Ghaza meurtrie mais héroïque.7
6082014*Une nouvelle trêve de 72 heures
effectif à partir de lundi 00:01 heure du Caire (23:01 dimanche, heure de Paris)
Un nouveau cessez-le-feu de 72 heures dans la bande de Gaza a été conclu entre Israël et les Palestiniens, via une médiation égyptienne, a annoncé dimanche à l’AFP un responsable palestinien. Le responsable a fait état d’un «consensus simultané» des deux parties. Le cessez-le-feu doit débuter ce dimanche à 23h (heure de Paris).*étant donné la nécessité de préserver le sang d’innocents, l’Egypte appelle les deux parties, Israéliens et Palestiniens, à s’engager à un cessez-le-feu de 72 heures effectif à partir de lundi 00:01 heure du Caire (23:01 dimanche, heure de Paris)» et «à travailler, pendant ce temps, à un cessez-le-feu global et permanent», a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.Un précédent cessez-le-feu de 72 heures a expiré vendredi sans que les Palestiniens et les Israéliens parviennent à s’entendre sur sa prolongation lors de discussions indirectes par l’entremise des Egyptiens au Caire. Israël a accusé le Hamas d’avoir rompu la trêve en reprenant ses tirs de roquettes. Le Hamas, lui, accuse Israël d’être responsable de la reprise des combats par son refus de toute concession aux Palestiniens.*médias-10/08/2014 à 19h18
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*Ghaza: « Nos droits ou la guerre »!
*Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine (Hamas) avertit que toutes les options de la résistance sont sur la table, faisant allusion au rejet par Israël de la plupart des demandes de la Résistance. « Les propositions avancées par Israël lors des négociations au Caire n’ont répondu à aucune des revendications de la Résistance. L’hostilité d’Israël a empêché la reconduction du cessez-le-feu. Toutes les options de la Résistance sont désormais sur la table. Nous poursuivons pourtant les négociations, a indiqué le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri. Sur le terrain, un jeune palestinien a été blessé à Jenine, lors de la répression par les sionistes de la manifestation en soutien aux Gazaouis. Touché par une balle réelle, le blessé se trouve dans un état critique.*vendredi, 08 août 2014
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*Quand l’armée israélienne désobéit
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Les tirs de roquettes et les bombardements israéliens ont repris vendredi matin dans la bande de Gaza où un cessez-le-feu a expiré sans qu’Israéliens et Palestiniens ne parviennent à s’entendre sur sa prolongation en raison de l’intransigeance des forces d’occupation.
Ces bombardements ont fait vendredi un premier martyr, un enfant palestinien de 10 ans, ce qui relève à plus de 1.900 le nombre des martyrs tués depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza le 8 juillet.
Le Hamas a accusé jeudi soir « Israël » de bloquer les négociations pour une prolongation de cette trêve en n’accédant pas aux demandes de la délégation palestinienne, notamment la fin du blocus de Gaza qui asphyxie l’enclave depuis huit ans et la libération de prisonniers.
« Nous refusons de prolonger le cessez-le-feu, c’est une décision finale, Israël n’a rien proposé », a déclaré à l’AFP un membre du Hamas au sein de la délégation de négociateurs palestiniens au Caire. « Israël » « n’a pas accepté de mettre un terme au blocus », a expliqué le responsable du Hamas au Caire.
De son côté, un responsable du Jihad islamique au Caire, l’autre faction de la résistance à Gaza, a également annoncé que son mouvement ne prolongera pas le cessez-le-feu.
Al Qassam prête « à se lancer dans une guerre d’usure
Les brigades AlQassam, la branche armée du Hamas, ont pressé depuis Gaza la délégation palestinienne au Caire de « ne pas accepter de cessez-le-feu si elle n’obtient pas satisfaction sur les demandes de notre peuple », et s’est dite prête « à se lancer de nouveau dans la bataille ».
Le porte-parole d’AlQassam, Abu Obaida, a déclaré jeudi que « si nos exigences ne sont pas acceptées par Israël, nous transformerons ce conflit en guerre d’usure ».
Abou Obaida, présente la possibilité de construire un port sur la Méditerranée comme la première des exigences de son organisation. Il réclame aussi « la fin véritable de l’agression (israélienne) et une vraie levée du siège ».
Faute de quoi, les forces d’occupation seront obligés à entrer en guerre d’usure paralysant la vie dans les grandes villes de l’entité sioniste, dont la suspension pour plusieurs mois des vols dans l’aéroport Ben Gourion; ou bien à être attirées dans des affrontements terrestres qui mettront fin à son armée vaincue.
Netanyahu ordonne de frapper Gaza
L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir repris ses frappes aériennes et tirs d’artillerie contre Gaza peu après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui ait ordonné de frapper l’enclave palestinienne.
« L’armée israélienne a effectué des frappes aériennes et des tirs d’artillerie, mais n’a pas déployé de soldats à l’intérieur de l’enclave palestinienne », a précisé un porte-parole militaire, alors que des témoins et des sources palestiniennes ont fait état de frappes aériennes dans le nord et le centre de la bande de Gaza.
Selon les médias israéliens, plus de 35 roquettes ont été tirées de Gaza vers les colonies israéliennes depuis 08H00 (05H00 GMT) et l’expiration de ce cessez-le-feu de trois jours.
Les autorités d’occupation ont appelé à la réouverture des abris anti-roquettes publics dans un rayon de 80 km de la bande de Gaza, et ceux situés au sud de Tel Aviv.*sources diverses*rédaction d’ELManar-vendredi, 08 août 2014
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The Guardian consacre un article à l’état moral dans lequel se trouve les habitants de Gaza et les soldats de l’armée d’occupation israélienne: « les forces de l’armée israélienne sont contents de quitter Gaza mais elles ne sont pas sûres d’avoir gagné la guerre au bout de quatre semaines de combats ».
Colonies
Les Israéliens vivant près de la frontières avec Gaza ne sont pas sûrs non plus de la véracité des slogans et du discours de Netanyahu qui crient à la victoire.
Selon les colons interrogés par le quotidien britannique, « la guerre contre Gaza ne mènera guère à renforcer la sécurité et la stabilité de leur colonies ». Et d’ajouter: » une prochaine guerre nous réservera autant sinon plus de missiles ».
The Guardian interroge ensuite l’un des soldats qui dit: « une partie de mon être est contente d’avoir fini la guerre… Une autre partie a l’impression qu’il faut payer longtemps le prix des souffrances infligés aux palestiniens « !!
Soldats israéliens
Le journaliste de The Guardian poursuit: » l’expérience vécue par les soldats israéliens va changer de fond en comble leur vie. Ces soldats n’ont absolument pas l’impression d’avoir remporté une victoire à Gaza. Ils croient que la situation sur le champ de bataille a été parfaitement confuse et trouble.
Il y a aussi ces pertes civiles palestiniennes qui ne peuvent pas s’effacer aussi facilement.
L’un des soldats justifie les massacres à Gaza: « je sais que beaucoup de civils ont perdu la vie. Je n’en suis pas fier mais la guerre, c’est la guerre ! »
Un autre s’interroge: « est-ce que ça valait le coût? Je vous le dis non! De nombreux femmes et enfants ont été tués! On était allé à Gaza pour tuer les combattants du Hamas, on n’a que tuer femmes et enfants ».
Mais les soldats israéliens sont loin d’avoir tous des regrets pour les atrocités qu’ils ont commises à Gaza.
Il y a beaucoup d’entre eux qui en sont fiers et dont The Guardian ne parle pas.
Il y a aussi des soldats qui sont allés jusqu’à se suicider pour ne plus partir sur le front de combat : des soldats qui ont peur des combattants palestiniens.
« Les opérations commandos des Palestiniens contre les bases militaires sionistes ont terrorisé les soldats israéliens Et d’ajouter: « les colons savent bien qu’une prochaine guerre leur réservera autant sinon plus de missiles ».
L’opération contre la base militaire Nahal Uz a été de loin la plus terrifiante de toutes les opérations commandos palestiniennes.
Les soldats israéliens racontent: « on voyait des combattants de 3 mètres de taille et qui ne mourraient pas bien qu’on leur tirait dessus. Ces combattants sortaient on ne sait d’où »!
« La vidéo de cette opération, publiée sur les sites du Qassam a encore davantage approfondi ces craintes « .
Gaza
Le journaliste de The Guardian se rend ensuite à Gaza: « La poursuite des pourparlers au sujet de la levée du blocus de Gaza ou de la libération des prisonniers palestiniens donnent aux palestiniens l’impression d’une réelle victoire ».
72 heures après la trêve et alors que certains des gazaouis se trouvent encore dans les abris, Gaza insiste pour que le Hamas reste attaché à ses revendications.
L’esprit de « la résistance » reste intact. Les gens espèrent la levée du blocus et la libération des prisonniers palestiniens.
Ils affirment avec fierté qu’ »ils sont sortis vainqueurs de cette guerre ».
*sources diverses-rédaction d’ELManar-vendredi, 08 août 2014
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*Hamas affirme qu’aucun accord n’avait été conclu lors des négociations menées au Caire pour parvenir à une trêve durable
*Le cessez-le-feu à Gaza entre jeudi dans son troisième et dernier jour
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*Pour soutenir les populations meurtries de Ghaza et la cause palestinienne, les Algériens donnent sans compter
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies, près de 200 000 personnes à Ghaza ont trouvé refuge dans les hébergements d’urgence de l’organisation. Il vous est possible de contribuer à la cause en aidant associations et organismes qui mènent des opérations de solidarité.
L’Alliance des associations du centre de l’Algérie
L’Alliance des associations du centre de l’Algérie existe depuis près de 20 ans. C’est un regroupement de plusieurs
associations qui ont choisi de mettre en commun leurs efforts pour soutenir Ghaza. L’Alliance, chapeautée par Djamila Bouhired, assure la collecte de dons sous toutes les formes : médicaments, biens de consommation, soutien financier. Pour l’instant, l’Alliance n’est pas en mesure de préciser quelles seront les formalités de l’acheminement des dons. Contact : 021.97.69.09
L’Association des oulémas musulmans algériens
Depuis plusieurs années, l’Association des oulémas musulmans algériens est impliquée dans le soutien à Ghaza en y envoyant annuellement un convoi humanitaire. En 2012, c’est plus de 1500 tonnes de produits alimentaires et d’équipements médicaux qui sont parvenus aux Ghazaouis. En 2013, plusieurs médecins envoyés sur place ont réalisé un total de 600 interventions. 3,5 millions de dollars de matériel médical ont été adressés à l’hôpital algérien situé à Khan Younès. Suite à l’agression contre Ghaza, l’association prévoit d’expédier deux convois : le premier, d’urgence, composé de médicaments et de consommables médicaux partira dans une dizaine de jours, et un second sera chargé d’acheminer de la nourriture. Les dons de toutes sortes sont acceptés. Contact : 021.68.71.43
Les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les jeunes Algériens se mobilisent aussi. La page facebook Solidarity with Palestine from Algeria a été lancée par un collectif de jeunes étudiants algériens. En coopération avec l’ambassade de Palestine, ces jeunes ont choisi de se mobiliser pour faciliter la collecte de dons de médicaments qui seront acheminés par le Croissant-Rouge algérien. La liste des médicaments recherchés ainsi que les coordonnées des représentants de ce mouvement actif dans de nombreuses villes du pays sont disponibles sur leur page facebook.
Croissant-Rouge algérien
Le Croissant-Rouge se mobilise également pour venir en aide aux victimes du conflit dans la bande de Ghaza. Pour mener à bien sa collecte d’argent, un numéro de compte a été ouvert pour permettre à ceux qui le souhaitent d’adresser à l’organisation des dons financiers. La somme récoltée servira à acheter et à acheminer jusqu’à la zone du conflit le matériel médical et les médicaments, malgré la situation difficile après la fermeture par les autorités égyptiennes du passage entre l’Egypte et Ghaza via la ville de Rafah. Le Croissant-Rouge algérien a par ailleurs participé, mardi, à une réunion d’urgence consacrée à la Palestine des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à Amman (Jordanie). Les décisions de la rencontre seront connues demain.
Numéro de compte CCP du Croissant-Rouge algérien : 113 clé 61 – Contact : 021 63 39 56
Les festivals
L’ensemble des bénéfices du Festival international de Timgad, qui se déroule actuellement dans la wilaya de Batna jusqu’au 9 août, seront reversés à la cause humanitaire pour Ghaza, ont annoncé les organisateurs de l’événement. «Les fonds s’accumulent tant que la billetterie reste ouverte. A la fin du festival, nous prendrons connaissance de la somme que nous ferons parvenir à Ghaza via le Croissant-Rouge», a expliqué Samir Meftah à El Watan, chargé de communication auprès de l’Office national de la culture et de l’information et du festival de Timgad. Le commissariat du festival international des danses populaires de Sidi Bel Abbès a également fait un don de 1 million de dinars à la troupe Masrah Eddiar Errakiss en signe de solidarité avec la résistance du peuple palestinien.
L’ambassade de Palestine
Dès le début de l’attaque de l’Etat hébreu de la bande de Ghaza, l’ambassade de Palestine à Alger a mis en place un programme de don de sang. Pour tous les Algériens désireux d’y participer, il suffit de se rendre dans les locaux de la représentation diplomatique palestinienne afin de s’inscrire sur la liste des donneurs. Des tests de santé sont effectués pour s’assurer que les donneurs potentiels sont en état de donner leur sang. Mourad, étudiant en génie civil, 24 ans, fait partie de ceux qui ont aidé Ghaza de cette manière : «Dès les premiers jours, un ami m’a parlé de cette campagne lancée par l’ambassade.
Bien que n’ayant aucun engagement politique concret, j’avais envie d’aider et c’est une bonne manière de le faire, dans un cadre organisé et officiel.» C’est l’hôpital Mustapha Pacha qui est chargé d’accueillir les Algériens solidaires des Palestiniens afin de recueillir le sang. «Quelques jours après m’être inscrit sur le listing, on m’a appelé de l’hôpital Mustapha pour convenir d’un rendez-vous pour la prise de sang. Ça n’a pas pris beaucoup de temps et j’avais l’impression, à mon niveau, d’avoir un petit peu aidé», ajoute Mourad. Pour le reste, l’ambassade reste ouverte à toute initiative personnelle et accepte toutes les aides que la société algérienne peut apporter.
Donations financières, collectes d’habits, de jouets, de denrées alimentaires, les Algériens peuvent se mobiliser comme ils le souhaitent. Warda, 21 ans, a opté pour cette solution : «J’avais réellement envie de faire quelque chose à mon niveau. Je ne suis dans aucune association, mais ça ne m’empêchait pas de me sentir concernée par ce que vivent les Palestiniens. Je me suis donc rendue à l’ambassade où j’ai vu que le système d’aide est très flexible. J’ai donc décidé de lancer une collecte de vêtements en mobilisant mon entourage immédiat.»
*Le président du TAJ, Amar Ghoul, a annoncé hier à Alger que sa formation politique envisageait l’envoi d’une équipe médicale et d’une caravane humanitaire de solidarité avec la population de Ghaza. Son parti examinera les mécanismes de l’initiative Médecins humanitaires pour l’envoi de médecins algériens à Ghaza. Il a précisé que cette initiative, qui sera menée en coordination avec l’Ordre national des médecins, vise la prise en charge des blessés, la facilitation de l’évacuation de certains d’entre eux vers l’Algérie, et l’organisation d’une campagne nationale de collecte de médicaments et d’équipements médicaux.
Yoann Giammetta, Aghiles Aït Larbi, Nedjma Amrani, Amrane Mahfoud Medjani*El Watan-samedi, 09 août 2014
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« Les combattants de tunnel », un nouveau modèle de soldats
un officier de l’armée sioniste affirme que Ghaza vient d’inventer un cinquième modèle de soldat , « combattants de tunnel’!!! »la bande de Gaza a ajouté une cinquième force à celles qui existent déjà dans les armées du monde , à savoir l’armée de l’Air, armée terrestre, la marine, les unités d’infanterie et blindée. il s’agit de combattants de tunnel!! *mardi, 05 août 2014** l’ex ministre israélien de la Guerre fait l’écho des craintes générées dans la foulée de fausses évalutions de l’armée israélienne des réelles capacités de la Résistance palestinienne : » Nos sous-estimation au sujet des tunnels sous terrains à Gaza nous devra conduire à revoir nos information : il est grand temps que nous nous penchions sur les frontières nord d’Israël et que nous cherchions à localiser les tunnels creusés par le Hezbollah et qui le relient à Israël »!!, a affirmé Shaol Mufaz au cours de son entretien à Arutz Sheva. » Au début de son offensive contre Gaza l’armée israélienne était bien consciente du danger des tunnels sous terrain mais elle n’était pas sûre de leur existence. le Hezbollah pourrait avoir creusé des tunnels depuis le sud Liban vers Israël. il est temps qu’on scrute cette possibilité et qu’on tâte le terrain sur les frontières nord . c’est une question de première importance qu’il faut pas sous estimer », a-t-il dit. » les gens qui se battent sur le terrain paieront nos erreurs, nos sous évaluation et ce sont ces erreurs qu’il faudrait réparer à l’avenir »*mercredi, 06 août 2014
**Désarmer la Résistance, un objectif impossible
Le quotidien « Maariv » a fait part de divergences entre les ministres du cabinet du régime sioniste, sur la question de la surveillance, par l’Autorité autonome de la Palestine, du point de passage de Rafah et sur celle de la présentation de facilités à la Résistance. Des divergences existent, au sein du cabinet du régime sioniste, sur la proposition égyptienne d’accorder des facilités, au point de passage de la bande de Gaza, et d’en confier la surveillance à l’Autorité autonome de la Palestine, a écrit « Maariv », dans sa note de mercredi, a-t-on appris de Farsnews. Un certain nombre de ministres, à leur tête, Avigdor Lieberman, le ministre des Affaires étrangères, sont opposés à ce plan. Cependant, ils savent qu’actuellement, aucune partie internationale autre que l’Autorité autonome de la Palestine n’en est capable, a ajouté ce quotidien. « Actuellement, on ne pourra parvenir à une solution que par le dialogue, tandis que l’Autorité autonome de la Palestine fait partie de la délégation palestinienne négociatrice, au Caire », a affirmé Yaakov Peri, ancien Chef du «Chabak», le service du renseignement intérieur, selon ce rapport. Israël doit insister pour que l’Autorité autonome de la Palestine accepte la responsabilité de la surveillance du point de passage de Rafah. « Israël, les Etats-Unis et l’UE se sont entendus, sur le désarmement de longue durée de la Résistance, tandis que les ministres du cabinet sont unanimes pour dire que cela est impossible », a poursuivi Peri. «Toute négociation, sur le point de passage de Rafah, doit avoir lieu, de manière bilatérale, entre l’Autorité autonome de la Palestine et le gouvernement du Caire, et cela n’a rien à voir avec le cessez-le-feu entre Israël et les groupes palestiniens», a affirmé l’Egypte.*mercredi, 06 août 2014-IRIB-
**Les négociations du Caire
Certains médias égyptiens ont fait état du feu vert donné par l’entité sioniste à la levée du blocus de Gaza et à la libération des prisonniers palestiniens, en cas du désarmement de la Résistance. Cette annonce intervient alors que La Résistance palestinienne a déjà déclaré ne jamais négocier ses armes.
« La délégation israélienne qui se trouve au Caire pour mener sous médiation de l’Egypte des négociations visant à instaurer la trêve à Gaza, a offert des propositions telles la construction de l’aéroport et du pont dans la bande de Gaza tout insistant sur le désarmement de la Résistance » a-t-on appris de Yediot Aharonot citant des autorités égyptiennes.
Comme la Résistance avait annoncé ne pas mettre la question du désarmement de la Résistance sur la table des négociations, pour la même raison, l’Egypte aurait tenté de convaincre Israël de renoncer à sa condition concernant le désarmement de la Résistance/ Il aurait également essayer de faire accepter par Israël d’autres revendications des mouvements palestiniens.
Selon ce quotidien israélien, Israël aurait accepté les conditions des Palestiniens portant sur la libération des prisonniers, la levée du blocus de Gaza de même que sur l’extension des zones de pêche.
Aujourd’hui, jeudi le 7 août, c’est le dernier jour de la trêve de 3 jours conclu entre la Résistance palestinien et le régime sioniste.
Selon des responsables du Hamas, Jusqu’présent, aucune avancée notable n’a pas eu lieu au Caire.*irib*jeudi, 07 août 2014 18:20
*Le maire de Sderot ne se laisse pas rouler dans la farine! » Le Hamas n’a absolument le sentiment d’avoir échoué et il n’a aucune peur de l’armée israélienne »!! Dans un discours prononcé aujourd’hui, Alon Davidi a fustigé le ministre sioniste de la Guerre , juste après la reprise des tirs de missiles contre les colonies de peuplement. » Yaalon a échoué à assurer la sécurité des citoyens israéliens . « Tsahal a échoué à créer une force de dissuasion contre le Hamas » , a dit le maire qui s’est montré très critique envers l’armée pour son retrait de Gaza: » notre retrait a fait passer un très mauvais signal. L’ennemi croit que nous avons peur de lui « . Alors que Gaza a été pris pour cible d’intenses bombardements , la droite et l’extrême droite sionistes ont invité Netanyahu à occuper Gaza.*médias-vendredi, 08 août 2014
*Après l’humiliant retrait des troupes sionistes
Après l’humiliant retrait des troupes sionistes de la bande de Gaza, les experts israéliens estiment qu’il faudrait au moins 5 ans et une somme rondolette de 15 milliards de shekels pour que Gaza » soit placé sous contrôle » !! dans un reportage diffusé mardi, la chaine 2 de la TV israélienne dresse toutefois un constrat d’échec : » si les dirigeants politiques donnaient l’ordre de l’occupation de Gaza et du démantèlement du Hamas, cet ordre équivaudrait à la mort des centaines de militaires israéliens , à l’enlèvement des dizaines d’autres ainsi qu’à la mort des milliers de palestiniens. tout ceci s’étalerait sur une période de cinq ans » !! le reportage évoque l’une des réunions de la semaine dernière du cabinet sioniste où les ministres se sont débattus de la question et se sont exprimés : » pour une majorité de ministres , le scénario d’une occupation de Gaza s’avère trop difficile. car il faudrait cinq ans pour nettoyer la totalité de Gaza des dizaines de milliers d’armes, de missiles , de bombes et de 20000 combattants palestiniens . ce serait une guerre qui durerait cinq ans ». mais la chaine évoque une autre crainte des israéliens : » cette future guerre contre Gaza ne tardera pas de s’étendre au sud du Liban et de mettre en danger les traités de paix signés avec l’Egypte et la Jordanie. la Cisjordanie s’embrasera et le coût de tout ceci reviendra à quelques 15 milliards de shekels. après avoir évoqué toutes ces risques, Netanyahu a demandé à ceux de ses ministres qui sont favorable à l’occupation de lever leur main. personne n’a levé sa main !! » les ministres israéliens tout comme l’opinion israélienne sont en ce moment en train de ruminer la défaite colossale qu’a été l’offensive israélienne contre la bande de Gaza!! la presse israélienne n’est guère tendre avec l’armée sioniste qu’elle traite de » peu intelligente » ! *mercredi, 06 août 2014-IRIB-
**le troisième échec humiliant du régime de Tel-Aviv.
Le général Jazayeri a déclaré que le retrait forcé du régime sioniste de la Bande de Gaza a marqué le troisième échec humiliant du régime de Tel-Aviv. Le général Jazayeri en évoquant les évolutions de la guerre de Gaza, a précisé que les échecs historiques des sionistes dans les guerres de 22 jours et de 8 jours ont été complétés par leur défaite dans la récente guerre de 30 jours et à présent le monde entier constate bien la nature fragile de ce régime infanticide et usurpateur. Le général Jazayeri a ajouté que l’échec militaire d’Israël face à la résistance du peuple et des combattants palestiniens qui n’ont utilisé qu’une partie de leur capacité, a ajouté une nouvelle défaite sur la liste des précédents échecs américains et israéliens en Afghanistan, en Syrie, en Irak e au Liban.*médias-mercredi, 06 août 2014
*réaction-
La résistance a frappé ,israel est en proie au doute et sa raison d’exister semble ébranlée ces sauvages sionistes ont toujours comptés sur leur force militaire pour espérer continuer a dominer le monde arabo-musulman, les militaires de tsahal réclament une bonne guerre comme celle de 67 face aux danseuses de ventre qui au moindre coup de feu abandonnaient leurs chaussures pour s’enfuir très loin les golanis ne veulent plus des extra terrestres du VALEUREUX HEZBOLLAH et maintenant c’est pire…,les bidasses israéliens auraient dit a leur hiérarchie que s’ils comptaient envahir le liban ils déserteraient
**Retrait de l’armée israélienne de Ghaza
Israël n’est pas à même de survivre aux impacts d’une poursuite de l’offensive militaire contre Ghaza
l’expert égyptien d’Israël, Hani al Massri estime que ce retrait s’explique par » l’incapacité d’Israël à subir les contre-coups d’une occupation de Gaza » . » Israël n’est pas à même de survivre aux impacts d’une poursuite de l’offensive militaire contre Gaza . car Israël se trouve confronté à une double option : ou bien il se doit d’étendre le domaine de la guerre , ce qui reviendrait trop cher en termes militaires et politiques et risquerait d’impliquer davantage de parties dans le conflit qui en sortira étendu et amplifié. en ce cas, l’Autorité autonome pourra aussi retirer sa reconnaissance non avouée à Israël et mettre un terme à ses engagements politiques sécuritaires et économiques. il y a aussi les risques d’une nouvelle intifada en Cisjordanie, une perspective qui n’est d’ailleurs plus à écarter vus les événements de ces derniers jours à Qods. mais les Israéliens ont donc choisi l’autre option à savoir le retrait de Gaza . Netanyahu s’est rendu à Canossa puisque c’était le choix mauvais et pas le pire . mais désormais sa vie politique est comptée : son armée a été incapable de résaliser les objectifs fixés en dépit d’un lourd bilan de pertes et de très gros dégâts et pertes infligés aux palestiniens au prix de déshumanier complètement l’image d’Israël »-mercredi, 06 août 2014-IRIB-
**Un projet arabe de résolution, proposé au Conseil de sécurité, demande aux Nations unies de mener une «enquête transparente», concernant les attaques israéliennes contre les écoles et les installations onusiennes dans la bande de Ghaza, afin d’établir les responsabilités. Ce projet de résolution, déposé mardi dernier par la Jordanie, en sa qualité de pays arabe membre du Conseil de sécurité, faisant suite à l’initiative algérienne, demande au secrétaire général de l’ONU de rapporter les conclusions de cette enquête devant le Conseil de sécurité. Le projet qui condamne «toute violence et hostilité dirigées contre les civils», appelle à un «cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, ainsi qu’au retrait immédiat des forces d’occupation israélienne de la bande de Ghaza». Il appelle également toutes les parties à «respecter l’inviolabilité et la neutralité des installations des Nations unies et condamne avec force, toutes les actions contraires à ces principes et qui mettent en danger la vie des civils palestiniens». Le projet de résolution plaide, en outre, pour des «mesures nécessaires» à même de «garantir la protection des civils, y compris l’arrêt immédiat des représailles militaires, les punitions collectives et l’usage excessif de la force contre la population civile palestinienne». Il se prononce aussi pour une «application entière» de la résolution 1860 de 2009, notamment en ce qui concerne «la levée des restrictions israéliennes imposées sur les mouvements des personnes et des marchandises de et vers la bande de Ghaza», ainsi que pour «une réouverture durable des points de passage de la bande de Ghaza conformément aux accords de 2005». Il insiste sur la nécessité d’apporter une assistance humanitaire à la population civile palestinienne de la bande de Ghaza, notamment les «contributions additionnelles urgentes» à l’Unrwa, tout en reconnaissant le «rôle vital» de cet organisme aux côtés d’autres agences des Nations unies et des organisations humanitaires. Le projet de résolution réaffirme, par ailleurs, le «rôle-clé» du quartet, ainsi que celui de la Ligue arabe, dans le but de parvenir à une «paix globale, juste et durable» au Moyen-Orient sur la base des résolutions pertinentes des Nations unies et l’initiative de paix arabe». François Hollande a «salué le rôle positif du roi de Jordanie dans les efforts de paix», en Syrie comme à Ghaza et marqué son soutien à la médiation égyptienne sur Ghaza, lors d’un entretien téléphonique avec le roi Abdallah II, a indiqué la présidence française hier dans un communiqué. Pour le président français, la médiation égyptienne est «essentielle pour obtenir la prolongation du cessez-le-feu actuellement observé, afin de mettre un terme à la tragédie des massacres de civils constatés depuis plusieurs semaines à Ghaza, mais aussi aux attaques ayant frappé le territoire israélien». Le chef de l’Etat français «a rappelé sa conviction qu’une paix durable reposerait à terme sur la signature d’un accord définitif, établissant deux Etats vivant côte à côte dans la paix et la sécurité», a poursuivi l’Elysée.*L’Expression-Jeudi 07 Aout 2014
** Ban Ki-moon complice avec Israël ?
Les documents diffusés par Wikileaks montrent que Ban Ki-moon avait essayé, dans une coopération ouverte avec Israël, de réduire les résultats de la commission d’enquête des Nations Unies, concernant la violation des droits de l’Homme, à Gaza, en décembre 2008 et janvier 2009. Selon ces documents, Ban Ki-moon a envoyé une lettre aux membres du Conseil de sécurité des Nations Unies leur demandant que la commission d’enquête de cette Organisation ne donne pas un rapport détaillé sur le bombardement de Gaza. Selon ce rapport, les forces terrestres du régime sioniste ont mené 7 attaques contre le bureau de l’ONU, dans la bande de Gaza. Selon une autre partie de ce rapport, Susan Rice, ancienne conseillère américaine à la sécurité nationale, s’était entretenue, à 4 reprises, avec Ban Ki-moon, du rapport de la commission d’enquête des Nations Unies. Dans les échanges de lettres entre Rice et Ban Ki-moon, les autorités américaines demandaient à ce dernier de ne pas entamer de vastes enquêtes. En réponse Ban Ki-moon avait déclaré que ses collègues entretiennent avec la délégation israélienne aux Nations Unies une coopérations étroite. *irib-dimanche, 10 août 2014
** Israël a dépassé les bornes », déclare le vice-Premier ministre britannique
**Grande Bretagne: démission d’une secrétaire d’Etat contre la politique du gouvernement britannique sur Ghaza
Sayeeda Warsi, première femme musulmane secrétaire d’Etat au Royaume-Uni, a annoncé mardi sur Twitter qu’elle démissionnait, disant ne plus pouvoir « soutenir la politique du gouvernement sur Gaza ».
« C’est avec un profond regret que j’ai écrit ce matin au Premier ministre pour lui remettre ma démission. Je ne peux plus soutenir la politique du gouvernement sur Gaza », a écrit Sayeeda Warsi, actuelle secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères, sur son compte officiel Twitter.
Depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza, Londres a défendu le droit d’ « Israël » à se défendre, tout en appelant à une réponse « proportionnée ».
Mme Warsi est une femme politique d’origine pakistanaise qui avait été nommée en septembre 2012 secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères et secrétaire d’Etat chargée des croyances et des communautés.
Elle était responsable des questions ayant trait à l’Afghanistan, au Pakistan, au Bangladesh, à l’Asie centrale, aux Droits de l’homme, aux Nations unies, aux organisations internationales et à la Cour pénale internationale, précise le site internet du gouvernement.
Elle était également chargée de toutes les questions concernant le ministère des Affaires étrangères à la chambre des Lords, la chambre haute du parlement britannique.
Elle a été précédemment présidente du Parti conservateur et secrétaire d’Etat sans portefeuille. Elle est également une sénatrice conservatrice qui siège à la Chambre des Lords.
Lundi, le Premier ministre britannique David Cameron a affirmé que les Nations unies ont eu « raison » de condamner la frappe qui a tué 10 Palestiniens dans une école de l’ONU à Gaza.
Très prudent sur le sujet, David Cameron n’a pas voulu dire s’il s’agissait d’une violation du droit international et a été critiqué ces derniers jours par l’opposition travailliste, qui lui reproche de ne pas adopter une ligne plus dure vis-à-vis des crimes israéliens.
Mardi à 8H00, un cessez-le-feu de 72 heures est entré en vigueur dans la bande de Gaza d’où l’armée israélienne s’est retirée après presque un mois de massacres contre les civils.
Au total, plus de 1.850 Palestiniens, dont près de 400 enfants et plus de 200 femmes sont tombés en martyre, selon les secours locaux. Côté israélien, 64 soldats et trois colons ont trouvé la mort.*Source: Agences-mardi, 05 août 2014
** L’armée israélienne a exécuté des prisonniers palestiniens pris en otage
*Israël a tué avec préméditation, les médecins et les infirmiers
Selon les documents d’ »Amnesty international », l’armée du régime sioniste aurait tué, avec préméditation, les médecins et infirmiers, à Gaza. Auparavant, les autorités du secteur de la santé avaient annoncé qu’au cours des 29 jours d’offensive militaire contre la bande de Gaza, 19 médecins avaient été tués. Selon les Conventions internationales, les médecins et toute personne active, dans le secteur de la santé, doivent jouir de l’immunité. Selon les textes, aucune des parties belligérantes n’a le droit de leur tirer dessus ou bien de les prendre en otage. A la suite des attaques qui ont tué les médecins ou les réfugiés, dans les centres des Nations Unies, à Gaza, l’armée du régime sioniste a prétendu que ces attaques visaient à tuer les combattants de la Résistance et pas les médecins ou les civils, une prétention démentie par les autorités d’ »Amnesty International ».*médias-jeudi, 07 août 2014
**Beaucoup à travers le monde demandent la traduction devant la justice internationale des dirigeants politiques et militaires d’Israël, à commencer par Netanyahu
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**La débâcle israélienne
L’armée d’occupation israélienne s’est complètement retirée de la bande Gaza dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu mardi à 08H00 locales (05H00 GMT), a annoncé un porte-parole de l’armée d’occupation à des journalistes.
Selon ce porte-parole, Peter Lerner, « aux termes des directives du gouvernement l’armée israélienne sera redéployée en dehors de la bande de Gaza sur des positions défensives dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu ».
Peu avant d’accepter la trêve de 72 heures, « Israël » a annoncé qu’il ne comptait pas encore se retirer.
« Nous ne partons pas, nous restons dans la bande de Gaza, il y a encore beaucoup d’autres missions à terminer », a indiqué à la télévision Moti Almoz, le porte-parole de l’armée d’occupation, après avoir prétendu que « tous les tunnels repérés avaient été détruits ».
Un régiment de la brigade Golani arrêté, « Israël » craint une guerre d’usure
Entre-temps, la hiérarchie au sein de l’armée israélienne vient de donner l’ordre d’arrestation de tous les membres d’un régiment de la brigade élite, Golani, pour avoir refusé de poursuivre la guerre, c’est ce qu’a rapporté le site israélien 0404.
Rappelons que la brigade Golani a subi de très lourdes pertes dès le premier jour de l’offensive terrestre israélienne contre Gaza. Cette brigade élite a été décapitée et a aussi perdu son commandant adjoint tout comme 13 de ses soldats. Au total, 64 soldats israéliens et 3 colons ont été tués depuis le 8 juillet.
Selon les informations qui parviennent de l’intérieur des territoires occupés, de nombreux militaires, soldats et officiers israéliens ont désormais peur d’entrer dans une guerre d’usure avec les combattants palestiniens !
La plupart des forces israéliennes affirment pour leur part que le statu quo à Gaza est susceptible de plonger « Israël » dans une situation économique et sociale très critique.
Entrée en vigueur d’un cessez-le-feu de 72 heures
Bien qu’au début de la guerre, « Israël » avait officiellement déclaré qu’il n’y a pas question de négocier avec le Hamas ou de discuter d’un cessez-le-feu. Or, la situation a changé après un mois au début de la guerre, de grands efforts sont actuellement déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu sauvant la face d’ « Israël ». Faute de quoi, il y aura une guerre d’usure.
Dans ce contexte, l’Egypte a annoncé qu’« Israël » et le Hamas ont accepté lundi soir une proposition égyptienne d’une trêve de 72 heures.
Le cessez-le-feu est entré officiellement en vigueur mardi à 08H00 locales (05H00 GMT) dans la bande de Gaza.
Lundi, un responsable égyptien a annoncé que « les contacts de l’Egypte avec les différentes parties ont permis d’obtenir une trêve de 72 heures à Gaza et que le reste des délégations se rendent au Caire pour de plus amples négociations ».
« Israël respectera le cessez-le-feu à partir de demain à 08h00 (05h00 GMT) », a ensuite déclaré à l’AFP un responsable israélien, qui a confirmé qu’une délégation de son pays se rendrait bien dans la capitale égyptienne.
Alors que le Yediot Aharanot a déclaré qu’une délégation des renseignements israéliens se trouve au Caire depuis plusieurs jours. Les Israéliens prétendaient qu’ils avaient refusé d’aller au Caire.
Côté palestinien, « le Hamas a informé il y a quelques minutes Le Caire de son approbation de la trêve de 72 heures pour demain », a pour sa part affirmé un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.
Un autre mouvement de la résistance palestinienne, le Jihad islamique, qui doit également prendre part aux pourparlers au Caire a, quant à lui, fait savoir dans un communiqué que « le cessez-le-feu interviendra dans les prochaines heures ».
Echec des objectifs de la guerre sur Gaza
Pour les experts israéliens, « Israël » a subi une nouvelle défaite. L’armée israélienne n’a pas réussi à stopper les tirs de roquettes contre les colonies.
Or, quelques minutes avant l’entrée en vigueur du cessez-le feu, les médias israéliens ont fait état de plus de 26 roquettes tirées de l’enclave palestinienne vers dizaine de colonies israéliennes en riposte aux crimes israéliens ayant fait plus de 1850 martyrs, en majorité de civils dont plus de 400 enfants.
L’aviation israélienne menait pour sa part une série de raids contre plusieurs localités de la bande de Gaza, a indiqué une porte-parole de l’armée d’occupation.
Rappelons que l’arrêt des tirs de roquettes palestiniennes sur les colonies, et la destruction de tous les tunnels, étaient à la tête des objectifs de l’agression israélienne contre Gaza lancée le 8 juillet.
Embarras international
La guerre israélienne contre Gaza et les images des centaines d’enfants tués par l’aviation israélienne avaient ces derniers jours embarrassé les dirigeants occidentaux.
« Israël peut faire davantage pour empêcher des victimes civiles », a ainsi martelé Jennifer Psaki, la porte-parole du département d’Etat américain. « Mais cela ne change pas le fait qu’Israël reste un partenaire important en termes stratégique et de sécurité. Il a le droit de se défendre », a-t-elle ajouté.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a reconnu le droit « total » d’Israël à se défendre. « Mais ce droit ne justifie pas qu’on tue des enfants et qu’on massacre des civils », a-t-il dit.
« Combien de morts faudra-t-il encore pour que s’arrête ce qu’il faut bien appeler le carnage de Gaza ? », a-t-il encore demandé. Le président français François Hollande a parlé, quant à lui, de « massacres ».
Devant l’ampleur des souffrances endurées par les 1,8 million de Gazaouis prisonniers de la guerre sur un tout petit territoire, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a joint sa voix à toutes celles ayant réclamé un cessez-le-feu.
De son côté, l’Assemblée générale de l’ONU tiendra mercredi une « réunion informelle » de ses 193 membres, convoquée à la demande du groupe des pays arabes à l’ONU, pour examiner la situation dans la bande de Gaza, a indiqué lundi une porte-parole.*Rédaction d’ELManar+médias-mercredi, 06 août 2014
**Un autre crime contre Ghaza: celui de la trahison
**La Cour Pénale Internationale rejette la plainte contre Israël
Hier 5 août 2014, M. Riad Al Maliki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine, a obtenu de Mme Fatou Bensouda, procureure de la Cour Pénale Internationale, l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par M. Saleem Al Saqqa, ministre palestinien de la Justice, et M. Ismaeel Jaber, procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne.
Cette plainte, élaborée par les meilleurs spécialistes du droit international, avait reçu l’appui de 130 professeurs de Droit de par le monde qui avaient affirmé sa complète recevabilité au regard des statuts de la Cour Pénale Internationale.
Dès la publication de la plainte, le président palestinien, Mahmoud Abbas, le représentant de la Palestine à l’ONU et Mme Leila Chahid, ambassadrice de Palestine auprès de l’Union Européenne, ont développé une stratégie en vue de l’annulation de la plainte.
Le représentant à l’ONU a prétendu, à l’unisson avec la partie israélienne, que le dépôt de plainte risquait de se retourner contre la résistance palestinienne, ce qui est juridiquement faux (article 31D du statut de la Cour Pénale Internationale).
Mme Leila Chahid est allée dans le même sens, provoquant le 4 août une réaction officielle du Hamas par l’intermédiaire de son porte-parole, Sami Abu Zouhri :
N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines personnes prétendent que le Hamas ou d’autres résistants pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. C’est aussi le droit de notre population d’être défendue.
Ces pressions sur la Cour Pénale Internationale, aboutissant à l’annulation de la plainte, étaient malheureusement prévisibles. Déjà, à la suite de la guerre de l’hiver 2008-2009, M. Abbas avait dépêché M. Al Maliki auprès du procureur de la Cour, aboutissant à l’annulation de la procédure de plainte en cours. Ce sont les mêmes acteurs aujourd’hui qui sont à la manœuvre.
Il faut dire que la plainte déposée le 25 juillet 2014, outre les crimes de guerre, mentionnait le crime de colonialisme, faisant ainsi peser une lourde menace sur Israël : dès que la plainte est transmise à la chambre intermédiaire, les entreprises étrangères travaillant dans les territoires occupés devenaient susceptibles de poursuites pour complicité. Les conséquences économiques pour Israël auraient pu être rapides, bien avant que n’advienne le jugement des commanditaires des crimes de guerre. Avant même que la bataille des armes ne soit terminée, M. Netanyahou a remporté grâce à M. Abbas et Mme Chahid une victoire politique déterminante : la menace économique est éloignée.
Comme toujours en pareil circonstances, la communication palestinienne, et en particulier Mme Chahid, prétend avoir une autre stratégie : celle de l’adhésion à la Cour Pénale Internationale. Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? La supposée nécessité de reconnaissance préalable de l’État palestinien à l’ONU est un mensonge juridique. M. Abbas et Mme Chahid auraient pu saisir la Cour depuis près de dix ans. Trois massacres à Gaza auraient peut-être pu être évités.
La décision de faire taire le Droit met à nouveau en lumière le jeu meurtrier et la nature réelle de l’Autorité palestinienne.
Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’après avoir perdu les élections elle tente de reprendre le pouvoir par les armes ?
Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’elle condamne la capture d’un soldat israélien au poste de combat ?
Sert-elle les Palestiniens en 2009 quand elle contribue à enterrer le rapport GOLDSTONE sur les crimes commis à Gaza ?
Sert-elle les Palestiniens quand elle soutient officiellement le nouveau dictateur égyptien qui est à l’origine de la fermeture du seul point de passage de GAZA avec le Monde ?
Sert-elle les Palestiniens lorsque son président déclare quelques jours avant l’attaque israélienne : « Les tunnels entre Gaza et l‘Egypte sont illégaux. Nous (sic) avons essayé de les détruire, nous (sic) avons construit un mur d’acier souterrain, « nous (sic) avons essayé de les noyer ».
Toutes ces attaques ont en fait pour but de détruire un parti politique à référence culturelle musulmane, le HAMAS, et quel qu’en soit le prix pour la population palestinienne.
Le droit international étant bafoué, force est d’observer à nouveau le droit national palestinien, bafoué lui aussi. Le président ABBAS, selon des lois fondamentales palestiniennes, a terminé son mandat en janvier 2009. Des élections ne pouvant avoir lieu, c’est le président du parlement Aziz DUWAIK qui aurait dû le remplacer. Mr DUWAIK est en prison. Alors que le parlement aurait dû légalement voir son mandat prolongé, nombre de parlementaires ont été emprisonnés, parfois avec l’appui de la police palestinienne, et le parlement est empêché de fonctionner.
Ainsi, on se bouscule aujourd’hui, parmi les dictatures arabes, pour être « le meilleur ennemi d’Israël ».
Le président actuel est donc illégal autant qu’illégitime. Mr ABBAS et Mme CHAHID règnent sur un champ de ruines physique, politique et moral. Ils servent l’intérêt de l’ennemi. La Palestine a son gouvernement de VICHY qui ne représente pas les Palestiniens, pas plus que VICHY ne représentait la France.
Que ceux qui le contestent osent organiser des élections libres et non faussées à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
*Christophe Oberlin-mercredi, 06 août 2014 -site web
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*Hamas affirme qu’aucun accord n’avait été conclu lors des négociations menées au Caire pour parvenir à une trêve durable
Le cessez-le-feu à Gaza entre jeudi dans son troisième et dernier jour, Israël acceptant une prolongation sans conditions de cette pause des combats, mais le Hamas a affirmé qu’aucun accord n’avait été conclu lors des négociations menées au Caire pour parvenir à une trêve durable.
«Israël ne voit aucun problème à ce que le cessez-le-feu soit prolongé sans conditions», a dit un responsable à l’AFP sous couvert de l’anonymat, traduisant apparemment la volonté israélienne de dicter les termes de la négociation. Interrogé sur la durée de cette prolongation, il a précisé qu’elle pouvait être illimitée. «Il n’y a pas d’accord pour prolonger le cessez-le-feu», a cependant tranché mercredi soir Moussa Abou Marzouk, le chef adjoint du Hamas, qui participe aux pourparlers indirects avec Israël au Caire.
«Commencer le processus de reconstruction»
Israël et l’organisation islamiste qui contrôle Gaza observent depuis mardi 8h un cessez-le-feu censé durer jusqu’à vendredi 8h (7h, heure française) dans le territoire dévasté. Ils ont dépêché au Caire des délégations chargées de s’entendre sur une trêve plus durable au cours de discussions indirectes par l’entremise de l’Egypte. «Notre objectif maintenant est de nous assurer que le cessez-le-feu tienne, que Gaza puisse commencer le processus de reconstruction», a assuré le président des Etats-Unis Barack Obama.
Alors que les négociateurs étaient à l’oeuvre dans la capitale égyptienne et que la bande de Gaza retrouvait un semblant de relative normalité, Israël s’est vigoureusement défendu contre les critiques sur l’ampleur des moyens militaires employés au cours de la guerre et des pertes humaines causées.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé en conférence de presse que l’opération «Bordure protectrice» était «justifiée» et «proportionnée» à la menace, même si cela n’enlevait rien au «regret profond» ressenti devant les pertes civiles.
«Sympathie d’Obama» pour «les gens ordinaires qui souffrent à Gaza»
«C’est le Hamas qui est responsable de la destruction et des morts» dans le territoire, a insisté Benjamin Netanyahu. Il a de nouveau accusé le Hamas de tirer des roquettes sur Israël à partir d’écoles ou d’hôpitaux, de se servir des civils comme «boucliers humains» et de «sacrifier» des enfants. «La tragédie de Gaza, c’est qu’elle est dirigée par le Hamas», a-t-il martelé.
«Je n’ai aucune sympathie pour le Hamas mais j’en ai pour les gens ordinaires qui souffrent à Gaza», a renchéri Barack Obama lors d’une allocution en clôture du sommet USA-Afrique à Washington, ajoutant que les habitants de la bande de Gaza avaient besoin d’«espoir» et ne pouvaient survivre longtemps coupés du monde.
Israël a fait face à une vive réprobation devant le coût humain de la guerre déclenchée le 8 juillet pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire le réseau de tunnels permettant des infiltrations sur son sol. «Bordure protectrice» a tué 1.886 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Les frappes sur trois écoles de l’ONU ont soulevé l’indignation internationale. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri.*20 minutes avec AFP*07/08/2014 à 06h08
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*La défaite vue par les médias israéliens
L’aveu d’échec militaire ne peut être que plus flagrant.

Or, les faits sont là, difficiles à contourner ! Les questions difficiles

Pourquoi l’armée (israélienne) n’a pas été prête à faire face aux dangers, pourquoi n’a-t-elle pas préparé un plan pour en finir avec les tunnels, pourquoi n’a-t-elle pas fourni assez de moyens et d’équipements pour les détruire?
D’autres questions concernent la débâcle de la force d’élite Golani : « Pourquoi les éléments de la force d’élite Golani ont-ils investi la bande de Gaza à bord de chars désuètes non blindés ? Et comment les Palestiniens ont-ils pu s’infiltrer à travers les tunnels pour tuer les soldats israéliens ?))Et le journal poursuit ses questions sur la propagande israélienne qui avait pendant ces dernières années mis l’accent sur la restauration de la force de dissuasion de l’entité sioniste : « comment se fait-il qu’ils nous ont dit, une fois après l’autre, que les Palestiniens ont été vaincus, qu’ils crient au secours et demandent un cessez-le-feu alors que les factions palestiniennes sont restées persévérantes jusqu’à la fin ? Comment se fait-il que la dissuasion se soit totalement éclipsée et qu’Israël ait été incapable de frapper les dirigeants des factions ? »Il conclut son article par un constat d’amertume, sur la rapidité avec laquelle les soldats israéliens se sont retirés de la bande de Gaza : « la disparition des soldats israéliens qui se sont retirés au plus vite, du jour au lendemain, a laissé un sentiment de déception et de dépression, car nous espérions une victoire éclaire, sans aucune ambigüité, qui puisse mettre un terme à la menace de la bande de Gaza à jamais », écrit-il.Trop tôt les cris de victoire
Pour le Haaretz, il faut éviter pour le moment de chercher à identifier le vainqueur dans cette guerre, estimant que les choses ne peuvent être exclusivement évaluées à la lumière des dégâts infligés dans la Bande de Gaza. Il faut selon lui prendre en considération la teneur du compromis qui va être conclu à l’issue de la confrontation, et son efficience surtout.
« Les tambours de la victoire entendus ces jours-ci en Israël ne sont qu’une guerre psychologique à l’adresse du front intérieur pour convaincre les Israéliens que les sacrifices et les efforts déployés n’ont pas été vains », estime le journal.
Il poursuit en décortiquant les objectifs de cette propagande. Selon lui, l’image de la victoire est nécessaire pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui est parfaitement conscient que ses rivaux politiques n’attendent qu’à le massacrer politiquement. Il en est de même pour l’armée israélienne surtout qu’elle fait l’objet d’un déluge de critiques sur sa performance et celle de son commandement.
« Les commandants de bataillon font sortir leurs soldats de la Bande tout en s’efforçant d’aiguiser leur esprit combatif, pour les échéances futures », constate pertinemment le journal.
Autre constat évident: « le Hamas n’a pas été vaincu et restera l’organisation qui dirige la Bande de Gaza, il restera un partenaire central dans tout compromis futur, même indirectement. Et si la trêve aboutit à instaurer une percée dans le blocus imposé à la bande de Gaza, le prix exorbitant qui a été payé ne serait plus considéré que comme un sacrifice minime, de son point de vue ».
Lacunes dans les renseignements
Le Haaretz signale un certain nombre de lacunes dans la performance de l’armée israélienne, surtout au niveau des renseignements : « la première impression est que les services de renseignements n’ont pas réussi à évaluer correctement les changement survenus dans les orientations du Hamas avant la guerre. Les informations d’intelligence n’étaient pas compatibles avec les préparatifs militaires sur le terrain. Sans oublier que les renseignements n’avaient pas fourni d’informations sur les rampes de lancement des roquettes et leurs informations étaient partielles. Sans compter l’incapacité à porter atteinte au commandement du Hamas ».
A cet égard, le journal israélien rappelle que les anciens rapports médiatiques rendaient compte d’un optimisme démesuré et prématuré, lequel s’est avéré exagéré sur l’érosion du Hamas et des autres factions de résistance et leur disposition à accepter un cessez-le-feu.
Une victoire suspendue sur des suppositions
Dans sa tentative de protéger son dauphin, le journal proche du Premier ministre, Israel Yahom n’est pas très persuasif. Il dresse une liste de suppositions qui devraient être remplies au préalable pour en conclure à une victoire éclatante : « A supposer que la trêve se poursuive ; à supposer que l’Egypte ne permette plus de faire entrer des armes dans la Bande de Gaza, via Rafah ; à supposer qu’on ne fasse pas pression sur Israël pour ouvrir un passage au Hamas ; à supposer que l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas puisse jouer un rôle plus important dans la bande de Gaza ; à supposer que les divergences s’attisent au sein du Hamas ; c’est alors que nous pourrons dire que la guerre a réalisé un succès patent », écrit-il.
Et quand bien même il tente de couvrir l’armée, en interrogeant : « que voudrez-vous du commandement de l’Etat-major, qu’il se comporte sans honnêteté ? Qu’il cache la vérité amère ?et qu’aurait pu faire Israël plus qu’il n’a déjà fait ? ».
L’aveu d’échec militaire ne peut être plus flagrant. Et pour longtemps. Seule roue de secours sur laquelle Israël table : la table des négociations. Comme pour le Liban en 2006…*Rédaction d’Elmanar*jeudi, 07 août 2014 17:41
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*La victoire de Ghaza
« Netanyahu a essuyé la défaite, car il faisait la guerre, non pas avec les armés arabes, mais avec les combattants palestiniens. Au cours de 4 semaines de résistance, la population de Gaza n’ a faite aucune plainte, et n’a non plus quémandé le cessez-le-feu, de la manière que souhaitaient certains arabes, des arabes qui attendaient, impatiemment, voir les habitants de Gaza hisser le drapeau blanc. Les habitants ont tenu la tête haute et humilié, ainsi, toutes mes armés, leurs généraux pour lesquels des milliards de dollars sont dépensés », a-t-il indiqué encore. Et cet écrivain et spécialiste du monde arabe, tout en soulignant que le régime sioniste a échoué à réaliser, dans la guerre contre Gaza, les objectifs qu’il s’était fixé, a fait remarquer : « Les tunnels et les missiles de la résistance demeurent, toujours et encore. Les combattants attentent, des flèches, le combat futur et résolus pour obtenir la victoire, ils sont dans l’attente du martyr. En revanche, les colons israéliens se trouvent dans un état de panique et d’angoisse, du jamais vu au cours de ces 60 dernières années. Cette crainte et panique émane de la petite bande de Gaza et de ses vaillants combattants et des enfants qui naissent ». Puis, il évoque la différence qui existe entre les combattants palestiniens et l’armée du régime israélien, pour conclure : « Israël n’a pas occupé et n’occupera pas la bande de Gaza. L’offensive terrestre était leur ruse. Les avions de fabrication américaine israéliens n’ont tué que les enfants. Ils n’ont détruit même pas une seule base de lancement de missiles de la résistance. L’armée israélienne et ses alliés et ses protecteurs disaient respecter la plus grande précision ainsi que les principes éthiques. Mais, ils n’ont visé que les enfants, les maisons de retraite , les écoles, les écoles et les hôpitaux, tandis que ceux qui sont qualifiés de terroristes par les alliés et les protecteurs de l’armée israélienne en Occident n’ont tué que des soldats de l’armée israélienne et n’ont détruit que ses chars Merkava. C’est ça qui constitue la grande différence entre l’armée israélienne et la vaillante résistance palestinienne.*mercredi, 06 août 2014
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*Gaza 2014, Liban 2006: Israël, un tigre en papier
*Par Mireille Delmarre
*Une armée de criminels sionistes sanguinaires et lâches qui s’attaquent aux populations civiles
d’équipements appuyée non stop par l’armée américaine – approvisionnement en armes, renseignements militaires, soutien diplomatique inconditionnel justifiant l’injustifiable les massacres de la Bête Immonde ISRAHELL- subit une nouvelle fois une défaite cuisante face à la Résistance Palestinienne cette fois. A Gaza les soldats israéliens incapables de gagner une guerre se vengent en tuant un maximum de civils palestiniens prés de 2000 dont 400 enfants.
SOUTIEN A LA RESISTANCE PALESTINIENNE COMBATTANT LE COLONIALISME SIONISTE.
En 2006 déjà lors de la guerre du Liban en plein été l’armée israélienne – malgré sa puissance de feu réapprovisionnée par les USA dont les services de renseignements militaires fournissent des informations non stop au régime sioniste – avait été vaincue par la Résistance libanaise dirigée par le Hezbollah.
Frustrée cette armée de criminels sanguinaires avaient bombardé pendant des jours immeubles d’habitation infrastructures tuant de nombreux civils libanais pour finalement accepter un cessez le feu. L’état major au Pentagone avait dit stop non pas aux massacre de civils libanais «dommages collatéraux» pour ces criminels de guerre américains, mais surtout pour stopper l’érosion de la force de dissuasion de cette armée coloniale juive sioniste vaincue par la Résistance libanaise.
Cette fois encore en lançant sa guerre contre la Résistance palestinienne à Gaza l’armée de l’entité coloniale fasciste sioniste forte de sa puissance de feu s’est cru capable de la vaincre.
C’était sans compter sur l’évolution de la Résistance palestinienne qui partie de rien est aujourd’hui capable de tenir tête à la quatrième armée au monde en terme d’armements soutenue par une population palestinienne résistant vaillamment confrontée à l’inhumanité abjecte des tueurs juifs sionistes.
Ci dessous la traduction d’un article « The Evolution of Palestinian resistance » d’As’ad AbulKhalil publié sur le site libanais Alakbar en anglais le 04/08/2014
L’Evolution de la Resistance palestinienne
Un graphique montrant l’évolution des armes utilisées par la Résistance Palestinienne fait un carton sur les médias sociaux arabes actuellement ; Il montre qu’elle est passée des pierres et cailloux aux missiles et drones. C’est l’image de l’évolution des méthodes de la Résistance contre l’occupation israélienne.
La Résistance à l’occupation israélienne n’a jamais vraiment été organisée depuis le début de celle-ci ; C’est une erreur de la direction d’Hajj Amin (al Husseini) –contrairement à l’image qui en est donné dans les écrits occidentaux- qui n’a jamais été un radical et prenait seulement de véritables décisions que sous la pression des circonstances. Les gens oublient que c’était d’abord un pion des britanniques toujours aux ordres des régimes arabes corrompus. Les Palestiniens devaient faire avec des vieux fusils de chasse alors que leurs ennemis sionistes eux avaient des armes sophistiquées importées d’Europe.
Les régimes arabes monopolisant toute action militaire contre Israël pour éviter toute menace à leurs pouvoirs ont toujours combattu la militarisation indépendante des Palestiniens. Au Liban les Palestiniens dans les années 50 et 60 n’avaient même pas l’autorisation de porter une arme pour se protéger personnellement dans un pays truffés de mitraillettes. C’est seulement après 1967 que les Palestiniens ont commencé à avoir un programme conséquent de militarisation. Le programme a été financé et armé par des pays socialistes qui tout en soutenant les Palestiniens n’ont jamais cru au but de libérer la Palestine et ne leur ont jamais donné des armes pouvant lutter à égalité dans leur combat contre Israël (les approvisionnements militaires des régimes arabes par les Soviétiques excluaient certains systèmes d’armements).
Le dirigeant de l’Organisation de Libération de la Palestine Yasser Arafat disposait d’énormes ressources financières et il a construit les bases d’une armée (lire sur le sujet un ouvrage classique de Yezid Sayigh « Armed Struggle and the Search for State ») mais n’a pas développé une stratégie de Résistance armée. En fait, il a résisté aux plans qui lui ont été soumis par différents groupes armés palestiniens pour développer une stratégie efficace de Résistance armée contre l’agression israélienne et l’occupation. Le Conseil Militaire de l’OLP a été placé sous le contrôle de l’un des dirigeants les plus corrompus des organisations de l’OLP, Zuhayr Muhsin ( dirigeant d’un gang criminel,As-Sa’iqah, simple jouet du régime syrien) qui n’a jamais entrepris sérieusement la Libération ni même la Résistance. Alors même qu’Abu Jihad avait des contacts avec les commandants des mouvements de résistance chinois, vietnamiens algériens, en fait il n’a jamais vraiment mis en application les leçons de ces glorieuses Révolutions. Abu Jihad (bras droit d’Arafat au sein de l’OLP et commandant de la branche armée du Fatah) n’a jamais pris au sérieux la mission de l’OLP au Liban et s’est concentré sur l’’incitation au soulèvement en Cisjordanie et Gaza.
De toutes les organisations appartenant à l’OLP c’est le Front Populaire de Libération de la Palestine (une petite organisation dans l’OLP fidèle au régime syrien et connu pour ses opérations spectaculaires contre Israël dont cette opération avec un deltaplane) a été la seule organisation qui insistait sur l’importance d’un système de tunnels partout où l’OLP opérait au Liban. Le dirigeant du FPLP GC, Ahmed Jibril, est allé voir Arafat plusieurs fois demandant son aide pour l’importation de machines pour creuser des tunnels au Sud Liban pour se préparer à une imminente invasion israélienne, mais Arafat comme d’habitude fit des promesses qu’il n’a pas tenues.
Quand Jibril a renoncé à contacter Arafat il a donné des ordres aux hommes de son organisation de creuser des tunnels dans toutes les bases militaires de sa propre organisation et ils se sont avérés tellement efficaces que l’ennemi israélien les a bombardé avec son aviation pendant des années.
La mauvaise préparation et l’incompétence de la direction militaire d’Arafat a été exposée en 1982 face à l’invasion israélienne. Il a mis l’un des commandants militaires les plus incompétents, Hajj Ismail, à la tête de cette direction et il ne l’a même pas sanctionné pour son incompétence au contraire plus tard il l’a récompensé en le nommant à un poste lucratif à Ramallah un mimi non état pour sa loyauté.
Le Hezbollah a été la première organisation arabe à prendre le risque de la Résistance à un niveau plus élevé bien plus élevé.
La Résistance est une science exacte pour le Hezbollah. Quiconque veut en savoir plus devrait visiter le Musée de la Résistance à Mleeta. Là bas vous découvrirez comment le parti étudie méticuleusement et rigoureusement l’ennemi et étudie la préparation à la Résistance méticuleusement et rigoureusement. Le Hezbollah a crée une école interne spéciale pour enseigner l’Hébreu et des centaines de combattants en sortent diplômés chaque année (A l’OLP ils dépendaient de traducteurs d’Hébreu de l’Institut d’Etudes Palestiniennes de Beyrouth).
Mais les pratiques du Hezbollah ont également évolué. Apprenant de leurs propres erreurs ils ont commencé à faire extrêmement attention à la vie des civils (y compris les civils dans le camp ennemi – le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah, m’a dit qu’ils avaient projeté d’assassiner un important commandant de l’Armée du Sud Liban, Aql Hashim, mais ils ont du repousser plusieurs fois l’opération car les membres de sa famille l’entouraient. Seulement quand il s’est trouvé éloigné de sa famille a-t-il été la cible du Hezbollah). Nasrallah a changé le parti qui sous la direction de Subhi Tufayli commettait des enlèvements des détournements d’avions et des explosions de voitures ect… En 2006 le Hezbollah a eu la chance de mettre en pratique une stratégie de Resistance totale qu’ils avaient adoptée.
La réussite du Hamas en 2014 à Gaza où le nombre de soldats israéliens tués est exactement dix fois supérieur à ce qu’il était en 2008 – 6 soldats tués dont 4 dans des tirs amis- doit beaucoup à l’école de la Résistance du Hezbollah. En 2009 le régime de Mubarak a arrêté «Sami Shibab» qui était en charge de créer des cellules pour soutenir, équiper, et entraîner la Résistance à Gaza ( plus tard il s’est enfui d’Egypte après le premier soulèvement en 2011. « Shibab » appartient à l’Unité 1800 du Hezbollah spécialisée dans l’assistance au mouvement de Résistance palestinien).
Il y a de nombreuses leçons que le Hamas et ses alliés à Gaza ont appris ; la pratique des attaques suicide contre des civils (inventées et perfectionnées par les gangs terroristes sionistes en Palestine dés le début des années 30 mais l’Occident aime prétendre que c’est le Hamas qui les a introduites dans la région dans les années 90) ont provoqué une publicité négative y compris parmi les Arabes. Les attaques contre les civils ne sont pas populaires parmi les Arabes les généralisations racistes développées aux US sont sans fondement. La culture qui acclame la mort de civils dans la société ennemie c’est la culture israélienne. Les Brigades Hamas et al Qassam ont fait des déclarations insistant sur le fait qu’ils ciblent seulement les sites militaires dans l’autre camp (et le nombre de tués en Israël vient confirmer leurs affirmations) mais toutes ces déclarations ont été ignorées par les médias occidentaux.
De plus dans ce conflit à Gaza – et contre toute une série de crimes de guerre des plus sauvages- le Hamas, le Djihad islamique, et le FPLP ( plus d’autres groupes dont des unités indépendantes du Fatah à Gaza) ont développé et démontré une stratégie efficace pour contrer Israël et l’empêcher d’avancer rapidement dans Gaza comme il le faisait par le passé. Il y a vraiment un mouvement de Résistance à Gaza et il s’est construit sur les réussites de ses prédécesseurs.
Sans plus bénéficier de l’environnement de la Guerre Froide et malgré un état de siège par Israël et des régimes arabes, les groupes de Résistance Palestinienne et Libanaise progressent rapidement dans leurs stratégies contre Israël. Nous savons tous ce qu’a Israël : des armes sophistiquées et une capacité à violer toutes les lois connues de la guerre en plus d’un mépris total pour les vies des civils de l’autre camp.
Mais l’autre camp a des surprises dans ses manches et les services de renseignements du Hamas et d’autres groupes ont également appris de l’expérience de l’énorme appareil de renseignements du Hezbollah. Cela n’a rien à voir avec les renseignements du Fatah où 1 agent sur 5 est un collaborateur d’Israël. Dans cette guerre Israël n’a pas réussi à tuer l’un des principaux commandants des groupes de Résistance assassinant à sa place un responsable des médias du Jihad islamique.
C’est clair que le mouvement de Résistance s’améliore encore et encore et que les performances de l’armée israélienne et ses services de renseignements se détériorent. Ce n’est que l’un des nombreux problèmes auquel Israël doit faire face qui indique qu’il se dirige vers son inévitable disparition. *mercredi, 06 août 2014
Dc As’ad AbuKhalil est professeur de Science Politique à l’Université de Californie, conférencier et l’auteur de The Angry Arab News Service. Il tweete sur @asadabukhalil
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*Les sionistes surpris par l’organisation méticuleuse de la Résistance
*une poignée de militants palestiniens déterminés et aguerris face à une machinerie israélienne hypertrophiée et opulente
L’armement fourni par les USA, largement financé par les achats démesurés des royaumes du golfe arabo-persique aux entreprises étasuniennes, le lui permet.
Mais il a été contraint de retirer ses troupes du sol de Gaza sans avoir atteint l’objectif affiché de la destruction totale des tunnels.
Cette dernière opération criminelle et inhumaine tant par les pertes humaines, morts et blessés, que matérielles a été l’occasion d’offrir deux surprises de taille à l’attaquant.
Il a été tout d’abord été surpris par l’organisation méticuleuse de la Résistance et son imperméabilité au renseignement israélien. Encore une fois, le mythe d’un Mossad infaillible a volé en éclats. Il n’avait pas connaissance du dispositif souterrain, de sa complexité et de son invulnérabilité.
Il ignorait les caches des dirigeants des mouvements armés.
La corruption jusque-là fort aisée de collaborateurs in situ a perdu de son efficacité.
La Résistance a réussi à travailler à l’abri des donneurs potentiels sur un si petit territoire. Son recrutement est rigoureux, archi-clandestin et impénétrable.
La stratégie de la cinquième colonne, autochtone ou importée, qui a si bien fonctionné et qui se poursuit avec succès en Syrie, en Irak et en Ukraine par exemple a trouvé ses limites ici.
La Résistance est unifiée.
Contrairement aux « éléments de langage » utilisés par les attachés de presse du régime sioniste qui les impose à toute les agences d’information du ‘monde occidental et occidentalisé’, la branche armée du Hamas qui s’est d’ailleurs montrée relativement autonome par rapport à son aile politique en lui imposant ses décisions n’était pas seule sur le terrain. Collaboraient à la contre-offensive le Djihad Islamique, la branche armée du Fatah et le Front Populaire de Libération de la Palestine.
Sur un million et huit cent mille prisonniers à Gaza, des centaines, une poignée de milliers tout au plus de militants déterminés, aguerris et ayant foi dans leur entreprise de libération nationale ont suffi à mettre en échec cette machinerie hypertrophiée, opulente qui a bénéficié de réservistes venus d’ailleurs par dizaines de milliers et ayant transité par la Turquie. Ankara a doublé les vols sur Tel Aviv pour acheminer la soldatesque sioniste vers le lieu de la tuerie.
La Résistance unie a dicté son agenda aux représentants politiques.
Pas de reddition.
Exigence de la levée du blocus.
L’unité politique du Fatah et du Hamas, même si elle était de façade et obtenue sous la contrainte de l’isolement relatif du groupe politique qui a été élu en 2006 n’a pas implosé sous les missiles israéliens. Cette union nationale en germe aurait inspiré le prétexte immédiat de cette opération estivale en plein mois de jeûn du Ramadan.
Cette récente tentative de destruction de Gaza a été l’occasion de deux dévoilements qui ne sont pas pour autant des révélations.
Les meilleurs alliés de l’entité sioniste sont les pays arabes voisins qui lui ont apporté leur concours. Les Séoud, les Sabah qui règnent sur un appendice koweitien détaché de l’Irak par les Britanniques ainsi que les chefs de tribus des EAU ont été félicités par Shimon Peres pour leur appui fait d’un silence approbateur du massacre. Quant au nouveau Pharaon, il mérite selon l’un des responsables du Likoud un prix Nobel- celui de la traîtrise et de la vassalité sans doute. Pour la première fois, une partie de la presse égyptienne- à l’instar de ce qu’avait fait celle du fils Hariri au Liban en 2006 contre les militants du Hezbollah- a accusé les Palestiniens de Gaza d’être responsables de leur propre extermination. Non que les peuples arabes n’aient jamais entretenu des illusions sur le patriotisme de leurs dirigeants ou de leur solidarité avec les opprimés mais en cette circonstance de juillet 2014, les masques sont définitivement tombés.
Un grand théologien au service des Séoud a cru bon de promulguer un avis juridique (fatwa) qui considère les manifestations de rue de solidarité illicites au regard de l’Islam.
Il se dit -avec une probabilité assez forte que cela soit véridique- que l’ordre de poursuivre l’extermination a été hurlé depuis Djeddah quand la volonté de Netanyahu flanchait en raison du nombre de victimes dans l’armée d’occupation.
La seconde constatation indique de façon très consistante que la cinquième colonne de Syrie et d’Irak qui tente maintenant de contaminer le Liban est tout à fait étrangère à l’Islam.
Les mosquées d’Ibrahim al Khalil à Hébron et d’Al Aqsa à Jérusalem aux mains d’occupants sionistes ne sont pas dignes de leur intérêt fanatique. Ils ne se proposent pas de combattre non plus auprès de leurs co-religionnaires opprimés et exterminés à Gaza et en Cisjordanie. Leur mission est d’une autre nature.
Le quatrième et le cinquième champs pétrolifère par ordre d’importance de leurs réserves estimées sont irakiens. (1) Il est hautement probable que la première place du champ de Ghawar en Arabie aux mains des Séoud exploité depuis 1950 soit usurpée.
Les Séoud espèrent-ils s’accaparer du sous-sol irakien ? Le général Khalid Ibn Walid avait conquis très rapidement l’Irak au début de l’expansion de l’Islam avec l’aide de tribus arabes chrétiennes installées depuis des siècles entre le Tigre et l’Euphrate depuis des siècles. L’Irak recevait le trop-plein de population arabe venue du Sud qui ne trouvait plus de ressources sous la poussée démographique. Ces tribus ployaient sous le fardeau des impôts payés à Byzance pour ses guerres avec les Sassanides, elles ont salué comme une libération l’arrivée de ces cavaliers parlant le même idiome qu’elles.
Or le peuple irakien depuis 1980, début de la guerre arrangée par l’Occident et ses alliés contre l’Iran ne cesse d’être un peuple martyr au service de la cause séoudienne-étasunienne jusqu’à ce jour. Le « calife » de l’État Islamique en Irak et au Levant et ses troupes disposent d’armements et d’un entraînement d’un niveau tels qu’ils apparaissent bien pour ce qu’ils sont, des mercenaires obéissant à la seule loi de l’argent.
Gaza dans son édition juin 2014 n’est qu’une des versions du plan Delta, au-delà du plan B ou même C, en hébreu Dalet. Bien avant 1948, les dirigeants sionistes conscients de la fable qu’ils entretenaient pour tromper des Juifs européens et les faire venir en Palestine, une prétendue terre sans peuple, avaient prévu de chasser le maximum de Palestiniens en les terrorisant.
Lors de la guerre dite israélo-arabe, au cours de laquelle les anciens empires coloniaux européens ont prêté main-forte contre la Palestine, les exécutions des non-combattants dans les villages et le récit de ces exactions ont fait fuir 700 000 Palestiniens.
Aujourd’hui encore, les sionistes encouragent au départ les autochtones restants avec des moyens variés, massacres, guerres d’usure aux check points, emprisonnements massifs, destructions de récoltes, vols des terres, interdictions de creuser des puits, impossibilité d’obtenir des permis de construire des maisons.
Mais non.
Ils restent là, chez eux, à en mourir.
Aucune chance que la Palestine et les Palestiniens ne disparaissent de la réalité ni de la mémoire. Ceux qui croient œuvrer à un nettoyage de leur présence sur leur terre se promettent leur propre disparition. Dans le bilan de leur défaite n’ont pas été comptabilisées l’indignation et l’écoeurement quasi-planétaires devant tant de cruautés.
Badia Benjelloun 5 août 2014
*Badia Benjelloun semble ignorer le soutien indéfectible de l’Algérie au combat du peuple palestinien, en essayant de le minimiser dans un paragraphe supprimé. Tout en faisant l’éloge de son roi Mohammed VI qui préside le Comité El Qods et qui n’a rien fait de concret pour les Palestiniens. Au contraire, il agit sous influence sioniste et israélienne et l’histoire retiendra qu’il a été complice avec les sionistes criminels dans leurs projets de judéïsation d’El Qods et d’extermination du peuple palestinien. Dommage que cette dame essaye de porter atteint à l’Algérie dans un article sur Ghaza*Une panaroïa de certains sujets du roi qui n’ont pas une vue éclairée et indépendante sur ce qui se passe dans le monde et dans la région.
*consulter dossier: L’Etat marocain sous influence d’Israël
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*Israël et la destruction totale du peuple palestinien de Ghaza
**discours génocidaires des responsables sionistes
Moshe Feiglin, orateur adjoint de la Knesset, le Parlement israélien, a publié un projet ayant pour but la destruction totale du peuple palestinien de Gaza.
Son plan détaillé, qui appelle à l’utilisation de camps de concentration, relève de l’appel direct et public au génocide, un crime punissable par la Convention sur les génocides.
Dans une publication du 1er août sur sa page Facebook, Feiglin, membre du Likoud, le parti du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, appelle à la« conquête de la totalité de la Bande de Gaza et à l’annihilation de ses forces combattantes et de leurs soutiens ».
« C’est notre pays, et exclusivement notre pays », écrit-il, « y compris Gaza ».
La publication de Feiglin est tiréed’une lettre adressée à Netanyahou.
Les citoyens et les autorités publiques de par le monde devraient tenter d’arrêter Feiglin et de le poursuivre pour ses déclarations dans le cadre de la Convention sur les génocides, s’il posait un jour les pieds sur leurs territoires.
Son abominable plan a été rendu public alors que le bilan des victimes du massacre en cours à Gaza a atteint 1 752 morts, ce qui inclut les 10 personnes tuées ce dimanche matin lors d’un nouveau bombardement par Israël sur une école transformée en abri et sous contrôle des Nations unies. Cette fois, l’attaque a eu lieu dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Feiglin, tout comme sa collègue de la Knesset Ayelet Shaked, a déjà par le passé prononcé des discours génocidaires, mais ce dernier est peut être le plus précis et le plus explicite.
En appelant à l’extermination de masse et au nettoyage ethnique, Feiglin exhorte désormais Netanyahou à« transformer Gaza en Jaffa, une ville israélienne florissante où vivraient le moins possible de civils hostiles ».
Jaffa est une importante ville côtière palestinienne qui a subi un nettoyage ethnique par des milices sionistes en 1948, et qui a été annexée par ce qui constitue aujourd’hui l’État d’Israël. Les quelques milliers de Palestiniens qui vivent encore dans cette ville subissent quotidiennement des pressions pour les forcer à la quitter.
Après avoir été écrite, cette publication sur Facebook a reçu plus de 8 000 « J’aime » et a été partagée plus de 2 000 fois.
« Concentrer » et « Exterminer »
Feiglin écrit que l’armée israélienne doit « désigner certaines zones ouvertes sur la frontière du Sinaï, adjacente à la mer, dans lesquelles la population civile serait concentrée, loin des zones urbaines actuellement utilisées pour les tir de roquettes et des tunnels. Dans ces zones, des campements constitués de tentes seraient établis jusqu’à ce que des destinations d’émigration adaptées soient trouvées ».
« Des campements constitués de tentes » où la population civile palestinienne serait « concentrée » ; il s’agit là tout simplement de camps de concentration.
« L’approvisionnement en eau et en électricité dans les zones autrefois habitées sera coupé », ajoute-t-il.
Il appelle ensuite à ce que ces « zones autrefois peuplées » soient « bombardées avec une puissance de feu maximale. L’infrastructure civile et militaire entière du Hamas, ses moyens de communication et sa logistique seraient totalement détruites, rasées ».
L’armée israélienne « exterminerait alors les poches de résistance, s’il s’avère qu’il en reste encore ».
Expulsion
« Israël commencera à chercher des destinations d’émigration et des quotas de réfugiés provenant de Gaza », écrit Feiglin, mais « ceux qui désirent rester, s’il est prouvé qu’ils n’ont aucune affiliation avec le Hamas, seront obligés de signer publiquement une déclaration de loyauté à Israël, et recevront une carte d’identité bleue similaire à celles des Arabes de Jérusalem Est ».
Les déclarations de Feiglin sont des crimes
La Convention sur les génocides définit comme « génocide » tout acte « commis avec l’intention de détruire, en partie ou totalement, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».
Ces actes sont :
- Le meurtre des membres de ce groupe
- Causer de sérieux dégâts physiques ou mentaux à des membres de ce groupe
- Infliger délibérément à ce groupe des conditions de vie calculées pour amener à la destruction partielle ou totale de ce groupe
- L’imposition de mesures pour empêcher toute naissance au sein de ce groupe
- Transférer par la force des enfants d’un groupe vers un autre
Le plan de Feiglin revêt clairement des intentions génocidaires sous au moins deux aspects : il nie l’existence du peuple palestinien, et définit les Palestiniens de façon collective comme un ennemi et une cible de par leur religion :
- « Il n’y a pas deux États, et il n’y a pas deux peuples. Il n’y a qu’un État et un seul peuple. »
- « L’ennemi stratégique est l’Arabe musulman extrémiste sous toutes ses formes, de l’Iran à Gaza, qui cherche à annihiler Israël dans son ensemble. »
En outre, ces actes clairement génocidaires sont des crimes punissables par la convention : « l’incitation publique et directe à commettre un génocide », la « conspiration pour commettre un génocide » et « la complicité de génocide ».
N’importe quel procureur neutre considérerait les déclarations de Feiglin comme une raison suffisante pour engager des poursuites en justice dans le cadre de la convention.
Les États signataires de la Convention sur les génocides sont obligés de punir les crimes punissables selon cette dernière dans des tribunaux nationaux.
Les citoyens de par le monde devraient faire en sorte que Feiglin et tout autre leader israélien qui commet des actes génocidaires soit arrêtés et jugés, via n’importe quel mécanisme légal à disposition, ce qui inclut le fait d’informer les autorités de l’immigration et les législateurs de ces déclarations génocidaires.
Traduction complète de la déclaration de Feiglin
La page Facebook de Feiglin est bien la sienne, puisque c’est celle visible sur sa page officielle du site de la Knesset.
Voici la publication de Feiglin, le 1er août surFacebook, traduite dans son intégralité par Dena Shunra :
Avec l’aide de Dieu.
À l’attention de Monsieur le Premier ministre, Benjamin Netanyahou.
Monsieur le Premier ministre, nous venons d’apprendre que le Hamas s’est servi du cessez-le-feu pour enlever un officier. Il semble que cette opération ne soit pas prête de se terminer.
L’échec de cette opération était inévitable depuis ses débuts, car :
a) Elle n’a aucun objectif clair et précis
b) il n’y a pas de structure appropriée pour soutenir moralement nos soldats.
Ce qui est nécessaire, désormais, c’est de comprendre le fait qu’Oslo, c’est terminé ; que c’est notre pays et notre pays exclusivement, y compris Gaza. Il n’y a pas deux États, ni deux peuples ; il n’y a qu’un État pour un peuple.
Ayant compris celà, ce dont nous avons besoin, c’est d’une révision complète et minutieuse de notre stratégie, en termes de définition de l’ennemi, des tâches opérationnelles, des objectifs stratégiques, et bien entendu, de l’éthique de guerre appropriée.
1) Définir l’ennemi :
L’ennemi stratégique est l’Arabe musulman extrémiste sous toutes ses formes, de l’Iran à Gaza, qui cherche à annihiler Israël dans son entièreté. L’ennemi immédiat est le Hamas (pas les tunnels, ni les roquettes ; le Hamas)
2) Définir les tâches :
Conquérir la totalité de la bande de Gaza, et annihiler toutes les forces combattantes et leurs soutiens.
3) Définir un objectif stratégique :
Transformer Gaza en Jaffa, une ville israélienne florissante comptant un nombre aussi restreint que possible de civils hostiles.
4) Définir une éthique de guerre :
« Malheur à celui qui cause le mal, et malheur à son voisin »
À la lumière de ces quatre points, Israël doit agir de la sorte :
a) L’IDF [l'armée israélienne] doit désigner certaines zones ouvertes sur la frontière du Sinaï, adjacente à la mer, dans laquelle la population civile serait concentrée, loin des zones urbaines actuellement utilisées pour des tirs de roquettes et où se trouvent des tunnels. Dans ces zones, des campements de tentes seraient établis, jusqu’à ce que des destinations d’émigration adaptées soient déterminées. La distribution d’électricité et d’eau vers la zone autrefois peuplée sera coupée.
b) La zone autrefois peuplée sera bombardée avec la puissance de feu maximale. L’infrastructure civile et militaire du Hamas dans son intégralité, ses moyens de communication et sa logistique, seront détruites entièrement et rasées.
c) L’IDF divisera la bande de Gaza latéralement et en travers, étendra de manière significative des corridors, occupera des positions de commandement, et exterminera les poches de résistance, s’il s’avère qu’il en reste.
d) Israël commencera à chercher des destinations d’émigration et des quotas pour les réfugiés provenant de Gaza. Ceux qui désirent émigrer bénéficieront d’un ensemble de mesures économiques généreuses, et arriveront dans leurs pays d’accueil avec des moyens économiques considérables.
e) Ceux qui veulent rester, s’il est démontré qu’ils n’ont aucune affiliation avec le Hamas, seront obligés de signer publiquement une déclaration de loyauté à Israël, et recevront une carte d’identité bleue similaire à celle des Arabes de Jérusalem-Est.
f) Quand les combats seront terminés, la loi israélienne sera étendue afin de couvrir la bande de Gaza toute entière, les gens expulsés de Gush Katif seront invités à retourner dans leurs colonies, et la ville de Gaza et sa périphérie seront reconstruites à l’image de véritables villes touristiques et commerciales israéliennes.
Monsieur le Premier ministre,
Nous vivons à un moment-clé de notre destin et de l’histoire de l’État d’Israël. Toutes les métastases que sont nos ennemis, de l’Iran au Hezbollah en passant par l’EIIL et les Frères musulmans, se frottent allègrement les mains et se préparent pour le prochain round. Je vous préviens que toute solution moins ambitieuse que celle que je viens de définir ici signifierait encourager l’offensive constante contre Israël. Il n’y a que lorsque le Hezbollah aura compris comment nous aurons traité le problème du Hamas dans le Sud qu’il cessera de tirer ses 100 000 missiles par le Nord. Je vous exhorte d’appliquer la stratégie proposée ici. Je n’ai aucun doute que l’ensemble de la population israélienne se tiendra à votre droite dans son écrasante majorité, tout comme moi, si seulement vous adoptiez ce plan.
Avec mes plus hautes considérations, et tout mon respect,
Moshe Feiglin
Traduit d’après l’article de Electronic Intifada par Fabio Coelho pour Croah.fr
*Source: Sites web-mardi, 05 août 2014
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Sonya Levene, également, soutenue par le groupe de campagne « Jews For Justice For Palestine », (Juifs pour la justice, pour la Palestine), a déclaré que son objectif était de dénoncer les actions d’Israël, dans la bande de Gaza, qui ont, déjà, causé la mort de près de 2.000 Palestiniens ! « Pourquoi devrais-je, en tant que troisième génération de juifs britanniques, avec un patrimoine d’Europe de l’Est, sans aucun lien avec Israël, accepter ce que les Sionistes voudraient vous faire croire qu’il est écrit dans la Bible ? », a-t-elle déclaré, dans un discours aux portes de Downing Street. La double nationalité lui a été imposée, selon elle, après avoir tenté de quitter Israël, après un an passé avec sa famille, il y a, environ, 20 ans. Elle était contrainte d’accepter la citoyenneté, si elle voulait retourner, en Israël. Elle comprend, donc, maintenant qu’il lui sera, désormais, impossible de retourner voir sa famille là-bas. Mais qu’importe, elle préfère faire passer ses convictions avant tout !*médias-jeudi, 07 août 2014
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Catégories : actualité, international
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