La Chine moteur de l’innovation mondiale en 2010

10 02 2011

* Avec 12.337 brevets déposés en 2010, la Chine devient le moteur de l’innovation mondiale

En Chine, a progression sur un an est la plus forte dans le domaine de l'ingénierie électrique (+33 %) et des nanotechnologies (+ 220 %).
En Chine, a progression sur un an est la plus forte dans le domaine de l’ingénierie électrique (+33 %) et des nanotechnologies (+ 220 %). 

L’année dernière, Pékin a déposé 12 337 brevets, un chiffre en hausse de 56,2 % sur un an. Il s’agit du plus gros effort dans le monde. La Corée du Sud et le Japon innovent aussi. 

La Chine moteur de l'innovation mondiale en 2010 dans eco-finances coeur- La Chine, et l’Asie du Nord-Est d’une manière plus générale, ne tirerait pas seulement la croissance mondiale, mais aussi son innovation. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), rendu public mercredi. L’augmentation du nombre de demandes internationales de brevets – 4,8 % au niveau mondial soit plus que prévu – est ainsi en grande partie portée par la Chine, le Japon et la Corée du Sud.

Pour la seule Chine, le bond est spectaculaire avec un taux de 56,2 % en 2010, soit 12 337 brevets déposés. Le chiffre est trois fois supérieur à celui de 2006, et propulse la Chine au 4e rang mondial, derrière les États-Unis, le Japon et l’Allemagne. «Nous assistons à une ascension fulgurante en Asie du Nord-Est », a commenté le patron de l’OMPI, Francis Gurry.

La Corée du Sud arrive en cinquième position. Même si les économies européennes et américaine sont plus «mâtures», leur stagnation ou déclin sur ce registre sont inquiétants. S’ils restent largement en tête, avec 44 855 dépôts, les Américains affichent un score de - 1,7 %, et le récent discours sur l’état de l’Union de Barack Obama a tiré le signal d’alarme sur le sujet.

Côté chinois, la progression est la plus forte dans le domaine de l’ingénierie électrique (+33 %) et des nanotechnologies (+ 220 %). Le classement des entreprises est tout aussi parlant. Dans le «top 10» des «innovants», figurent trois entreprises japonaises, deux chinoises et une sud-coréenne. Le groupe japonais Panasonic (2154 demandes) se maintient au premier rang, suivi du géant chinois des télécommunications ZTE (1 863 demandes), tandis qu’un autre grand acteur chinois du même secteur, Huawei (1528 demandes) occupe la quatrième place.

Recherche appliquée 

 

Au-delà des chiffres, se pose la question de la réelle efficacité de cette innovation et des énormes efforts de recherche de Pékin. Directeur du centre de veille technologique et d’innovation L’Atelier BNP Paribas en Asie et basé à Shanghaï, Patrice Nordey pose deux bémols. Le premier tient au fait que l’effort chinois de R & D porte surtout sur la recherche appliquée, et peu sur la recherche fondamentale. « C’est très efficace économiquement, à court terme, mais on sait que cela débouche rarement sur de grands sauts ou ruptures technologiques  », commente-t-il.

L’autre frein est qu’à montant égal investi dans la R & D, «les systèmes d’innovation chinois sont moins efficaces que ceux du Japon, d’Europe ou des États-Unis». Mais «la Chine a certainement devant elle un destin d’innovation», poursuit-il. «Elle a tous les atouts nécessaires : les structures, un nombre record de scientifiques formés, de l’argent et une vraie stratégie, pensée au plus haut niveau.» (Le Figaro-11.02.2011.) 

 

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*Air France se met à l’heure chinoise

Un Alger-Pékin à 73 .133 DA

 **Guéguerre sur la ligne chinoise

Une guéguerre est désormais déclarée sur la ligne chinoise. Après Air Algérie, une compagnie chinoise en attente d’une autorisation afin de desservir, à raison de deux vols par semaine, la ligne Alger-Pékin, Air France vient de remettre ses pendules à l’heure chinoise.

La compagnie publique Air Algérie est désormais fortement concurrencée sur les destinations chinoises, alors qu’elle misait jusqu’ici sur la communauté chinoise présente en Algérie, bien qu’elle est en déclin en nombre. Il y a quelques jours, l’ambassadeur de Chine à Alger, M. Liu Yuhe, a annoncé l’inauguration prochaine, par une compagnie aérienne chinoise, de deux vols directs à destination de l’Algérie. La demande a été officiellement formulée par les responsables chinois. Air France vient de lancer également ses promotions vers des provinces chinoises.

La compagnie française propose 93 vols hebdomadaires au départ d’Amsterdam et Paris vers 6 villes chinoises. Au départ d’Alger, Air France lance des tarifs promotionnels allant de 73 133 DA TTC pour un voyage Alger-Pékin jusqu’à 84 950 DA pour un Alger-Hong Kong. Sur la destination Shanghai, le billet est cédé à 76 483 DA, des promotions valables du 25 février 2011 au 9 mai de la même année. Ainsi, en attendant l’arrivée de la compagnie chinoise, la bataille du ciel vient d’être engagée déjà entre les deux compagnies Air Algérie et Air France sur une destination qui était jusqu’ici insuffisamment desservie.

Lors d’un point de presse animé, hier à Alger, par Giselle Le Nozer, general manager d’Air France en Algérie, il était clairement annoncé un véritable plan d’action sur les destinations asiatiques. La compagnie française a dévoilé ses atouts afin d’«épater» la clientèle algérienne. Entre autres atouts, Air France met à la disposition des voyageurs algériens le «China Pass», des produits tarifaires «adaptés aux besoins de la clientèle» sur les lignes intérieures de Chine qui peuvent être achetés auprès de trois compagnies associées membres de SkyTeam.

Air France entend aussi jouer sur la corde de la fidélisation et la longue carrière sur les destinations chinoises. Elle est la première compagnie européenne à desservir Canton et six autres destinations en Chine. Pour le marché algérien, Air France envisage, en premier lieu, consolider son offre, mais lancer également, en avril, son fameux 380 à destination de Montréal via Paris. La compagnie française a désormais le vent en poupe. Il fallait s’y attendre. La crise et la concurrence ont fait émerger de nouvelles idées. (El Watan-09.02.2011.)
 

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*L’année du lapin pour les chinois

La chine fête son nouvel an

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En civet, en animal de compagnie ou aux devantures des magasins, les lapins sont partout, en Chine, pour fêter le printemps. Leur influence fédératrice devant permettre d’entamer le Nouvel an sous d’heureux auspices.    

Après s’être repus de raviolis, 1,3 milliard de Chinois passent de l’année du tigre à celle du lapin dans une explosion de feux d’artifice. Comme le veut la tradition, on joindra les mains pour souhaiter succès et bonheur à ses proches. Mais cette fois, le geste sera un peu différent, en dressant les pouces écartés vers le ciel pour imiter les oreilles de lapin.  
Cette mimique est jugée par les internautes extrêmement «geili», un nouveau mot qui fait florès sur la Toile.
«Geili», qui signifie littéralement «donner du pouvoir», est synonyme de «cool». Ce néologisme typique du jargon du Net a connu une récente consécration en étant repris par le Quotidien du peuple, le journal officiel du Parti communiste chinois. Internet participe à sa façon à la frénésie d’achats du Nouvel an chinois, en offrant des milliers de promotions en ligne pour les alcools, les mets et les voyages. Une destination phare est le festival international de sculpture sur glace de Harbin, présenté comme le plus grand du monde. Les touristes prêts à braver des températures atteignant -28°C peuvent y admirer des lapins géants.

Sur la boutique numérique iTunes d’Apple, des applications pour iPhone proposent, au choix : des pétards virtuels détonant quand on secoue son téléphone ; un kit pour personnaliser ses photos et portraits avec des oreilles de lapin ; des horoscopes d’astrologues couvrant la nouvelle année lunaire. En quatrième position dans le zodiaque chinois, le lapin est étroitement associé à la Lune. Il symbolise bonheur et bonne fortune. Certains s’inquiètent toutefois que l’année du lapin soit le prétexte à en consommer sous toutes ses formes. Dans tout le monde chinois, des restaurants affichent à leur carte des lapins cuisinés pour le banquet du Nouvel an. L’association de défense des animaux Peta a interpellé hier la célèbre actrice Gong Li pour la prier de cesser de porter de la fourrure de lapin. L’ONG a aussi demandé aux consommateurs chinois de ne pas acheter de lapins de compagnie pour la fête du printemps.

Peta peine apparemment à se faire entendre : la presse chinoise a constaté une soudaine envolée du commerce de lapins domestiques. Les prix, entre 30 et 40 yuans (3,30 euros) décollent pour un lapin très prisé, le blanc de Hotot, qui présente la caractéristique d’avoir un œil cerclé de noir, d’où son surnom de lapin-panda. Le panda géant est l’animal emblématique de la Chine. La poste chinoise a aussi vérifié la popularité du lapin en émettant début janvier une série spéciale de timbres, écoulée en quelques heures.
Les précédents timbres à l’effigie du lapin, édités en 1987 et 1999, s’échangent aujourd’hui à un prix atteignant 75 à 125 fois leur valeur faciale. (El Watan)

 

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