Un navire de croisière s’échoue en Italie
14 01 2012* Naufrage du Costa Concordia: le commandant arrêté
Une treizième victime retrouvée dans l’épave
Le corps d’une jeune femme a été repêché dimanche, 21 personnes sont encore portées disparues…
Un nouveau corps a été retrouvé dans l’épave du Concordia, échoué près de l’île italienne du Giglio depuis son naufrage il y a neuf jours, a annoncé à l’AFP une porte-parole de la protection civile, ce qui porte à 13 le nombre de morts.
«Les plongeurs des pompiers ont trouvé le corps d’une femme sur le pont numéro 7 vers la poupe, dans la partie submergée» du navire de croisière, a indiqué Francesca Maffini, en précisant que la femme «portait un gilet de sauvetage». Le corps a été trouvé vers 15h20 (14h20 GMT) à 10 mètres de profondeur et n’a pas encore été identifié.
«Encore 21 personnes à rechercher»
Pour le moment, seuls huit corps ont été reconnus, ceux de quatre touristes français, un Italien, un Espagnol, un Allemand, un Hongrois. Selon le préfet Franco Gabrielli, commissaire spécial du gouvernement chargé de superviser l’urgence liée à la catastrophe, une Hongroise non enregistrée dans la liste des personnes embarquées est réclamée par sa famille.
«La famille dit qu’elle se trouvait à bord avec un membre d’équipage et qu’elle a appelé quand elle était sur le bateau», a-t-il indiqué dimanche lors d’un point presse sur l’île du Giglio, en estimant qu’il fallait «l’ajouter à la liste des disparus» et considérer qu’«il y a encore 21 personnes à rechercher».
Après avoir percuté un rocher, le Concordia, qui effectuait une croisière en Méditerranée, a fait naufrage dans la nuit du 13 au 14 janvier avec plus de 4.200 personnes à son bord, dont 3.200 touristes et un millier de membres d’équipage. (AFP-22.01.2012.)
**certaines réactions étaient inhumaines !
«Des gens repoussaient des enfants pour prendre leur place dans les chaloupes»
Julien Fourquet, 30 ans, participait à un séminaire sur le Costa Concordia. Il raconte à «20 Minutes»…
Ils étaient vingt: la direction de la société Raimondi, tous les commerciaux et leurs compagnes. Pour fêter une année 2011 marquée par un chiffre d’affaires exceptionnel, Benoît Sansone, le PDG de cette entreprise iséroise de 30 personnes (qui importe d’Italie du matériel pour carreleurs), avait organisé une séminaire d’une semaine à bord du Costa Concordia.
Partis le 8 janvier, tous étaient réunis ce vendredi soir dans un restaurant haut de gamme au onzième pont, quand le monstre des mers a percuté des rochers. L’un des commerciaux, Julien Fourquet, 30 ans, raconte à 20 Minutes…
«C’était la soirée de conclusion du séminaire. Notre PDG nous a accueillis, puis le commandant et le directeur du service hôtellerie sont venus nous parler. Le commandant, un Italien dont mon patron traduisait les propos, semblait assez fier de sa position, mais on le serait à moins à la tête d’un tel paquebot. Il nous a annoncé qu’il allait, selon la tradition de l’inchino (la révérence), s’approcher de l’île du Giglio pour en saluer les habitants. Il nous a invités à aller sur le pont le moment venu.
«Ils ont vu le rocher arriver !»
Mon patron et le directeur commercial sont alors sortis sur le pont fumer une cigarette… Ils ont vu le rocher arriver ! Ils sont rentrés en criant : «Accrochez-vous !» On a senti un choc violent, puis 10 secondes plus tard un deuxième, plus violent encore, soulevant le bateau : les assiettes, les verres ont explosé. Un piano a traversé la pièce… Nous nous sommes jetés sur les barrières de la mezzanine où était notre table. Notre chance est que ce restaurant sur deux niveaux était grand et sélect. il y avait peu de monde, sans doute autant de serveurs que de passagers… Nous étions peut-être une trentaine. Nous n’avons donc pas connu de bousculade à ce moment-là. Je n’ai pas vu de blessé.
En bas, des gens ont commencé à agresser les serveurs…J’ai cru comprendre qu’un Italien parlait d’un enfant qui n’était pas avec lui.»
Julien Fourquet et les autres membres du séminaire passent ensuite vingt minutes sans recevoir la moindre information. Regroupés dans le hall du restaurant, à 22h40, les hauts-parleurs ont diffusé un message : «Nous avons eu un problème de générateur électrique, la situation est sous contrôle.» Pendant une demi-heure, il a été répété 3 ou 4 fois. Entre-temps, on a connu une coupure d’électricité de quelques secondes…un gros moment d’angoisse dans ce bateau penché. Pendant un instant, on a cru qu’il allait se redresser. En fait, il partait en gite.»
«Un bruit de voie d’eau, comme une cascade»
Nouvelle demi-heure écoulée, nouveau message demandant cette fois aux passagers de récupérer les gilets dans les cabines. Julien Fourquet s’en charge avec un collègue : «Là, alors que nous passions dans une coursive, j’ai entendu un gros bruit de voie d’eau, comme une cascade ! Je n’avais plus aucun doute. En retrouvant le groupe, j’ai pris mon patron à part et lui en ai parlé. Il m’a répondu : «je sais». On savait tous les deux que cela allait être compliqué.»
Une nouvelle heure s’écoule, un nouveau message ordonne cette fois aux passagers de se regrouper sur le pont n°4 où sont les coursives de sécurité et les chaloupes. Cette fois, le groupe des Raimondi est confronté à la cohue, embarqué dans le flot des autres passagers.
«Arrivés sur le pont, Il n’y avait aucun personnel gradé, seuls ceux que l’on a appelé les «Philippins», cuisinier, serveurs… avec des gilets de sauvetage, qui essayaient de débloquer les chaloupes en frappant avec des haches. Certaines tombaient, se fracassant sur les rochers…»
«Moi aussi je suis enceinte !», hurle cet homme de 40 ans
Du côté des passagers, l’affolement tourne à la panique, provoquant des scènes auxquelles Julien Fourquet et ses amis assistent révoltés: « Certaines réactions étaient inhumaines: des gens repoussaient des enfants pour prendre leur place dans les chaloupes ! Nous-mêmes avons voulu faire passer en priorité la dame de notre groupe qui était enceinte; un homme d’une quarantaine d’années l’a écartée en hurlant : «Moi aussi, je suis enceinte !» Là, ça a été un moment très difficile.
«C’est à ce moment-là que nous entendons une voix, «celle d’une dame, une cuisinière, je crois qui nous appelait de l’autre côté du bateau». En suivant cette voix, les deux collègues passent d’un bord à l’autre et du 4e au 3e pont. «Et là, commente ému le salarié qui commençait à perdre espoir, on voit, je n‘ose pas dire une haie d’honneur, mais un cordon formé par les serveurs, les cuisiniers… Calés sur l’extérieur du bateau pour nous empêcher de tomber, ils nous guidaient vers des chaloupes qui étaient à la mer. L’eau était en train de monter sur le pont n°3…»
«Là, j’ai vraiment eu peur»
A cet instant, l’Isérois pense que son cauchemar touche à sa fin. «On se disait : enfin on va s’en sortir. Mais, à peine monté à bord de l’embarcation qui a déjà fait un aller-retour vers la côte, il comprend que celui-ci n’a plus de gouvernail et que l’homme qui la pilote le fait sans doute pour la première fois. «Il a accroché une sorte de crochet fixé sur le paquebot, qui nous retenait à celui-ci ! Tout le monde a crié au type d’arrêter la machine. Là, j’ai vraiment eu très peur ; nous étions une centaine à bord et je ne voyais pas comment on allait tous pouvoir sortir par une seule petite issue. Heureusement deux hommes se sont levés et ont réussi à libérer la chaloupe en poussant sur le crochet avant qu’il ne déchire le toit !»
Après un trajet chaotique, au cours duquel l’embarcation heurte deux ou trois autres chaloupes au passage, les deux collègues mettent un pied sur la terre ferme «à minuit trois», dans le petit port du Giglia. «Mon patron est grand, j’ai pu le repérer facilement et nous nous sommes tous retrouvés avec bonheur. On s’est embrassé longuement, on s’est félicité.»
«A cet instant, le pire a commencé»
Julien Fourquet confie pourtant que, pour lui, «c’est à cet instant que le pire a commencé.» Accueilli «par personne» sur le petit port, le petit groupe trouve refuge dans une église, «sans rien, les femme en vêtements très légers et talons aiguilles, les hommes en costume».
«De minuit à 8 heures du matin, nous sommes restés là dans le froid, sans jamais recevoir une information. Seuls les habitants, sortis spontanément pour aider les naufragés, nous ont donné des nappes pour nous couvrir. Moi j’ai reçu une serpillère d’une petit-fille que j’ai mise sur mes épaules. Nous avions une bouteille d’eau pour 20.
A 8 h du matin, on a finalement embarqué sur un bateau navette qui allaient à Porto Santo Stefano. mais il a fallu d’abord, que chacun donne son nom et prénom avant de monter… L’attente était interminable !
Julien a été ensuite emmené par bus jusqu’à Savone, avant de prendre un bus jusqu’à Marseille, où il a été pris en charge par les secours. Une semaine après la catastrophe, Julien Fourquet est à nouveau au travail et analyse froidement ces événements qui ont marqué sa vie et celle de ses collègues : «J’ai plus souffert de cet abandon, de ce déni que de l’accident lui-même.» (20Minutes-22.01.2012.)
Le commandant du bateau, Francesco Schettino, ainsi que son second, Ciro Ambrosio, ont été arrêtés, accusés notamment d’homicides multiples et d’abandon du navire. Le commandant «s’est approché de manière très maladroite de l’île du Giglio, a heurté un rocher qui s’est encastré dans son flanc gauche, faisant s’incliner (le navire) et embarquer énormément d’eau en l’espace de deux, trois minutes», a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio à la presse. Le commandant Schettino s’était auparavant défendu en affirmant avoir «heurté un éperon rocheux» qui ne figurait pas sur les cartes nautiques, une hypothèse exclue par les garde-côtes.
Un jeune couple sauvé dans la nuit
Un couple de jeunes mariés sud-coréens en voyage de noce, tous deux âgés de 29 ans, a été sauvé dans la nuit de samedi à dimanche de l’épave, après avoir passé 24 heures coincé dans sa cabine. Réagissant à Séoul, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l’AFP qu’«un total de 35 Sud-coréens, dont deux membres d’équipage, ont été retrouvés jusque là», sans disposer encore d’autres détails.
Le préfet de Grossetto, Giuseppe Linardi, avait annoncé plus tôt «trois morts confirmés» et indiqué que 41 personnes manquaient encore à l’appel, en confrontant les listes de l’armateur, parlant de 4.231 ou 4.229 passagers et membres d’équipage, et celles des sauveteurs. Le préfet avait toutefois cité l’exemple de quatre Américains considérés comme disparus puis retrouvés chez un habitant du Giglio qui les avait hébergés dans la nuit. Mais Cosimo Nicastro, un porte-parole pour les garde-côtes, a estimé entre 50 et 60 le nombre de personnes manquantes.
Quarante-deux personnes ont été blessées, dont deux sont dans un état grave, une femme souffrant d’un traumatisme crânien et un homme d’un traumatisme à la colonne vertébrale. Mais 26 autres ont déjà pu quitter l’hôpital. Selon des sources sanitaires, la plupart ont eu des mains, bras ou jambes cassés et souffrent d’hypothermie après leur séjour dans l’eau glacée. Ennio Aquilino, commandant des pompiers de Grossetto, a indiqué à l’AFP que ses hommes avaient «sorti 100 personnes de l’eau et sauvé environ 60 autres qui étaient piégées sur le bateau».
Toute la journée, sauveteurs et plongeurs, à la recherche de survivants, ont inspecté les parties émergées et immergées du navire, couché sur le flanc avec une brèche énorme longue de 70 à 100 mètres, incliné à 80 degrés, et à moitié sous l’eau. Luca Cari, un porte-parole des pompiers, a dit à l’AFP sa crainte que le navire échoué sur les rochers ne glisse vers le large, où il pourrait couler par 100 mètres de fond. Un responsable du ministère de l’Environnement a écarté tout risque de pollution auprès de l’AFP, affirmant que «c’est un navire neuf, à double fond».
Les plus de 4.200 rescapés ont été transférés du Giglio vers le port de Santo Stefano puis ensuite rapatriés chez eux en Italie, à l’étranger ou répartis dans les hôtels de la région.
Les boites noires données à la justice
Les «boîtes noires» du navire (enregistrement des conversations) ont été récupérées et saisies par la justice.
Le Costa Concordia, parti de Civitavecchia vers 19h vendredi, transportait 4.229 personnes dont plus de 3.000 touristes, en particulier 989 Italiens, 569 Allemands, 462 Français, 177 Espagnols, 129 Américains. Selon un communiqué de Costa Crociere, le paquebot effectuait une croisière en Méditerranée au départ de Savone «avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et Marseille». Le Concordia était considéré comme un véritable «temple du divertissement» avec ses 58 suites avec balcons, cinq restaurants, 13 bars, cinq jacuzzis et quatre piscines. (AFP-15.01.2012.)
**21 Français portés disparus
Le bilan s’élève à 5 morts, dont 2 Français, après la découverte de 2 nouveaux corps…
Deux nouveaux corps ont été découverts à l’arrière de la partie immergée du Costa Concordia, ont annoncé ce dimanche les garde-côtes italiens lancés avec les pompiers et la marine militaire étaient lancés, dimanche, dans une course contre la montre pour retrouver des survivants du naufrage du navire de croisière, après avoir sauvé trois rescapés et ramené le nombre de disparus à 17. Le bilan officiel est donc de cinq morts, dont deux Français, et d’une quarantaine de blessés.
Mais à Paris, on est toujours sans nouvelles de 21 Français qui se trouvaient à bord. «Ce sont sans doute des passagers qui ont rejoint la France par leurs propres moyens et qu’on essaie de retrouver», a précisé une porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Le nombre des personnes dont on est sans nouvelles va décroître au fil des heures», a-t-elle ajouté, précisant que le précédent bilan était de 24 passagers manquants.
Lorsqu’il a fait naufrage, le navire de luxe avait alors à son bord 4.229 occupants dont plus de 3.200 touristes de 60 nationalités différentes et un millier de membres d’équipage. Les nouvelles victimes découvertes ce dimanche sont deux hommes âgés coincés à un point de rassemblement sur le paquebot. Ces décès portent à cinq morts, dont deux touristes français, le bilan du naufrage.
Onze passagers et six membres d’équipage portés disparus
Après un jeune couple sud-coréen en lune de miel extrait dans la nuit de sa cabine, un troisième rescapé, le commissaire de bord Marrico Giampietroni, a été trouvé dans l’épave qui gît semi-immergée, à une trentaine de mètres de la rive.
Le président de la région Toscane Enrico Rossi a indiqué à l’AFP que «des recoupements et contrôles ont permis de réduire le nombre de disparus à 17, onze passagers et six membres d’équipage», alors que les secours parlaient jusque-là de 34 à 36 personnes encore à localiser.
Les ambassades comptent les rescapés
Selon le préfet local Giuseppe Linardi, les recoupements entre la liste des occupants du bateau et celle des sauveteurs qui ont accueilli samedi la majorité des évacués, sont «complexes». «Il y a beaucoup d’étrangers et il est possible que des noms aient été mal retranscrits», a-t-il dit.
Des sources de l’ambassade colombienne ont indiqué à l’AFP qu’il y avait «10 à 15 membres d’équipage colombiens et qu’ils vont tous bien, ils sont dans un hôtel à Grosseto». Depuis Londres, le secrétaire aux Affaires étrangères William Hague a indiqué que les 35 Britanniques qui se trouvaient sur le bateau, 23 passagers et 12 membres d’équipage «ont été recensés et en bonne santé».
Même chose pour les 566 passagers allemands dont une dizaine ont brièvement reçu des soins dans des hôpitaux italiens, selon un porte-parole de Costa en Allemagne, qui a précisé qu’ils avaient en moyenne entre 45 et 65 ans. Selon le Département d’Etat américain, «il y avait 126 Américains à bord et il n’y a pas eu d’informations sur d’éventuels blessés».
«Croisière de la mort»
Des plongeurs spécialisés en spéléologie des pompiers et de la marine militaire poursuivaient leur exploration de l’épave dimanche, aidés par une météo clémente. Luca Cari, porte-parole des pompiers, a expliqué à l’AFP que les recherches sont rendues difficiles par la très forte inclinaison du paquebot couché sur un flanc à 90 degrés et semi-immergé.
Toute une série d’obstacles bloquent leur passage: portes fermées, escaliers brisés et éléments d’ameublement entassés. En attendant de trouver d’autres rescapés, la polémique sur le naufrage, qualifié par la presse italienne de Croisière de la mort et comparé au Titanic, enflait autour des responsabilités du commandant et de la désorganisation de l’évacuation. (20Minutes-15.01.2012.)
« Des scènes d’horreur dignes du Titanic »
**Trois personnes sont mortes et plusieurs étaient portées disparues dans la nuit de vendredi à samedi après l’échouage au large de la Toscane (centre) d’un paquebot italien avec plus de 4.000 passagers – dont de nombreux touristes étrangers – et marins à bord, provoquant des scènes de panique. L’évacuation des passagers et membres d’équipage par les garde-côtes se poursuivait à 02H30 GMT, selon les médias italiens.
L’échouement sur un rocher d’un navire de croisière près d’une île de la Toscane, en Italie, a fait trois morts et 14 blessés, au lieu d’un précédent bilan des secours parlant de huit morts, a indiqué le préfet de Grossetto, Giuseppe Linardi, aux médias italiens. Six Belges étaient à bord du paquebot. Ils sont tous indemnes, a indiqué le SPF Affaires étrangères.
« Il y a 3 morts certifiés », a indiqué le préfet de cette ville, en expliquant l’annonce dans les heures précédentes de bilans plus lourds -certains médias ayant parlé de six ou huit morts- par les difficultés dans l’organisation des secours. Interrogé par la chaîne de télévision Sky TG24 sur d’éventuels disparus, le préfet a indiqué que « malheureusement ce n’est pas possible de les quantifier, nous saurons avec certitude s’il y en a et combien ils sont quand nous aurons fini d’inspecter le bateau ».
Un grand mouvement de panique
« On ne peut pas exclure à ce stade qu’il y ait des disparus, on attend le résultat de l’intervention des plongeurs pour vérifier si quelqu’un est resté (bloqué) dans la partie immergée », a expliqué le préfet. Selon lui, « comme il y a eu un grand mouvement de panique et que certaines personnes se sont jetées à la mer, il se peut que certaines n’aient pas pu être secourues ».
4.231 occupants
Le Costa Concordia, qui effectuait une croisière en Méditerranée, s’est échoué vendredi soir sur un banc de sable près de l’île de Giglio dans le sud de la Toscane, obligeant les garde-côtes à évacuer ses 4.231 occupants. Le navire comptait un millier de passagers italiens, environ 500 Allemands et 150 Français, selon l’armateur qui n’a pas donné d’autres détails sur les nationalités représentées à bord.
Le problème toujours indéfini
Selon le préfet de la province de Grosseto, Giuseppe Linardi, quelque 200 personnes étaient toujours à bord à 02H30 (01H30 GMT). Plus tôt, l’armateur du paquebot avait indiqué que la phase d’évacuation était « presque terminée » et avait souligné « que pour le moment il n’était pas possible de définir les causes du problème » apparu sur le navire.
« Vers 20H00 (19H00 GMT) le Costa Concordia, long de 290 mètres, a commencé à prendre l’eau et s’est incliné d’environ 20 degrés, ont indiqué les garde-côtes, ajoutant que la plupart des occupants avaient quitté le navire à bord de chaloupes de sauvetage. Luciano Castro, un témoin, a indiqué par téléphone à l’agence Ansa que vers 21H30 (20H30 GMT), les passagers étaient « en train de dîner quand la lumière a été coupée, un coup puis un grondement ont retenti et les couverts sont tombés par terre ». Selon ce témoin, une femme enceinte s’est mise à crier et des enfants à pleurer.
Quand la lumière est revenue, le commandant a annoncé une panne du générateur électrique et promis une réparation rapide. Mais des passagers se sont aperçus que le navire penchait sur un côté, avant que l’équipage n’invite tout le monde à endosser les gilets de sauvetage et à se regrouper sur le pont devant les chaloupes. Ensuite l’ordre a été donné de quitter le navire: sept brèves sonneries et une longue, selon le témoin.
Des scènes dignes du Titanic
Une autre passagère, Mara Parmegiani, a décrit des « scènes dignes du Titanic », avec une bousculade parmi les évacués, des cris et des pleurs. Des passagers, pressés de monter dans les canots de sauvetage, sont tombés à la mer, selon des témoins. L’une d’elles, un septuagénaire tombé dans les eaux froides de la mer tyrrhénienne, est décédée d’hydrocution.
Des unités des garde-côtes et d’autres bateaux notamment les ferries entre la côte toscane et l’île de Giglio se sont rendus dans la zone pour participer à l’évacuation des passagers et de l’équipage. Le maire de Giglio s’affairait de son côté à préparer sa petite île à l’accueil des naufragés. « Nous essayons de les installer où nous le pouvons, dans des écoles, des garderies, des hôtels, n’importe où sous un toit », a déclaré Sergio Ortelli précisant que certains passagers passeraient la nuit dans l’église de la commune.
L’armateur Costa Crociere a précisé dans un communiqué que le bateau transportait 3.200 passagers et un millier de membres d’équipage et que le navire était parti « de Savone pour une croisière en Méditerranée, avec des escales prévues à Civitavecchia, Palerme, Cagliari, Palma de Majorque, Barcelone et Marseille. Le navire venait de quitter le port de Civitavecchia, près de Rome, lorsqu’il a rencontré des difficultés.
Des unités des garde-côtes et d’autres bateaux notamment des ferries assurant la liaison entre la côte toscane et l’île de Giglio se sont aussitôt rendus dans la zone pour participer à l’évacuation des passagers et de l’équipage. De hélicoptères équipés de puissants projecteurs survolaient également les lieux. Les secours sont coordonnés par la capitainerie du port de Santo Stefano et les carabiniers.
La compagnie Costa Crociere a mis en place un numéro vert : 0039/848 50 50 50. (belga/cb)-14.01.2012.
******4.231 occupants
Le Costa Concordia, qui effectuait une croisière en Méditerranée, s’est échoué vendredi soir sur un banc de sable près de l’île de Giglio dans le sud de la Toscane, obligeant les garde-côtes à évacuer ses 4.231 occupants. Le navire comptait un millier de passagers italiens, environ 500 Allemands et 150 Français, selon l’armateur qui n’a pas donné d’autres détails sur les nationalités représentées à bord.
Le problème toujours indéfini
Le Costa Concordia. Le navire de luxe a fait naufrage le 13 janvier 2012, au large de la Toscane, en Italie.
« Vers 20H00 (19H00 GMT) le Costa Concordia, long de 290 mètres, a commencé à prendre l’eau et s’est incliné d’environ 20 degrés
**Le Costa Concordia: un navire maudit?
Du début à la fin de sa courte vie, le paquebot n’a eu que des malheurs…
«Il avait vu le jour sous le signe de la poisse et a mal fini», titrait dimanche matin le journal italien Il Giornale à propos du Costa Concordia. Pour cause. Lorsque le Costa Concordia avait été inauguré, le 2 septembre 2005, la bouteille de champagne projetée contre sa coque ne s’était pas brisée – signe de scoumoune pour les marins superstitieux.
Le 22 novembre 2008, quand cet impressionnant bateau de croisière avait tenté d’entrer dans le port de Palerme, en Sicile, en pleine tempête, il avait heurté les docks et subi des dégâts.
Vendredi 13
Depuis lors, le Costa Concordia a fait les gros titres de la presse italienne et mondiale en s’échouant et chavirant vendredi soir au large des côtes de Toscane, accident qui a fait au moins trois morts et 70 blessés ainsi que, à ce jour, une quarantaine de disparus. La date de l’accident était un vendredi 13, que certains considèrent comme un jour de malchance. (20Minutes avec Reuters-15.01.2012.)
**Scènes de panique
trois personnes sont mortes et plusieurs étaient portées disparues dans la nuit de vendredi à samedi après l’échouage au large de la Toscane (centre) d’un paquebot italien avec plus de 4.000 passagers – dont de nombreux touristes étrangers – et marins à bord, provoquant des scènes de panique(7s7-14.01.2012.)
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