Lycéennes enlevées au Nigeria

6 05 2014

*douze dollars la fillette vendue par Boko Haram

Ces lycéennes seront « mariées de force et vendues comme esclaves»

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*Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, ordonne la libération des lycéennes nigérianes

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**Le groupe islamiste radical nigérian Boko Haram, qui voue aux gémonies l’enseignement occidental, la démocratie et les non-musulmans, annonce que les jeunes filles enlevées dans le nord-est du pays à la mi-avril seront « mariées de force et vendues comme esclaves», rapporte l’édition du 5 mai 2014 le quotidien arabophone Al-Quds al-Arabi.

Le principal commanditaire de Boko Haram, Abou Bakr Chikou, a revendiqué le rapt des jeunes filles. Dans une vidéo de 57 minutes que détiendrait l’agence France Presse,  Il y déclarerait sans vergogne qu’elles seront «vendues sur le marché selon la législation de Dieu ». Chikou fait aussi référence au cours de son intervention à l’enlèvement de 276 élèves filles de leurs écoles, le 14 avril dernier. 223 élèves seraient encore en sa possession. Elles auraient été transférées vers le Tchad et le Cameroun où elles seraient vendues 12 dollars chacune.

1500 assassinats

Comment le cadre islamiste justifie-t-il de tels enlèvements ? Lui et son mouvement considèrent les « personnes comme esclaves » et « la colère » à l’égard des étudiantes, qui justifierait ainsi leur enlèvement, puiserait dans la volonté ferme de « mettre un terme » « à l’éducation occidentale » qui les pervertirait. Ce n’est donc pas le fruit du hasard que le nom Boko Haram signifie « l’enseignement occidental est illicite du point de vue de l’islam ».

Le groupe serait responsable en 2014 de près de 1500 morts et est prêt à utiliser toute forme d’action pour mener à bien son combat messianique. C’est pourquoi, ses membres appellent avec autant de virulence et de détermination les jeunes filles à «abandonner l’école et à se marier», sous peine de représailles comme celles auxquelles on assiste dans le pays toutes ces dernières semaines. Car, en effet, la pratique de l’enlèvement serait inédite dans la pratique du groupuscule islamiste. Depuis son apparition et les manifestations violentes auxquelles il a grandement contribuées en 2009, où des écoles, des églises, des mosquées, des symboles de l’État et des services de sécurité furent pris pour cible, le but de Boko Haram est d’établir un État islamique dans le Nord du Nigéria.*mondafrique.com-06.05.2014

Les élèves de l'école d'Ibafo, dans le sud-ouest du Nigeria, écoutent le discours de la vice-proviseur, le 8 novembre 2012 (image d'illustration)

**Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, ordonne la libération des lycéennes nigérianes

Al-Azhar, plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, a appelé mardi le groupe islamiste armé Boko Haram à relâcher les plus de 200 lycéennes qu’il a enlevées le mois dernier au Nigeria et menacé de vendre comme « esclaves ».

Dans un communiqué publié au Caire, Al-Azhar, siège de la prestigieuse université islamique du même nom, a souligné que faire du mal à ces jeunes filles est « totalement contraire aux enseignements de l’islam et à ses principes de tolérance », et appelé « à la libération immédiate » des lycéennes. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué cet enlèvement de masse, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l’État de Borno (nord-est), région d’origine de l’insurrection qui a fait des milliers de morts depuis son déclenchement en 2009. Dans une vidéo obtenue lundi par l’AFP, Shekau explique qu’il va « vendre (les lycéennes) sur le marché » et qu’elles sont traitées en « esclaves ». 

Au total, 276 lycéennes avaient été enlevées. Plusieurs dizaines ont réussi à s’enfuir, mais plus de 220 seraient toujours aux mains des insurgés, selon la police. 

Le rapt, qui avait initialement suscité peu de réactions, a fini par faire des vagues à l’étranger, des sénateurs américains appelant notamment Washington à intervenir.* Source: Belga- 06.05.2014

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**Boko Haram enlève huit autres adolescentes 

Huit adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui avait déjà revendiqué lundi l’enlèvement de plus de 200 lycéennes, ont affirmé mardi des habitants.

« Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles (…) Ils ont pris de force huit filles âgées de 12 à 15 ans », a déclaré un habitant du village de Warabe, dans l’Etat de Borno (nord-est), où les enlèvements ont eu lieu dimanche soir. Ces nouveaux enlèvements ont été confirmés par d’autres habitants. 

Le témoin a souligné que les assaillants n’avaient tué personne, ce qu’il a trouvé « surprenant », et estimé que l’enlèvement de jeunes filles était le but de l’opération. Les hommes armés ont partiellement incendié le village, a-t-il dit. 

Un autre habitant de Warabe a ajouté que l’armée n’avait fourni aucune protection pendant et après l’attaque. Le porte-parole du gouvernorat de Borno a indiqué ne pas être au courant de l’attaque.

Cette dernière s’est produite à quelque 160 kilomètres de la capitale de l’Etat, Maiduguri, où Boko Haram a été créé il y a plus d’une décennie. 

Dans une vidéo, le chef du groupe islamiste armé Abubakar Shekau a revendiqué l’enlèvement de plus de 200 adolescentes le 14 avril dans un lycée de Chibok, une autre ville de l’Etat de Borno. Il a menacé de les vendre comme esclaves.*Source: Belga- 06.05.2014

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******La menace du groupe islamiste armé Boko Haram de vendre comme « esclaves » plus de 200 lycéennes enlevées le mois dernier au Nigeria, contenue dans une vidéo, a confirmé les pires craintes des familles et suscite une vive indignation dans le monde.
Et dans le même Etat de Borno, fief de Boko Haram dans le Nord-Est du pays, huit autres adolescentes viennent d’être enlevées par des membres présumés de Boko Haram, ont annoncé mardi des habitants.
Lundi, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué l’enlèvement de masse sans précédent de 276 lycéennes, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l’Etat de Borno, région d’origine de l’insurrection qui a fait des milliers de morts depuis son déclenchement en 2009.
Dans une vidéo obtenue lundi par l’AFP, Shekau explique qu’il va « vendre (les lycéennes) sur le marché » et qu’elles sont traitées en « esclaves ».
« Depuis le début, nous imaginions ce qui pourrait arriver à nos filles aux mains de de ces gens abominables. Aujourd’hui, Shekau a confirmé nos craintes », a déclaré Lawal Zanna, dont la fille figure parmi les captives.
Le rapt, qui avait initialement suscité peu de réactions, a fini par provoquer une vive indignation à l’étranger.
Mardi, Al-Azhar, plus haute autorité religieuse de l’islam sunnite, a appelé Boko Haram à relâcher les lycéennes.
Dans un communiqué publié au Caire, Al-Azhar, siège de la prestigieuse université islamique du même nom, a souligné que faire du mal à ces jeunes filles est « totalement contraire aux enseignements de l’islam et à ses principes de tolérance », et appelé « à la libération immédiate » des lycéennes
« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette preuve évidente de barbarie », a déclaré lundi la sénatrice démocrate américaine Amy Klobuchar devant ses pairs.
Le chef de la diplomatie britannique, dénonçant des kidnappings « écoeurants », et indiqué que Londres apportait une « aide concrète » au Nigeria dans cette affaire.
Vendre les adolescentes s’apparenterait à un crime contre l’humanité, a prévenu l’ONU.
Une « cruauté inimaginable », a dit Angelina Jolie lors d’une conférence de presse à Paris.
Au total, 276 lycéennes avaient été enlevées il y a trois semaines. Plusieurs dizaines ont réussi à s’enfuir mais plus de 220 seraient toujours aux mains des insurgés, selon la police.
Depuis l’attaque, les familles ont critiqué l’action de l’armée, qu’elles accusent d’avoir négligé l’affaire depuis le départ.
Les militaires assurent avoir lancé une vaste opération de recherches, notamment dans la forêt de Sambisa où Boko Haram a installé des camps fortifiés.

- Emmenées à l’étranger ? -

Le département d’Etat américain a indiqué disposer d’informations selon lesquelles les adolescentes auraient été emmenées dans des pays voisins, se faisant l’écho de déclarations – non confirmées – de responsables locaux à Chibok, qui avaient affirmé récemment que les captives avaient été vendues comme épouses à des combattants islamistes du Cameroun et du Tchad.
Pour Enoch Mark, critique virulent du gouvernement depuis que sa fille a été enlevée, l’action de l’armée nigériane reste largement insuffisante.
Les insurgés de « Boko Haram ne sont pas des esprits ou des créatures extra-terrestres qui ne peuvent pas être suivies et maîtrisées », a-t-il déclaré à l’AFP. « Le gouvernement doit retrouver nos filles ou demander une assistance internationale s’il n’y arrive pas. L’angoisse et le traumatisme deviennent trop lourds à porter pour nous, les parents ».
Le président nigérian Goodluck Jonathan est soumis à une forte pression depuis le rapt, survenu quelques heures après un attentat à la voiture piégée revendiqué par Boko Haram dans les faubourgs de la capitale fédérale, Abuja, qui avait fait au moins 75 morts – l’attaque la plus meurtrière enregistrée dans la ville.
Une attaque quasi identique, au même endroit, avait à nouveau fait 19 morts le 1er mai.
Goodluck Jonathan, affaibli par les critiques contre la corruption de son administration et son impuissance à juguler les violences, espérait que le Forum économique de l’Afrique, sommet commençant mercredi à Abuja, mettrait en valeur les progrès économiques du pays et non ses graves problèmes politiques, sécuritaires et sociaux.
Mais la vague de violence a focalisé l’attention sur Boko Haram, beaucoup se demandant si le Nigeria est capable de contenir les insurgés dont les actions ont fait au moins 1.500 morts depuis le début de l’année.
Le groupe islamiste armé, qui dit vouloir créer un Etat islamique dans le Nord à majorité musulmane, a promis de continuer ses attaques dans le pays, y compris dans le delta du Niger d’où le premier producteur de pétrole du continent extrait l’or noir.
Pour Enoch Mark, si le gouvernement n’arrive pas à retrouver les adolescentes, cela ne pourra qu’encourager les insurgés à commettre d’autres méfaits.
« Le gouvernement devrait réaliser que cela ne serait que le début d’enlèvements plus nombreux et de l’anarchie, s’il ne sauve pas ces filles », a-t-il asséné. « Aujourd’hui c’est ChibRok, mais qui sait où ça pourrait se produire demain? » *divers médias-agences-06.05.2014

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