Après avoir fait sauter les banques,ils reviennent au pouvoir
22 12 2011*Les anciens banquiers et acteurs des institutions financières mis en cause après la chute de Lehmann Brothers à l’automne 2008 et la crise des subprimes, essentiellement aux Etats-Unis, réapparaissent à des postes publics…
Mario Draghi de Goldman Sachs à la BCE, Mario Monti de Goldman Sachs au poste de Premier ministre en Italie, Luis de Guindos de Lehmann Brothers au ministère de l’économie en Espagne et tant d’autres dont vous n’entendrez pas parler. Ils ont tous retrouvé un travail dans un de ces quatre secteurs: la banque (parfois même celle où ils se trouvaient en 2008), l’activité de conseil, les hedge funds et la fonction publique.
Si le fait même de leur réapparition peut être considéré comme abusif auprès de ceux qui ont pâti de leurs actions, le journaliste spécialisé Marc Roche comprend, sans les approuver, les raisons logiques d’un tel mécanisme de «porte tournante».
Quatre solutions évidentes pour analyser cette situation
Selon Roche, correspondant belge à Londres du Monde depuis 1997 et auteur du livre «Le capitalisme hors la loi», publié en septembre 2011, il existe quatre explications à un tel retour de l’ombre à la lumière. Tout d’abord, les acteurs bancaires ne sont que très peu à disposer d’un savoir-faire spécialisé en produits financiers et technologiques. Les nommer pour redresser la zone euro et les pays membres sonne donc comme l’appel de la dernière chance.
Deuxièmement, ils n’ont rien commis d’illégal en soi. Draghi est le plus répréhensible, puisqu’il a vendu entre 2002 et 2005 des produits financiers à des gouvernements pour que ces derniers dissimulent une partie de leur dette. Ce qui à terme, a eu et continue d’avoir des conséquences dramatiques. En outre, Roche souligne que s’être trompé n’est pas un crime et qu’il est trop difficile pour la justice de le démontrer car la finance reste une niche que seuls ce qui y travaillent maîtrisent. Enfin, rappelle le journaliste, les comptes ont été signés par les auditeurs puis par les avocats, qui n’ont relevé aucune anomalie. Leur faute est ainsi partagée et les co-responsables ne peuvent qu’intégrer les banquiers au système, pour ne pas se les mettre à dos.
Etant donné que les politiques ont aussi leur part de responsabilité, notamment en termes de déréglementation financière ces deux dernières décennies, ils ne peuvent pareillement évincer les banquiers du pouvoir actuel. Et comme la chose financière reste complexe pour l’opinion, les anciennes cibles des critiques peuvent effectuer leur retour sans que la colère du public ne soit trop grande.
Selon Roche, l’absence de purge du milieu après la crise est toutefois aussi responsable du phénomène actuel. A quel point? Difficile à dire. Le journaliste rappelle cependant, pour relativiser le phénomène, que le nombre de cas de figure dans la fonction publique est encore très limité.(20Minutes-22.12.2011. )
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Joyeux Noël à nos amis chrétiens
**citations
Sapin, guirlandes et bonne humeur, bûche glacée et gros cadeaux, Noël est arrivé. Peut-être va-t-il neiger…
Noël est la seulefête où les enfantsreçoivent des cadeaux sans êtreobligés de diremerci.
Celui qui a inventé la Noël, c‘est un mec qui devait tenir un magasin
Ce qui compte à Noël, ce n‘est pas de décorer le sapin, c‘est d‘être tous réunis.
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**lire par ailleurs: Jésus dans l’islam
La façon dont Jésus est perçu, en islam, se situe entre deux extrêmes. Les juifs ont rejeté Jésus en tant que prophète et le traitent d’imposteur, tandis que les chrétiens, de leur côté, le considèrent comme le fils de Dieu et lui vouent un véritable culte. L’islam, lui, considère Jésus comme l’un des plus grands prophètes et parmi les plus indulgents avec Noé, Abraham, Moïse et Mohammed, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur eux tous. Jésus est également considéré comme le Messie. Cela est conforme au point de vue islamique sur l’unicité de Dieu et sur le fait qu’Il soit le seul à guider l’humanité, et au rôle complémentaire qu’ont joué les missions subséquentes des messagers de Dieu. lire la suite…Jésus dans l’islam
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**consulter: cartes de voeux 2012-gratuites
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avancées en Algérie
l’Algérie et la Corée du Sud sont en train de travailler ensemble pour la
création d’un Centre africain des technologies de l’information, de la
communication et des technologies avancées qui permettra d’opérer un véritable
transfert technologique de qualité dans ce domaine de pointe. Le ministre des
Affaires étrangères, Mourad Medelci, a souligné dans une allocution lue en son
nom par le secrétaire général de son département, hier, lors de l’ouverture du
Colloque international intitulé «Algérie- Corée du Sud : un partenariat
stratégique, cinq ans après», au Cercle militaire de Beni Messous, que la
coopération technique entre ces deux pays a enregistré, ces dernières années,
une avancée qualitative avec l’octroi par le gouvernement coréen de bourses et
de stages de formation dans plusieurs secteurs. Le ministre a, en effet,
souligné que les relations entre l’Algérie et la Corée de Sud connaissent une
dynamique toute particulière qui est devenue perceptible depuis la visite d’État
que le président de la République a effectuée en Corée du Sud, en décembre 2003,
et celle de son homologue sud coréen en Algérie en mars 2006 et qui a été
sanctionnée par la signature d’une déclaration de partenariat stratégique entre
les deux pays. «Le partenariat stratégique a favorisé la mise en place d’une
coopération féconde et diversifiée basée essentiellement sur le transfert
technologique», dira-t-il. Dans ce contexte, le ministre a rappelé que les deux
pays ont initié une série d’actions de coopération surtout dans le domaine des
villes nouvelles de Sidi Abdellah, Bouinan et Boughezoul où les coréens
disposent d’une expérience remarquable. Il y a lieu de noter également que
l’Algérie et la Corée de Sud ont, dans le cadre du partenariat stratégique, ont
mis en place un nouveau mécanisme intitulé «Task Force algéro-coréen de
coopération économique» qui a tenu huit sessions à ce jour et qui a participé de
manière significative à l’impulsion des échanges économiques et à la promotion
des investissements entre les deux pays. La coopération entre les deux pays
s’est illustrée aussi par l’appui matériel accordé au secteur de la formation
professionnelle et la réalisation en cours d’un projet de centre pour le
développement de la production de semences de pomme de terre à Tiaret, des
projets de transfert des techniques de la culture de la crevette à Skikda et
Ouargla ainsi que celui portant amélioration des techniques de production du blé
dans le cadre du partenariat entre l’institut national de recherche agronomique
en algérie (Inraa) et un centre dépendant de l’organisme Kopia. Sur un autre
registre, Mourad Medelci a estimé que le colloque international sur le
partenariat stratégique entre l’Algérie et la Corée de Sud , organisé
conjointement par le Centre de recherche en économie appliquée pour le
développement (Cread), l’Institut diplomatique des relations internationales
(Idri) et la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le
développement de la recherche (Forem), contribuera inéluctablement à cerner
davantage et à mieux comprendre les problématiques de développement.
Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, a révélé, hier, lors de
l’ouverture du Colloque international sur le partenariat stratégique entre
l’Algérie et la Corée de Sud que pas moins de 700 cadres algériens ont été
formés dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Selon lui, cette
formation, qui a touché 240 cadres supérieurs dépendant des différents secteurs,
a été assurée à travers 12 rounds par l’agence coréenne de formation Koika à
raison d’un cycle par an et selon les besoins exprimés par la partie algérienne.
Par ailleurs, le ministre a souligné que les échanges commerciaux entre les deux
pays sont passés de 10 000 dollars en 1999 à près de 2,5 milliards de dollars en
2010, dont 1,2 milliards d’exportations algériennes. (Le courrier d’Algérie-22.12.2011. )
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**L’anguille européenne disparaît, l’esturgeon se fait rare, le saumon sauvage est devenu un luxe:
tous sont victimes de la surpêche
*2012, la fin du tarama? La surpêche épuise le stock de poissons
*cliquer ici: poissons et pêche
***********Voir l’Actu en images:
*cliquer ici: Divers.24
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Algérie: Revalorisations des retraites entre 15 et 30%
*cliquer ici: *Infos d’Algérie-4
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*Erdogan rappelle à Sarkosy le génocide de la France coloniale en Algérie
Recep Tayyip Erdogan avait invité il y a quelque jours la France à revisiter son histoire coloniale plutôt que de se pencher sur le génocide arménien. Ce vendredi le Premier ministre turc a précisé sa pensée: «On estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s’agit d’un génocide», a-t-il déclaré en conférence de presse.
«Si le président français M. Sarkozy ne sait pas qu’il y a eu un génocide, il peut demander à son père Pal Sarkozy (…) qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940», a ajouté Erdogan. «Je suis sûr qu’il (Pal Sarkozy) a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie», a-t-il poursuivi, avant de conclure: «Les Algériens ont été brûlés collectivement dans des fours. Ils ont été martyrisés sans pitié».
Au lendemain de l’adoption par l’Assemblée d’une loi pénalisant la négation du génocide arménien, non-reconnu par la Turquie, le ton n’en finit plus de monter. Erdogan a accueilli jeudi la nouvelle en déclarant que ce texte relève d’«une politique fondée sur le racisme, la discrimination et la xénophobie». La communauté turque de France a de son côté manifesté devant le palais Bourbon contre cette décision.
Dès l’annonce de l’examen du texte à l’Assemblée, le Premier ministre turc avait annoncé la couleur: «Ceux qui veulent étudier un génocide feraient mieux de se retourner sur leur passé et de se pencher sur leur propre histoire, sale et sanglante». Erdogan a prévenu jeudi que «les conséquences sur les relations politiques, économiques, culturelles et dans tous les domaines avec la France seront graves». Conformément aux menaces, l’ambassadeur turc en France a déjà quitté Paris.(20Minutes-23.12.2011.)
****L’ Algérie au coeur de la crise franco-turque
En voulant réanimer le fameux «génocide» arménien, la France, sous la houlette de Nicolas Sarkozy, a rallumé un brasier avec la Turquie.
Le vote jeudi (22.12.2011.) par l’Assemblée nationale française d’un texte de loi pénalisant le génocide arménien (1915) a eu l’effet d’une bombe du côté du Bosphore. Touchée dans sa fierté nationale, Ankara a décidé sans préavis de rompre ses liens économiques, politiques et militaires avec Paris. Entre la France et la Turquie, ce n’est certes pas la guerre, mais ça y ressemble… Aussitôt après l’adoption de cette loi controversée, l’ambassadeur turc à Paris a été rappelé pour consultations. Ankara a gelé sa coopération militaire et politique avec Paris et suspendu les visites bilatérales. La Turquie a aussi annulé les exercices militaires communs avec la France et rejeté tout projet d’escale en Turquie de la Marine française. En un mot, les Turcs ont donné un coup de frein sec à leurs relations avec la France. Cette riposte officielle a été appuyée par des déclarations tonitruantes du Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, qui a sonné hier une charge d’une rare violence contre la France et son président Nicolas Sarkozy. Pour ce faire, Erdogan a convoqué l’histoire coloniale de la France pour exhumer le génocide commis contre les Algériens.
«Les Algériens ont été brûlés collectivement dans des fours. Ils ont été martyrisés sans pitié», a-t-il affirmé hier dans une conférence de presse, ajoutant qu’«on estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s’agit d’un génocide». Dans sa diatribe contre Paris, le Premier ministre turc s’en est pris à Sarkozy dont il accuse le père d’avoir servi et sévi en Algérie. «Si le président français M. Sarkozy ne sait pas qu’il y a eu un génocide, il peut demander à son père Pal Sarkozy (…) qui a été légionnaire en Algérie dans les années 1940. Je suis sûr qu’il (Pal Sarkozy) a beaucoup de choses à dire à son fils sur les massacres commis par les Français en Algérie», assène sèchement Erdogan. Et ce n’est pas terminé. Le responsable turc, entré en «éruption», a accusé son homologue français d’avoir «commencé à chercher des gains électoraux en utilisant la haine des musulmans et du Turc» dans une allusion à la prochaine présidentielle.
«Ce vote, qui a eu lieu en France, une France où vivent cinq millions de musulmans, a clairement montré à quel point le racisme, la discrimination et l’islamophobie ont atteint des dimensions dangereuses en France et en Europe», pointe le Premier ministre turc.
Jeudi, Erdogan avait averti que ce vote «va ouvrir des plaies irréparables et très graves dans les relations bilatérales», accusant les législateurs français de faire de la politique sur «le racisme, la discrimination et la xénophobie». C’est, désormais, chose faite puisque la Turquie a abattu hier sa main lourde contre la France avec laquelle elle a pratiquement coupé tous les ponts, mettant ainsi les rapports entre ces deux pays alliés au sein de l’OTAN entre «guillemets».
Encore que Paris et Ankara ne filaient pas le parfait amour depuis que la France s’est posée comme rempart infranchissable contre l’entrée de la Turquie à l’Union européenne (UE). Pour les Turcs, le vote de jeudi constitue la goutte qui a fait déborder le vase des relations déjà en dents de scie entre les deux pays. Hier à Paris, les mesures turques sont tombées comme un couperet. Sarkozy et son clan n’imaginaient manifestement pas qu’Erdogan pouvait aller aussi loin dans l’escalade.
Le communiqué rendu public hier par le Quai d’Orsay montre bien cette gêne française. «La Turquie est pour la France un allié et un partenaire stratégique, avec lequel le développement de nos relations a enregistré des progrès remarquables dans tous les domaines depuis des années.» Pas suffisant pour faire revenir le scandalisé Erdogan à de meilleurs sentiments.Le président Sarkozy, qui assistait hier aux obsèques de l’ancien président tchèque, Vaclav Havel, à Prague, s’est contenté d’une petite phrase, certes, amicale, mais dans laquelle il ne renonce pas à sa «loi». «Je respecte les convictions de nos amis turcs, c’est un grand pays, une grande civilisation, ils doivent respecter les nôtres.» Son chef de la diplomatie Alain Juppé a appelé de son côté à la «retenue». «Il y a beaucoup de raisons de maintenir entre la France et la Turquie des relations de confiance et même d’amitié», a déclaré M. Juppé, appelant «à nouveau au sang-froid et à la retenue». Mais à entendre le Premier ministre turc, connu pour ses coups de sang contre Shimon Peres au forum de Davos, et contre Bachar Al Assad, il est difficile de le voir afficher le grand sourire avant peut-être que le Sénat français mette sous le coude cette loi par laquelle le scandale est arrivé. (El Watan-24.12.2011.)
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*Les 30.000 porteuses de prothèses mammaires PIP doivent les retirer
Les autorités sanitaires en France, sont sur le point d’annoncer leur décision. Elles vont demander aux 30.000 femmes porteuses d’implants mammaires défectueux produits par la société varoise PIP (Poly implants prothèses) de se les faire enlever, au plus tard d’ici à la fin de la semaine, affirme ce mardi Libération citant la Direction générale de la santé. Cette annonce a lieu moins d’une semaine après la tenue du premier comité de suivi des femmes porteuses de ces prothèses au ministère de la Santé.«Aussi bien le directeur général de la Santé que la présidente de l’Institut national du cancer (Inca) mais aussi le chirurgien vedette du groupe hospitalier Henri-Mondor à Créteil, Laurent Lantieri, nous l’ont confirmé», assure le quotidien: «Avant la fin de la semaine, les autorités vont demander à toutes les femmes porteuses de prothèses mammaires de la marque PIP de se les faire retirer: des prothèses, conçues à partir d’un gel non conforme, qui peuvent se déchirer et provoquer, outre des inflammations, des cancers.»Ces prothèses mammires défectueuses sont au coeur d’une polémique sanitaire depuis le mois de novembre: elles sont suspectées d’avoir causé la mort d’au moins une femme et la mise en danger de milliers d’autres. Neuf femmes porteuses de ces prothèses sont en effet aujourd’hui atteinte d’un cancer. «Nous sommes face à une crise sanitaire liée à une escroquerie. Toute la profession en est consciente. Il n’y a pas d’urgence, mais il n’y a plus de choix. Il faut retirer toutes les prothèses», explique au quotidien le professeur Lantieri, chirurgien spécialisé dans la chirurgie réparatrice.Selon les estimations, 30.000 femmes en France portent ces implants défecteux, farbiqués à partir de silicone à usage non médical. Elles seraient 300.000 dans le monde. (20Minutes-20.12.2011.)
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*Ce qui va changer pour les Français, au 1er janvier 2012
Cliquer ici Année 2012
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*La peseta est de retour dans un village de Galice en Espagne !
Un café? 166 pesetas. Un parfum? 5.000 pesetas. Un sèche-cheveux? 9.800 pesetas. Dans le village espagnol de Salvaterra de Mino, les calculettes sont de sortie pour ressusciter, l’espace de quelques semaines, la monnaie d’avant l’euro. « La peseta revient »: le scénario catastrophe, redouté par les gouvernements comme les économistes dans une zone euro en pleine tourmente, s’affiche tranquillement sur des panneaux disposés à travers la petite ville de Galice (nord-ouest) de 9.000 habitants, frontalière avec le Portugal.
« C’est une idée rafraîchissante », commente Montse Ledo dans son bar « Fenteiros », qui participe à l’opération comme 58 des 70 commerçants de la commune. Démarrée début octobre, la campagne ne devait durer qu’un mois, mais a été prolongée deux fois face au succès rencontré. Elle s’achèvera finalement le 31 décembre, avec une recette qui devrait dépasser le million de pesetas… quelque 6.000 euros, la Banque d’Espagne échangeant la vieille monnaie sans limite de temps. L’impression d’acheter gratuitement
Pour Carmen San Juan, 59 ans, l’occasion était trop belle: « il nous restait 10.000 pesetas dans un portefeuille et on se disait qu’on irait les changer » un jour à la banque centrale, mais « on ne l’a jamais fait ». Avec ce butin, elle a acheté un sèche-cheveux, « un cadeau de Noël ». Mais une autre surprise l’attendait: en rangeant une vieille veste, « j’ai trouvé dans une poche deux billets de 2.000 pesetas! », qu’elle pense déjà investir dans un autre cadeau.
En utilisant ces billets et pièces oubliés, les gens « ont l’impression qu’ils achètent gratuitement » et en profitent pour s’offrir « de petits caprices », confie Ana Perez, gérante de la parfumerie Tisery. De quoi vérifier que « tout a augmenté » avec le passage à l’euro, dit Montse Ledo, qui se souvient que le café avant 2002 coûtait 90 à 100 pesetas… contre 166 en convertissant le prix actuel.
Les souvenirs ravivés
Selon un récent sondage, 70% des Espagnols pensent qu’en dix ans d’existence, l’euro ne leur a rien ou peu apporté. Le retour temporaire de la peseta réveille aussi une foule de souvenirs. « Chaque fois qu’arrivait un vieux billet, je le touchais et le retouchais parce que ça me faisait vraiment plaisir de le revoir », confie Fina Rodriguez, patronne de la boutique d’électro-ménager Ebasa.
La « blonde », comme les Espagnols surnommaient affectueusement la peseta en raison de ses pièces dorées, n’a pas disparu des foyers: l’équivalent d’1,7 milliard d’euros dort encore au fond des tiroirs, selon la Banque d’Espagne.
Une opération bénéfique pour les commerces
Dans les boutiques de Salvaterra, un couple est venu avec 15.000 pesetas sous forme de billets et sacs de pièces, pour les échanger contre des parfums et du maquillage, un autre a utilisé l’héritage en pesetas d’une grand-mère pour acheter un service de vaisselle, une famille a bu un verre avec ses vieilles pièces…
« Pour notre commerce, cela a fait beaucoup de bien », dit Fina Rodriguez: « les gens sont venus de loin » pour utiliser leurs pesetas. Car la commune, à l’image du pays, souffre durement de la crise, après avoirplacé ses espoirs dans la bulle immobilière.Celle-ci a éclaté en 2008 et la zone industrielle géante prévue près de la commune n’a jamais vu le jour. Les rues sont désormais parsemées d’immeubles dont la construction n’a même pas été achevée.
« Nous avions beaucoup d’attentes il y a quelques années… mais soudain le secteur de la construction s’est arrêté, comme dans toute l’Espagne, et le plan industriel de Salvaterra aussi », raconte Pablo Pino, président de l’association de commerçants, qui explique que ce retour à la vieille monnaie visait surtout à « faire connaître » et « dynamiser » le village.
Mais « si nous devons revenir à la peseta, nous sortons du marché commun, de l’euro, et nous allons le vivre très mal », estime-t-il. Dans cette opération, il y a « une nostalgie pour que la peseta circule à nouveau, mais pas de manière permanente ». (afp-26.12.2011.)
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