Foot:Algérie-Maroc.Sportivité et fraternité
27032011*Eliminatoires de la can-2012 : Dimaanche 27.03.2011. à 20h30 à Annaba
**Pour une fête du football
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* ALGÉRIE 1 MAROC 0
Les Lions de l’Atlas domptés
Les hommes de Benchikha ont finalement tenu leur promesse en obtenant les trois points qu’il fallait à tout prix arracher.
Il fallait attendre ce derby maghrébin face au Maroc pour assister au réveil tant attendu de la sélection algérienne après avoir raté ses deux premières sorties. Avant ce match de la 3e journée des éliminatoires de la CAN-2012, l’Algérie occupait une piètre 4e place avec un petit point notamment, après la victoire de la Tanzanie, la veille, face à la République Centrafricaine (2-1).
Sans se poser trop de questions, les Verts ont dès le coup d’envoi porté le danger dans le camp marocain. D’ailleurs, la première alerte algérienne était à la 4e minute grâce au coup franc majestueux exécuté par Ryad Boudebouz qui a failli faire mouche. Quelques secondes plus tard, l’arbitre de la rencontre, le Mauricien Rajindraparsad Seechurn siffle un penalty indiscutable en faveur des Verts suite à une faute de main flagrante en pleine surface. C’est le Napolitain Hassan Yebda qui exécute le sentence en prenant à défaut le gardien marocain El-Miaghri. Une ouverture de score qui a vraiment libéré tout le stade du 19-Mai 1956 plein à craquer et en particulier, les partenaires du capitaine Antar Yahia qui en avaient tant besoin après la fameuse période de doute qui a tout de même, duré de longs mois.
On croyait que ce but précoce allait enflammer cette confrontation maghrébine surtout au vu de la détermination des joueurs qui voulaient vaille que vaille satisfaire les 35 millions d’Algériens en général et le merveilleux public du 19-Mai en particulier. Malheureusement, les minutes restantes de cette première mi-temps, n’ont absolument rien apporté de nouveau. D’ailleurs, même les occasions nettes manquaient cruellement de part et d’autre et, notamment, côté marocain et ce, malgré la présence des stars européennes Chamakh (Arsenal) et Khardja (Inter de Milan). Lors du deuxième half, les deux équipes se sont présentées avec deux objectifs différents: les Algériens voulaient tout simplement défendre ce petit acquis tout en essayant d’ajouter le but de l’assurance tandis que les Marocains visaient carrément l’égalisation en premier lieu. Il faut toutefois signaler que l’aspect physique a vraiment joué un mauvais tour aux hommes de Benchikha qui se sont uniquement contentés de gérer les débats en laissant l’initiative aux Lions de l’Atlas. En d’autres termes, les joueurs du Belge, Eric Gerets étaient les plus frais physiquement sans toutefois être dangereux à l’exception de l’occasion en or ratée par marouane Chamakh à la 68e minute après un bon travail individuel effectué par son partenaire Taarabt. Ouvrons ici la parenthèse pour signaler l’excellente prestation du gardien M’bolhi auteur de deux ou trois arrêts importants.
Et c’est finalement la hargne et la grande détermination des joueurs algériens qui a eu le dernier mot dans ce vrai match piège. Une victoire certes, courte, mais ô combien précieuse pour l’avenir des Verts dans ces qualifications pour la CAN-2012. A noter enfin, que l’entraîneur Abdelhak Benchikha vient de décrocher sa première victoire depuis son arrivée aux commandes de l’Equipe nationale l’année dernière, succédant au Cheikh Rabah Saâdane.(L’Expression-28.03.2011.)
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Le derby maghrébin aura démenti tous les scénarios catastrophes qu’on lui prédisait. Algériens et Marocains ont donné une leçon de sportivité, de fraternité au reste du monde arabe.
L’Algérie retient son souffle. Le temps d’un match, tous les regards seront braqués sur la coquette Annaba pour le derby maghrébin. Il est vrai que l’on est loin de la ferveur populaire ayant marqué les prestations des Verts avant le Mondial. Les contreperformances successives des coéquipiers de Ziani ont fini par refroidir pas mal d’ardeurs.
Voilà une équipe qui avait arraché une qualification historique pour le Mondial, qui risque de sortir, ce soir, des qualifications pour la CAN-2012. Qui l’aurait cru ? Et pourtant, un arbre ne cachera jamais la forêt : la qualification pour le Mondial, et surtout la confrontation épique avec les Égyptiens, ont fait oublier aux Algériens, responsables en premier, la triste réalité du football algérien.
Le match contre le Maroc risque d’être la pilule amère que les Algériens se doivent de prendre pour se réveiller, et non pas pour continuer la fuite en avant.
La programmation de la rencontre à Annaba, seule ville disposant d’un stade “praticable” — après des opérations de rafistolage de dernière minute opérées par une firme française — démontre, si besoin est, l’incompétence des dirigeants du football national. Des années durant, ils ont dépensé des sommes faramineuses pour des pelouses qui ne servent à rien ! Des contrats bidon avec des firmes bidon pour des résultats catastrophiques.
Une simple opération de vente de billets d’entrée au stade a tourné au drame. Des supporters qui risquent, ce soir encore, de mettre le feu dans les gradins et ailleurs, avec tout ce que cela suppose comme sanctions de la part de la Fifa. On n’apprendra jamais donc !
Seul point positif à inscrire dans le registre de cette empoignade sportive : le derby maghrébin aura démenti tous les scénarios catastrophes qu’on lui prédisait. Algériens et Marocains ont donné une leçon de sportivité, de fraternité au reste du monde arabe. Que ce soit chez les joueurs, les staffs techniques ou les médias des deux pays, la rencontre de ce soir est restée dans son cadre sportif et fraternel.
Sportivement parlant, la rencontre s’annonce indécise, même si les Algériens sont condamnés à gagner devant des Marocains qui ne veulent pas rater l’occasion de profiter des circonstances entourant la préparation catastrophique des Verts et les défections de dernière minute.
Mais quel que soit le résultat de la rencontre, il est à espérer que les dirigeants — actuels ou à venir — de notre football pouront tirer les leçons des erreurs commises jusque-là pour que le sport roi justifie, au moins les sommes colossales qui lui sont réservées, et pour que cette ferveur populaire qui l’entoure, et qui profite également aux hommes politiques, ne se transforme en facteur de révolte contre-productive pour le pays et trop dangereuse pour ces mêmes hommes politiques.(Liberté-27.03.2011.)
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*L’équipe algérienne joue sa survie
Aujourd’hui, à partir de 20h30 au stade du 19-Mai-56, l’équipe nationale de football joue sa survie dans les éliminatoires de la CAN-2012 face au Maroc, devant 60 000 spectateurs attendus.
Dans ces conditions, donc, l’équation est simple pour les Algériens : les Verts gagnent et augmentent leur capital points pour rester en course pour une qualification à la phase finale de la CAN-2012, organisée conjointement par le Gabon et la Guinée équatoriale. En revanche, si les coéquipiers de Ziani enregistrent un autre faux pas, ils seront pratiquement éliminés de la course sachant que le premier de chaque poule sera qualifié d’office alors que les 8 meilleurs deuxièmes des groupes décrocheront le billet de la qualification. C’est dire l’importance de ce rendez-vous décisif pour les Verts. Confiant, comme il nous l’a dit lui-même lors du dernier point de presse tenu avant l’entame du stage de préparation, le coach national, Abdelhak Benchikha, mobilise sa troupe et tente de corriger les erreurs commises jusque-là.
Les cassettes des deux premiers matches contre la Tanzanie et la République centrafricaine sont passées au crible et chaque joueur en aura eu pour son grade lors des séances de visionnage. Le driver national sait très bien que si l’EN veut battre le Maroc à Annaba, il va falloir sortir le grand jeu et le hisser à un niveau supérieur. “Nous devons passer maîtres du jeu et inquiéter les Marocains. Il va falloir trouver les solutions pour empocher le gain du match”, ne cessait-il de répéter à la face des joueurs lors de la réunion tenue avec eux en présence du président de la FAF, Mohamed Raouraoua. En effet, le souvenir de la défaite amère contre la République centrafricaine est encore vivace et d’aucuns estiment que les Algériens ne doivent surtout pas laisser l’initiative aux Marocains, assez doués sur les plans individuel et technique, de faire le jeu. L’aspect psychologique est également très important dans ce genre de rencontre. C’est pour cela que Benchikha parle beaucoup aux joueurs, en groupe et en aparté. Il est vital, dit-il, de garder sa concentration et son calme et ne s’intéresser qu’au jeu, tout en oubliant l’enjeu. “L’enjeu ne doit pas tuer le jeu”, avait-il affirmé lors de la même conférence de presse tenue à Alger avant le départ pour Annaba. L’enjeu du match n’a pas laissé le président du FAF indifférent, lequel a tenu, avant son départ d’Alger, une autre réunion avec les joueurs durant laquelle il n’a pas manqué de les exhorter pour récolter le gain du match. Une chose est sûre, Benchikha se lance, en tout cas, dans la bataille contre les Lions de l’Atlas en conquérant. Alors, le coach algérien place deux attaquants à la pointe de son attaque avec le duo Ghezzal-Djebbour. Ce tandem de choc sera chargé de fixer la défense marocaine et l’empêcher de monter plus haut.
Du coup, sur le flanc droit, Ziani sera occupé de l’animation en compagnie de Boudebouz. Mais Benchikha n’écarte pas d’utiliser une autre variante, à savoir composer son milieu de terrain avec trois récupérateurs : Yebda, Lemmouchia et Lacen. Et cette variante oblige ainsi le sociétaire de Naples à avancer d’un cran pour épauler Ziani dans sa tâche mais aussi de revenir derrière en vue de ratisser le maximum de ballons aux Marocains. Et c’est Boudebouz qui cédera sa place. En conséquence, Benchikha revient à une défense à quatre où les chances de retrouver Carl Medjani associé à Antar Yahia sont grandes, en compagnie de Mostefa et Mesbah décalés à gauche. (Liberté-27.03.2011.)
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* un simple match de football entre deux pays frères
*Tout le monde s’accorde à dire que le match de ce soir entre l’Algérie et le Maroc constitue un virage décisif pour les deux équipes au titre des éliminatoires de la CAN 2012.
Statistiquement parlant, il s’agit là d’une vérité pure et simple au vu du classement des deux voisins. A l’issue de la 2e journée, l’Algérie partage la 3e place au classement du groupe D des éliminatoires de la CAN-2012 avec la Tanzanie (1 point), alors que le Maroc et la Centrafrique sont coleaders avec 4 points chacun. A noter aussi, que les Verts ont déjà marqué le pas lors de la première journée en concédant un piètre 1 à 1 contre la Tanzanie. Grosso modo, l’erreur est désormais interdite pour les hommes de Benchikha qui sont appelés à se reprendre et une victoire aujourd’hui au stade du 19-Mai de Annaba fera entièrement l’affaire. Mais comme il ne s’agit là que d’un simple match de football entre deux pays frères et amis qui partagent les mêmes traditions, la même langue, la même religion. Ce qui signifie que ce n’est pas le résultat d’un match de football qui va tout remettre en cause. D’ailleurs, Algériens et Marocains ne veulent même pas entendre parler d’un quelconque dérapage et surtout, d’un autre Algérie-Egypte qui est loin d’être oublié et ce, malgré le retour à la normale quant aux relations algéro-égyptiennes. C’est pour dire, que la relation entre l’Algérie et le Maroc est beaucoup plus forte qu’un match de football même si, à la clé, il y aura une qualification pour la CAN en jeu. Ouvrons ici la parenthèse pour signaler que nos frères marocains étaient les premiers à jubiler juste après la fin du match historique d’Oum Dourman entre l’Algérie et l’Egypte qui a vu les Verts obtenir une qualification amplement méritée pour le Mondial 2010 grâce au seul but signé Antar Yahia. Une réaction qui est plus que significative pour comprendre que nos frères marocains veulent tout partager avec nous. Il est vrai que la scène politique a connu quelques turbulences surtout depuis l’arrivée du Roi Mohammed VI, mais cela n’a jamais perturbé ou affecté, ni de loin ni de près, les relations entre les deux peules. Pour preuve, la délégation marocaine, qui est arrivée samedi soir à Annaba, a eu droit à un accueil des plus chaleureux qui a d’ailleurs ému les joueurs, le staff technique et les responsables. Mieux encore, à son entrée au salon d’honneur de l’aéroport, elle a été accueillie à coups de zorna et karkabou des troupes folkloriques pour la circonstance, alors qu’à la sortie de l’enceinte, des banderoles géantes souhaitaient la «bienvenue aux frères marocains.»«Je remercie le peuple algérien pour cet accueil chaleureux. Comme vous le savez, les relations entre nos deux peuples sont très bonnes, de même pour les relations entre les deux Fédérations de football», a déclaré Karim Aâlem, membre de la fédération marocaine de football. Espérons seulement que cet état d’esprit restera le même et ce, quel que soit le résultat final. Et même si par malheur, l’Algérie rate le rendez-vous du Gabon et de la Guinée équatoriale, les Algériens seront les premiers à soutenir le Maroc lors de la prochaine CAN 2012. (L’Expression-27.03.2011.)
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**L’enjeu du match est très attendu
Le nombreux public qui aura surtout le privilège d’être présent aujourd’hui dans les gradins du stade du 19-Mai 56, jouera à son tour un très grand rôle.
Voilà, nous y sommes maintenant! Plus que quelques heures à passer aujourd’hui, avant le coup d’envoi ce soir à Annaba, du très attendu derby maghrébin Algérie-Maroc que des millions d’Algériens vont certainement vivre sur les nerfs, et surtout avec frénésie. Un match déjà capital pour les Verts en cette date du 27 mars 2011 et qui coïncide avec la troisième sortie de l’EN pour le compte des qualifications à la CAN 2012.
Les Fennecs d’Algérie vont donc tenter, coûte que coûte, de se relancer dans un groupe au sein duquel ils n’auront plus droit désormais, à la moindre erreur. Leurs deux dernières sorties officielles en date, effectuées respectivement à Blida, puis par la suite à Bangui, la capitale de la République de Centrafrique, ont été vécues comme un véritable camouflet par tout un peuple.
Le nul concédé à domicile devant la Tanzanie (1-1) et surtout la défaite sans gloire essuyée à Bangui (2-0), ont sérieusement compromis les chances de qualification des Verts à la prochaine CAN. Ce soir, au moment de fouler la pelouse du stade du 19-Mai 1956, la sélection nationale n’aura qu’un seul but à atteindre face au Onze marocain: glaner à tout prix une première victoire et rien d’autre. Une victoire ce soir aux dépens des Lions de l’Atlas redonnerait du baume au coeur aux Verts et aussi aux millions de fans algériens de l’EN. Et comme l’a si bien dit Rabah Saâdane, l’ex-sélectionneur des Verts: «Sur un seul match, l’Algérie est capable de battre n’importe quelle équipe!»
Il est vrai que l’ex-patron technique de l’EN fait allusion au fameux match-barrage remporté par les Verts au Soudan, face à l’Egypte, un fameux soir du 18 novembre 2009. Ce soir, il en sera de même ou presque, puisqu’il s’agira de remporter un match déjà décisif pour les protégés du coach national Abdelhak Benchikha. Ce soir à Annaba, les Yebda, Lahcen, Ziani, Boudebouz, et autre Antar Yahia, devront à tout prix sortir le grand jeu face à l’actuelle armada marocaine. Un onze marocain, certes constitué aujourd’hui d’une pléiade de joueurs professionnels, et non des moindres, au niveau européen. Toutefois, les Verts ne sont pas aussi en reste.
Les joueurs algériens présents à Annaba sous la direction du sélectionneur national Abdelhak Benchikha, représentent aux yeux des millions de supporters de l’EN, tout un symbole de fierté. Ce soir, des millions d’Algériens d’ici ou d’ailleurs n’auront d’yeux que pour leur équipe nationale qui sera alignée pour donner la réplique à son homologue marocaine. Le nombreux public qui aura surtout le privilège d’être présent aujourd’hui dans les gradins du stade du 19-Mai 56, jouera à son tour un très grand rôle ce soir. Il retiendra son souffle durant quatre-vingt-dix minutes au cours d’un match derby qui s’annonce des plus indécis à suivre. Il en sera de même pour nos amis et voisins marocains qui suivront via le petit écran, un match dont le déroulement sera vécu dans les deux pays avec beaucoup de tension. Ce soir enfin, l’enjeu de ce très attendu Algérie-Maroc aller est de taille. Alors forcément, une fois de plus des millions d’Algériens et d’Algériennes croiseront les doigts, et prieront surtout pour une victoire des Verts. (L’Expression-27.03.2011.)
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**LAKHDAR BELLOUMI, ANCIEN BALLON D’OR
«Toutes les équipes du Maghreb craignent l’Algérie»
Il est l’un des bourreaux de cette sélection marocaine avec ses trois buts en compagnie de Kalem et Bensaoula. Il s’est même offert le luxe de battre, à quatre reprises, les Lions de l’Atlas de 1979 à 1988. Il s’agit tout simplement de l’ancien Ballon d’Or africain, le talentueux Lakhdar Belloumi.L’Expression: Pour entrer directement dans le vif du sujet, comment voyez-vous ce match crucial contre le Maroc qui s’annonce, d’ores et déjà, décisif pour les Verts?
**Lakhdar Belloumi: Il n’y a rien à dire, il s’agit-là, d’un match extrêmement difficile pour les deux équipes et non seulement pour l’Algérie comme le pensent certains. Personnellement, je mise énormément sur notre Equipe nationale et je pense même, qu’on donne trop d’importance à cette équipe marocaine en sous-estimant la nôtre.Pouvez-vous être plus explicites?
**On parle beaucoup plus des stars marocaines comme Kherdja, Chemakh et autres.
On parle aussi trop du sélectionneur belge, Eric Gerets, comme si cet entraîneur a réalisé plein d’exploits. Il faut se mettre en tête, que toutes les équipes arabes que ce soit, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc ou la Libye, craignent l’Algérie. En tout cas, c’était le cas à notre époque. J’estime qu’il faut bien exploiter cet avantage, car je suis certain que les Marocains ont peur plus que nous.
Etant l’un des bourreaux de cette équipe marocaine, quelle est, selon vous, la clé de cette rencontre?
**Aller de l’avant sans se poser trop de questions. En d’autres termes, jouer l’attaque à outrance comme beaucoup de techniciens l’ont souligné, car en jouant l’offensive, on va beaucoup gêner l’équipe marocaine.
Mais le problème, est que nos attaquants ne marquent pas beaucoup de buts. Un mot là-dessus?
**Je suis entièrement d’accord avec vous. Mais je tiens à vous dire, que la sélection nationale a vécu une période très difficile au lendemain de la CAN 2010.
Même l’entraîneur Abdelhak Benchikha, que je salue au passage, n’a pas été gâté en faisant face à de nombreux soucis à l’instar de la situation de plusieurs cadres importants au niveau de leurs clubs et de cette malédiction qui s’est acharnée sur nos joueurs concernant leurs blessures. En plus, cette équipe manque cruellement de cohésion à cause du manque flagrant des matchs amicaux. Malgré tous ces petits détails, je pense que les Djebbour, Ghezzal, Boudebouz, Ziani et autre Ziaya qui affichent une forme éblouissante vont, lors de ce derby, débloquer la situation.
Personnellement, je reste très optimiste car je sais très bien que Benchikha, avec lequel, j’ai travaillé à l’USM Bel Abbès, est un adepte du jeu offensif en plus de son courage et de sa grande détermination. Pour revenir à mes belles aventures avec le Maroc, je dirai seulement que c’était une belle époque passée avec des joueurs de légende avec lesquels j’ai passé des moments inoubliables. Je suis très fier d’avoir battu le Maroc à quatre reprises en inscrivant même trois buts. (L’Expression-27.03.2011.)
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**Une fièvre nommée Equipe Nationale
Bône la Coquette retrouve le bon vieux temps, elle vit depuis une semaine au rythme de la fête et des couleurs.
La ville de Doudou le footballeur de l’USM Annaba et de Hamoudi le champion d’Algérie en cyclisme et bien d’autres sportifs, qui ont, des années durant, fait la joie de la ville de Ras El Hamra, est depuis une semaine sous l’emprise d’une fièvre nommée l’Equipe nationale.
Depuis Sidi Brahim, jusqu’à Ras El Hamra, en passant par le Cours de la Révolution et le boulevard du 1er-Novembre, la tendance est aux trois couleurs: blanc, rouge et vert. Les couleurs nationales sont aussi les couleurs portées par les habitants de Annaba, où femmes et hommes, jeunes et moins jeunes ne sont vêtus que de ces trois couleurs. Les façades d’immeubles et les voitures se sont elles aussi, mises à la tendance tricolore. Les Annabis aussi sont fiers d’accueillir les Guerriers du désert, ils sont aussi confiants quant au résultat de la rencontre, qui les opposera à l’équipe marocaine, pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la CAN-2012. Le compte à rebours a commencé. Plus que quelques heures, avant le coup d’envoi du match décisif, qu’abritera le stade du 19-Mai 1956 de Annaba, où le centre-ville connaît une ambiance jamais vécue depuis des années. C’est toute la ville qui est ornée de banderoles souhaitant la bienvenue à l’équipe marocaine, et affichant surtout la fierté de Annaba et ses habitants d’accueillir les Verts. Depuis les premières heures de ce 27 mars, les véhicules, les motos et même les camions, sillonnent le boulevard et les rues du centre-ville, brandissant de portraits des joueurs de l’Equipe nationale et des emblèmes géants, et entonnant des chansons glorifiant les Fennecs. Une marée humaine se mêle et s’entremêle dans un centre-ville, où des milliers d’amoureux de l’EN, sont venus des quatre coins du pays, assister au match. Une ambiance bon enfant règne sur le Cours de la Révolution, où une piste avec un DJ est depuis mercredi, implantée devant le Théâtre régional. Des jeunes et moins jeunes dansent au rythme des chansons glorifiant les Guerriers du désert. Bien que des milliers de supporters n’aient pas eu la chance d’acheter un billet, pour vivre l’événement au stade, la déception a diminué, lorsque sur instruction des pouvoirs publics, la direction de la jeunesse et des sports a annoncé, la mise en place de plus d’une dizaine d’écrans géants dans la ville. En effet, afin de permettre à tous les Annabis de suivre le rencontre, plus d’une quinzaine d’écrans géants ont été mis en place, à travers les 12 communes de la wilaya, dont 5 rien que pour le chef-lieu de la commune de Annaba, notamment à la cité du 11-Décembre, appelée communément «Jebanette Lihoud», Didouche-Mourad, la Menadia. Cette initiative permettra aux jeunes des différents quartiers de la ville de Annaba de suivre le match en groupe, dans un climat purement sportif. Au moment où nous mettons sous presse, les supporters continuent d’affluer sur Annaba, faisant le tour d’honneur depuis le Cours de la Révolution, jusqu’à Chapuis, en passant par le boulevard, au rythme des klaxons des One Two Three, viva l’Algérie avant de se rendre au stade du 19-Mai, où aura lieu le match et certainement la victoire face aux Lions de l’Atlas. Les supporters ont fait pour certains, des milliers de kilomètres pour venir supporter leurs héros d’Oum Dourman. Une victoire très possible estiment les enragés de l’EN, qui, rappelons- le, sera privée du Ballon d’Or Madjid Bougherra.
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Catégories : actualité, sport
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