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Internationales.Infos

13072013

**Déraillement d’un train près de Paris : 6 morts et 30 blessés

Internationales.Infos dans actualité media_xll_5982845

L’accident ferroviaire dans une gare près de Paris a fait six morts et 30 blessés dont huit graves, selon un bilan provisoire donné vendredi à minuit à la presse par le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, qui s’est rendu sur les lieux de la catastrophe.

« Le bilan est actuellement de 6 morts, de 30 blessés dont 8 dans un état grave », a déclaré M. Ayrault, ajoutant qu’ils étaient « tous pris en charge dans les hôpitaux de la région parisienne ».

« Aujourd’hui, il est impossible de donner une information » sur les causes de cet accident, a-t-il dit à la presse, rappelant que trois enquêtes étaient en cours et que les autorités informeraient la population dans « la plus grande transparence ». 

media_l_5982846 Déraillement.train.Paris dans international

Selon un responsable des secours aucun enfant ne se trouvait parmi les personnes décédées recensées en milieu de soirée. Les recherches d’éventuelles autres victimes se poursuivaient dans la nuit.

L’accident s’est produit vendredi 12.07.2013-vers 17h15 dans la gare de Brétigny-sur-Orge, au sud de Paris. Le train, qui transportait environ 370 personnes entre Paris et Limoges (centre), s’est scindé en deux pour une raison encore inconnue en arrivant à grande vitesse dans la gare, en pleine heure de pointe en fin d’après-midi, selon une source policière.

Le président de la compagnie des transports ferroviaires SNCF, Guillaume Pepy, a rendu hommage vendredi aux cheminots « qui ont permis d’arrêter le train et d’éviter qu’il ne percute un autre train qui venait en sens inverse », dans une courte déclaration à la presse sur place.

« Le déraillement a eu lieu à hauteur d’un aiguillage, à 200 mètres en amont de la gare », a-t-il aussi indiqué, précisant que « quand il y a un déraillement, le problème vient soit des roues, soit du rail ».

Selon le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, également sur place, le train circulait à « une vitesse normale ». « Il roulait à 137 km/h, pour une vitesse limite de 150 km/h », a-t-il précisé.

« Une partie du train a continué à rouler, tandis qu’une autre s’est couchée sur le flanc sur le quai », a indiqué une source policière.

Trois enquêtes judiciaires et techniques ont été ouvertes pour savoir pourquoi les six wagons du train ont déraillé, a précisé le président de la République François Hollande qui s’était rendu sur les lieux du drame dans la soirée.

 

Selon la SNCF, des travaux d’aiguillage ont été effectué fin juin près des lieux de la catastrophe mais ils ne concernaient pas la voie où l’accident s’est produit.

Des voyageurs et des témoins ont décrit vendredi soir des scènes d’horreur.

« J’ai vu beaucoup de blessés, des femmes des enfants bloqués à l’intérieur. J’ai tremblé comme un gosse. Les gens criaient. Un homme avait le visage en sang », a témoigné par téléphone à l’AFP Vianey Kalisa, un chômeur de 30 ans qui attendait son train en gare de Brétigny pour rentrer à Paris.

Un passager, Marc Cheutin, 57 ans, a expliqué à l’AFP avoir dû « enjamber une personne décapitée » pour sortir du wagon dans lequel il se trouvait.

« Peu après le départ, on a ressenti un premier choc, la voiture dans laquelle je me trouvais – la troisième ou la quatrième, je ne sais plus – a été ébranlée », a-t-il raconté par téléphone à l’AFP.

« Il y a tout de suite eu un deuxième choc, là la rame s’est soulevée, puis un troisième et un quatrième et le wagon s’est couché », a poursuivi ce cadre qui a dit s’être alors retrouvé « ballotté » puis « couché sur deux dames », malgré sa « corpulence ».

« La poussière a envahi le wagon et j’ai compris qu’on glissait sur le ballast », a-t-il expliqué.

Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales et huit hélicoptères ont été mobilisés.

La circulation sur les grandes lignes ferroviaires a été coupée au départ et à l’arrivée de la gare d’Austerlitz à Paris dans la soirée, alors que ce vendredi était un jour de grand départ en vacances en France.

La gare de Brétigny sur orge devrait restée fermée pour trois jours, selon les autorités.

Il s’agit de la catastrophe ferroviaire la plus grave depuis celle de la gare de Lyon qui avait fait 56 morts en 1988 à Paris.**Source: Belga -13.07.2013.

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*   « Des images de guerre »

Des voyageurs et des témoins ont raconté vendredi soir « un jeu de massacre », des « images de guerre » et décrit des scènes d’horreur après le déraillement d’un train dans la gare de Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne.

« J’ai vu beaucoup de blessés, des femmes des enfants bloqués à l’intérieur. J’ai tremblé comme un gosse. Les gens criaient. Un homme avait le visage en sang. Ce sont des images de guerre », a témoigné par téléphone à l’AFP Vianey Kalisa, un chômeur de 30 ans qui attendait son train en gare de Brétigny pour rentrer à Paris. « C’est choquant, je ne l’oublierai pas », a-t-il ajouté.

Sur Facebook, Alain Cheuton, qui a également assisté à la catastrophe, évoque un « jeu de massacre » avec la « ronde des ambulances ». Il raconte avoir vu le train « raser le quai central » de la gare, où « pas mal de monde » attendait.

« Une personne décapitée »
A l’intérieur du train, Marc Cheutin, 57 ans, qui se rendait en week-end dans la Creuse raconte avoir dû « enjamber une personne décapitée » pour sortir du wagon où il se trouvait, réussissant finalement à s’extraire du train avec « quelques égratignures ». « Peu après le départ, on a ressenti un premier choc, la voiture dans laquelle je me trouvais – la troisième ou la quatrième, je ne sais plus – a été ébranlée », a-t-il raconté par téléphone à l’AFP. « Il y a tout de suite un deuxième choc, là la rame s’est soulevée, puis un troisième et un quatrième et le wagon s’est couché », a poursuivi ce cadre de la RATP, qui a dit s’être alors retrouvé « balloté » puis « couché sur deux dames », malgré sa « corpulence ». « La poussière a envahi le wagon et j’ai compris qu’on glissait sur le balast », a-t-il expliqué. « C’est incroyable qu’une rame de cette importance ait pu rebondir ainsi! », a-t-il ajouté.

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« Le train tressautait »
« On est parti à 16h53, le train tressautait comme s’il y avait eu une erreur d’aiguillage », a témoigné une autre voyageuse, qui n’a pas souhaité donner son nom. « Mais ça ne faisait que s’amplifier. Il y avait beaucoup de bruit, de poussière, on voyait les caténaires arrachées sur le quai ». Les secours ont « trouvé des blessés même en haut d’un parking aérien qui avaient dû être éjectés », a expliqué à l’AFP Karin, une mère de famille voyageant avec son garçon de trois ans. Elle se trouvait dans le premier wagon qui ne s’est pas couché.

« Un homme le crâne ouvert »
El Mehdi Bazgua, un habitant du Val de Marne de 19 ans, a assisté au déraillement alors qu’il se trouvait dans une rame du RER C arrêté en gare de Brétigny : « J’ai entendu un gros bruit. Un nuage de sable a tout recouvert. J’ai vu des cailloux, des fils à terre. Puis la poussière s’est dissipée. On a vu les premiers blessés », a-t-il raconté sur le site internet du Parisien. « J’ai vu un homme à peine conscient, le crâne ouvert. Beaucoup souffrent de coupures. Beaucoup de passagers du train étaient bloqués sous celui-ci », a-t-il ajouté. « Un agent de la SNCF m’a dit qu’un homme était coupé en deux. Beaucoup de passagers du RER pleuraient », a-t-il encore dit, se disant « choqué à vie ».

Interrogé sur BFMTV, Laurent, qui se trouvait à l’avant du train, a raconté comment les occupants avaient « senti des gros gros à_coups », les poussant à « se cramponnés aux sièges de devant ». « Ca a du duré 10 à 15 secondes à peu près, de grosses secousses, de la fumée un peu partout ». « Après on s’est aperçu que les wagons avaient déraillé », a-t-il expliqué. « Les trois premières ne se sont pas couchées, la quatrième est complètement couchée, les trois dernières qui sont à 300 mètres, on arrive même pas à les voir », a-t-il raconté peu après l’accident.

Un train Intercités Paris-Limoges a déraillé vendredi en fin d’après-midi dans l’Essonne, en gare de Brétigny-sur-Orge, faisant au moins six ou sept morts, d’ores et déjà la plus grave catastrophe ferroviaire depuis la catastrophe de la gare de Lyon qui avait 56 mort en 1988 à Paris.*AFP-12.07.2013.

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