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Ces femmes qui dénoncent leurs ex-maris.

16092011

**Des révélations génantes pour Sarkosy et ses “amis”

 

ces femmes<br />qui dénoncent leur ex-mari<br /> » class= »photo » /></a></strong></font></strong></font></strong></strong></font><font face=  Hélène de Yougoslavie affirme que son mari l’a menacé de lui retirer ses enfants si elle témoignait auprès de la police.

Les épouses de Ziad Takieddine et Thierry Gaubert ont fait des révélations explosives sur les activités de leur mari, qui permettent à l’enquête sur le «Karachigate» d’avancer à grand pas.

Elles sont grandes, la cinquantaine, séparées de leurs époux. Et surtout, très en colère contre leur ex-mari. La première est très discrète. Nicola Johnson est britannique et a divorcé après 30 ans de vie commune avec l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, un intermédiaire très connu entre la France et les pays arabes. La seconde est célèbre depuis sa naissance. Hélène, née princesse de Yougoslavie, appartient aux familles royales de Grèce et du Danemark et est la petite-fille du dernier roi d’Italie. À l’adolescence, elle faisait déjà la couverture du magazine des têtes couronnées Point de Vue . En 1988, à 25 ans, elle a épousé Thierry Gaubert, de 12 ans son aîné. C’est Nicolas Sarkozy, maire de Neuilly et dont Gaubert est très proche, qui a uni les époux.Pendant des années, ces deux femmes mènent au côté de leur mari des vies luxueuses. Takieddine, qui a rencontré Nicola Johnson en 1980 sur les pistes de la station de ski d’Isola 2000, dont il était le gérant, s’est constitué un patrimoine immobilier impressionnant: un hôtel particulier avenue Georges Mandel à Paris, une maison de 17 millions de livres dans le quartier londonien très huppé de Holland Park, une villa au cap d’Antibes, un yacht, des voitures de collection, des appartements à Paris et à Beyrouth.Séparée de son mari depuis plusieurs années, Hélène de Yougoslavie a été entendue le 21 septembre, selon le Nouvel Obs, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Karachi et le financement de la campagne de d’Édouard Balladur. Elle raconte aux enquêteurs que Thierry Gaubert s’est rendu plusieurs fois en Suisse avec Ziad Takieddine pour en ramener de volumineuses mallettes de billets entre 1994 et 1995, récupérées ensuite par Nicolas Bazire. Ses révélations explosives , dont on ne connaît pas la motivation, mènent les enquêteurs jusqu’à l’ancien directeur de cabinet de Balladur lorsqu’il était premier ministre et candidat à la présidentielle de 1995. Depuis que les deux femmes ont parlé, l’enquête sur le volet financier de l’affaire Karachi s’est accélérée. Ziad Takieddine a été mis en examen pour abus de biens sociaux et est soumis à une interdiction de quitter le territoire. Nicolas Bazire a été mis en examen jeudi matin de complicité d’abus de biens sociaux dans la même enquête. Ses bureaux et son domicile ont été perquisitionnés. Thierry Gaubert a également été mis en examen est reparti libre de son entretien chez le juge Renaud van Ruymbeke. (Le Figaro-22.09.2011.)

*************************image** Deux proches du président Nicolas Sarkozy ont été placés en garde à vue dans le volet financier de l’affaire Karachi, une enquête mêlant un attentat au Pakistan à des soupçons de corruption en France, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires et proches de l’enquête…Ça sent mauvais. Il y a quand même des accusations extrêmement précises», a réagi Laurent Fabius sur RMC, notant que «ça se rapproche de ce qu’on appelle dans les journaux ‘la Sarkozie’»…L’enquête a révélé que 20 millions de francs en espèces ont été versés sur le compte de campagne d’Edouard Balladur. De l’argent qui pourrait provenir des rétro-commissions liées aux contrats d’armement avec le Pakistan, estime le juge Van Ryumbeke, en charge du volet financier de l’affaire, sans disposer de preuves matérielles pour étayer ses accusations. Edouard Balladur, lui, a expliqué que cet argent venait de la vente de gadgets, de t-shirts et de dons de sympathisants…Reste que les développements de cette affaire tombent mal pour Sarkosy, à quelques mois de la présidentielle

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 L’épouse de Gaubert poursuit ses révélations


 

 La princesse de Yougoslavie confirme que son mari, proche de Sarkozy, se rendait souvent en Suisse pendant la campagne présidentielle de 1995 afin de ramener de l’argent.Thierry Gaubert l’aurait menacée pour qu’elle ne parle pas.

Ces femmes qui dénoncent leurs ex-maris.  dans société coeur-• Hélène de Yougoslavie confirme l’existence des sacoches d’argent

La princesse Hélène de Yougoslavie avait été longuement interrogée le 8 septembre dernier par les enquêteurs chargés de l’affaire Karachi. Lors de son interrogatoire, elle avait indiqué que son mari, Thierry Gaubert, chef de cabinet adjoint du ministre du Budget Nicolas Sarkozy de 1993 à 1995, avait fait de nombreux allers-retours en Suisse pour récupérer de l’argent liquide dont on ignore la provenance et la destination. Thierry Gaubert a depuis été mis en examendans le cadre de l’enquête du financement de la campagne de Balladur en 1995.

Ce samedi, la femme de Thierry Gaubert, dont elle est séparée depuis plusieurs années, a confirmé au Monde et à Europe 1 ses déclarations à la police. «Il me disait régulièrement ‘je vais en Suisse chercher de l’argent’. Il passait systématiquement, à l’aller comme au retour, par Londres, afin me disait-il d’éviter des contrôles douaniers à la frontières franco-suisse»,affirme-t-elle au Monde.

D’après Hélène de Yougoslavie, son mari se rendait environ «une fois tous les deux mois» en Suisse, mais «ne parlait des montants ni me montrait les billets. Généralement, il les ramenait dans des petites sacoches.» Une fois, Thierry Gaubert lui a précisé qu’il allait remettre l’argent «à Nicolas Bazire», alors directeur de la campagne d’Edouard Balladur. La princesse maintient également que son mari se rendait parfois en Suisse «accompagné de Ziad Takieddine», intermédiaire franco-libanais mis en examen pour «complicité et recel d’abus de biens sociaux» dans le volet financier de l’affaire Karachi.

Lors de son audition auprès de la police, Hélène de Yougoslavie s’est rendue compte que les enquêteurs «savaient déjà beaucoup de choses». «J’ai découvert à cette occasion des documents signés de ma main, je ne pouvais imaginer qu’ils étaient compromettants pour moi. [Thierry Gaubert] s’est servi de moi pour ouvrir des comptes à l’étranger». Son interrogatoire lui a aussi permis de faire «le lien avec le financement de Balladur, j’étais vraiment écoeurée.»

La princesse indique également au Monde être victime de nombreuses pressions de la part de son mari, et ce «après que sa maison a été perquisitionnée, au mois de juillet». «Il m’a dit : ‘Si tu parles, tu ne verras plus tes enfants. Si je coule, tu coules avec moi, car nous ne sommes pas divorcés’». Thierry Gaubert lui aurait intimé de ne «pas parler des comptes à l’étranger et des remises d’argent». Cette conversation a été enregistrée et remise aux policiers par Hélène de Yougoslavie,selon Mediapart.

Le 14 septembre, soit quelques jours après son audition auprès de la police, Hélène de Yougoslavie est contactée par son mari. «Il m’a incendié, il était furieux. ‘Qu’est-ce que tu as été raconter aux flics, il paraît que tu m’as balancé ? Tu es complètement folle, tu vas partir à l’asile’. J’ai compris qu’il avait eu des informations très précises sur ma déposition».

Thierry Gaubert soupçonné de subordination de témoin

Dans l’enregistrement remis par Hélène de Yougoslavie aux policiers, Thierry Gaubert aurait intimé à sa femme de dire aux enquêteurs qu’un compte aux Bahamas découvert lors de l’enquête lui appartenait. Ce dernier a bien été ouvert au nom d’Hélène de Yougoslavie, mais Thierry Gaubert y aurait effectué ses propres opérations.

Cette version est confirmée par un autre enregistrement judiciaire.Nastasia Gaubert, la fille du couple, s’est entretenue avec un ami le 19 juillet sur la ligne de téléphone de son père. Elle y raconte une dispute entre ses parents alors que la police venait de découvrir l’existence du compte aux Bahamas. «Il a dit à ma mère : si tu craques , toute la famille saute. On saute tous. Il lui a dit : je vais te dire exactement ce que tu vas leur dire. (…) Mon père était blanc.»

Selon la jeune fille, Hélène de Yougoslavie a protesté.«Elle lui disait : mais je t’avais dit de ne pas faire tes conneries.» Thierry Gaubert aurait également affirmé que «personne ne l’aiderait» si sa femme racontait tout à la police. «Parce que Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si Sarko ne passe pas au deuxième tour, euh, lui aussi est dans la merde et personne ne l’aide», explique Nastasia à son ami. Elle évoque également une possible fuite de son père à l’étranger pour échapper à la justice.

Entre temps, un autre compte en Suisse a été découvert par les enquêteurs au nom d’Hélène de Yougoslavie. Selon son témoignage auprès des enquêteurs, cette dernière devait dire, à la demande de son mari, que «l’argent venait de sa grand-mère, et qu’elle avait mis comme bénéficiaire son mari et ses enfants». Elle devait également affirmer que le couple n’avait qu’une petite maison en Colombie. En garde à vue, Thierry Gaubert confirme à moitié. «C’est-à-dire que sur le compte en Suisse, elle a toute sa famille en Suisse, c’était un moyen de trouver un stratagème et même je me demande s’il n’y avait de l’argent à elle sur le compte. Quant à la maison en Colombie, effectivement, je lui ai dit de ne pas dire qu’il s’agissait d’une grande maison», peut-on lire sur Mediapart.

• Des écoutes judiciaires qui mettent en difficulté Brice Hortefeux

«Elle balance beaucoup apparemment, Hélène». Selon Le Monde, Brice Hortefeux a tenu ces propos à Thierry Gaubert au téléphone le 14 septembre. Le juge Van Ruymbeke a en effet ordonné des écoutes téléphoniques dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi, auxquelles le quotidien du soir a eu accès.

Brice Hortefeux semble avoir pu consulter les déclarations d’Hélène de Yougoslavie lors de son interrogatoire du 8 septembre, au mépris du secret de l’instruction. «Ça m’embête de te le dire par téléphone (…). Il y a beaucoup de choses, hein…», explique l’ancien ministre à Thierry Gaubert, qui refuse de croire que sa femme a parlé. «C’est pas Hélène qui a parlé directement…», lance-t-il. «Elle a été entendue», lui apprend M.Hortefeux. «Elle sait. Elle était beaucoup au courant de tes activités.»

Lors de sa garde à vue, Thierry Gaubert a été interrogé sur cette conversation. «Je pensais qu’en tant qu’ancien ministre de l’intérieur il aurait pu avoir des renseignements» explique-t-il aux policiers le 20 septembre. «C’est lui qui me parle de l’audition d’Hélène au début (…). Je ne sais pas comment il avait des renseignements…» D’autres écoutes montrent que Brice Hortefeux a appelé Thierry Gaubert lors de sa garde à vue. Ce coup de téléphone a été confirmé par l’ancien ministre à l’AFP.

Devant ces révélations, le parquet de Paris a annoncé vendredi soir l’ouverture d’une enquête préliminaire pour «violation du secret professionnel» et «recel». Brice Hortefeux nie «catégoriquement avoir eu quelque information que ce soit issue de la procédure judiciaire en cours» et demande à être entendu par la justice.(Le Figaro-24.09.2011.)

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** Agathe, la femme qui accuse PPDA

*Ils se sont aimés, il en a fait l’héroïne malgré elle de son dernier roman. Aujourd’hui, ils s’affrontent au tribunal.

**Interview de – Paris Match. (17.09.2011.)

 Agathe, la femme qui accuse PPDA

 Paris Match. Comment avez-vous rencontré Patrick Poivre d’Arvor ?
Agathe Borne. Exactement comme il le décrit dans son livre, à Roland-Garros. C’est simple, son récit est fidèle à notre histoire pour les lieux, les dates, les voyages. C’est comme s’il avait recopié son agenda, mais en y ajoutant des éléments d’ordre intime dans le seul objectif de m’humilier. A part ça, ce livre, c’est ma vie. C’est pourquoi, quand il se réfugie derrière son statut d’auteur sur son site, cela me fait réagir. Ce livre n’est pas une fiction. Il se moque de ses lecteurs. Un auteur peut s’inspirer de choses vécues, mais les œuvres d’un créateur ne doivent pas être de la vampirisation. J’estime qu’il y avait une volonté très claire de me salir, de me nuire, de régler ses comptes. De plus, il m’a mise en porte à faux avec ma famille en parlant par exemple, en termes méchants, du père de mes enfants. A ce moment, il savait très bien ce qu’il faisait, notamment en donnant des détails intimes. Heureusement, le père de mes enfants est un homme intelligent qui a su faire la part des choses même si, à l’époque, nos rapports étaient très conflictuels et si j’en souffrais. Patrick Poivre d’Arvor a voulu se venger, ce n’est pas une maladresse de sa part.

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A quel moment avez-vous senti un ­dérapage dans la relation avec lui ?
Quand il a commencé à fouiller dans mes affaires. J’écris dans des carnets où je jette mes pensées, mes idées, des brouillons d’écriture comme une biographie de Sylvia Plath. En découvrant le livre, j’ai compris qu’il avait lu beaucoup de ces carnets et en avait ­recopié le contenu. J’ai été très choquée qu’il puisse se comporter ainsi alors même qu’il disait m’aimer.

Etait-ce de la jalousie maladive ou l’idée de construire quelque chose contre vous après ? De s’armer contre vous en cas de conflit, de rupture ?
Bonne question ! Mes carnets ne sont pas des journaux intimes, ce sont des cahiers de travail. Oui, Patrick était jaloux, mais je pense qu’il savait qu’un jour, il ferait quelque chose de tout ce matériel. Quand on est dans une relation avec quelqu’un et qu’on l’aime, on s’évite la suspicion. Je lui ai trouvé beaucoup d’excuses, or quand j’ai lu le livre, j’ai été foudroyée. Je me suis rendu compte que, depuis le début, il tenait des rapports quasiment au jour le jour pour pouvoir écrire notre histoire. Je me suis sentie manipulée, un vrai jouet ! J’ai été là pour la galerie et pour le nourrir dans ses écrits. Ce n’est pas très agréable. Attention, il faut faire le distinguo entre les artistes qui ont des muses, des femmes qui les inspirent en rendant leur travail plus beau, qui leur permettent de se dépasser, de se grandir personnellement. Sans jamais la salir. Là, il y avait volonté de me faire du mal.

Donc, vous l’avez quitté. Pensez-vous que ce livre ait violemment exprimé sa tristesse ?
Bien sûr. Je ne veux pas faire un travail de psychiatre, mais je pense que c’est assez clair. Il continue sur son site à dire que ma démarche est mercantile. Mais j’ai décidé de passer outre. Jugement a été rendu et même s’il fait appel, il y a eu un verdict. Son aigreur l’empêche d’accepter sa défaite avec panache. Il pourrait reconnaître ses erreurs, d’autant plus qu’elles lui ont été notifiées par le tribunal.

Comment avez-vous su qu’il s’apprêtait à publier un livre sur votre histoire ?
Je ne sais plus exactement par qui. Des amis qui travaillent dans l’édition m’ont alertée. Des journalistes également, qui avaient reçu les exemplaires au début de l’été en prévision de la rentrée littéraire. J’ai alors appris la nature de ce livre. J’ai reçu un SMS laconique de la part de Patrick : “Tout est imaginaire.” Ce fut en fait un règlement de comptes, une machine de guerre contre moi !
Il a été dit que vous auriez lu une version intermédiaire donnée par Patrick Poivre d’Arvor…
Jamais ! Ce que j’ai lu est le livre que je suis allée acheter en librairie à sa parution. Des articles commençaient à paraître, comme celui de “France dimanche” qui disait que PPDA sortait un livre sur son histoire d’amour avec Agathe Borne. Je l’ai lu et j’ai eu un choc.
Avez-vous tenté de le joindre, à ce moment ?
Non, puisque je suis partie, avec mes enfants, m’installer à New York de façon précipitée, justement à cause de cela. J’ai beaucoup réfléchi, cela a pris du temps de trouver un avocat qui “ferait le job”. Je voulais également voir l’étendue de sa promotion. Chaque rentrée littéraire draine 600 ou 700 livres. Nombre d’entre eux passent à la trappe. Un livre de PPDA, non. Il se répandait sur tous les plateaux de télévision. Certains journalistes lui disaient, rieurs : “Enfin, vous avez écrit une autobiographie !” J’ai eu le secret espoir d’attendre des excuses. Mais non. Tout cela m’a convaincue que j’allais le combattre, si je ne l’avais pas fait, je m’en serais voulu toute ma vie. A l’égard de mes enfants, mes parents, ma famille et notamment par rapport à la mort de ma sœur. J’étais très mal. Je lui en ai beaucoup voulu. Surtout de la part d’un homme qui sait la douleur de pleurer ses morts. Si lui n’a pas de pudeur, qu’il en ait pour les autres. Je me suis accrochée. Cela n’a pas été facile. J’ai poursuivi PPDA et son éditeur, la maison Grasset, par la force des choses. J’ai déploré d’avoir à poursuivre cette maison d’édition prestigieuse.
Que pensez-vous de la couverture, qui montre une femme vous ressemblant étrangement ?
Cela procède encore de la même volonté de me faire reconnaître et de m’humilier publiquement. Quand il dit qu’il parle d’une femme qui peut être toutes les femmes, il choisit pour illustrer son propos mon sosie, semblable à la femme avec qui il a vécu durant deux ans ! Il aurait pu prendre une blonde aux cheveux courts, une rousse ou même une réplique de Claire Chazal ! Non, ce n’est pas du hasard, c’est prémédité.

Comment s’est passée la reconstruction de votre vie, lors de votre arrivée à New York ?
J’ai repris mes études. Je me suis entourée de professeurs passionnés et de personnes ayant une énergie communicative, dans la création comme dans la culture. Ils m’ont aidée à panser ma blessure narcissique, nécessaire à tout être humain pour avancer. A l’université, j’ai été jugée non sur la personne que j’étais mais sur mon travail. Cela a été très salvateur. Je n’ai pas fait ça en dilettante. Le père de mes enfants m’a beaucoup aidée, il m’a protégée. Des amis fidèles – peu – m’ont également soutenue. Et puis, le fait d’être dans un autre pays aère ! Même si, je ne vous le cache pas, j’ai eu des moments très difficiles. J’ai dû relire le livre cent fois, avec un crayon, pour les arguments à donner à mon avocate. J’en ai pleuré.

Le fait que PPDA ait été un homme d’influence ne vous a pas effrayée dans votre démarche ?
Non, de toute façon, quand le mal est fait, cela ne peut pas être pire. Je me suis plus posé des questions sur ma visibilité car je suis de nature discrète, “low profile”. Je ne voulais pas qu’on parle de moi. Envie d’être invisible. Je n’aime pas le tourbillon médiatique, mais je ne pouvais décemment pas laisser passer cela. L’humiliation, et aussi le plagiat qui est juste intolérable !

Comment vous sentiez-vous en attendant le verdict ?
Les dernières semaines, j’avais comme une boule dans le ventre et de nombreuses insomnies. Le père de mes enfants, présent à l’audience, m’a informée que mon avocate, Me Nathalie Dubois, avait été convaincante. Je me disais donc que, quel que soit le résultat, les mots avaient été placés, entendus. J’avais surtout envie que cela soit derrière moi. Que la date passe. J’ai été bouleversée trop longtemps.

De quelle manière avez-vous appris le jugement ?
Le 7 au matin, il pleuvait des cordes. J’étais sous mon parapluie et je venais de déposer ma fille à l’école quand mon avocate a appelé pour me dire : “Agathe ! Vous avez gagné sur toute la ligne. On a gagné sur les deux chefs d’accusation, interdiction de poche, pas de réédition…” J’étais vraiment contente, heureuse.

Qu’avez-vous à répondre à l’avocat de PPDA, Me Teitgen, lorsqu’il dit que vous devez être déçue de n’avoir touché qu’un sixième de la somme demandée ?
Que voulez-vous répondre ? Je n’ai jamais fait ça pour l’argent. C’est la cerise sur le gâteau. Eux, en revanche, doivent avoir un problème pour l’évoquer ainsi. Le livre s’est vendu à près de 75 000 exemplaires, je ne sais pas qui, de Patrick ou de moi, a fait de l’argent avec cette histoire ! Cette condamnation également financière est le prix à payer de ses erreurs. De toute façon, c’est la décision des juges qui, en France, sont indépendants. Elle peut être discutable pour eux, mais en aucune façon contestable.

Qu’avez-vous à répondre à PPDA qui écrit sur son site : “N’est pas héroïne qui veut, surtout pas avec des SMS ou des brouillons de lettres d’amour” ?
Alors, pourquoi les a-t-il utilisés ? N’est pas Nabokov qui veut…

Et : “Aujourd’hui, c’est devant les tribunaux qu’on m’a cherché querelle, oubliant que la littérature est au-dessus de tout” ?
“Fragments d’une femme perdue” ne relève pas de la littérature.

S’il cherche à vous contacter, que ferez-vous ?
Je refuserai. Je n’ai rien à lui dire.

Pour conclure, un avis sur le court texte de Mario Vargas Llosa, “Tours et détours de la vilaine fille”, qu’il avait placé en exergue du livre ? “Un soir, assis dans le jardin, à l’heure du crépuscule, elle me dit que, si un jour j’avais dans l’idée d’écrire notre histoire d’amour, surtout que je ne la charge pas trop, parce que alors son fantôme viendrait me tirer par les pieds chaque nuit.”
C’est un aveu.  

 ****La confusion des sentiments

Depuis toujours, PPDA parle du respect dû à la vie privée. Depuis toujours également, il met en scène sa propre existence dans ses livres. Parfois avec une éblouissante sensibilité. Dans les « Lettres à l’absente » adressées à Solenn puis, à sa mort, dans « Elle n’était pas d’ici » (éd. Albin Michel), son stylo faisait autant couler nos larmes que son encre. PPDA sait écrire sur la pointe des mots et effleurer les cœurs avec la légèreté d’un ­souffle. Mais, devant sa feuille d’écrivain, il lui arrive aussi de piocher dans le pré carré qu’il interdit aux autres d’aborder : la vie privée de ses proches. Le lecteur reconnaissait parfaitement les personnages de « Petit homme » (Albin Michel) publié quand François, son plus jeune fils, était un tout jeune garçon. Et, aujourd’hui, Agathe Borne s’indigne que soit bafouée son intimité par un homme qui s’érigeait en Grand Inquisiteur dans sa « Lettre ouverte aux violeurs de vie privée » (Albin Michel).

Il y a quelques années, Match avait publié des photos de leur idylle. C’était le temps du conte de fées. A présent, c’est l’heure des règlements de comptes. Mais c’est toujours celle de la presse. Sollicité par Match, PPDA a refusé de répondre aux affirmations d’Agathe Borne. Nous le regrettons, mais peut-être s’expliquera-t-il demain dans un livre. Car, il le sait, parmi les grands classiques français, personne n’omet jamais la marquise de Sévigné, Saint-Simon, Chateaubriand et autres plumes espiègles et profondes qui auraient fait leur miel des liaisons dangereuses du plus populaire des journalistes français.  (Paris-Match.17.09.2011.)

*******Les Français accros aux jeux d’argent et de hasard

La première enquête menée en France sur les addictions au jeu indique des chiffres inquiétants : 600.000 Français ont des problèmes avec les jeux d’argent et de hasard.

 Les Français sont de plus en plus accros aux jeux d'argent et de hasard

La sonette d’alarme est tirée. Jeux de grattage, loto, PMU, paris sportifs… les Français sont de vrais accros aux jeux d’argent et de hasard. Ainsi, 600.000 Français possèdent des problèmes avec ce type de divertissements et parmi eux 200.000 sont considérés comme des joueurs « excessifs ». C’est ce que révèle une étude, publiée ce vendredi, menée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dans le cadre du Baromètre santé 2010 de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). C’est la première fois qu’une telle enquête est menée dans l’Hexagone.

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Et il y a encore plus inquiétant. Le rapport a été fait avant l’ouverture du marché des jeux en ligne en juin 2010. Les chiffres pourraient donc être largement supérieur. Mais déjà, selon l’OFDT, près d’un Français sur deux joue de l’argent (47,8%), un sur 10 est un joueur actif et plus d’un sur 100 est un joueur à risque. Pour mener à bien son enquête, l’Observatoire a dans un premier temps posé des questions sur le jeu aux 25.034 personnes de l’échantillon (18 à 75 ans). L’étude établit que les joueurs les plus actifs sont ceux qui jouent au moins 52 fois par an ou misant au moins 500 euros par an.

Un lien entre jeu et produits psychoactifs

Les jeux de tirage et de grattage, pour lesquels une initiation n’est pas ou peu nécessaire, sont les plus pratiqués avec respectivement 75% et 62,2%. En troisième position, il y a le PMU (23,2 %), puis les machines à sous, le Rapido, les paris sportifs, le poker (8%) et enfin les jeux de table. Et les hommes sont les plus concernés par le jeu : 51,3 % d’entre eux sont des joueurs dans l’année et 15,6 % des joueurs actifs alors que 44,4 % des femmes sont joueuses dans l’année et 8,8 % joueuses actives.

Par ailleurs les résultats de l’enquête montrent une relation étroite entre jeu et consommation de produits psychoactifs. En effet, l’absorption d’alcool, de tabac et de cannabis les plus à risque ou les plus intensives se retrouvent davantage chez les joueurs excessifs que dans la population générale. Par exemple, chez les joueurs excessifs, 26,3% ont un risque de dépendance à l’alcool (contre 3,2% en population générale). Seul élément rassurant de l’étude, la France, avec 1,3% de joueurs problématiques, est loin derrière les Etats-Unis et l’Australie (5%).  (France Soir-16.09.2011.)

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*La Grande Bretagne recrute des espions algériens et arabes

*pour sécuriser les olympiades de 2012…

**Ils doivent écouter des conversations téléphoniques en arabe

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Les services de renseignements britanniques ont commencé à recruter, pour sécuriser les JO de Londres 2012, des espions dont des algériens, maitrisant les dialectes arabes, afin de déjouer tout possible plan terroriste qui ciblerait les JO.

Londres a accompli avec l’ouverture du plus grand centre commercial d’Europe dans la région de Stratford, région qui abritera les jeux olympique l’été prochain, un grand pas dans sa préparation pour ce grand événement sportif. Si les infrastructures qui abriteront l’événement sont presque achevées, les services de sécurité travaillent également dans l’ombre afin d’accompagner ces jeux et de les sécuriser contre toute possible attaque terroriste. Des articles de presse déclarent que le service de sécurité intérieur connu sous le nom de « MI5 » a commencé à recruter des espions maitrisant les dialectes arabes, dont le dialecte algérien, pour écouter des conversations téléphoniques afin de déjouer tout plan contre les jeux olympiques. Les articles ont indiqué que le « MI5 » espère trouver des candidats capables d’espionner d’éventuels terroristes, en recrutant des personnes maitrisant des langues étrangères pour surveiller les conversations par téléphones portables et fixes et par internet. Ils ajoutent que le service de sécurité intérieure a exigé que les candidats soient capables de comprendre les différents dialectes en langue arabe du Moyen Orient et d’Afrique du nord, contre un salaire annuelle de 25000 livres sterling. Pour ce qui est des préparatifs sur le terrain Londres a vu avant-hier l’ouverture du deuxième centre du groupe, Westfield, dans la région de Stratford proche du village olympique que Londres et le monde attendent l’an prochain. (El Khabar-15.09.2011.)

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