Ces Tunisiens qui fuient leur pays

14 02 2011

*En cinq jours, environ 5000 immigrants, pour la plupart Tunisiens, ont débarqué sur la petite île italienne de Lampedusa.

Les garde-côtes italiens arraissonnent un bateau de clandestins à proximité de Lampedusa.Les garde-côtes italiens arraissonnent un bateau de clandestins à proximité de Lampedusa.

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 **À Lampedusa, avec les clandestins tunisiens

 REPORTAGE – Déçus par la «révolution du jasmin», ces jeunes sans travail ont saisi la première occasion de quitter leur pays pour l’Europe.

Ces Tunisiens qui fuient leur pays  dans actualité coeur-De l’envoyé spécial du Figaro à Lampedusa (Italie)

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Un migrant tunisien se renseigne auprès d'un policier italien dans les rues de Lampedusa.
Un migrant tunisien se renseigne auprès d’un policier italien dans les rues de Lampedusa.

 Le port, le centre d’accueil, l’aéroport. Il n’y a pas plus de trois kilomètres entre les trois lieux où se joue le dernier épisode de la révolution tunisienne, sur la petite île italienne de Lampedusa, à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile.

En une semaine, la minicapitale endormie dans le calme hivernal a vu débarquer plusieurs milliers de réfugiés. La plupart sont arrivés sur la plage, près du port, à bord de bateaux de pêche. Ils ont aussitôt été conduits par la police dans le centre de réfugiés, fermé quand la Tunisie et la Libye ont bloqué les vagues de candidats à l’émigration, et rouvert pour l’occasion. Tous sont en train d’embarquer dans des avions du gouvernement, décollant régulièrement de l’aéroport enclavé au centre-ville.

Cimetière naval

Mardi, les discussions entre l’Italie, l’Europe et le gouvernement tunisien semblaient avoir porté leurs fruits. Depuis lundi, plus aucun bateau en provenance de Tunisie n’était signalé. Peut-être les propriétaires ont-ils eu vent du sort qui les attendait. À quai, trois rafiots à coque bleue de sept ou huit mètres se balancent, le pont jonché de matelas et de couvertures en acrylique. Un écriteau signale «Navire mis sous séquestre». Ils attendent de rejoindre une vingtaine de leurs semblables, jetés à terre les uns sur les autres un peu plus loin, formant un cimetière naval improvisé.

Ali, arrivé dimanche, pense avoir été l’un des derniers à avoir pu tenter le voyage. «Jusque-là, les militaires tunisiens ne nous empêchaient pas de partir, affirme-t-il. Au contraire, des bateaux de notre marine nous accompagnaient. Mais ensuite, ils ont bloqué les départs.»

Pourquoi est-il parti, juste au moment où naissait en Tunisie l’espoir d’une vie meilleure? Parce qu’il le pouvait. Dans le désordre de l’après-Ben Ali, une fenêtre s’est soudain ouverte. Et des milliers d’hommes ont sauté. «On a discuté entre nous. On a regardé la météo à la télévision et on a vu que la mer était calme, dit Oussama, 23 ans, mécanicien de marine. Alors on est allés dans les ports chercher des bateaux.»

Presque tous les hommes interrogés ont le même profil: entre 20 et 30 ans, ils viennent des villes et des campagnes du sud de la Tunisie, proches de la côte, Gabès, Zarzis, l’île de Djerba. Tous se disent titulaires d’un diplôme et vivotaient au gré des emplois précaires, se faisant parfois serveurs le temps d’une saison: Jihad, 22 ans, plombier, Yahya, 30 ans, commercial dans l’électronique, Wahid, 26 ans, conducteur d’engins de chantier, Soufiane, 20 ans, mécanicien auto, Salim, 23 ans, décorateur, Omar, 31 ans, maçon, Messaoud, 25 ans, moniteur d’auto-école, Iskander, 25 ans, peintre en bâtiment, Ali, 25 ans, technicien de l’industrie pétrolière… Leur passage, ils l’ont souvent payé, entre 500 et 1000 euros, empruntés à la famille, pour une traversée de plus de vingt-quatre heures, entassés sur les ponts sans pouvoir bouger. Certains disent avoir voyagé gratuitement. «Les propriétaires des bateaux nous ont pris en pitié.» Il y a même une bande d’adolescents, entre 13 et 17 ans. Eux, ils veulent «savoir lire et écrire en Italie, apprendre de grandes choses». Comme les autres, ils disent que l’insécurité règne, à cause des «trabelsiens». Le nom des Trabelsi, la belle-famille du dictateur, est devenu synonyme de mafia et de milices armées.

La motivation principale semble être d’ordre économique. L’espoir n’est pas suffisant, ils veulent du changement tout de suite. «Ils nous ont fait rêver et maintenant c’est le cauchemar», dit Rami, un grand costaud, ouvrier spécialisé dans le béton. Leur rêve, aujourd’hui, c’est l’Europe. Des rumeurs courent: «L’Allemagne va accepter mille hommes, la France deux mille…» Reda, lui, pense qu’«en France, il y a beaucoup d’argent et de liberté.» Dans leur tête, les réfugiés vivent encore à l’heure de la dictature. S’émerveillent de rencontrer des hommes en uniforme qui ne les agressent pas. «Ici les policiers sont gentils», dit Reda en désignant les carabinieri au look guerrier impeccable, lunettes de soleil design, treillis sombre ajusté et pistolet sanglé à mi-cuisse.

Un numéro dans la poche

Les réfugiés ont aussi tenu à remercier la population. Grazie Lampedusa ( «Merci Lampedusa»), proclame une banderole tenue par un petit groupe. Les Tunisiens font marcher le commerce. Déambulant en ville dans la journée, ils achètent du fromage ou du pain, s’attablent à la terrasse des cafés. «Ce sont des gens tranquilles», dit le patron d’un café-pâtisserie. Les débits de boisson ont reçu l’ordre de ne pas servir d’alcool aux réfugiés, et semblent s’y tenir. Les jeunes Tunisiens paraissent avides d’intégration, multipliant les «Buongiorno» dès qu’ils croisent un autochtone. Mais pour eux, Lampedusa n’est qu’une étape. Chacun a en poche un morceau de papier marqué d’un chiffre. Mardi matin, les hommes à gilet bleu du Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU appellent les numéros de 100 à 200. Aussitôt, encadrés par un service d’ordre improvisé par les réfugiés eux-mêmes, des hommes s’alignent pour monter dans le bus qui les emmène à l’aéroport, où ils embarquent immédiatement dans un Boeing 737 jaune et blanc de l’aéropostale Italienne. Ils ne savent pas exactement où ils vont. «On nous a dit qu’on partait en Sicile, peut-être à Catane», affirme un des voyageurs. Ils devraient être installés dans un autre camp. Là, dit-il, «on nous donnera des papiers.»  (Le Figaro-16.02.2011.)

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* Ces Tunisiens qui fuient leur pays

L’incertitude économique et politique a poussé des milliers de Tunisiens à rejoindre les côtes européennes ces derniers jours. L’Italie a proclamé samedi l’état d’urgence humanitaire.

coeur- dans eco-finances La petite île italienne de Lampedusa se sent dépassée. En cinq jours, ce sont environ 5000 immigrants, pour la plupart Tunisiens, qui y ont débarqué, selon les garde-côtes italiens. Sur la seule nuit de samedi à dimanche, un millier de personnes sont arrivées illégalement. «La situation est difficile», a reconnu le commandant du port de Lampedusa Antonio Morana, «les débarquements se poursuivent à un rythme incessant».

**Même si Tunis refuse toute ingérence de l’Italie, les deux pays cherchent à arrondir les angles après l’arrivée de 5000 Tunisiens sur l’île sicilienne de Lampedusa.***

coeur- dans internationalAprès quelques frictions, la tension entre l’Italie et la Tunisie semble retomber peu à peu. Dès lundi, le ministère tunisien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel «la Tunisie réitère sa disposition à coopérer avec les pays frères afin d’identifier les solutions au phénomène de l’immigration clandestine». En cinq jours, 5000 Tunisiens avaient gagné samedi les côtes de la petite île italienne de Lampedusa.

Devant cet afflux massif de clandestins, l’Italie déclarait ce week-end l’état d’urgence humanitaire et faisait appel à l’aide internationale. Le ministre italien de l’Intérieur annonçait même dimanche son intention d’envoyer des policiers en Tunisie pour tenter de freiner l’exode. La réaction tunisienne ne s’est pas fait attendre. Un responsable du ministère tunisien des Affaires étrangères a déclaré à l’agence officielle TAP que son pays affirmait «son rejet catégorique de toute ingérence dans ses affaires intérieures» et a exprimé «son étonnement face à cette position».

 

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Lundi, l’altercation diplomatique est en passe d’être oubliée. La bonne volonté tunisienne est bientôt suivie lundi d’une déclaration apaisée du chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini qui cherche lui aussi à arrondir les angles. «La Tunisie et l’Italie ont un intérêt commun à freiner ce trafic et l’Italie peut offrir beaucoup à la Tunisie», a-t-il confié à l’agence Ansa. Le ministre est arrivé lundi soir à Tunis pour évoquer les modalités d’une éventuelle aide italienne.

 

Franco Frattini a d’ores et déjà parlé d’«une aide logistique en termes d’équipement des forces de police, la mise à disposition de moyens importants, tant navals que terrestres pour le contrôle de la côte tunisienne». «Jusqu’à présent les patrouilles sur les côtes nord-africaines ont fonctionné et nous voulons reprendre cette pratique qui, jusqu’au mois dernier, avait réduit à zéro l’immigration clandestine», a-t-il rappelé.

Les raisons de l’exode n’ont toutefois pas été abordées pour le moment. La chute du régime de Ben Ali il y a un mois a entraîné une grande incertitude économique et une importante chute des revenus liés au tourisme (- 40% en janvier) qui représente 6,5% du PIB tunisien. Les nouveaux migrants fuient ainsi «la pauvreté et les grèves», a estimé le Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU. Une partie de ces exilés veut «juste attendre de voir ce qui va se passer» dans leur pays, explique la même source. Dans ce contexte, une relance économique rapide pourrait être la meilleure arme pour lutter contre cette immigration. Les autorités tunisiennes ont d’ailleurs multiplié les appels à la communauté internationale pour un soutien à l’économie du pays.

Lundi matin, la responsable de la diplomatie européenne Catherine Ashton est arrivée à Tunis pour soutenir le processus de transition politique. Devant cette soudaine crise migratoire, elle devrait également évoquer avec le premier ministre tunisien Ghannouchi des pistes pour endiguer le flux de clandestins. (Le Figaro-14.02.2011.)

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L’incertitude économique et politique règne toujours en Tunisie, alors que le pays s’apprête à fêter lundi son premier mois depuis la chute du régime de Ben Ali. Le gouvernement de transition reste sous forte pression sociale et politique. Les inquiétudes liées à la reconstruction ont poussé des milliers de Tunisiens à fuir leur pays et à tenter de rejoindre clandestinement les côtes européennes. Un voyage qui n’est pas sans risque. Un jeune Tunisien s’est noyé et un autre était porté disparu samedi, après le naufrage d’une barque transportant 12 immigrants, a rapporté l’agence tunisienne TAP.

État d’urgence en Italie

Face à cette vague d’immigration, l’Italie a proclamé samedi l’état d’urgence humanitaire. La veille, elle avait demandé l’aide de l’Union européenne et «le déploiement immédiat d’une mission Frontex d’interceptation et de patrouille au large des côtes de Tunisie pour le contrôle des flux», mettant en garde contre le risque d’une «crise humanitaire». La proclamation de l’état d’urgence permet notamment l’utilisation rapide de ressources financières spéciales. Les immigrants tunisiens recevront de l’aide «mais ils ne peuvent pas rester sur le territoire italien», a souligné le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, indiquant qu’ils seront rapatriés.

Dimanche, le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni, membre du parti anti-immigrés et populiste de la Ligue du Nord, a assuré qu’il allait demander le déploiement de policiers italiens en Tunisie pour tenter d’empêcher les nombreux départs d’immigrants clandestins depuis ce pays. Une ingérence «inacceptable» pour Tunis, qui «refuse le déploiement de soldats étrangers sur son territoire».

Selon le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR), certains de ces immigrants «fuient la pauvreté et les grèves», d’autres «ont demandé l’asile politique», et enfin, quelques-uns «disent qu’ils ve ulent juste attendre et voir ce qui se passera en Tunisie». Pour les autorités tunisiennes, la bonne marche de la transition politique dépend en premier lieu de la relance de l’activité économique. C’est pourquoi elles ont multiplié les appels à la communauté internationale pour un soutien à l’économie du pays.

La nécessaire relance de l’économie

Le secteur touristique, qui couvre 60% du déficit de la balance commerciale et représente 6,5% du PIB tunisien, a été particulièrement touché par les semaines de chaos qui ont précédé la chute de Ben Ali et le flou qui a suivi. Sur 10 millions d’habitants, il emploie plus de 350.000 personnes. Cette semaine, le nouveau ministre du Tourisme, Mehdi Houas, faisait état d’une chute de 40% des chiffres du tourisme pour le mois passé (entrées et recettes), par rapport à janvier 2010.

La situation devrait toutefois s’améliorer, avec le retour progressif des touristes dans certaines régions. Samedi, la France a ainsi levé ses restrictions de voyages vers des villes côtières tunisiennes et l’île de Djerba. L’Allemagne va aussi donner son feu vert pour les zones balnéaires de la côte est, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle, cité par la télévision tunisienne.

Restent à régler les problèmes de fond de l’économie tunisienne : une masse de chômeurs diplômés (20% des sans emplois); un client principal, l’Europe (77% des exportations), qui va mal ; de nouveaux concurrents asiatiques qui cassent les prix, notamment dans l’industrie du textile. Après 24 ans de règne de Ben Ali, la Tunisie se caractérise «par le nombre extrêmement faible de grandes (0,4 % du total des entreprises) et même de moyennes entreprises (0,3 % ou 1,7 %)», relève Béatrice Hibou, économiste au CERI-Sciences Po. Enfin, selon de nombreux observateurs, la corruption devrait survivre à la dictature, bien qu’à une moindre échelle. Un contexte qui est «peu propice aux investissements», prévient Jean-Raphaël Chaponnière, économiste à l’Agence française pour le développement (AFD).  **Le Figaro avec agences-13.02.2011.)

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*Le régime algérien doit prendre les devants et ne pas attendre que le feu atteigne la maison s’il ne veut pas être chassé du pouvoir par une révolte populaire *Deux dictateurs sont tombés en moins d’un mois. Le monde arabe est à présent dans un nouveau cycle politique. Un peu partout, du Maroc au Yémen en passant par les monarchies du Golfe, tous les régimes autoritaires de la région sont rejetés par leurs peuples, y compris le nôtre — l’aspiration à la liberté, à la démocratie, au bien-être social sont de fortes exigences populaires.
Le régime algérien doit impérativement initier des réformes pour transformer en profondeur le système politique s’il ne veut pas subir, comme en Tunisie et en Egypte, la colère du peuple. ..la suite… cliquer ici: 
 3.Météo politique 1
*****************************Les Etats-Unis encouragent les colonisations israéliennes dans les territoires palestiniens

Les Etats-Unis ont promis jeudi de combattre «avec les moyens à (leur) disposition» un projet de résolution déposé aux Nations unies contre la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.
Les Etats-Unis, qui utilisent systématiquement leur droit de veto au Conseil de sécurité pour mettre en échec les résolutions anti-israéliennes, prônent des négociations directes entre Israël et Palestiniens pour résoudre la question, a déclaré au Congrès le n°2 du département d’Etat, James Steinberg. …Des négociations qui perdurent depuis des années sans aboutir à rétablir les Droits du peuple palestinien…«Nous ne pensons pas que le Conseil de sécurité soit l’endroit idéal pour discuter de ces questions», a-t-il déclaré à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. «Nous avons réussi, au moins jusqu’à présent, à éviter que cela ne soit soulevé (au Conseil de sécurité). Nous continuerons à employer les moyens à notre disposition pour faire en sorte que cela continue», a-t-il lancé. Les représentants des pays arabes à l’ONU ont déposé mi-janvier au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne. La France s’est dite prête à voter un tel projet, à condition qu’il soit «modéré» et «n’empêche pas la reprise de négociations» de paix, a déclaré la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie. Le projet de résolution condamne les activités de colonisation d’Israël et réaffirme une demande de l’ONU d’arrêt de tous les travaux de construction dans les Territoires occupés.
En dépit des pressions internationales, Israël a refusé de prolonger ce gel et insiste sur le fait que les Palestiniens devraient revenir à des discussions directes sans condition préalable. (L’Expression-12.02.2011.)

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**TOURNOI DE L’UNAF (U-20)

L’Algérie termine à la 2e place

La sélection algérienne de football des moins de 20 ans (U20), s’est classée à la 2e place du tournoi de l’Union nord-africaine (UNAF) de la catégorie qui s’est disputé en Libye (7-10 février), après sa défaite face au pays hôte (1-0), lors de la 3e et dernière journée de cette compétition. Les coéquipiers de Mohamed Mekki ont réalisé deux victoires lors des deux premiers matchs (2-0 face au Maroc, et 1-0 face au Kenya), rappelle-t-on. Dans l’autre match de la dernière journée, le Kenya a pris le meilleur sur le Maroc (2-0), ce qui lui a permis de terminer à la 3e place avec 3 pts, alors que le Maroc s’est classé à la 4è et dernière position avec un seul point. Ce tournoi, s’est déroulé sous la formule d’un mini-championnat, et a regroupé l’Algérie, le Maroc, la Libye et le Kenya comme invité. (L’Expression-12.02.2011.)

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**L’Algérie 3e pays où le prix du carburant est le plus bas

*Le prix de l’essence à la pompe en Algérie est à 0,22 euro/litre,

alors que celui du diesel est vendu pour 0,13 euro 

L’Algérie est classée parmi les pays où le prix du carburant était le moins élevé en 2010, selon les résultats d’une enquête établie sur la base des prix officiels dans 96 pays et publiée sur un site internet spécialisé. Selon cette enquête effectuée par une maison de courtage française, spécialisée dans la commercialisation de voitures, l’Algérie est classée troisième au niveau mondial parmi les pays “qui assurent un prix du carburant très bas”, derrière l’Arabie Saoudite et le Venezuela, alors que l’Égypte est en quatrième position. Le prix de l’essence à la pompe en Algérie est à 0,22 euro/litre, alors que celui du diesel est vendu pour 0,13 euro, précise l’enquête, qui relève, par ailleurs, qu’en Arabie Saoudite, l’un des plus grands pays producteurs de pétrole dans le monde, le “sans plomb” est vendu à 0,12 euro et le diesel à 0,06 euro. Le quatrième pays où le prix du carburant est le moins cher à l’échelle mondiale est l’Égypte, où le prix de l’essence en 2010 a atteint 0,23 euro et 0,19 euro pour le diesel. (Liberté-12.02.2011.)

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1 *Maroc: quel avenir?

 “le silence qui précède la tempête”

estime Nadia Yacine au quotidien espagnol “El Pais”

 

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 coeurgif.gif  Un million de visiteurs à ElAyam-2 coeurgif.gif       

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Un autre record battu par le site “ElAyam-2″ hier mercredi 09.02.2011. en milieu de journée, avec un million de visiteurs et plus de 1.500.000 hits. L’intérêt des lecteurs est resté intact, et même en constante hausse, pour ce blog où ils peuvent trouver une revue de presse élaborée par l’auteur, ainsi que divers sujets se rapportant à l’actualité, à la société d’une manière générale  et à l’Humanité actuelle dans ses divers aspects. Merci de votre fidélité et de l’intérêt que vous portez pour le Blog. L’auteur: M.NIAR.

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*25 000 policiers pour sécuriser la Capitale

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**LES MENSONGES ÉHONTÉS DE REBRAB

 Comme d’habitude, et surtout parce qu’il est très, très riche, Issad Rebrab croit que le monde est frappé d’amnésie. Cela lui permet de revenir à ses vieux mensonges éhontés avec le secret espoir d’abuser de la bonne foi des hommes. Ainsi, dans un entretien de propagande accordé à un quotidien de la place d’Alger, il affirme, toute honte bue, qu’il ne s’ingère pas dans la ligne éditoriale du quotidien Liberté bien qu’il soit le propriétaire légitime de ce journal. Plus le mensonge est gros, mieux il passe

**Air France se met à l’heure chinoise

Un Alger-Pékin à 73 .133 DA

Une guéguerre est désormais déclarée sur la ligne chinoise. Après Air Algérie, une compagnie chinoise en attente d’une autorisation afin de desservir, à raison de deux vols par semaine, la ligne Alger-Pékin, Air France vient de remettre ses pendules à l’heure chinoise. cliquer ici: Guéguerre sur la ligne chinoise

 *Lire dans la même page:

La chine fête son nouvel an

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**voir par ailleurs en images : Le Nouvel an chinois fêté à travers le monde

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**de la folie !  Une saint-valentin à 600 000 da cliquer ici: la Saint-Valentin 

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****Sortie d’un double album de Beihdja Rahal

Il y a de la nouba dans l’air

 

bheijarahal2.jpg C’est parce que la préservation du patrimoine musical ancestral est sa préoccupation majeure que  la chanteuse arabo-andalouse, Beihdja Rahal, revient sur la scène artistique internationale, avec la sortie aux éditions de l’Institut du Monde arabe et Harmonic Mundi d’un double album intitulé Sur un air de  nouba. cliqquer ici: musique andalouse..24 noubas, une pour chaque heure du jour************************ **Des Saoudiens pour des réformes politiques*Un groupe de Saoudiens mène campagne sur facebook pour des réformes politiques, sociales et économiques dans le royaume, réclamant notamment l’instauration d’une monarchie constitutionnelle. Le groupe, qui comptait près de 2 000 membres mardi, est intitulé “le peuple veut la réforme du régime”, en écho au principal slogan du soulèvement en Égypte, où les manifestants clament  : “Le peuple veut la chute du régime.” Le texte appelle à l’instauration d’une “monarchie constitutionnelle” et à la tenue d’“élections législatives” dans le royaume. Le groupe réclame également “le respect des droits de l’homme” dans le royaume et “la reconnaissance des droits des femmes”, qui n’ont pas le droit de conduire et ne peuvent pas travailler, se marier ni voyager sans l’autorisation d’un membre masculin de leur famille. Il demande également un “système juridique indépendant et équitable”, “une répartition équitable de la richesse” dans le pays, premier exportateur mondial de pétrole, et “des mesures pour résoudre le problème du chômage”. (Liberté-10.02.2011.) ********

*La contestation se propage dans le monde arabe

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 cliquer ici: *Le monde arabe en ébullition

**Des intellectuels appellent les monarchies au changement

 **Maroc : Balbutiements d’une révolte

**Vive tension sociale au Maroc …et appel à un “changement urgent”

Outre l’appel, sur Facebook, à une grande marche pour le 20 février prochain, suivi par celui de l’association Justice et Bienfaisance, pour un “changement urgent”, le Maroc a été secoué, hier, par une grève des personnels des différents départements ministériels, des collectivités locales et autres établissements publics. Des avertissements à accélérer les réformes promises. cliquer ici: 36.Engrenages

 

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**lire dans: *L’Egypte à la croisée des chemins.3

**L’EGYPTE DANS LA TOURMENTE
*révolte du pain et la faim de liberté
 

*ALORS QUE 6000 OUVRIERS DU CANAL DE SUEZ DÉBRAIENT
Les prix du baril risquent «d’exploser»

**plusieurs institutions officielles tombent entre les mains des manifestants

  *des comptes secrets en Suisse, des avions personnels et des biens immobiliers dans les plus grandes villes du monde pour Moubarak et sa famille..

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**El Mouahidia prépare son 6e colloque sur la ville historique de Nédroma qui aura lieu les 24, 25 et 26 mars 2011. cliquer ici: Nédroma et son patrimoine culturel

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*Bac 2011…**Le ministère fixe les leçons à réviser

 cliqquer ici: Le Bac fixé au samedi 11 juin 2011

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 Un ouvrier manipule des métaux dans une usine de cuivre de Norilsk Nickel.

***La folle envolée du cuivre 

cliquer ici:

 *Matières premières

 **Les tensions en Égypte profitent à l’or

 **Le coton au plus haut depuis plus de 140 ans. 

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**de l’Atlantique au Golfe, les peuples arabes réclament le changement

«Par le peuple et pour le peuple»

 cliquer ici: 36.Engrenages

**Guernica

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*Dilemme en Occident:Faut-il sauver moubarak ou son système?

 *ET SI L’OCCIDENT CESSAIT DE S’INGÉRER
Les peuples arabes seraient maîtres de leur destin

 


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