’intérêts y seraient plus élevés. Cet état de fait offrirait au reste de la Grande-Bretagne un avantage de compétitivité qui rendrait ces territoires attractifs et permettrait sans doute de résorber le douloureux – et prégnant – problème du chômage.
Le risque de « balkanisation »
Dès lors, pourquoi ne pas imaginer que ceux qui s’assemblent se ressemblent, que la constitution de plus petites entités nationales puisse être le pendant des outils de gouvernance continentaux ou globaux ?
Oui, pourquoi pas. Sauf que, pour cela, encore faudrait-il que le niveau supranational, l’Union européenne ait prouvé son efficacité et trouvé son juste modèle de gouvernance. Car sinon, le risque, ce serait la balkanisation, voire pire l’émergence d’une organisation néo-médiévale où petits barons à la tête de petits fiefs, fondés sur une race ou sous-race, une religion, une opinion ou je ne sais quoi s’affrontent pour le contrôle du territoire.
Et c’est pour cela qu’il faut espérer que les Écossais ne se résignent à ouvrir une telle boîte de Pandore.
*Par Franck Guillory–jolpress.com– 18/09/2014
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*France: Grève des pilotes
60 % des avions d’Air France cloués au sol
Soixantes pour cent des avions de la compagnie aérienne Air France sont restés cloués au sol mardi au deuxième jour d’une grève des pilotes, a indiqué une source aéroportuaire. « La grève entamée lundi a été massivement suivie », 60% selon la direction, 75% selon le (SNPL AF Alpa), syndicat majoritaire à l’origine d’un appel à la grève reconductible jusqu’au 22 septembre. La compagnie a précisé avoir envoyé 600.000 messages et SMS pour avertir les passagers.
« La totalité des passagers touchés par la grève ont été prévenus en amont, par SMS », a confirmé une source aéroportuaire, citée par la presse. La situation dans les aéroports parisiens devait être « plus ou moins semblable » à celle de lundi, avec de fortes perturbations mais « pas d’annulations à chaud » et donc « pas de mouvements de passagers en colère ». Face à cette situation, Air France a recommandé aux clients ayant un vol d’ici au 22 de « reporter leur voyage ou changer leur billet sans frais ».
**Après une première journée de grève très suivie à Air France, la situation risque d’empire, les pilotes étant massivement hostiles aux conditions de développement de la filiale low cost du groupe.la direction prévoit d’assurer 40% des vols (contre 48% lundi). Cela pourrait même aller jusqu’à la paralysie mercredi, préviennent les syndicats. Si la proportion de pilotes en grève restera stable à 60%, selon la direction, la situation se dégradera car les pilotes d’encadrement appelés en renfort lundi devront être mis au repos.Opposé aux conditions d’expansion de Transavia, la filiale à bas coût du groupe, le SNPL AF Alpa (syndicat majoritaire) a appelé à une grève reconductible du 15 au 22 septembre; le Spaf (deuxième syndicat) a étendu lundi son préavis de deux jours, jusqu’au 20; celui d’Alter (non représentatif) court jusqu’au 18. Les négociations se poursuivaient entre la direction et les syndicats représentatifs. Mais lundi après-midi, le SNPL a fait état d’un dialogue « bloqué », assurant que le mouvement se poursuivrait « tant que la direction ne changera pas de philosophie ».
**Un mouvement d’une semaine serait le plus long conflit mené par des pilotes d’Air France (groupe Air France-KLM) depuis 1998. Air France a tenté de rassurer sur son projet de développement de sa filiale à bas coût, cause du mouvement de protestation, en mettant une première proposition sur la table. Les dirigeants du groupe se sont longuement entretenus lundi soir avec ceux du syndicat SNPL. Un mouvement d’une semaine serait le plus long conflit mené par des pilotes d’Air France (groupe Air France-KLM) depuis 1998.
La direction évalue son coût de « 10 à 15 millions » d’euros par jour. Pour rassurer les pilotes, le PDG de la compagnie, M. Frédéric Gagey a affirmé sur la radio Europe 1 que son projet « n’est sûrement pas de remplacer Air France par Transavia ». Il s’est agit, selon lui, « de compléter l’ensemble des outils d’Air France pour attaquer un nouveau marché, qui est le marché loisirs, en développant Transavia ». Pour reconquérir les lignes concurrencées par les compagnies low cost (Ryanair, easyJet), le groupe souhaite aussi ouvrir de nouvelles bases en Europe dès 2015, avec des pilotes sous « contrat local ».(Agences)*mardi 16/09/2014 | 13:53
*C’est une grève de la peur que mènent les pilotes d’Air France. Peur du low cost, devenu incontournable au point de dominer de plus en plus le transport aérien, puisqu’il représente désormais près de 45 % des parts de marché en Europe. Peur des délocalisations et du dumping social à travers le développement de Transavia, la filiale à bas coûts d’Air France. Peur de voir rogner leur statut privilégié, qu’ils ont longtemps protégé en
cogérant la compagnie avec la direction.Cette grève intervient dans un climat social général de plus en plus crispé. Certes, la conflictualité dans le secteur privé reste très faible. Mais le pays est secoué par une pluie de grèves catégorielles, pour ne pas dire corporatistes. L’Union nationale des professions libérales brandit l’étendard de la révolte contre la volonté – justifiée – du gouvernement de libéraliser les professions réglementées. Lundi 15 septembre, les huissiers de justice ont fait massivement grève. De leur côté, les inspecteurs du permis de conduire ont cessé le travail pour protester contre la réforme de l’examen. A La Poste, la recherche d’un accord social a échoué, faute d’un assentiment syndical suffisant.Et pour corser les choses, le patronat fait monter les enchères. Se sentant désormais écouté par Manuel Valls, le Medef se lance dans une surenchère contre les « tabous » d’un modèle social qui « n’est plus adapté » – durée légale du travail, jours fériés, travail de nuit, smic, etc. –, autant de chiffons rouges pour les syndicats. Même une organisation aussi modérée que la CFTC se cabre. Et le dialogue social a de plus en plus de mal à se frayer un chemin.Mais ce contexte ne doit pas masquer quelques évidences. Pour naviguer sur Transavia, les syndicats de pilotes réclament un contrat unique aux conditions d’Air France. Or, selon la Fédération nationale de l’aviation marchande, ils bénéficient d’une situation très avantageuse. Ils volent environ 20 % à 25 % de moins que leurs homologues européens de Lufthansa ou de British Airways, et moins encore par rapport à easyJet ou Ryanair. Le coût horaire des pilotes – dont le salaire brut annuel oscille entre 75 000 et 250 000 euros selon le grade, l’ancienneté et l’affectation – est 40 % plus élevé chez Air France que chez Transavia.Il est naturel que, pour conjurer leurs peurs, les pilotes veuillent négocier des aménagements, notamment sur les temps de rotation entre les vols. Mais ils ne peuvent s’opposer à une évolution qui est inéluctable. Dans une compagnie où toutes les autres catégories de salariés, en particulier les personnels au sol, ont dû consentir de lourds sacrifices, ils ne peuvent pas constituer le dernier îlot de résistance au changement.Nul ne cherche à mettre en cause le droit de grève, inscrit dans la Constitution, mais la cessation concertée du travail est une arme ultime qui ne doit être utilisée, surtout dans un service public, que lorsque toutes les pistes de dialogue ont été épuisées. En l’occurrence, cette grève pénalise les usagers et affaiblit une compagnie qui était sur le point de retrouver sa rentabilité.*Le Monde-mardi 16.09.2014 à 16h30
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*France**Violentes pluies dans le Grand Sud : 6 morts et deux disparus
*Une femme s’est noyée hier dans les eaux du Dourdou, hier, dans l’Aveyron, frappé par une brusque montée des eaux. A Argelès-sur-Mer, un sexagénaire a également trouvé la mort, emporté par la forte houle. Le Gard, l’Hérault et l’Aveyron sont toujours placés en alerte orange.
Une femme de 76 ans est morte noyée hier en fin d’après-midi dans le sud-est de l’Aveyron, frappé par de violents orages et des inondations comme le Gard et l’Hérault. Cette femme a été retrouvée sur les berges du Dourdou, à Arnac dans le sud-est du département tout près de l’Hérault.
La femme se trouvait sur un pont, elle s’est penchée en contrebas et a chuté. Elle a ensuite péri noyée dans le cours d’eau, ont précisé les secours. Selon les pompiers du département elle a été retrouvée par sa famille, mais les pompiers prévenus vers 18 h 25 n’ont rien pu faire pour la ranimer.
Le drame est arrivé alors que la crue du Dourdou avait commencé de reculer dès la mi-journée mais le site d’Arnac-sur-Dourdou, à 520 mètres d’altitude est particulièrement encaissé entre deux montagnes de 900 et 750 mètres et la montée des eaux y était particulièrement sensible après des pluies qui ont atteint 160 mm en chiffres cumulés, selon les pompiers.
Une vingtaine de personnes ont été évacuées, «par simple mesure de précaution», de leurs habitations du village de Vabres-l’Abbaye, dans le sud-est de l’Aveyron, non loin de l’Hérault. La plupart ont pu regagner leur domicile dans l’après-midi.
Les pompiers ont réalisé 70 interventions depuis mardi soir, essentiellement pour vider des caves et réparer des murs éboulés.
La RD 999, reliant Millau à Albi, a été coupée à Saint-Affrique, en raison d’un éboulement, pendant plusieurs heures. La circulation alternée a été rétablie dans l’après-midi après le déblaiement d’une des voies mais le retour à la normale pourrait prendre deux à trois jours.
Dans l’Aveyron, une centaine de pompiers du département restaient mobilisés hier soir jusqu’à ce matin, de nouvelles pluies étant attendues.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qui a déploré la mort de la septuagénaire aveyronnaise dans un communiqué, «a demandé aux forces de sécurité civile une mobilisation totale» face à cet épisode orageux violent.*
*Tarn.- Le Tarn et ses affluents étaient en vigilance jaune pour des montées rapides pouvant atteindre les premiers débordements. Surpris par la montée des eaux, neuf adolescents bloqués au milieu de la rivière Tarn, ont dû être évacués par les pompiers (voir ci-contre).
Pyrénées-Orientales.-Les intempéries d’hier ont provoqué la mort d’un touriste héraultais, âgé de 68 ans, qui s’est noyé à Argelès-sur-Mer, où la houle était très forte. Sur la plage de Leucate (Aude), les sauveteurs sont intervenus à trois reprises pour repêcher d’imprudents baigneurs dont un touriste pris en charge in extremis par les secours.
Hérault, Gard.- Les trombes d’eau qui se sont abattues hier après-midi dans les secteurs du Vigan (Gard) et de Ganges (Hérault) ont coupé plusieurs routes et transformé une soixantaine d’automobilistes en naufragés de la route, hébergés dans une salle des fêtes. Trois personnes sont décédées et au moins deux ont disparu jeudi dans un camping en bordure d’une rivière à Lamalou-les-Bains.
A Lamalou-les-Bains, petite commune thermale de 2 500 habitants du Haut-Languedoc située à 35 km au nord de Béziers, la petite rivière du Bitoulet qui longe le camping municipal, s’est soudainement transformée en torrent, emportant des camping-cars et des caravanes. Deux occupants du camping de cette ville touristique, un homme et une femme, ont été retrouvé morts dans deux camping-cars différents. Un piéton sur les lieux a également été emporté par la crue provoquée par la rupture soudaine d’un « embâcle », un obstacle naturel au fond du cours d’eau qui a lâché sous la pression, a expliqué la préfecture. Les deux personnes portées disparues ont été également retrouvées sans vie ce jeudi matin.
Par ailleurs, des conducteurs ont tenté de forcer le passage sur des routes partiellement inondées. Les pompiers ont dû intervenir une vingtaine de fois pour les tirer d’un très mauvais pas, dont un homme en grand danger accroché à un arbre non loin de Teyran au nord de Montpellier (Hérault).
Dans certaines parties des Cévennes et dans le Haut Hérault, les prévisionnistes ont enregistré des précipitations records : jusqu’à 200 mm, le tiers des pluies annuelles. De nombreux cours d’eau sont sortis de leur lit, notamment la Mare, l’Orb et la Lergue à Lodève.
À Saint Gervais sur Mare, la soudaine montée des eaux a provoqué la mort par noyade de plus de 4 000 poulets dans un élevage de volailles précipitant les onze salariés dans le chômage technique.
Hier en milieu d’après-midi, le Lez était à son tour placé sous surveillance alors que le fleuve sortait de son lit et envahissait les voies sur berge à Montpellier, entraînant leur fermeture à la circulation.
Au total, plus de 400 sapeurs-pompiers «sont à pied d’œuvre aux côtés des gendarmes, policiers, agents des collectivités territoriales et des opérateurs publics, dans les départements du Gard, de l’Hérault et de l’Aveyron», a précisé le ministère de l’Intérieur, qui annonce «des moyens nationaux de la sécurité civile en renforts des secours locaux».*La Dépêche du Midi–le 18/09/2014 à 13:37
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*Evasions fiscales: des milliards qui restent dans la poche des riches!
Pour le compte du G20, qui l’avait mandatée en 2013, sur fond de crise économique et de disette budgétaire, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a dévoilé, mardi 16 septembre, à 14 heures (heure de Paris), un plan d’action international anti-abus précis et ambitieux, baptisé « projet BEPS » (pour Base erosion and profit shifting, érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices).Précis, car il s’attaque à la zone grise de l’optimisation fiscale, c’est-à-dire à ces instruments fiscaux légaux (prix de transfert au sein d’un groupe, produits dits « hybrides », c’est-à-dire complexes…), mais détournés de leur objet ou utilisés à l’excès par les grandes entreprises, pour ne payer aucun impôt nulle part.Précis aussi, parce qu’il s’en prend aux pratiques jugées déloyales de ces grands groupes. Notamment au chalandage fiscal, qui consiste à sélectionner les pays les mieux-disants fiscalement, pour y domicilier un siège social ou y loger certains investissements ou opérations financières. Les groupes stars de l’économie numérique (Google, Apple, Starbucks, Amazon…), auxquels l’OCDE consacre d’ailleurs un rapport particulier, sont notamment ciblés.Ce plan est en outre ambitieux car il devra, pour être traduit en lois et en actes, partout sur la planète, surmonter les résistances s’exprimant dans les pays à fiscalité faible voire nulle, et qui ont fait de l’accueil des multinationales un argument commercial et un avantage compétitif : notamment l’Irlande, le Luxembourg, la Suisse… ou encore le Royaume-Uni.Selon nos informations, ce dernier a d’ailleurs pesé, lors de l’élaboration de ce plan et des discussions de ces derniers mois entre grandes puissances, et aux côtés des Pays-Bas et du Luxembourg, pour que ne soient pas stigmatisées les fameuses « patent boxes » – ces régimes fiscaux notamment généreusement offerts Outre-Manche, qui permettent à une entreprise exploitant des brevets debénéficier d’importants abattements fiscaux.
De leur côté, les États-Unis, sous la pression permanente d’un lobby industriel particulièrement puissant, ont insisté sur la nécessité d’avancer
progressivement.Sur les quinze mesures (très techniques) dévoilées mardi, et qui devraient êtreplébiscitées lors des prochains sommets internationaux prévus en Australie (le G20 des ministres des finances de Cairns des 20 et 21 septembre et le G20 des chefs d’Etat et de gouvernement des 15 et 16 novembre), quatre d’entre elles, les plus importantes et lourdes d’impact, méritent un focus particulier.L’OCDE veut exiger des multinationales qu’elles transmettent, aux administrations fiscales des pays où elles opèrent, des informations détaillées, pays par pays sur : leur chiffre d’affaires, leurs profits, leurs actifs, leurs effectifs, les impôtsacquittés…Un pas important vers la transparence – et la possibilité de contrôle, donc –, qui pourrait s’accompagner d’un bilan à l’horizon 2020.L’OCDE veut réformer un système totalement dévoyé, qui voit certains grands groupes créer des filiales dans des territoires offshore sans fiscalité (notamment aux Bermudes ou aux Îles Caïman), pour y développer un nouveau produit, en réalité conçu par des équipes de recherche et développement au sein de la maison mère.Ces filiales sont dénuées d’activité économique réelle.Parmi les principales mesures à adopter dès 2014 figurent : l’adoption de nouvelles normes internationales permettant de neutraliser les montages hybrides ; l’alignement des règles d’imposition sur la substance économique des entreprises (pour que l’impôt soit payé là où il devrait être dû) ; la réforme du système des prix de transfert, afin que ceux-ci soient calculés conformément à la création de valeur (pour les biens incorporels).*Le Monde-16.09.2014 à 16h58
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