• Accueil
  • > Archives pour le Samedi 1 janvier 2011

Les «nombreux défis» de la Chine pour 2011

1012011

Lors de la conférence économique annuelle, clôturée le 12 décembre, les responsables chinois se sont engagés à garantir en 2011 un développement économique «stable et sain».
Lors de la conférence économique annuelle, clôturée le 12 décembre, les responsables chinois se sont engagés à garantir en 2011 un développement économique «stable et sain».

Les mesures de relance et les investissements massifs destinés à amortir les effets de la crise ont nourri l’inflation et le surendettement. Le rééquilibrage du développement économique sera la priorité du gouvernement l’an prochain.

Les «nombreux défis» de la Chine pour 2011 dans actualité coeur- Prudence. Les autorités chinoises n’ont plus que ce mot à la bouche. Lors de la conférence économique annuelle, clôturée le 12 décembre, les responsables chinois se sont engagés à garantir en 2011 un développement économique «stable et sain», a rapporté l’agence officielle Chine Nouvelle. La semaine précédente, le Bureau politique du Parti communiste avait annoncé un resserrement de la politique monétaire chinoise pour l’an prochain, anticipant de «nombreux défis». C’est pourquoi, en 2011, la Chine doit accélérer la mutation structurelle de son modèle économique, estiment les analystes. Malgré la batterie de mesures prises par Pékin pour juguler la hausse des prix, notamment dans l’immobilier, et l’octroi de crédits, le risque de surchauffe de l’économie chinoise n’est pas écarté.

• Le spectre de l’inflation resurgit

L’indice des prix à la consommation a augmenté en novembre de 5,1% sur un an, après une hausse de 4,4% en octobre, a annoncé le Bureau national des statistiques (BNS). Sur les onze premiers mois de l’année, la progression en glissement annuelle est de 3,2%, dépassant la limite des 3% que s’était fixée le gouvernement. Pour 2011, la Chine fixera son objectif d’inflation autour de 4%, a d’ores et déjà prévenu la direction de la Commission nationale de réforme et de développement. «L’inflation érode rapidement le pouvoir d’achat des ménages. Les ventes de vêtements et de biens non durables se tassent de manière significative», prévient Wei Yao, économiste Chine chez Société Générale CIB. Une mauvaise nouvelle pour Pékin, qui cherche à relever la part de la consommation intérieure dans le revenu national. L’inflation est nourrie par la quantité d’argent injectée dans l’économie chinoise depuis la crise financière mondiale. Les mesures de soutien s’étaient élevées à 4000 milliards de yuans (455 milliards d’euros) et le gouvernement avait ouvert très largement les vannes du crédit.

 

7473549a-0cf4-11e0-b7b5-ba5c631f91ee dans eco-finances

 

• La politique monétaire chinoise sous pression

«Dans l’ensemble, la politique monétaire de la Chine sera plus restrictive en 2011, car les autorités veulent appuyer sur le frein pour ralentir le mécanisme de création de monnaie», commente Hervé Liévore, stratégiste chez Axa Investment Managers. En novembre, les banques chinoises ont octroyé 64 milliards d’euros de crédits. Le montant total des crédits accordés depuis janvier a grimpé à 841 milliards d’euros, alors que le gouvernement central avait fixé un plafond de 848 milliards pour 2010. Afin d’endiguer ce débordement, la Banque populaire de Chine (POBC) a déjà relevé six fois le taux de réserves obligatoires des banques. Elle a par ailleurs annoncé le jour de Noël un relèvement d’un quart de point (0,25%) de ses taux d’intérêt sur les emprunts et les dépôts , à compter du 26 décembre, les augmentant ainsi à 5,81% et 2,75% respectivement. La Banque centrale avait déjà relevé le 19 octobre les taux directeurs de 25 points de base (0,25 point de pourcentage), et ce pour la première fois en près de trois ans. Ce relèvement a été salué par les analystes. «L’arme la plus importante contre l’inflation est de relever les taux», a estimé Shen Jianguang, analyste chez Mizuho Securities basé à Hong Kong. «La Banque centrale a besoin de faire cela pour gagner en crédibilité dans sa lutte contre l’inflation», a ajouté Ken Peng, économiste de Citigroup basé à Pékin. Peu avant cette annonce, Wei Yao, de Société Générale CIB, estimait en effet que «l’absence d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt d’ici à la fin de l’année montrerait que Pékin rechigne au resserrement (de sa politique monétaire, NDLR), ce qui serait un signal négatif pour les perspectives de l’économie chinoise en 2011». Les analystes s’attendent à ce que cette dernière hausse des taux soit suivie d’autres l’année prochaine.

• Les prix immobiliers continuent de flamber

L’abondance de liquidités en circulation dans l’économie chinoise, couplée avec la faible rémunération de l’épargne, incitent d’autant plus les Chinois en quête de placements, à se ruer sur l’immobilier. «La sous rémunération de l’épargne et les performances en dents de scie des marchés boursiers alimentent les bulles», constate Hervé Liévore, d’Axa IM. Depuis le mois d’avril, le gouvernement central a pris des mesures pour freiner les investissements immobiliers, en resserrant les vannes du crédit ou en interdisant les prêts pour l’achat d’une troisième résidence. La bulle immobilière ne cesse pourtant pas de gonfler. Dans un rapport publié début décembre, l’Académie des Sciences Sociales calcule qu’un tiers des grandes villes chinoises propose des appartements 30% à 50% plus cher que leur valeur réelle, compte tenu du niveau de vie local et de l’offre immobilière.

 

L'Académie des Sciences Sociales estime que 85% des foyers chinois n'ont pas les moyens de s'acheter leur maison. Crédit photo : AP
L’Académie des Sciences Sociales estime que 85% des foyers chinois n’ont pas les moyens de s’acheter leur maison.

Selon le gouvernement, les prix des appartements relevés en octobre dans 70 grandes villes étaient en hausse de 0,2% sur un mois et de 8,6% sur un an. L’Académie des Sciences Sociales, qui table sur une hausse des prix de l’immobilier de 15% pour 2010, estime que 85% des foyers chinois n’ont pas les moyens de s’acheter leur maison. Selon le stratégiste d’Axa IM, toutefois, l’inflation dans l’immobilier devrait se tasser. «Depuis le second trimestre, l’évolution mensuelle de cette inflation est inférieure à l’évolution en glissement annuel. Les mesures prises par le gouvernement commencent à porter leurs fruits.»

• Les marchés anticipent une décélération de la croissance chinoise

 df2bc6a4-1137-11e0-86a2-1aad7612afc7 dans international

Selon les données officielles, l’économie chinoise a augmenté de 9,6% en moyenne annuelle au troisième trimestre, contre 10,3% au deuxième trimestre et 11,9% au premier. La Banque mondiale a récemment relevé ses estimations de croissance pour la Chine en 2010, à 10%, contre 9,5% auparavant. L’institution s’attend à une décélération en 2011, avec une croissance du PIB chinois de 8,7% (contre 8,5% précédemment). «Dopée par les secteurs minier, énergétique et manufacturier, la production industrielle est de nouveau en phase d’accélération depuis septembre», observe cependant Hervé Liévore, selon qui l’activité manufacturière restera «satisfaisante» au quatrième trimestre et au premier semestre de 2011. La production industrielle a gagné plus de 13% en novembre, après un bond de 16,3% en octobre. «L’activité dans les services est en revanche plus inquiétante», note le stratégiste d’Axa IM. L’indice PMI des services est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis neuf mois en novembre, à 53,2 contre 60,5 en octobre, selon la Fédération chinoise de la logistique et des achats. «Ces zones de fragilité de l’économie chinoise devraient encourager les autorités à ne pas relever le taux directeur trop rapidement», selon Hervé Liévore. Pour l’instant, les signaux sont majoritairement au vert. Le volume des importations et celui des exportations ont tous deux battu un record mensuel, d’après les douanes chinoises. L’excédent commercial de la Chine atteint 22,9 milliards de dollars sur le mois de novembre. Des résultats qui pourraient nourrir les critiques persistantes des Etats-Unis et de l’Union européenne sur la politique des changes de Pékin.

• La sous-évaluation du yuan sous le feu des critiques

«L’environnement est propice à ce que la Chine maintienne en gros le taux de change du yuan à un niveau stable», fait valoir un éditorial publié mi-décembre dans The Financial News, le journal édité par la Banque centrale chinoise. Le texte met en avant la réduction progressive de l’excédent courant chinois et la volatilité des autres devises internationales sur un marché agité. «La priorité de la Chine en 2011 sera toujours de stabiliser le taux de change du yuan, non seulement face au dollar, mais aussi face aux monnaies des autres grandes puissances, comme l’euro et le yen. Il est donc peu probable que les autorités lâchent du lest et décident une appréciation majeure du yuan l’année prochaine», commente Hervé Liévore, selon qui la monnaie chinoise restera «source de pression politique».

Les partenaires commerciaux de la Chine continueront de maintenir la pression sur le sujet du yuan. Crédit : AFP
Les partenaires commerciaux de la Chine continueront de maintenir la pression sur le sujet du yuan.

Les partenaires commerciaux de la Chine continueront à lui demandent de mener des politiques qui réduisent son excédent commercial. Cependant, pour Patrick Artus, directeur des recherches économiques de Natixis, cette critique des pays occidentaux est infondée. «Ces excédents commerciaux devraient disparaître avec la mise en place progressive du nouveau modèle de croissance de la Chine basé sur la consommation», écrit-il dans une note récente. «Ce modèle devrait apporter une appréciation réelle du yuan», ajoute-t-il. Si les autorités chinoises se montrent prudentes pour 2011, leurs partenaires mondiaux devront, eux, s’astreindre à la patience. (Le Figaro-27.12.2010.)

******************

*Le plus long pont du monde…. avec 42,5 kilomètres

 Après quatre années de travail acharné, le plus long pont du monde est enfin terminé et devrait bientôt être pleinement mis en service.

Lire la suite l’article «Le plus long pont du monde se trouve en Chine». Il relie la ville de Qingdao, dans la province du Shandong, avec le district de Huangdao. Les dimensions de ce pont sont énormes : près de 42,5 kilomètres, soit exactement 174 fois la longueur du Tower Bridge à Londres. Deux équipes distinctes ont travaillé sur ce pont, à partir des deux extrémités, depuis 2006. Le pont relie trois villes côtières de la province de Shandong. L’achèvement du bâtiment est un véritable soulagement pour les ouvriers, qui craignaient que les calculs pour relier les deux parties du pont ne soient pas exacts. «Les modèles informatiques et calculs sont très biens, mais vous ne pouvez pas réellement vous détendre jusqu’à ce que les deux parties soient boulonnées ensemble. Quelques centimètres manquants auraient été une catastrophe», explique l’un d’entre eux, relayé par The Sun. Ce nouveau pont est, désormais, le pont le plus long du monde, devant celui du Lake Pontchartrain Causeway, qui mesure 38,42 kilomètres de long. (El Watan-03.01.2011.)
**************************

*En 2011, les Américains veulent maigrir, arrêter de fumer et dépenser moins

 casserlacigart.jpgfumedecig.png

Parmi les 44% de personnes interrogées ayant pris des résolutions, 17% veulent se débarrasser du tabac, 16% perdre du poids et 13% réduire leurs dépenses, selon ce sondage du Marist College Institute.

 Maigrir, arrêter de fumer et dépenser moins: telles sont les principales bonnes résolutions prises par les Américains pour 2011, à en croire un sondage publié cette semaine aux États-Unis. Parmi les 44% de personnes interrogées ayant pris des résolutions, 17% veulent se débarrasser du tabac, 16% perdre du poids et 13% réduire leurs dépenses, selon ce sondage du Marist College Institute. Ceux qui arrêteront de fumer ont toutes les chances de faire des économies au passage, le prix moyen d’un paquet de cigarettes approchant désormais les six dollars. Mais dans un pays où l’obésité affecte un adulte sur trois et un enfant sur cinq, combattre le surpoids permettrait aussi de réduire la dépense, à l’échelle des individus et pour la société en général. Un rapport diffusé en septembre par l’institution Brookings évalue ainsi à 147 milliards de dollars le surcoût des dépenses de santé pour les adultes souffrant d’obésité.

Parmi les autres bonnes résolutions annoncées figure le fait de «devenir une personne meilleure» (10%), ou d’obtenir un meilleur emploi (6%). L’ambition de se rapprocher de Dieu fait moins recette (1%). Le Marist College a interrogé 1029 adultes début décembre. D’après l’institut, seuls 60% des Américains ayant pris de bonnes résolutions l’an dernier s’y sont tenus pendant au moins une partie de l’année. (AFP-01.01.2011.)

***********************

*La loi anti-tabac en vigueur en Espagne

 Les fumeurs espagnols ont découvert ce matin la vie sans cigarette au bar ou au restaurant avec l’entrée en vigueur d’une loi anti-tabac parmi les plus strictes en Europe. Après un sursis de 24 heures pour les festivités du Nouvel an, la loi entrée en vigueur le 2 janvier interdit de fumer dans les bars, les restaurants, les aires de jeux pour enfants et les zones en extérieur des enceintes scolaires et hospitalières.« C’est déjà du passé. On a retiré tous les cendriers », explique Elena de Lucia, 22 ans, fumeuse et serveuse au Variety Tavern, un pub du centre de Madrid: « si on regarde les questions de santé, je suis d’accord, mais je pense aussi qu’il devrait y avoir une zone où l’on pourrait fumer ». Une de ses collègues, Cristina Madrid, 22 ans également, et non-fumeuse, se félicite en revanche de la nouvelle réglementation : « Vraiment, je finissais par fumer beaucoup en tant que fumeuse passive et je le sentais le lendemain ».La loi espagnole survient près de sept ans après les mesures historiques adoptées en Irlande, premier pays européen à avoir banni le tabac des lieux publics, bientôt imité par plusieurs autres dont la France.

La législation en vigueur jusqu’à présent en Espagne, approuvée en 2006, était au contraire l’une des plus permissives du continent, et dans la pratique, la grande majorité des bars et restaurants étaient restés fumeurs. La loi interdisait déjà en revanche de fumer au travail, dans les transports publics et les magasins. Avec cette nouvelle loi, les professionnels de la restauration craignent une baisse de 5 à 10% de leur chiffre d’affaires, selon la Fédération espagnole de l’hôtellerie (FEHR). AFP-02.01.2011.

**************************

** France: les hausses de janvier 2011

La prime à la casse de 500 euros disparaît.
La prime à la casse de 500 euros disparaît.

Le smic et les allocations augmentent… Les tarifs des médecins et des assureurs aussi. 

coeur- dans société Comme à chaque début d’année, les Français sont confrontés à partir de demain, 1er janvier, à de nouvelles grilles de tarifs ou de prestations sociales. Sans compter les changements fiscaux sur les revenus, l’épargne, les box Internet ou le bonus-malus automobile . Assurance, santé, transport… : le point sur les changements.

Smic  

Le salaire minimum passe de 8,86 à 9 euros brut l’heure pour atteindre 1365 euros mensuels pour un temps plein, soit environ 1 073 euros net.

Revenu de solidarité active  

Le montant de base du RSA, qui a remplacé le RMI et l’allocation parent isolé, est revalorisé de 1,5 % (soit l’inflation prévue en 2011) pour atteindre 466,99 euros par mois pour une personne seule sans enfant, 700,49 euros pour un couple sans enfant ou une personne seule avec un enfant.

Allocations familiales  

Elles augmentent de 1,5 %, pour atteindre 126,38 euros pour deux enfants (avant CRDS), 288,38 euros pour trois enfants, 430,55 euros pour quatre enfants. S’ajoutent des majorations selon l’âge.

Sécurité sociale  

Le plafond mensuel de la Sécurité sociale, qui sert de référence pour le calcul des cotisations et de certaines prestations, passe de 2 885 euros à 2 946 euros.

Santé  

La consultation chez les médecins généralistes augmente d’un euro et passe à 23 euros. Les médicaments remboursés à 35 % ne le sont plus qu’à 30 %. Le forfait hospitalier de 18 euros s’applique sur les actes médicaux supérieurs à 120 euros et non plus 91 euros – en dessous, il faut payer le ticket modérateur de 20 %.

Assurances  

Les tarifs seront soumis à une hausse générale : pour l’automobile, ce sera entre 2,5 % et 4,5 % selon les compagnies, et pour l’habitation entre 3 % et près de 8 %. Les assureurs invoquent l’impact des événements climatiques et la hausse du coût des réparations. Pour la santé, la hausse se situera entre 5,3 % et 8,5 % en raison des déremboursements et d’une taxe de 3,5 % sur les contrats d’assurance dits responsables.

Automobile  

La prime à la casse de 500 euros disparaît. Les acheteurs se sont rués ces derniers jours chez les concessionnaires automobiles pour pouvoir en profiter. Les professionnels constataient la semaine dernière le double de commandes par rapport à un mois de décembre normal.

Électricité  

Le rabais octroyé aux 625.000 foyers les plus modestes («tarif social de l’électricité») varie de 40 à 60 %, contre 30 à 50 % jusqu’ici. (Le Figaro-31.12.2010.) 

**Les prix des carburants flambent

 

Crédits photo: Jean-Christophe Marmara

Les prix à la pompe sont soutenus par l’envolée des cours du brut qui ont atteint leur plus haut niveau depuis le 2 octobre 2008.

coeur- Les prix des carburants à la pompe ont encore augmenté la semaine dernière. Ils atteignent de nouveaux plus hauts depuis l’automne 2008, portés par la flambée des cours du pétrole brut, selon les chiffres publiés par la Direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC).

Le gazole s’est vendu la semaine dernière au prix moyen de 1,23 euro par litre toutes taxes comprises, soit son plus haut niveau depuis la semaine du 10 octobre 2008. C’est 18 % de plus qu’il y a un an.

Le super sans-plomb 95 s’est lui vendu à 1,4134 euro par litre, un sommet depuis la semaine terminée le 12 septembre 2008. Soit 13% de plus qu’un an plus tôt. Quant au super sans-plomb 98, il coûtait 1,4497 euro parlitre en moyenne et n’a jamais été aussi cher depuis la semaine terminée le 12 septembre 2008. Les prix de la DGEC sont des prix moyens calculés sur le territoire national, qui peuvent donc varier d’un jour à l’autre ou d’une station-service à l’autre. Ils se rapprochent néanmoins peu à peu de leurs records historiques, de 1,4541 euro par litre pour le gazole (atteint en mai 2008) et de 1,4971 euro par litre (en juin 2008) pour le sans-plomb (SP) 95, et de 1,5326 pour le SP 98 (en juin 2008).

Un baril à 100 dollars

Les prix à la pompe sont soutenus par l’envolée des cours du brut qui ont atteint un plus haut niveau depuis le 2 octobre 2008 vendredi dernier à Londres, avec un baril de Brent à 94,74 dollars. La vague de froid qui touche actuellement l’Europe et les Etats-Unis pourrait même lui faire passer la barre des 100 euros.

Et la situation ne devrait pas s’améliorer. Tirée par la Chine, la demande de brut repart à la hausse. L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) pronostique une demande mondiale de 88,8 millions de barils par jour en 2011 contre 87,4 en 2010 et 85 en 2009. Pour l’AIE, il serait temps que les pays producteurs desserrent leurs vannes pour détendre les prix. Mais si l’Arabie Saoudite est prête à défendre un baril à 70-80 dollars, le Vénézuela, l’Iran et la Lybie estiment quant à eux que 100 dollars le baril «est un prix juste» permettant de compenser la baisse du dollar. (Le Figaro-30.12.2010.) 

** Le  prix de l’eau a augmenté de 3,3%

La consommation d'eau des ménages a diminué mais pas la facture. Crédits photo: Jean-Christophe MARMARA
La consommation d’eau des ménages a diminué mais pas la facture. 

Le prix moyen de l’eau a augmenté de 3,3% par an entre 2004 et 2008, d’après une étude du commissariat général au développement durable. Une situation inédite alors que la consommation des Français diminue.

coeur- La conclusion de l’étude menée entre 2004 et 2008 par l’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement est claire: l’eau devient de plus en plus chère en France. Cet organe, qui dépend du ministère de l’Ecologie, révèle dans son enquête que le prix moyen de l’eau a augmenté de 3,3% par an sur ces quatre ans, soit une progression plus rapide que celle de l’indice des prix à la consommation (+1,9% par an).

Dans le même temps, la consommation d’eau potable des ménages a reculé de plus de 2% par an entre 2004 et 2008, alors qu’elle avait augmenté de 1% par an entre 2001 et 2004. Un Français consommait en moyenne 151 litres par jour en 2008 contre 165 litres en 2004. «Malgré la baisse de la consommation d’eau, la facture d’eau domestique ne diminue pas», au contraire, soulignent les auteurs de l’étude. La facture annuelle d’eau domestique passe en effet de 175 euros par habitant en 2004, à 183 euros en 2008, soit une progression de 1% par an. «L’effet de la baisse de la consommation sur la facture d’eau est limité par une augmentation du prix au mètre cube pouvant s’expliquer par une amélioration de la qualité du service rendu et la nécessité d’amortir les équipements», concluent les auteurs.

Disparités entre régies collectives et privé

 

Ce prix varie fortement selon les départements. Le coût du mètre cube d’eau est ainsi supérieur à 4 euros en Bretagne, Seine-et-Marne, Manche, Vendée, Guadeloupe et Martinique. En revanche, la Réunion, la Guyane, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ain, le Cantal et le Jura présentent un prix inférieur en moyenne à 2,50 euros par mètre cube.

Ces disparités s’expliquent par l’origine et la disponibilité de la ressource. Mais surtout par les méthodes d’assainissement choisie par la commune. Les tarifs pratiqués dans une gestion en régie publique sont traditionnellement inférieurs à ceux pratiqués en délégation privé. L’écart était de 57 centimes en 2008 ce qui portait le tarif moyen du mètre cube d’eau (m3) pour une consommation annuelle de 120 m3 à 3,39 euros en métropole et départements d’outre-mer en 2008 dans les communes pourvues d’un assainissement collectif.

L’assainissement est aujourd’hui l’élément incontournable de la facture. D’après les auteurs, «en incluant les redevances au sein de chacune des composantes, la part de l’assainissement (53 % en 2008) dans le prix de l’eau dépasse à présent celle de l’eau potable».



 Effet de rattrapage entre régie publique et secteur privé

L’étude note également une tendance de fond: l’écart de prix entre régie publique et privé se resserre. Il était en effet de 67 centimes en 2004 contre 57 centimes quatre an plus tard. Autrement dit, les prix augmentent plus rapidement dans le public que dans le privé. D’après Jean-Louis Chaussade, PDG de Suez Environnement, qui s’exprime dans les colonnes des Echos ce mercredi, «les délégations avaient probablement intégré plus vite la mise aux normes européennes des stations d’épuration, par exemple, qui renchérit les coûts. D’où un effet de rattrapage des régies».

Cet aspect est d’autant plus important que de plus en plus de communes ayant un service d’eau potable, ont recours aux régies. Le taux de celles qui gèrent ce service dans le public était de 48% en 2008 contre 45% en 2004. (Le Figaro-29.12.2010.) 







humain, trop humain! |
ACTUBUZZ BY GBA |
Quoi de neuf Cerise? |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ActuBlog etc...
| Badro
| ENTV, une Pose Café