Chute du dernier Pharaon

11 02 2011

Moubarak démissionne <br />et remet le pouvoir à l’armée<br /> » class= »photo » /></a> </font></strong></p>
<p><font face=*Après dix-huit jours de protestations, le président égyptien Hosni Moubarak a quitté ses fonctions, transmettant le pouvoir à l’armée. Le vice-président Omar Souleiman a fait cette annoncé, vendredi 11.02.2011., provoquant une explosion de joie sur la place Tahrir au Caire.** youyous et félicitations des algériens après l’annonce du départ de Moubarak…La joie des algériens était aussi grandiose à l’annonce de la chute du régime du dictateur Hosni Moubarak au pouvoir depuis 30 ans.

**Chute du dernier Pharaon

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A 17 h, heure algérienne, le vice président égyptien, Omar Soleimane, annonce que le président égyptien, Hosni Moubarak, quitte le pouvoir à jamais. Cela intervient après 18 jours de manifestations, de protestation et d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre. Une explosion de joie sans précédent dans les rues égyptiennes a accueilli cette annonce. « Moubarak quitte la présidence de l’Égypte et remet le pouvoir à l’armée », a annoncé en fin de journée le vice-président Omar Souleimane lors d’une brève intervention à la télévision nationale. Il a justifié cette décision par les conditions difficiles dans lesquelles est plongé le pays depuis le 25 janvier. Une explosion de joie a parcouru la place Tahrir au moment de l’annonce du départ d’Hosni Moubarak.Explosion de joie dans les rues égyptiennesDes scènes de liesse se sont déroulées dans le centre du Caire, où des centaines de milliers de manifestants ont salué cette annonce aux cris de « Le peuple a renversé le régime! », scandaient les manifestants en délire, au 18ème jour de leur mouvement. Des millions de personnes en liesse sont descendues dans les rues des villes égyptiennes à l’annonce de la démission du président Hosni Moubarak. Le pays des pyramides est plongé dans une atmosphère de fête nationale: de nombreuses voitures arborent des drapeaux égyptiens, on tire des pétards et des feux d’artifice, les manifestants s’embrassent et dansent. La démission du raïs a été annoncée à la télévision nationale par le vice-président égyptien Omar Souleimane. Le pouvoir a été transmis au Conseil supérieur des forces armées.

Départ de Moubarak meilleure nouvelle entendu par les égyptiens depuis 30 ans

Le président Hosni Moubarak, chassé vendredi par la rue après dix-huit jours d’une contestation populaire sans précédent, a gouverné l’Égypte sans partage pendant trois décennies. Jeudi, le président Hosni Moubarak avait pourtant refusé, de quitter son poste acceptant simplement de transférer ses pouvoirs au vice-président jusqu’aux prochaines élections prévues en septembre. Cette annonce est intervenue peu après celle du départ du raïs et de sa famille pour Charm el-Cheikh, dans le Sinaï égyptien. Cet homme de 82 ans, qui avait érigé la stabilité de son régime autoritaire en dogme, s’était accroché au pouvoir ces deux dernières semaines malgré un mouvement populaire d’une ampleur croissante lancé pour dénoncer les maux de son règne: chômage, pauvreté, corruption, libertés étouffées, violences policières. Mais ses multiples annonces pour tenter de calmer la rue, dont celle qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à la présidentielle de septembre, ont été vaines: ses détracteurs ont continué de réclamer son départ immédiat. Durant ses années au pouvoir, aux multiples appels en faveur d’une ouverture du système, il a opposé régulièrement le spectre d’une déstabilisation catastrophique du plus peuplé des pays arabes (plus de 80 millions d’habitants).

  Tantaoui à la tête du Conseil Suprême des Forces Armées

Le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, qui est âgé de 75 ans, dirige le Conseil suprême des forces armées qui assume désormais le pouvoir en Egypte à la suite de la démission vendredi de Hosni Moubarak. Né le 31 octobre 1935, il est entré dans les forces armées en 1956. Ministre de la Défense et de la Production militaire depuis 1991, le maréchal Tantaoui a accédé en 1995 au rang de commandant général des forces armées.Alors que la contestation battait son plein, Hosni Moubarak l’avait en outre promu au poste de vice-Premier ministre le 29 janvier. Mais le remaniement des structures du pouvoir n’avait pas suffi à calmer la rue égyptienne. De la crise de Suez en 1956 à la guerre des Six-Jours (1967) puis à la guerre du Kippour (1973), Mohamed Hussein Tantaoui a participé à trois guerres contre Israël. Son passé militaire et son ancienneté font de lui un possible prétendant à l’élection présidentielle, même si certains spécialistes de la politique et de l’armée égyptiennes pensent qu’il ne jouit que d’un soutien limité parmi les hommes de rang.  En attendant, la gestion des affaires publiques égyptienne est entre ses mains, et celles du Conseil suprême des forces armées que dirige Tantaoui. (Echorouk-12.02.2011.)

 Égypte : l'armée va combler le vide du pouvoir

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*Les Egyptiens ont fêté toute la nuit le départ de Moubarak

Des manifestants célèbrent le départ de Moubarak place Tahrir. AP photo
Des manifestants célèbrent le départ de Moubarak place Tahrir. 

MINUTE PAR MINUTE – Après plus de deux semaines de contestation, le président égyptien a remis vendredi le pouvoir à l’armée. Les militaires commencent samedi à enlever les barricadesautour de la place Tahrir au Caire.

Chute du dernier Pharaon dans actualité coeur- faits-marquants dans société

• Le vice-président Souleiman annonce qu’Hosni Moubarak quitte la présidence et remet le pouvoir à l’armée.

L’armée salue la mémoire des martyrs et assure qu’elle ne veut pas se substituer à «la légitimité voulue par le peuple»

• Un haut responsable confirme qu’Hosni Moubarak et sa famille ont quitté le Caire pour la station balnéaire de Charm el-Cheikh

• La Suisse annonce avoir gelé des avoirs qui pourraient appartenir à Hosni Moubarak

8h08 : L’armée égyptienne enlève les barricades et barbelés autour de la place Tahrir au Caire, épicentre de la révolte qui a fait tomber le président Hosni Moubarak. Elle est aidée dans ses efforts par des civils qui nettoyaient la place. Ce début de normalisation a provoqué un débat parmi la foule. «Il y a plusieurs camps. Certains disent qu’il faut rester, d’autres disent qu’on a obtenu ce qu’on voulait et qu’il faut rentrer chez soi. D’autres encore disent qu’il faut partir, et que l’on pourra revenir si nécessaire», a expliqué un médecin travaillant dans les Emirats, revenu au Caire pour participer aux manifestations.

 

Quelques milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés à l'aube sur la place Tahrir.
Quelques milliers d’Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés à l’aube sur la place Tahrir.

6h27 : Quelques milliers d’Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés à l’aube sur la place Tahrir. Certains avaient la voix enrouée tellement ils avaient crié de joie après l’annonce du départ du président égyptiens. Un groupe de jeunes dansaient, arborant des drapeaux égyptiens et arrêtant les voitures pour féliciter les conducteurs. «Ô matin de la victoire», s’écriait l’un d’eux avec un grand sourire.

5h27 : Réaction prudente de la Chine. Pékin espère un retour de «la stabilité et de l’ordre public aussi vite que possible» en Egypte. La presse officielle chinoise a également insisté sur la nécessité de «restaurer la stabilité» dans le pays.

21h15 : L’Egypte «ne sera plus jamais la même» car le peuple a parlé et réclame «une démocratie authentique», déclare Barack Obama. Le président américain appelle l’armée à assurer une transition «crédible aux yeux du peuple égyptien». Il invite également les nouvelles autorités à honorer les accords de pais avec Israël.

» Scènes de joie place Tahrir au Caire vendredi soir (images Al-Jezira) :

21h : Le gouvernement tunisien «salue la lutte et les sacrifices» du peuple égyptien et «le rôle de l’armée égyptienne dans la protection du pays et des Egyptiens au cours des difficiles dernières semaines».

20h26 : Des milliers de Yéménites descendent dans les rues de Sanaa la capitale pour célébrer le départ de Moubarak. En Cisjordanie, des centaines de Palestiniens manifestent leur joie en arborant des drapeaux égyptiens et palestiniens.

20h18 : Le Hezbollah libanais félicite les Egyptiens pour leur «victoire historique». La démission du chef de l’État égyptien a été saluée dans les rues de Beyrouth par des concerts de klaxons et des feux d’artifice.

 

Des feux d'artifice ont été tirés place Tahrir. Reuters
Des feux d’artifice ont été tirés place Tahrir.

20h15 : Le secrétaire général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen salue le départ du président égyptien et se dit convaincu que le pays demeurerait «une force pour la stabilité et la sécurité» dans la région.

19h52 : Le bilan des affrontements entre manifestants et policiers à El-Arich, dans le Sinaï, est désormais de cinq morts et une quarantaine de blessés. Cet après-midi, plusieurs centaines de personnes armées de bombes incendiaires avaient pris d’assaut le commissariat de police local afin de libérer des prisonniers.

19h42 : L’allocution de Barack Obama, prévue à 19h30, a été repoussée à 21h, heure de Paris.

19h40 : La tension monte en Algérie, à la veille d’une grande marche pour «changer de système». Plusieurs personnes ont été blessées et 10 interpellées à Alger alors qu’il saluaient «spontanément» la chute du président égyptien Hosni Moubarak.

19h33 : Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy «salue le moment historique que vit l’Égypte». «La France rend hommage à (la) décision courageuse et nécessaire» de Hosni Moubarak. «Elle espère ardemment que les nouvelles autorités égyptiennes prendront les mesures conduisant à l’établissement d’institutions démocratiques issues d’élections libres et transparentes», ajoute le chef de l’Etat.

«La France appelle tous les Égyptiens à poursuivre sans violence leur marche vers la liberté, qu’elle soutient avec amitié et à laquelle elle est prête à apporter tout son concours. Elle espère ardemment que les nouvelles autorités égyptiennes prendront les mesures conduisant à l’établissement d’institutions démocratiques issues d’élections libres et transparentes.»

19h30 : Dans une allocution télévisée, un représentant du conseil suprême des forces armées salue «la mémoire des martyrs qui sont tombés». L’armée «assure qu’elle ne sera pas une alternative à la légitimité voulue par le peuple», indique l’armée. «Tenant compte des revendications de notre grand peuple qui souhaite des changements radicaux, le conseil suprême des forces armées étudie (ces revendications) et publiera plus tard des communiqués qui préciseront les mesures qui vont être prises».

19h24 : A Paris, plusieurs centaines de personnes, la plupart des jeunes d’origine égyptienne, sont toujours rassemblées sur l’esplanade des Invalides pour célébrer la démission du président égyptien Hosni Moubarak. Ils dansent, sautent de joie, s’embrassent et brandissent des drapeaux égyptiens.

19h21 : Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ancien ministre égyptien des Affaires étrangères, salue le «changement historique» en Egypte et appelle au «consensus national».

19h20 : La ministre espagnole des Affaires étrangères Trinidad Jimenez appelle à une transition «rapide et pacifique» vers la démocratie en Egypte.

19h12 : «La voix du peuple égyptien a été entendue», se félicite le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon après la démission du président égyptien.

19h11 : Dans un communiqué, le conseil suprême des forces armées reconnaît «la gravité et le sérieux» de la situation.

 

Feu d'artifice dans le ciel de la place Tahrir.
Feu d’artifice dans le ciel de la place Tahrir.

18h50 : Les scènes de liesse se poursuivent place Tahrir. Des feux d’artifice ont été tirés. Devant le siège de la télévision publique, où des manifestants s’étaient rassemblés dans la journée, les révolutionnaires serrent les mains des soldats qui avaient été déployés pour protéger le bâtiment.

18h44 : Le premier ministre britannique David Cameron estime qu’il faut «aller vers un gouvernement civil et démocratique» en Egypte. L’Elysée, deux heures après l’annonce de la démission de Hosni Moubarak, n’a toujours pas réagi.

18h42 : Les réactions se succèdent. Les Frères musulmans, principale force de l’opposition en Egypte, saluent «l’armée qui a tenu ses promesses» et le «combat» des Egyptiens. De son côté, Mohamed ElBaradei estime que «la vie recommence pour nous».

18h40 : La Suisse annonce avoir gelé des avoirs qui pourraient appartenir à Hosni Moubarak.

18h33 : Le ministre de la Défense, Mohamed Tantaoui, salue la foule amassée devant le palais présidentiel.

18h25 : Beyrouth accueille avec des concerts de klaxons et des feux d’artifice l’annonce de la démission de Hosni Mouabarak. Le Hezbollah félicite le peuple égyptien pour sa «victoire historique»

18h22 : Le vice-président américain Joe Biden salue «un jour historique» en Egypte et affirmé que la démission du président Hosni Moubarak devait mener à terme à la démocratie dans ce pays.

18h09 : La démission du président égyptien constitue «un changement historique», déclare Angela Merkel. La chancelière allemande attend de l’Egypte le respect du précise traité de paix avec Israël.

18h02 : L’Iran estime que les Egyptiens ont obtenu une «grande victoire».

17h56 : L’informaticien de Google Waël Ghonim, devenu un cybermilitant icône du soulèvement en Egypte, écrit sur son compte Twitter: «Félicitations à l’Egypte, le criminel a quitté le palais».

17h55 : Des dizaines de personnes sont rassemblées place des Invalides, à Paris,pour célébrer le départ de Moubarak.

17h50: Barack Obama s’exprimera à 19h30 heure de Paris sur la situation en Egypte. «Le président a été informé de la décision du président Moubarak de démissionner alors qu’il était en réunion dans le Bureau ovale. Il a alors suivi les événements à la télévision», a indiqué la Maison blanche.

17h43 : Les scènes de liesse se multiplient à travers la bande de Gaza. Le Hamas a salué la démission du président égyptien comme «le début de la victoire de la révolution».

17h40 : Une explosion de joie a retenti à Tunis quelques minutes après l’annonce du départ du président égyptien. Toute l’avenue Bourguiba, haut-lieu des manifestations qui ont fait tomber le président Ben Ali, retentissait de cris de joie et des petits groupes de gens se mettaient spontanément à danser à l’annonce de la nouvelle.

17h37 : Israël espère que la période de transition qui s’ouvre en Egypte se fera «sans secousse».

17h29 : La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton salue la démission du président égyptien qui «a écouté la voix du peuple égyptien» et ouvre ainsi la voie à des «réformes plus rapides et plus profondes».

 

Omar Souleiman annonce à la télévision le départ de Hosni Moubarak.
Omar Souleiman annonce à la télévision le départ de Hosni Moubarak.

17h20 : «C’est le plus beau jour de ma vie», réagit Mohamed ElBaradeï. «Le pays a été libéré de décennies de répression», a-t-il ajouté, disant espérer une «belle» transition.

17h03 : Le vice-président Omar Souleiman annonce la démission de Hosni Moubarak. Les manifestants ont explosé de joie à l’annonce du départ du président. «Le peuple a fait tomber le régime! le peuple a fait tomber le régime!», scande la foule. Certaines personnes se sont évanouies sous le coup de l’émotion.

16h39 : Le secrétaire général du parti au pouvoir en Egypte, Hossam Badrawi, nommé il y a à peine quelques jours, va démissionner, indique l’un de ses proches. Sur la chaîne de télévision privée Al Hayat, il a jugé indispensable l’apparition de nouvelles formations politiques correspondant au changement des mentalités et à l’évolution des idées.

16h27 : Un haut responsable américain assure que le départ du président Hosni Moubarak à Charm el-Cheikh constitue «une première étape positive».

16h22 : Un manifestant a été tué lors d’un échange de tirs avec les policiers à Al-Arich dans le Sinaï . Un millier de manifestants ont lancé des bombes incendiaires sur un poste de police et mis le feu à des véhicules. Leur objectif était apparemment de libérer des détenus.

16h08 : Deux hélicoptères décollent du palais présidentiel d’Ittihadia.

15h46 : La présidence égyptienne va diffuser sous peu un communiqué «important et urgent», annonce la télévision d’Etat.

 

Des barricades et des chars ont été disposés devant le palais présidentiel, où les manifestants affluent.
Des barricades et des chars ont été disposés devant le palais présidentiel, où les manifestants affluent.

15h28 : Ils sont désormais plus de 3000 amassés devant le palais présidentiel d’Itthadia, à Héliopolis, dans la banlieue du Caire. Il s’agit de la principale résidence de Hosni Moubarak.

15h03 : Une source officielle confirme la présence d’Hosni Moubarak à Charm el-Cheikh, sur les bords de la mer Rouge. Il a été accueilli à l’aéroport par le gouverneur local. Il y possède une résidence secondaire et y séjourne régulièrement.

14h50 : Plus d’un million de personnes manifestent à travers l’Egypte. Au Caire, des milliers de manifestants se dirigent vers le palais présidentiel et le siège de la télévision d’Etat.

14h35 : Le député travailliste israélien Benjamin Ben Eliezer affirme que Hosni Moubarak lui a dit, au cours d’une conversation téléphonique jeudi soir peu avant son allocution télévisée, qu’il cherchait «une porte de sortie honorable». «Il sait que c’est fini, que c’est la fin de la route», a dit Ben Eliezer à la radio militaire. Ce dernier est considéré comme le responsable israélien le plus proche de Moubarak.

14h15 : Hosni Moubarak aurait quitté Le Caire pour une destination inconnue avec sa famille. C’est ce qu’a affirmé à l’Agence France-Presse une source proche du gouvernement, sous le couvert de l’anonymat. Cette source a refusé de préciser s’ils avaient quitté l’Égypte ou gagné la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le Sinaï, où le président a une résidence.

13h15: Près de 300 Jordaniens et Egyptiens se rassemblent devant l’ambassade d’Egypte à Amman en signe de soutien au peuple égyptien. Au centre-ville, 150 universitaires jordaniens se sont également rassemblés après la prière pour soutenir «la révolution égyptienne». Ils réclament en outre la chute du gouvernement jordanien.

11h19 : Le service en persan de la BBC-télévision est brouillé depuis jeudi soir depuis l’Iran, annonce la chaîne britannique. Elle attribue cette interruption à sa couverture de la crise politique en Egypte.

Vendredi matin, au 18e jour du mouvement de protestation en Égypte, la place Tahrir se remplit.
Vendredi matin, au 18e jour du mouvement de protestation en Égypte, la place Tahrir se remplit.

 

11h18 : Trois soldats de l’armée ont abandonné leurs armes et leurs uniformes pour se joindre aux manifestants anti-régime dans le centre du Caire, selon des témoins. «Ils se sont joints à la foule en souriant et ont chanté des slogans pour que le régime tombe».

10h51 : Dans un communiqué lu à la télévision d’État, l’armée affirme qu’elle se porte garante des réformes promises par Hosni Moubarak. Elle promet d’organiser une élection présidentielle libre et juste d’ici à la fin de l’année. Dans son communiqué, le conseil suprême des forces armées «souligne la nécessité d’un retour au travail dans les établissements de l’Etat et le retour à la vie normale».

Au moment où le communiqué des militaires était lu sur la télévision d’Etat, un colonel de l’armée égyptienne a lu le même message à voix haute devant le palais présidentiel au Caire. Les manifestants rassemblés devant le palais lourdement gardé, dont la plupart espéraient obtenir le ralliement de l’armée, ont laissé éclater leur colère en apprenant la position des militaires, et l’un d’entre eux a arraché le micro des mains de l’officier pour protester.

9h42 : Un ouvrier égyptien travaillant pour le compte de l’ambassade américaine au Caire a été tué durant les violences qui ont émaillé les manifestations antigouvernementales dans le pays, annonce la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton. Un diplomate américain basé au Caire affirme que la famille du menuisier, porté disparu le 28 janvier, l’a retrouvé à la morgue. «Ils pensent qu’il a été tué après avoir été atteint de trois balles», précise le diplomate.

9h33 : Le Proche-Orient sera «bientôt débarrassé des Etats-Unis et d’Israël», affirme le président iranien Mahmoud Ahmadinejad dans un discours célébrant le 32e anniversaire de la révolution islamique de 1979.

8h56: Les manifestants affluent par dizaines de milliers place Tahrir au Caire pour faire de vendredi une journée de mobilisation massive contre le président Moubarak.

(Avec agences)

  (Le Figaro-12.02.2011.)

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*Hosni Moubarak, le pharaon déchu
 

PORTRAIT -

 Après trente ans de règne sans partage, le président égyptien est victime du verrouillage d’un système de pouvoir qu’il avait lui-même mis en place. La révolte du peuple a eu raison de cet autocrate jusque-là intouchable. 

coeur-Hosni Moubarak avait promis à son peuple «une société égalitaire, non une société de privilège». Alors qu’il s’efface de la scène après 30 ans de règne, jamais l’inégalité et les privilèges n’ont été aussi flagrants. La corruption sévit à tous les niveaux, du bakchich obligatoire pour toute démarche administrative au racket organisé par le pouvoir. Le régime règne par la surveillance, la peur et l’humiliation. La torture est banalisée, comme en témoignent des vidéos sur Internet montrant de simples quidams martyrisés dans les commissariats pour avoir simplement rencontré une patrouille de police au mauvais moment. Le système politique est sclérosé, réservant la candidature à l’élection présidentielle au seul candidat du parti au pouvoir.

On a peine à se souvenir que l’intronisation de Hosni Moubarak avait suscité l’espoir des Égyptiens, même si elle était la conséquence d’une catastrophe: l’assassinat d’Anouar el-Sadate, le 6 octobre 1981, par un commando islamiste. La rupture de style fut complète. Ses deux prédécesseurs irradiaient le charme. Les Égyptiens surnommèrent Moubarak «la vache qui rit» à cause de son sourire figé et de sa ressemblance supposée avec l’emblème du fromage fondu, populaire au Proche-Orient. Mais, au fond, le peuple et la classe dirigeante se sentirent rassurés. Après le flamboyant Nasser et l’imprévisible Sadate, qui avait lancé l’Égypte dans la guerre avant de signer la paix à Jérusalem, les Égyptiens étaient fatigués des héros. «Moubarak, c’est “Monsieur Moyen”. L’Égypte avait besoin d’une baisse de régime. Il est arrivé au bon moment», écrivit l’intellectuel Saad el-Dine Ibrahim.

Pedigree militaire…Hosni Moubarak, un grand soldat devenu despote

Hosni Moubarak en 1952, dans l'armée de l'air.
Hosni Moubarak en 1952, dans l’armée de l’air.

Comme ses deux prédécesseurs, Hosni Moubarak était toutefois muni du pedigree militaire indispensable dans un pays dominé par l’armée. Né le 4 mai 1928 à Kafr el-Meselha, un village du Delta, fils d’un inspecteur du ministère de la Justice, il intègre l’armée de l’air qui l’envoie se former en URSS, d’abord comme pilote, puis comme officier d’état-major. En 1973, quand l’Égypte lance la guerre d’Octobre contre Israël, il est chef de l’armée de l’air. Rassemblant tout ce qui vole, il lance une attaque surprise contre les positions israéliennes et permet ainsi le passage du canal de Suez par l’infanterie. Sadate célébrera dans ses Mémoires «un acte épique, héroïque et glorieux». Une porte ouverte sur la politique.

Nommé vice-président en 1975, il est censé représenter la nouvelle génération et «l’esprit du 6 octobre» qui a lavé les humiliations passées. Le président lui laisse la direction des affaires courantes, la supervision des services secrets et des achats d’armes. Moubarak monte tranquillement dans la hiérarchie du parti hégémonique, le Parti national démocratique (PND), et devient également vice-président. Quand Sadate est fauché par les balles sur une tribune officielle, Hosni Moubarak se jette à terre. Il se relève président.

L’«élection» n’est qu’une formalité. Le PND est le seul à présenter un candidat, confirmé ensuite par référendum. Moubarak va gouverner sans changer les options principales de Sadate: paix avec Israël, alliance stratégique avec les États-Unis, libéralisation économique et suppression des acquis du nassérisme, comme la réforme agraire. Il apporte sa touche en raccommodant l’Égypte avec les autres États arabes, furieux de la paix séparée avec Israël, et avec les Soviétiques, expulsés par Sadate en 1981.

Le nouveau chef d’État se crée une réputation de probité en laissant juger quelques corrompus et en faisant raser des villas luxueuses construites sans permis près de sites historiques. Politiquement, l’histoire de son règne est celle d’un immobilisme habile. Jusqu’à la contestation de janvier, le très pragmatique Moubarak réussit à conserver un régime autoritaire sans rival, marginalisant les partis existants et opposant son veto à la création de toute formation politique démocratique paraissant avoir une base dans la société.

«C’est nous ou les islamistes»

Le président montre la même astuce avec les diverses branches de la mouvance islamiste. Ferme avec les extrémistes, il inaugure son règne en faisant pendre l’assassin de Sadate et en procédant à de nombreuses arrestations. Autre moyen de se débarrasser des plus remuants, le nouveau président facilite le passage de centaines de militants vers l’Afghanistan, pour y mener le djihad contre les Russes. Les islamistes non-violents, les Frères musulmans, font à l’inverse l’objet d’une politique conciliante. Ils sont autorisés à investir les syndicats ou à se faire élire députés, mais seulement comme «indépendants». Ils peuvent ainsi jouer le rôle d’épouvantail qui leur est assigné: «C’est nous ou les islamistes», dit en substance le régime à ses alliés occidentaux. Mais la ligne rouge est claire: «Dès qu’ils font mine de fonder un parti politique, on leur tape sur la tête», résume en privé un conseiller du président.

L’objectif de Hosni Moubarak est de gouverner seul, non de défendre les Égyptiens contre l’influence des islamistes, à qui il cède la gestion de la société en échange de leur renoncement à briguer le pouvoir politique. L’université d’al-Azhar se voit confier la censure des livres. La charia, la loi islamique, est déclarée «source principale du droit». La construction d’églises est sévèrement limitée, le président distribuant les permis au compte-gouttes.

Cette méthode réussit à Moubarak tout au long des années 1980, mais les islamistes radicaux ne se contentent pas de cet accord tacite. La décennie suivante sera placée sous le signe de la violence. Assassinats d’officiels et de chrétiens, bombes et attentats dans les lieux touristiques comme à Louxor en 1997 (58 touristes et 4 Égyptiens massacrés) menacent de mettre le pays à genoux. La police et l’armée reprennent cependant le terrain et, à l’orée du XXIe siècle, les radicaux sont défaits. Les extrémistes emprisonnés demandent pardon et se rallient au pouvoir. Parallèlement, Moubarak durcit sa gestion des Frères musulmans, dont les dirigeants effectuent régulièrement des séjours en prison.

Les limites du système

Un Égyptien déchire une affiche représentant Moubarak, le 25 janvier dernier.
 

Un Égyptien déchire une affiche représentant Moubarak, le 25 janvier dernier.

Les dernières années du successeur de Sadate voient le «système Moubarak» atteindre ses limites. Le gouvernement peut mettre en avant une croissance de 7,5% annoncée à la fin de 2006. Et l’Égypte survit grâce à ses ressources en pétrole et surtout en gaz, dont elle est le sixième exportateur mondial. Mais la croissance ne profite pas à la grande majorité des Égyptiens. Les secteurs de la santé et de l’éducation ne décollent pas. Les Égyptiens se désintéressent de scrutins sans enjeux réels. En 2005, Hosni Moubarak est réélu avec plus de 88% des suffrages exprimés, mais selon les chiffres officiels, seuls 2 % des inscrits se sont rendus aux urnes. Pour la première fois, sous la pression des États-Unis, d’autres candidats ont été autorisés à se présenter. Le seul réel adversaire du président sortant, l’avocat Ayman Nour, un libéral, peut dénoncer en public la corruption du régime. Il récoltera 7% des voix et cinq ans d’incarcération pour «falsification» des documents nécessaires à la création de son parti. Le message est clair : présentez-vous à la présidentielle et vous irez en prison.

Au Parlement, la situation est encore plus confuse. En 2000 et en 2005, le PND ne réussit à garder la majorité qu’en intégrant après coup de nombreux candidats indépendants, plus populaires. En revanche, les Frères musulmans remportent 88 sièges sur 444, malgré l’encerclement de nombreux bureaux de vote par la police, et tout en ne présentant des candidats que dans un tiers des circonscriptions. Mais il leur est toujours interdit de fonder un parti.

La fin de l’année 2006 et le début de l’année 2007 voient Hosni Moubarak donner un tour de vis. Des centaines de Frères musulmans sont arrêtés, tandis que des amendements à la loi électorale retirent aux juges la supervision des élections à venir. Le président semble organiser une succession dynastique, propulsant son fils Gamal, un homme d’affaires très impopulaire, dans les instances dirigeantes du PND. En marge de cette impasse politique, la violence islamiste radicale reprend en 2004 avec une série d’attentats à la bombe contre des hôtels fréquentés par des touristes israéliens sur les rives de la mer Rouge. En juillet 2005, de nouveaux attentats font 64 morts dans la station de Charm-el-Cheikh, à la pointe du Sinaï.

Sur le plan international, l’Égypte, en perte de vitesse diplomatique, peine à maintenir son statut d’État pivot dans un Proche-Orient qui inquiète Moubarak. Ses médiations dans le conflit palestinien n’aboutissent pas. Craignant une déstabilisation de toute la région, le président a critiqué la guerre américaine en Irak et laisse percer son angoisse devant la montée en puissance de l’Iran. Fin 2006, l’Égypte annonce son intention de se doter d’un programme nucléaire civil…

La santé du président, victime en novembre 2003 d’un malaise en plein Parlement, reflète cette ambiance morose. Dans le même temps, les Égyptiens sortent lentement de leur passivité. Des grèves massives dans l’industrie textile et les cimenteries sont réprimées dans le sang à Mahalla en avril 2008. Sur le plan politique, la candidature «virtuelle» de Mohammed ElBaradei, qui réclame une élection présidentielle ouverte, met à mal la notion du PND comme seule force crédible contre les islamistes. La révolution tunisienne fournit l’étincelle à l’explosion d’un ressentiment populaire très large, auquel les Frères musulmans tentent de se raccrocher. Pour sauver les meubles, Hosni Moubarak est contraint à nommer lui-même un successeur qui n’est pas Gamal. Il désigne le chef des renseignements, Omar Souleiman, comme vice-président. Un geste qui scelle en réalité le dernier acte. (Le Figaro-11.02.2011.)

**Hosni Moubarak a régné sans partage sur l’Egypte depuis 30 ans.

Agé de 83 ans, Hosni Moubarak devrait briguer un sixième mandat en septembre.
Agé de 83 ans, Hosni Moubarak devrait briguer un sixième mandat en septembre 2011. 

Hosni Moubarak a régné sans partage sur l’Egypte depuis 30 ans. Lefigaro.fr décrypte les rouages d’un régime autoritaire contre lequel la rue se retourne désormais.

coeur- En octobre prochain, Hosni Moubarak aurait passé trente ans à la tête de l’Egypte. Président omnipotent, il n’aura même pas daigné, pendant ces trois décennies, s’adjoindre un vice-président comme le faisaient ses prédécesseurs. A l’heure où des milliers d’Egyptiens bravent l’interdiction du régime de manifester contre le chef de l’Etat, sur quoi repose le pouvoir de l’un des plus anciens dirigeants du monde ?

«Il y a toujours eu des critiques contre Moubarak, mais elles deviennent plus acerbes avec le temps. Toutefois, on aurait tort de comparer l’impopularité de Moubarak avec celle de Ben Ali», estime Jean-Noël Ferrié, directeur de recherche au CNRS.

Hosni Moubarak est arrivé au pouvoir à l’issue de l’assassinat de Sadate en 1981. Militaire de formation, héros de la guerre de 1973, il jouit du soutien de l’armée, élément-clé du régime. «Il est peu probable que les manifestants puissent le renverser sans avoir à affronter d’abord les militaires», souligne le spécialiste. Moubarak devrait d’autant plus pouvoir compter sur l’armée que celle-ci, très riche, contrôle de nombreuses sociétés et ne souhaite pas voir ses avantages remis en cause.

Les Frères musulmans diabolisés

Quant à la scène politique, elle reste verrouillée. Les législatives de novembre 2010 ont montré que le PND (Parti national démocrate), parti quasi unique dirigé par Moubarak, n’était pas prêt à faire une place plus grande à l’opposition. Alors que les élections précédentes de 2005, un peu plus ouvertes que d’ordinaire, avaient été marquées par un score inattendu des Frères musulmans (islamistes), avec 88 sièges, le récent scrutin a été l’occasion pour le PND de remettre les pendules à l’heure. Bilan : le premier tour a été entaché de telles fraudes que les plupart des partis de l’opposition, dont les Frères musulmans, ont décidé de se retirer. Versant de la médaille, le PND dispose désormais d’une majorité si confortable – 494 sièges sur 508 que cela indispose même certains membres du parti.

«Le régime n’a pas supporté les scores des islamistes en 2005, ça l’a tétanisé», analyse Jean-Noël Ferrié. Les Frères musulmans sont la bête noire historique du régime. «Ils l’effraient car ils donnent l’impression de former un bloc important et ne sont pas prêts à rentrer dans un jeu de compromission avec le PND». A ce titre, la Confrérie, qui a su séduire le peuple en organisant un réseau d’associations caritatives pour combler les lacunes de l’Etat, est régulièrement victime d’arrestations. «Le gouvernement les maintient sous pression, pour qu’ils ne soient pas tentés d’aller trop loin», explique Jean-Noël Ferrié.

Entre le PND et les Frères musulmans, Moubarak a fait en sorte d’éradiquer toute forme de force politique alternative crédible. «Comme tous les régimes autoritaires, il a pratiqué la politique de la terre brûlée. Si Moubarak chute, il ne sera pas forcément remplacé par les Frères musulmans. Mais ce sera le chaos assuré», analyse Jean-Noël Ferrié.

Cette absence d’opposition permet aussi à Moubarak de s’assurer du soutien des grandes puissances internationales. Le président égyptien centre son discours sur la menace des Frères musulmans, pour donner l’impression aux Occidentaux qu’il est la seule alternative possible. «Et personne ne le souhaite : ni les Européens, qui ne sont pas prêts à accepter des extrémistes religieux au pouvoir, ni les Américains qui veulent maintenir une situation apaisée entre l’Egypte et Israël».

Le défi de la succession

On constate par ailleurs un durcissement du pouvoir en prévision de la succession de Moubarak, qui affiche 83 ans. Les transitions sont des périodes toujours délicates pour les régimes autoritaires. S’il semble probable que le raïs brigue un sixième mandat en septembre prochain, plusieurs experts pensent néanmoins qu’il n’ira pas au bout de celui-ci et tentera de faire accepter son fils Gamal à la place. Ce dernier incarne une branche réformatrice et libérale du PND, mais il pourrait souffrir de ne pas être issu des rangs de l’armée. «Si les Egyptiens décident de ne pas accepter Gamal, rien ne prédit que l’armée acceptera de se retourner contre la rue pour l’imposer», analyse Jean-Noël Ferrié. (Le Figaro-11.02.2011.)

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**La fortune des Moubarak dépasserait les 70 milliards


Selon des experts cités par le journal britannique The Guardian, la fortune de la famille Moubarak pourrait même atteindre 70 milliards de dollars à la suite de partenariats d’affaires avec des entreprises étrangères.
 **enrichissement fulgurant

***Cet enrichissement fulgurant ne surprend pas les experts. Selon Christopher Davidson, professeur de politique au Moyen-Orient à l’Université de Durham, Moubarak, son épouse et ses deux fils «ont été en mesure d’accumuler ces richesses dans le cadre d’un certain nombre de partenariats d’affaires avec des entreprises et des investisseurs étrangers, à l’époque où il était général dans l’armée et en position de bénéficier de la corruption dans les entreprises». Il ajoute : «Presque tous les projets ont besoin d’un parrain et Moubarak était bien placé pour profiter de toutes les offres proposées. Il y avait beaucoup de corruption dans ce régime et un étouffement des ressources publiques à des fins personnelles».La plupart des Etats du Golfe exigent des entreprises étrangères de donner à un partenaire local 51% de parts dans de nouvelles start-up. «En Egypte, le chiffre est généralement plus proche de 20% mais cela permet toujours aux politiciens et à leurs proches alliés dans l’armée d’avoir accès à d’énormes profits sans mise de fonds initiale et avec peu de risques», poursuit le professeur de Princeton. C’est pour cette raison que McDonald’s aurait refusé de s’implanter en Tunisie. Ces pratiques seraient comparables à celles d’autres dirigeants régionaux, à en croire Amaney Jamal, professeur de sciences politiques à l’Université de Princeton.«C’est le modèle appliqué par d’autres dictateurs du Moyen-Orient afin que leur richesse ne soit pas saisie au cours d’un changement de pouvoir. Ces dirigeants prévoient ce cas», affirme-t-il. image 

****Safouat Hidjazi…: « Le départ de Moubarak n’est pas une victoire tant que le régime n’est pas tombé »

Le chercheur Safouat Hidjazi pense que le départ de Hosni Moubarak n’est que le début d’un autre combat, à savoir la tombée du régime dans sa totalité. Le chercheur a affirmé à Echorouk que les jeunes de la place Tahrir sont plus conscients que ce que Moubarak et ses acolytes pensent.(11.02.2011.)

 

 


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2 réponses à “Chute du dernier Pharaon”

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    bloons tower defense 5

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    bloons tower defense 5 (22:40:26) :

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    bloons tower defense 5

    Répondre

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