l’hélium,élément très abondant dans l’univers après l’hydrogène
1 12 2012**Les prix de l’hélium s’envolent, les enfants privés de ballons
*deux Etats-US (Kansas et Texas) produisent les quatre cinquièmes de l’hélium consommé dans le monde
Plus de ballons chez Disney ! Le parc d’attraction éponyme de Tokyo a annoncé cette semaine qu’il suspendait son achalandage des Mickey, Donald et autres personnages gonflés à l’hélium pour cause de pénurie.
L’essoufflement de cet élément très abondant dans l’univers – le deuxième après l’hydrogène – survient dans un contexte de rapport offre-demande tendu au niveau mondial, les unités de production étant vieillissantes aux Etats-Unis, premier producteur mondial. Une vingtaine d’usines réparties essentiellement entre deux Etats (Kansas et Texas) y produisent les quatre cinquièmes de l’hélium consommé sur la planète.
Les plus fortes concentrations se retrouvent dans des gisements de gaz naturel, d’où l’on extrait l’hélium commercial. Il est ensuite purifié avec du charbon et liquéfié. Problème : le procédé est complexe et coûteux. De plus, le champ d’Amarillo, au Texas, l’un des plus importants au monde, connaît actuellement des accrocs sur son sytème d’acheminement.
Pour ce marché de niche par rapport aux autres matières premières (seulement quelques centaines de millions d’euros par an), difficile d’engager de lourds travaux de maintenance alors que nombre d’installations datent des années 1930, quand l’hélium a été considéré par les Américains comme un enjeu stratégique entre les deux guerres mondiales (il est lié à l’industrie nucléaire et à l’aérospatiale) et que des réserves nationales ont été constituées.
C’est seulement à partir des années 1990 que les Etats-Unis ont décidé de commencer à en vendre une partie, faisant ainsi chuter les prix dans les dernières années, avant de s’inquiéter de l’amoindrissement massif des stocks.
Reste que les installations sont de toutes façons trop vétustes pour lancer une reconstitution desdits stocks. Ainsi, l’Amarillo Helium Plant, construit en 1929 et qui transformait la quasi totalité du gaz au monde jusqu’en 1943, est en train d’être reconverti en site industriel multifonctions.
RESSOURCES ABONDANTES, EXPLOITATION LIMITÉE
Outre les têtes de héros de dessins animés, l’hélium est utilisé pour les dirigeables publicitaires et les ballons météorologiques. Il sert également dans l’agroalimentaire pour vérifier l’étanchéité des emballages. Mais son usage le plus répandu est celui de gaz de refroidissement : dans l’industrie de la fibre optique et des semi-conducteurs, le secteur médical, avec les appareils d’imagerie à résonance magnétique (IRM), ou encore dans la recherche comme au Cern de Genève.
Pour la recherche, comme le raconte le Guardian avec l’exemple d’un laboratoire britannique, les pertes peuvent atteindre 37 000 euros par jour. Et le gaz n’a pas de subsitut pour les applications liées au refroidissement.
Le problème n’est pas tant la question des ressources – elles sont estimées à environ 31 milliards de mètres cubes et le gaz peut être recyclé – que celle de la production. Or, les Etats-Unis, s’ils sont les fournisseurs presque exclusifs, en consomment aussi une large part tandis que, de leur côté, les demandes chinoise et indienne ne font que croître.
AUGMENTATION BRUTALE DES PRIX AUX ETATS-UNIS
Résultat : vendredi 30 novembre, le Bureau of Land Management américain (l’agence d’aménagement du territoire américain) a annoncé l’augmentation du prix officiel du mètre cube d’hélium, de 75,75 dollars en 2012 à 84 dollars pour 2013. En 2000, les prix se situaient encore sous la barre des 50 dollars, soit une hausse de près de 70 % sur la décennie.
Le nouveau prix, explique l’agence fédérale, comprend l’inflation au niveau national mais aussi la hausse des prix de production ainsi que celle du marché. Un marché relativement fermé dans la mesure où il n’y a pas d’échanges et dépend de décisions gouvernementales.
2011 a marqué à cet égard une inflexion pour le gouvernement américain qui ne s’est plus contenté de fixer un prix mais a commencé à utiliser le mécanisme décrit dans le Helium Privatization Act de 1996, fixant un seuil minimum et proposant ensuite des prix qui reflètent davantage la valeur de marché et permettant d’engranger des profits bienvenus en période de gonflement de la dette.
LOURDE FACTURE POUR LE JAPON
Deuxième producteur mondial, l’Algérie ne peut pallier la pénurie d’autant que la production a été tarie de façon indirecte, sous le coup de la diminution de la demande de gaz naturel liquéfié de la part de ses clients européens. Pour les spécialistes, les coûts de production au niveau mondial ne devraient baisser qu’à partir d’un certain seuil de hausse des prix, quand les bénéfices permettront de relancer la recherche et l’investissement.
« Sept installations internationales d’hélium et d’autres sont prévues dans les trois à cinq prochaines années (…) La production qui en découlera devrait être suffisante pour satisfaire la demande mondiale », estime l’agence de prospection géologique américaine, « même si, à terme, plus d’exploration sera nécessaire ».
En attendant, le Japon, l’un des plus gros importateurs, se retrouve en première ligne. Daito Gas ou Taiyo Nippon Sanso, qui achètent et redistribuent l’hélium à l’industrie nipponne, se sont inquiétés du manque de fournisseurs, les alternatives (Australie, Qatar, Russie) étant encore beaucoup plus coûteuses.
Comme l’expliquait le quotidien économique Nikkei (lien payant), la pénurie s’avère particulièrement problématique depuis quelques mois pour toute la chaîne de fabricants de scanners IRM ou de technologie électronique, produits d’exportation. Pour l’archipel, la facture de ce gaz plus léger que l’air risque d’être lourde. Pas seulement pour les enfants.
Mathilde Damgé- Le Monde.30.11.2012.
****Hélium….De symbole He et de numéro atomique 2, l’hélium est le premier des gaz nobles dans le tableau périodique des éléments.
Avec un point d’ébullition de -188,14°C et de fusion à -248,67°C (sous pression d’une atmosphère), l’hélium ne se trouve donc à l’état naturel que sous forme de gaz, excepté dans des conditions extrêmes (par exemple dans le noyau de certaines planètes géantes, où les très hautes pressions qui y règnent peuvent l’amener à se présenter à l’état solide).
L’hélium est aussi incolore, inodore, insipide et non toxique, ainsi que pratiquement inerte.
La quasi-totalité de l’hélium présent dans l’univers provient de la fusion de l’hydrogène nucléaire dans les étoiles, tandis que sur Terre il est le produit de la désintégration d’éléments plus lourds tels l’uranium ou le thorium. Une partie se retrouve en concentration allant jusqu’à 7% dans le gaz naturel.*Futura-Sciences
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Commerce équitable : le paysan péruvien raconte – Pontivy
Invité par l’association Bretagne Cens, Manuel Ramos Risco, producteur de bananes au Pérou, a livré hier son témoignage, dans le cadre de la quinzaine du commerce équitable.
Manuel Ramos Risco n’était jamais venu en Europe. Il y a quelques jours, ce fils de paysans a quitté son Pérou natal pour sillonner l’Ouest, à l’invitation de Bretagne Cens. Il était de passage hier à Pontivy, pour raconter son histoire et celle des 642 producteurs équitables, membres de la coopérative Bos, fondée en 2003, dans la région de Piura Salitral, au nord du Pérou.
Le résultat de plusieurs années de lutte. « Tout a commencé en 1974, avec la réforme agraire. Les gros propriétaires ont dû céder leurs terres. Les ouvriers ont reçu chacun un hectare de coton », explique-t-il. Exploités par ces anciens propriétaires, devenus commerçants, ces derniers se reconvertissent peu à peu dans la production de bananes bio.
« Malheureusement, nous avons été arnaqués par un exportateur, avec qui nous étions liés par contrat pour dix ans. Pour lui échapper, nous avons dû mettre nos terres aux noms de nos épouses. » Découragés, de nombreux paysans renoncent alors à faire front ensemble. Mais Manuel Ramos Risco s’acharne pour battre le rappel des troupes.
Un prix minimum garanti
Son obstination finit par payer, en 2004. Les paysans trouvent un acheteur et commencent à exporter leur production de bananes bio sous le label commerce équitable. « A partir de ce jour, nous avons bénéficié d’un prix minimum garanti. Le carton de 18 kg de bananes nous est payé 11,60 dollars, au départ du port. »
A cette somme s’ajoute une prime collective d’un dollar par carton, versée par l’acheteur. Une aubaine qui profite à toute la région. « En 2011, elle a permis de payer un séjour en centre aéré à mille enfants. » Un centre de soins a également pu être ouvert. Des microcrédits ont été proposés aux producteurs, dont les terres ont été inondées par les pluies diluviennes en début d’année.
« Aujourd’hui, notre but est de nous diversifier, car la situation reste fragile », confie Manuel Ramos Risco. Des locaux sont en cours de construction, pour permettre la transformation, à terme, des bananes en confiture. « Nous souhaitons mettre en place un système de câbles, pour transporter les fruits autrement qu’à dos d’hommes. »
Aujourd’hui, la coopérative compte 550 ha et emploie 300 salariés. Si beaucoup reste à faire, le chemin parcouru est déjà immense. « Mon père savait à peine lire et écrire. Mon fils est à l’école d’agronomie. Grâce à ce système, nous pouvons former nos enfants. C’est une grande chance. » *Ouest-France.dimanche 20 mai 2012
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*Les bienfaits du commerce équitable
Les producteurs de bananes au Pérou contre multinationales
Exemple probant des bienfaits du commerce équitable, l’histoire des petits producteurs de bananes du Pérou, devenus exportateurs à succès, est souvent prise en exemple par les promoteurs d’un système plus juste envers les agriculteurs.
« Nous exportons dix-huit conteneurs par semaine vers les Etats-Unis et l’Europe », se félicite José Lecarnaqué, qui gère la Centrale de Piura des petits producteurs de bananes biologiques (Cepibo), une association réunissant 1 354 petits producteurs au nord du pays. « Le commerce équitable leur a ouvert les portes du marché international », confirme l’agronome Augusto Aponte, auteur d’une étude sur le sujet, publiée en avril par l’organisation non gouvernementale Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF).
Les premières exportations de bananes biologiques de la région, en 2003, sont pourtant dues à une multinationale, l’américaine Dole Food Company. A l’époque, l’entreprise domine le marché et souhaite obtenir le label « Commerce équitable ». Pour ce faire, elle pousse les petits agriculteurs à se rassembler en associations, comme l’exige la filière.
« Les producteurs se sont cependant rapidement rendu compte qu’ils pouvaient obtenir davantage que ce que leur proposait la Dole », raconte Augusto Aponte.
Cinq ans après sa création en 2003, la Cepibo décide alors de se passer d’intermédiaire, et d’exporter directement. « Depuis cette date, Dole a tout fait pour diviser les associations », témoigne Augusto Aponte, qui assure que la multinationale a fait de nombreux cadeaux et promesses aux agriculteurs afin qu’ils redeviennent uniquement fournisseurs.
UN NOUVEAU LABEL
Malgré cela, la part des associations de producteurs dans l’ensemble des exportations est passée, selon la Cepibo, de 3 % en 2008 à 30 % en 2010. Une croissance satisfaisante pour José Lecarnaqué…*Le Monde- Mardi 17 mai 2011
**Le commerce équitable, une arme contre la pauvreté
Le commerce équitable permet d’améliorer les conditions de vie des habitants de toute une région, en Afrique, en Asie et en Amérique latine. C’est pourquoi Migros souhaite encore étoffer son offre d’articles certifiés Max Havelaar.
Les producteurs de bananes du nord du Pérou accomplissent un travail éprouvant. En effet, les bananiers ont sans cesse besoin d’être arrosés et protégés contre les parasites. De plus, les villages de la région sont difficiles d’accès, l’eau salubre manque et les infrastructures médicales sont déficientes.
Pour faire face à cette situation, les cultivateurs sont de plus en plus nombreux à se regrouper en coopératives et à rejoindre le système Fairtrade de la Fondation Max Havelaar (Suisse). Les paysans perçoivent alors un prix minimum garanti pour leur production, ce qui les met à l’abri des aléas du marché mondial.
En achetant des bananes certifiées Max Havelaar, les clients des supermarchés occidentaux paient un modique supplément qui inclut une prime Fairtrade. Celle-ci est intégralement reversée aux cultivateurs et permet aux coopératives de réaliser leurs propres projets de développement, comme améliorer l’approvisionnement en eau potable.
Une équipe de l’Université de la Sarre, en Allemagne, s’est penchée sur l’impact de ce commerce équitable, et les conclusions sont les suivantes: les membres des coopératives certifiées de longue date jouissent globalement de conditions de vie nettement supérieures. Dans le nord du Pérou, les chercheurs ont interviewé des représentants d’une coopérative de 1 200 membres ayant rejoint le système Fairtrade il y a une dizaine d’années. Cette communauté possède aujourd’hui ses propres installations de conditionnement, où les ouvriers nettoient et préparent les bananes pour le transport. Grâce aux primes Fairtrade, la route a pu être goudronnée, et même les villages les plus reculés demeurent accessibles pendant la saison des pluies.
L’étude le montre bien: le commerce équitable ouvre des perspectives d’avenir et donne de l’espoir aux populations. Et les effets positifs peuvent se répercuter sur l’ensemble de la région. *migros.ch-
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France: Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines égorgé dans son bureau
Le chef de la police municipale de Saint-Arnoult-en-Yvelines (Yvelines) a été mortellement blessé à la gorge vendredi vers 13 h dans son bureau par un homme qui s’est ensuite rendu, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Ce meurtre s’est déroulé entre 12 h 30 et 13 h dans les locaux de la police municipale, selon la gendarmerie.
Le tueur présumé aurait envoyé un SMS
L’auteur présumé des faits serait l’ex-compagnon de la femme de la victime. Cette dernière, qui avait été menacée, a été placée sous protection de la gendarmerie peu après les faits, a ajouté la même source.
Selon les premiers éléments de l’enquête, en début d’après-midi, un proche du tueur présumé aurait reçu un SMS de sa part lui indiquant son intention de tuer son ex-femme et son concubin actuel, le chef de la police municipale installée dans la mairie.
L’agresseur présumé s’est rendu
L’alerte est alors donnée, au moment où les pompiers sont appelés pour venir à la mairie de Saint-Arnoult au secours du chef de la police municipale, mortellement touché à la gorge. La compagne de la victime est immédiatement placée sous protection.
Activement recherché, l’auteur présumé s’est présenté de lui-même à la gendarmerie peu avant 14h.
Le policier n’était pas armé
Selon Frédéric Foncel, secrétaire général du Syndicat national des policiers municipaux -FO (SNPM-FO), les cinq policiers municipaux de Saint-Arnoult, dont leur chef, ne sont pas armés : « S’il avait été armé, il aurait pu se défendre et neutraliser son agresseur. »
Le procureur sur place
« Il y a une vive émotion dans la profession car ce drame survient après » celui de « la policière municipale de Saint-Mandé renversée par une voiture », a ajouté le responsable syndical.
L’enquête sur le crime de Saint-Arnoult est menée par la section de recherches de Versailles. Le procureur de Versailles, Vincent Lesclous, s’est rendu sur place.*Ouest-France.vendredi 30 novembre 2012
**Marseille. Une avocate égorgée à son cabinet
Une avocate a été retrouvée vendredi après-midi décédée, la gorge tranchée, à son cabinet, situé dans la principale artère commerçante de Marseille, a-t-on appris de source policière.
La victime, Raymonde Talbot, a été découverte par son associé à leur cabinet de la rue Saint-Ferréol, dans le centre-ville. La porte du cabinet, situé au 3e étage d’un immeuble, était fermée à clef. La victime était prostrée, la gorge tranchée, derrière son bureau.
Aucune arme n’a été retrouvée sur place, selon les premières constatations, a-t-on précisé de même source. Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, s’est rendu sur place..*Ouest-France.vendredi 30 novembre 2012
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