Le génocide israëlien se poursuit dans l’impunité totale
21072014*27 criminels israéliens tués
*Sept militaires israéliens ont été tués à Ghaza lundi 21 juillet 2014, portant à 27 le nombre de militaires tués depuis le début de l’agression criminelle sioniste contre l’enclave palestinienne, selon les déclarations israéliennes.*agences-lundi 21 juillet 2014
*une patrouille sioniste piégée dans une embuscade parfaitement élaborée
Les brigades du martyr Azzedine Al Qassam, la branche armée du mouvement de résistance islamique Hamas ont dévoilé les détails d’une embuscade parfaitement élaborée dans laquelle une force sioniste spéciale est tombée à l’est de Shajaaya. Lundi 21 juillet 2014 au soir, les brigades ont déclaré dans un communiqué militaire qu’une patrouille sioniste à été piégée dans une embuscade parfaitement élaborée à l’est de Shajaaya, un affrontement a eu lieu à une distance zéro. 10 soldats ont été tués et de nombreux autres ont été blessés, tandis que les combattants [d’Al Qassam] s’en sont sortis sains et saufs.
Les forces de l’occupation sioniste avaient commis un massacre contre des innocents dans le quartier Shajaaya à l’est de Gaza faisant plus de 75 morts, dont la plupart étaient des femmes, des enfants et des vieillards, portant le nombres de martyrs à 609 et plus de 4000 blessés.(Agence gazaouie)*22/07/2014 | 10:18 **Vingt-sept militaires israéliens ont aussi été tués depuis le début de cette agression contre Ghaza le 8 juillet 2014.
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*Dimanche sanglant à Ghaza:
100 Palestiens et 13 criminels israëliens tués
***Sept militaires israéliens ont été tués à Ghaza lundi 21 juillet 2014, portant à 25 le nombre de militaires tués depuis le début de l’agression criminelle sioniste contre l’enclave palestinienne, selon les déclarations israéliennes.*agences-lundi 21 juillet 2014,**A ce jour et après des bombardements barbares et sauvages où même les mosquées et les hôpitaux ne sont pas épargnés par les criminels, au moins 572 Palestiniens ont été tués et plus de 3.350 ont été blessés en 14 jours d’agression sur la bande de Gaza. Côté israélien, les pertes sont essentiellement dans les rangs de l’armée d’occupation, désormais déployée à l’intérieur et autour de la bande de Gaza: 25 soldats ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre le 17 juillet, dont sept annoncés lundi. Lundi, dans la bande de Gaza, 55 Palestiniens, dont 16 enfants, ont péri dans les raids aériens et les tirs de chars. Dans la soirée, un bombardement sur une tour de Gaza qui s’est partiellement effondrée, a tué 11 personnes dont 5 enfants. Parmi les victimes de lundi figurent également une famille de neuf personnes, dont 7 enfants, tous tués dans une frappe près de Rafah (sud), et une autre famille de huit personnes dont 4 enfants tués dans la ville de Gaza, selon le porte-parole des services de secours, Achraf al-Qodra. Quatre personnes sont mortes dans une frappe qui a touché l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de l’enclave palestinienne, qui a également fait 70 blessés. Six personnes ont par ailleurs été tuées dans la soirée par des tirs d’artillerie à Rafah (sud) et Deir el-Balah. En outre, trois Palestiniens ont péri dans une frappe à Chajaya, banlieue est de la ville de Gaza, où 13 dépouilles ont été retrouvées dans les décombres. La veille, l’armée a pilonné Chajaya faisant au moins 74 morts, dont un grand nombre de femmes et d’enfants, selon M. Qodra. depuis le 8 juillet près de 1.570 roquettes et obus palestiniens se sont abattus sur Israël, dont près de 400 ont été interceptés. Plus de 100 projectiles ont touché plusieurs régions d’Israël lundi, dont le secteur de Tel-Aviv et de Bersheeva***Lundi 21 juillet-médias+agences
**Le Premier ministre belge Elio Di Rupo a condamné mardi l’ »usage totalement disproportionné » de la force par les troupes israéliennes dans la bande de Gaza, où près de 600 Palestiniens ont trouvé la mort en seize jours d’offensive israélienne sur l’enclave palestinienne, et notamment les frappes militaires israéliennes sur le quartier de Shejaiyah à Gaza. Le chef du gouvernement s’est déclaré, dans un communiqué, « horrifié » par l’explosion de violence au Moyen-Orient, le nombre tragique de victimes civiles et la détérioration constante de la situation humanitaire sur place. »La communauté internationale doit en outre tout mettre en oeuvre pour garantir des conditions de vie décente à tous les habitants de la région, y compris les habitants de Gaza. Tout en garantissant les besoins de sécurité d’Israël, ceci implique entre autres l’ouverture immédiate, durable et inconditionnelle à la circulation de l’aide humanitaire, des personnes et des biens depuis et vers Gaza », a conclut M. Di Rupo.*22/07/14 – 10h21 Source: Belga
**La majorité des victimes sont des femmes et des enfants à Ghaza
**La majorité des victimes sont des femmes et des enfants à Gaza, a affirmé lundi à Genève Médecins sans frontières (MSF). L’ONG demande à Israël de cesser de bombarder les civils et de respecter le personnel médical et les structures de santé.
A l’hôpital Al-Shifa où travaille MSF, la plupart des blessés qui arrivent en salle d’urgence sont des femmes et des enfants, selon l’ONG. « En salle de réanimation des urgences, la moitié des cas sont morts dans les minutes qui ont suivi leur arrivée à l’hôpital, l’autre moitié avait besoin de chirurgie d’urgence », a précisé Audrey Landmann, coordinatrice des activités médicales de MSF à Gaza.
« Au moins la moitié d’entre eux sont des enfants », a-t-elle ajouté. Dimanche matin, une voiture MSF a échappé de peu à une frappe aérienne tombée à 300 mètres du véhicule clairement identifié. Les autorités israéliennes avaient pourtant garanti à MSF un mouvement sécurisé depuis Erez jusqu’à Gaza ville pour transporter sa nouvelle équipe chirurgicale, a indiqué l’organisation.
A l’hôpital Shifa, l’équipe MSF a vu deux ambulanciers morts et deux autres blessés alors qu’ils tentaient de ramener des blessés depuis le quartier pilonné de Shuja’iyeh.
« Les bombardements et les frappes aériennes sont non seulement intenses mais aussi imprévisibles, ce qui rend particulièrement difficile pour MSF comme pour tous les autres médicaux de se déplacer pour apporter les soins. Les travailleurs médicaux et les structures médicales doivent être respectées, aucun tir ne devrait se produire contre ou à proximité des ambulances et des hôpitaux », a déclaré Nicolas Palarus.*21/07/14 – 14h00 Source: Belga
***Le Conseil des droits de l’Homme se penche mercredi sur la situation dans le Territoire palestinien occupé et Ghaza
L’ONU a annoncé lundi la tenue d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme mercredi sur la situation « dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
***Dimanche 20 juillet***Au moins 502 Palestiniens ont été tués depuis le début de l’agression criminelle israëlienne à Ghaza, dont plus 140 dimanche, la journée la plus sanglante depuis le début de l’opération le 8 juillet contre l’enclave palestinienne.
Dans les rangs israéliens, 13 militaires de la brigade Golani ont été tués ces dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, portant à 18 le nombre de militaires tués depuis le début de l’agression sioniste, le bilan le plus lourd pour les forces criminelles israéliennes depuis 2006.
Sept militaires sionistes ont été tués dans l’explosion d’une bombe au passage de leur blindé, 3 dans des tirs croisés avec des combattants palestiniens à deux endroits différents et trois autres « piégés dans un immeuble en feu », selon des déclarations sionistes.
A Chajaya, une banlieue à l’est de la ville de Ghaza, l’armée criminelle israélienne a mené le bombardement le plus meurtrier depuis le début de l’agression, tuant au moins 72 Palestiniens, selon Achraf al-Qoudra, le porte-parole des services d’urgence.
Au moins 9 Palestiniens, dont sept enfants, ont été tués lundi matin lors d’un raid aérien israélien à Rafah dans le sud de la bande de Ghaza.
Les victimes appartenaient toutes à la même famille qui résidait dans la maison visée par l’attaque.
Les corps de 16 Palestiniens tués lors d’un raid aérien israélien ont également été retrouvés lundi matin dans les décombres d’une maison près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza. Ce raid mené dimanche soir contre cette maison avait déjà fait neuf morts, a ajouté Achraf al-Qoudra.
En outre, plus de 250 personnes ont été blessées à Chajaya dimanche, et 450 à travers toute la bande de Ghaza, a ajouté M. al-Qoudra.
Un responsable de la santé du Hamas, Youssef Abou Rech, a mis en garde contre « une catastrophe humanitaire » si les blessés et les morts encore sur place n’étaient pas évacués rapidement.
Près de la moitié des Palestiniens tués depuis le début de l’offensive sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, selon Achraf al-Qoudra. Deux civils israéliens ont été tués par des tirs de roquettes. Par ailleurs, 81.000 Palestiniens ont trouvé refuge dans des écoles gérées par les Nations unies, ont indiqué des services de l’ONU.*agences +médias-21/07/2014
* les enfants, cibles privilégiés des laches criminels israéliens
*nombreux témoignages sur la barbarie israélienne
*Au moins 100 Palestiniens sont morts dimanche 20 juillet 2014, dans le pilonnage par l’armée israélienne d’une banlieue de Gaza, faisant de cette journée la plus sanglante depuis le début de l’agression criminelle, où 13 militaires israéliens ont été tués et un autre fait prisonnier.
Dirigeants palestiniens et Ligue arabe ont accusé Israël de commettre un « crime de guerre » en pilonnant Chajaya, tandis que le secrétaire général de l’ONU Ban ki-Moon s’apprête à entamer une tournée dans la région pour tenter de mettre fin au conflit qui a déjà tué 438 Palestiniens.
Pour l’armée sioniste, il s’agit aussi d’une journée noire: avec 13 militaires de la brigade d’élite Golani tués, le bilan des militaires morts dans l’offensive monte à 18, un nombre jamais vu depuis la guerre du Liban en 2006. L’armée sioniste a aussi comptabilisé au moins 55 blessés.
La branche armée du Hamas a revendiqué dimanche soir avoir fait prisonnier un militaire israélien.
« Le soldat israélien Shaul Aaron est entre les mains des Brigades Ezzedine al-Qassam », le bras armé du mouvement Hamas, a déclaré leur porte-parole Abou Obeida dans une allocution télévisée.
L’armée israélienne a répondu qu’elle était « en train de vérifier ».
- ‘Massacre’ à Chajaya -
Les forces israéliennes ont fait état de leurs pertes après une journée marquée par le pilonnage sanglant de Chajaya, située non loin de la frontière israélienne, qui a tué au moins 62 Gazaouis, le bombardement le plus meurtrier depuis la guerre de 2008-2009 dans l’enclave palestinienne.
Et avec 100 morts à travers la bande de Gaza, cette 13e journée d’agression israélienne est devenue la plus sanglante.
A Chajaya, une journaliste de l’AFP a décrit des scènes de carnage et de chaos, tel cet homme éventré et à la tête arrachée.
« Chajaya est une zone civile
Le « massacre » de Chajaya, une banlieue à l’est de la ville de Gaza, a été dénoncé par les dirigeants palestiniens et la Ligue arabe qui ont accusé Israël de commettre un « crime de guerre », Mahmoud Abbas appelant depuis le Qatar à une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU sur « la situation insupportable » à Gaza.
Le président palestinien devait rencontrer à Doha le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, qui réclame la levée complète du blocus de Gaza, l’ouverture du poste-frontière de Rafah avec l’Egypte et la libération de prisonniers.
A Doha, où il a entamé sa tournée au Moyen-Orient, M. Ban a pour sa part condamné « l’action atroce » de l’armée israëlienne à Chajaya.
Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a pour sa part revendiqué « le soutien très fort de la communauté internationale ». C’est à dire les inconditionnels alliés occidentauc avec à leur tête les USA.
« En tant qu’Etat « démocratique » – c’est plutôt un Etat qui a dépassé le nazisme-, Israël utilise des outils de légitime défense (entendre par là, une barbarie criminelle avec des armes les plus sophistiquée) pour se battre contre ceux qui nous tirent des roquettes », a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a accusé le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza, de refuser « obstinément » un cessez-le-feu.
- 438 Palestiniens tués, 81.000 déplacés -
Au total l’agression israélienne a fait au moins 438 morts et plus de 3.000 blessés, des civils pour l’essentiel. L’ONU à Gaza accueille 81.000 personnes déplacées par le conflit.
Cette agression criminelle sioniste contre le petit territoire de Ghaza, est la plus sanglante depuis 2009 , elle est la quatrième depuis 2006.
L’Etat sioniste d’Israël a mobilisé 53.200 hommes sur les 65.000 réservistes pour réaliser ses desseins criminels dans cette agression contre cette petite bande de terre de 362 km2 où s’entassent dans la misère 1,8 million d’âmes, soit l’une des densités de population les plus fortes au monde.*agences médias-21/07/2014
**Deux membres d’une famille algérienne tués dimanche, à Ghaza
Deux membres d’une famille algérienne établie dans la bande de Ghaza ont été tués, dimanche, au cours des frappes aériennes israélienne. Il s’agit de deux personnes répondant au nom de Nadjah Saadedine Derradji et Abdellah Youcef Derradji.
Selon la télévision privée algérienne, Ennahar qui rapporte lundi cette information citant des sources palestiniennes, les deux victimes dont Abdellah est âgé à peine de 3 ans et sa maman ont été atteintes lors des bombardements lancés sur Rafah au Sud de la bande de Ghaza.
D’autres membres de cette famille algérienne ont été blessés au cours de ces frappes, toujours selon la même source. Pour rappel, 15 familles algériennes avaient été évacuées, mercredi dernier, de Ghaza vers le Caire, à travers le passage de Rafah. Ces familles avaient été dirigées vers l’ambassade d’Algérie avant leur rapatriement en Algérie.*algerie1.com-21/07/2014
**Manifestation à Paris contre l’agression israëlienne
Voitures incendiées, mobilier urbain saccagé, insultes et tensions ont succédé dimanche après-midi à Sarcelles (Val-d’Oise) à une manifestation contre l’agression israëlienne.
**Incidents à Bruxelles
Des incidents sont survenus en marge de la manifestation contre l’agression israélienne à Gaza, qui se tenait dans le centre de Bruxelles samedi.
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*Catastrophe humanitaire à Ghaza
Les hopitaux sont débordés et manquent de moyens
Les tirs d’obus de chars israéliens étaient plus violents et plus concentrés à l’est de la ville, où se trouve le quartier populeux de Chedjaiya. Ils se sont poursuivis durant toute la nuit de samedi à dimanche. Plus de 60 citoyens, en majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées, ainsi qu’un journaliste et un ambulancier ont été tués par des éclats d’obus ou après avoir été ensevelis sous les décombres de leurs maisons.Les blessés se comptent par milliers maintenant.
Le décès de Khaled Hamad, deuxième journaliste à être tué depuis le début de l’offensive israélienne, et d’un ambulancier prouvent que l’armée israélienne applique la politique de la terre brûlée. Les équipes médicales de secours avaient beaucoup de difficultés à entrer dans le quartier. Selon des témoins, un grand nombre de morts étaient encore hier après-midi sur les trottoirs et sous les décombres des habitations. Des dizaines de milliers de citoyens se sont retrouvés pris au piège. Il leur était impossible de quitter leurs habitations.
En même temps, ils sentaient que leurs maisons pouvaient leur tomber sur la tête à tout moment. «Nous nous étions entassés à 35 dans une chambre du rez-de-chaussée de notre maison. Les enfants pleuraient. Les femmes avaient très peur. Les bombes explosaient partout autour de nous. Nous avons essayé de contacter la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge palestinien pour nous aider à sortir de là mais personne ne répondait. A l’aube, nous avons décidé de fuir malgré les bombardements. C’est un miracle que l’on soit arrivés sains et saufs a l’hôpital Al Shiffa», raconte traumatisé Farid, un jeune homme de 26 ans, que nous avons rencontré dans l’un des espaces verts de l’hôpital Al Shiffa.
Tous les témoignages sur la barbarie israélienne insistent sur l’épouvantable nuit que les habitants de ce quartier ont passé dimanche. N’ayant plus la force de crier leurs douleurs, des hommes et des femmes ont longuement pleuré à chaudes larmes leurs êtres chers assassinés par Israël dans leur sommeil. Dans la matinée d’hier, le bureau de la Croix-Rouge à Ghaza a proposé une trêve humanitaire de 3 heures pour permettre l’évacuation des morts et des blessés qui n’ont pu quitter le quartier martyr. Apres un premier refus, Israël a annoncé en début d’après-midi son «ok» pour un cessez-le-feu de 13h30 a 15h30, soit 2 heures seulement. Comme d’habitude, l’armée israélienne n’a pas respecté le temps imparti au cessez-le-feu. Elle a repris les bombardements avant l’expiration du délai. Les équipes médicales et les journalistes, qui s’étaient rendus sur place, ont dû quitter précipitamment les lieux.
Au plan humanitaire, l’UNRWA, l’agence onusienne chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens, a annoncé avoir accueilli depuis le début de l’opération militaire israélienne plus de 60 000 citoyens. Son porte-parole à Ghaza a appelé hier les citoyens à quitter l’hôpital Al Shiffa où ils avaient trouvé refuge pour se rendre dans des endroits (quatre nouvelles écoles, ndlr) préparées pour accueillir les réfugiés, et cela pour ne pas gêner le travail des équipes médicales.
Les morgues pleines à craquer
D’un autre côté, l’hôpital Al Shiffa, l’institution principale du système de santé dans la bande de Ghaza, est dépassé par la demande. Tous ses lits sont occupés. Des blessés sont maintenant soignés à même le sol. Le service de réanimation ne peut plus accueillir de cas critiques. Il a atteint ses limites. Ce n’est pas tout, il n’y a plus de place pour les morts dans la morgue de l’hôpital. Elle est pleine à craquer et l’odeur de la mort rôde partout. Les équipes médicales, malgré toute leur bonne volonté, n’arrivent plus à prendre en charge tous les cas acheminés du quartier Chedjaiya et des autres localités ciblées par l’armée israélienne.
L’agression terroriste israélienne a provoqué une immense crise humanitaire dans l’enclave palestinienne et il faudra certainement une mobilisation internationale de plusieurs années pour en effacer les séquelles. Le ministère palestinien de la Santé a lancé un appel d’urgence aux organismes des droits de l’homme et aux institutions internationales pour la sécurisation d’une route sûre afin d’acheminer du sang, des aides médicales et humanitaires vers Ghaza. Dans le cas contraire, la catastrophe sera encore plus grande. Sur le terrain, les troupes spéciales israéliennes ont tenté, hier, sans succès, de prendre certaines positions de la résistance palestinienne.
Les soldats israéliens, bien que suréquipés et surarmés, ont buté sur des résistants très combatifs. L’armée israélienne a même enregistré des pertes, ce qu’elle n’a pas pu accepter. Mais les autorités israéliennes ont fini tout de même par reconnaître avoir perdu 5 éléments et enregistrés 60 blessés. Malgré cela, les résistants palestiniens accusent l’armée israélienne de cacher l’ampleur de ses pertes qui sont en réalité bien plus importantes.
Sur un autre plan, l’invasion terrestre dont a parlé Tel-Aviv n’a en réalité pas dépassé quelques centaines de mètres. Les résistants palestiniens ont réussi en revanche à tendre plusieurs embuscades aux forces israéliennes, que ce soit à l’est de la bande de Ghaza ou au nord, dans plusieurs régions limitrophes de la frontière. Une opération particulièrement audacieuse a été menée derrière les lignes de l’armée israélienne en territoire israélien où une douzaine de membres des brigades Ezzedine Al Qassam, la branche armée du Hamas, s’est infiltrée.
A signaler par ailleurs que les tirs de roquettes contre les villes israéliennes ne se sont pas arrêtés. Et certains observateurs lient justement la violence extrême observée dans les bombardements sauvages ayant visé hier le quartier Chedjaiya à la surprise des chefs de guerre israéliens qui ne s’attendaient pas à ce que les combattants palestiniens fassent preuve d’une aussi grande résistance à ce moment de l’offensive terrestre. En face, la seule chose que Tel-Aviv – qui dispose de l’armée la plus puissante dans la région – ait réussie pour le moment à faire aura été de tuer des milliers de civils innocents.**Fares Chahine–El Watan-21/07/2014
**La complicité du monde dit « libre »
Le sang palestinien a coulé à flots depuis le début de l’agression militaire criminelle d’Israël contre Ghaza . Les bombardements ont visé toutes les localités ainsi que les habitations situées le long de la frontière avec l’Etat hébreu, de l’extrême nord de la localité de Beit Lahia à Rafah, à l’extrême sud de l’enclave palestinienne. Peu avant le début de l’opération terrestre, le courant électrique a été coupé dans l’ensemble du territoire palestinien. Selon la société de distribution d’électricité à Ghaza, l’armée israélienne a frappé les principales lignes acheminant du courant électrique depuis Israël.
*Les victimes ? Que des femmes et des enfants…
Toutes les victimes tombées depuis jeudi soir sont des femmes, des enfants, des personnes âgées, des civils n’ayant aucun lien avec les factions palestiniennes armées. Elles habitaient dans des zones proches de la frontière. Des témoins et des équipes médicales palestiniennes qui ont réussi a évacuer des blessés des zones ciblées par l’artilleries israéliennes ont affirmé que l’armée utilise pour la première fois des obus dégageant des fumées et des gaz toxiques pouvant causer des troubles respiratoires.
A l’aide de tracts jetés par des avions, de messages envoyés sur les mobiles ou d’appels téléphoniques directs, l’armée israélienne a appelé les citoyens de ces régions à quitter leurs habitations et se diriger vers des endroits moins exposés. Bien que dans la bande de Ghaza, depuis le début de l’opération israélienne, aucun endroit n’est vraiment sûr.
Les Ghazaouis broient du noir dans le noir
Mais avec l’avancée des chars et les bombardements anarchiques israéliennes des habitations, beaucoup de familles ont renoncé à rester chez elles. La première nuit de l’agression terrestre israélienne a été particulièrement obscure, avec 70% au moins de la bande de Ghaza privée de courant électrique. Jamais les rues de Ghaza et des autres villes du territoire n’ont paru aussi désertes.
Les explosions des obus dans les zones frontalières, les bombardements aériens, le vrombissement incessant des drones, les sirènes des ambulances évacuant les blessés vers les hôpitaux étaient, durant toute la nuit de jeudi à vendredi, les sons entendus par une population qui n’a pas trouvé le sommeil. Les citoyens tentaient de rester au courant des événements par l’écoute des chaînes de radio locales, à travers des transistors ou même leurs téléphones portables.
Ceux qui pouvaient se rassembler dans un appartement, une cage d’escalier ou une paillasse à un étage se réconfortaient les uns les autres et tenaient d’interminables discussions sur leur vision du cours des événements. En plus des civils, particulièrement les enfants, cibles privilégiés depuis le début de la campagne sanglante, l’armée israélienne n’a épargné personne en ce premier jour de combats terrestres.
Les journalistes, comme durant les guerres de 2008 et de 2012, ont été une nouvelle fois ciblés.
Un bâtiment situé non loin du centre-ville de Ghaza, abritant plusieurs bureaux de médias nationaux et internationaux a été ainsi bombardé par un drone. Deux étages (les 6e et 7e) ont été complètement dévastés. Pendant ce temps, les initiatives diplomatiques en vu d’un cessez-le-feu reste lettre morte. Le monde dit «libre» a autre chose à faire que de s’apitoyer sur le sort d’un peuple exangue et sans perspective de liberté.*Fares Chahine et +/19/07/2014
*un internaute: Ne vous étonnez pas que « le monde libre » ne réagisse pas, car il est complice d’un plan judéo-chrétien devant saper l’Islam. S’il y a reproche à faire, c’est aux dirigeants arabes, lâches et traîtres, qui financent les sionistes en déposant leur argent dans les banques américaines et suisses tenues par les sionistes.
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*un hôpital bombardé à Ghaza
Lundi 21 juillet 2014, un hôpital du centre de la bande de Gaza a été touché par une frappe israélienne, faisant cinq morts selon les secours palestiniens, et blessant plusieurs personnes. Plus tard, huit palestiniens, dont 4 enfants, ont été tués dans un bombardement israélien sur le centre de la ville de Gaza. Le troisième étage de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir el-Balah a été visé
Ces nouveaux décès portent à au moins 36 le nombre de Palestiniens tués dans une série de frappes israéliennes lundi sur l’enclave palestinienne, a indiqué Achraf al-Qodra, le porte-parole des services de secours à Gaza.*médias-21/07/2014
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