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Naufrage en Australie,d’une embarcation de fortune transportant des immigrants

16122010

Des sauveteurs essayent de venir en aide aux naufragés mercredi à Christmas Island.
Des sauveteurs essayent de venir en aide aux naufragés mercredi (15.12.2010.) à Christmas Island. 

Une embarcation de fortune transportant des immigrants s’est fracassée mercredi contre les rochers de l’île australienne de Christmas Island. Trente-six blessés sont dénombrés. Le bilan des victimes pourrait augmenter.

Naufrage en Australie,d'une embarcation de fortune transportant des immigrants  dans actualité coeur- Le naufrage d’une embarcation de fortune transportant des immigrants a fait au moins 27 morts mercredi au large de l’île australienne de Christmas Island, selon les Douanes. Alors que 42 personnes ont survécu à la catastrophe, 36 blessés ont été dénombrés, dont trois graves, ont indiqué pour leur part les services médicaux d’urgence. La tragédie s’est déroulée sous les yeux d’habitants de l’île, dont certains s’étaient regroupés sur les falaises surplombant une mer démontée.

Selon des témoins, l’embarcation était bondée de passagers, des familles pour la plupart, et certains semblaient malades. Ils restaient allongés sur le pont, alors que le bateau dérivait, ont précisé ces témoins. «Les vagues ont poussé le bateau contre les rochers, qui s’est fracassé, et les gens sont partis à la dérive», a complété un des responsables administratifs de l’île. Les habitants essayaient de venir en aide aux naufragés mais la mer, très agitée, rendait ces efforts quasi impossibles, a-t-il ajouté.

Les passagers du bateau de fortune seraient de nationalité iranienne et irakienne, selon des avocats spécialisés dans la défense des demandeurs d’asile. Des milliers de demandeurs d’asile en provenance d’Irak, d’Afghanistan et du Sri Lanka tentent régulièrement leur chance vers l’Australie au départ de l’Indonésie, à bord d’embarcations de fortune. En 2009 déjà, cinq réfugiés afghans étaient morts en mer, près de Christmas Island. Cette île australienne, qui est située dans l’océan Indien à quelque 300 km des côtes indonésiennes, abrite le principal centre de rétention du pays, où sont placés les demandeurs d’asile arrivant par bateau, pendant l’examen de leur dossier. (Le Figaro-15.12.2010.)

*voir la vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=d9AOx3C8M28&feature=player_embedded

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Les entreprises qui font rêver les adolescents

Dans leur cœur, les géants de l’informatique -Apple, Microsoft et Google- côtoient l’Éducation nationale et Air France. En revanche, aucun patron du CAC 40 ne figure parmi les modèles qu’ils aimeraient suivre. 

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Entre rêve et inquiétude, les adolescents affichent une vision de leur avenir professionnel à la fois marquée par les paillettes médiatiques et par la crise économique.

Les géants de l’informatique -Apple, Microsoft et Google- côtoient l’Éducation nationale et Air France, dans leur palmarès des grandes entreprises dans lesquelles ils aimeraient travail­ler, selon une étude réalisée par l’Observatoire de la parentalité en entreprise auprès de 500 jeunes âgés de 14 à 17 ans.

«C’est la génération Internet. En toute logique, ils s’identifient aux nouveaux entrepreneurs de la toile», constate Sabine de Beaulieu, déléguée générale de Jeunesse et Entreprises, une association qui œuvre pour le rapprochement du monde de l’entreprise et du monde de l’Éducation. «Il y a quelques années, les résultats auraient été très différents. Le secteur public attirait 30% des lycéens dans une enquête menée par notre association en 2002, poursuit-t-elle. Cette évolution est logique, car les écoles ont commencé à ouvrir leurs portes aux chefs d’entreprise.»

 

Apple arrive en tête des entreprises où les adolescents aimeraient travailler. (Crédits photo: Paul Sakuma/AP)
Apple arrive en tête des entreprises où les adolescents aimeraient travailler.

L’Éducation nationale, la Défense ou les hôpitaux restent cependant une référence pour 20% des adolescents interrogés. «Leur présence dans ce classement révèle un besoin de sécurité, mais aussi une envie de s’engager dans un métier qui a du sens», commente Jérôme Ballarin , président de l’observatoire. Avec Air France et la SNCF, aux quatrième et cinquième places, le secteur des transports attire toujours autant. Une fascination sans doute liée au développement du tourisme, mais aussi un peu «enfantine», selon le psychanalyste François Richard, responsable de l’équipe de recherche sur l’adolescence de l’université Paris-7 Diderot. «Hôtesse de l’air, pilote, conducteur de train: ce sont les métiers préférés des petits», rappelle-t-il. Enfin, 25% des adolescents évoquent pêle-mêle des grandes marques connues à l’international ou omniprésentes dans leur vie quotidienne, comme Total ou Bouygues.

«Un idéal un peu immature»

 

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Par contre, aucun patron du CAC 40 ne figure parmi les personnalités dont ils aimeraient avoir le parcours. Aux premières places du palmarès, les nouvelles technologies ont la part belle, avec Bill Gates et Steve Jobs. Mais 45% des adolescents sondés ont cité des «pointures» du monde du sport, de la culture et de la télévision comme référence. Ils admirent Zinédine Zidane, Yannick Noah, Cyril Lignac, le chef cuisinier chouchou du petit écran, ou la comique Florence Foresti. «Ils citent beaucoup de vedettes, de people. C’est un idéal un peu immature», souligne le psychanalyste. «Ils ne connaissent tout simplement pas les grands patrons français, note Sabine de Beaulieu. Ces derniers sont plus présents dans la presse économique que sur Internet ou à la télévision.» Deux politiques se sont enfin glissés dans ce «top 10». Simone Veil y apparaît même en bonne place. Dans un sondage Ifop sorti cet été, elle était aussi la première politique citée parmi les personnalités préférées des Français.

Enfin, une frange plus réaliste de 20% des 14-17 ans interrogés préfère se référer à des membres de leur famille ou à des professionnels moins connus mais dont ils jugent la réussite séduisante. Des exemples qui échappent à toute tentative de classement. (Le Figaro-15.12.2010.)

****Des jeunes réalistes face au monde du travail

56% des adolescents de 14 à 17 ans perçoivent ainsi le travail de leurs parents comme «stressant», «fatiguant», voire «dur».

coeur-Les adolescents ont une vision plutôt négative du monde de l’entreprise, selon l’enquête de l’Observatoire de la parentalité en entreprise. Quelque 56% des jeunes de 14 à 17 ans perçoivent ainsi le travail de leurs parents comme «stressant», «fatiguant», voire «dur». Certes, ils sont moins pessimistes que l’an dernier -63% en avaient une vision négative. Il n’empêche: le principal lien avec le monde de l’entreprise, à savoir leurs parents, n’est pas très attirant. En face, seuls 20% considèrent le travail de leurs parents comme épanouissant.

Dans ce contexte, les jeunes sont nombreux à considérer le piston comme indispensable dans une société en crise. À l’instar de Baptiste, en terminale ES, qui dit souhaiter travailler dans la finance et es­­time que «même si on a fait de bonnes études, avoir des relations est essentiel». Hélène, 14 ans, serait pourtant «fière de se débrouiller toute seule», mais elle dit que «cela va être dur…». Pour Thibault, en seconde, «c’est plus honorable de réus­­­sir sans, mais maintenant , il faut souvent être pistonné pour entrer dans une entreprise».

Désabusés les ados? Selon le psychanalyste François Richard, spécialiste de l’ado­lescence, «les jeunes d’aujourd’hui vivent dans une dépendance économique mais aussi psychique plus grande vis-à-vis de leurs parents». Surtout, «de nombreux parents mettent leurs enfants sur un pied d’égalité et déversent sur eux leurs angoisses professionnelles, les craintes ou l’énervement liés à leur travail, générant un stress chez les jeunes». Dans une société où les rapports entre générations ont ten­dance à devenir de plus en plus horizontaux, certains ados entretiennent des relations directes avec des amis et connaissances de leurs parents, usant et abusant du système D pour trouver un stage ou décrocher un entretien, sans tabou aucun.

«Ils ont mieux intégré les codes sociaux»

Bertrand Pointeau, auteur de L’entreprise enfin expliquée aux ados et aux autres, ne diabolise pas ces nou­veaux comportements, au con­­traire. «Les jeunes sont plus réalistes et moins naïfs qu’auparavant sur le monde du travail, explique ce consultant de Bain & Cie . Ils ont mieux intégré les codes sociaux et les rapports de force que leurs aînés.» Il estime que «les jeunes ont bien intégré que les entreprises ne les accueillent pas forcément à bras ou­verts…».

Reste que pour améliorer la connaissance qu’ils ont des entreprises, les ados ne peuvent souvent compter que sur leur entourage. En juin dernier, le Medef a signé un accord-cadre avec le ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour développer les passerelles. Certes, un stage d’une semaine est obligatoire en classe de troisième. Mais il est souvent réalisé dans l’entreprise d’un membre de leur famille ou de leur environnement proche.

Paradoxalement, alors que dans la réforme du lycée deux modules sont proposés, l’un de découverte des entreprises, l’autre, plus théorique, selon le ministère de l’Éducation nationale, la grande majorité des élèves ont choisi le second. Preuve qu’il y a encore du chemin à faire… (Le Figaro-15.12.2010.) 

**Le chômage des jeunes en France augmente dans les quartiers sensibles

Le taux de chômage des jeunes s’est aggravé en 2009 dans les quartiers pauvres, touchant plus d’un jeune sur trois, selon un rapport de l’Observatoire national des Zones urbaines sensibles (Zus) révélé mercredi par Le Monde.

Dans ces Zus – les 751 quartiers retenus par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la Ville -, le taux de chômage s’est établi en 2009 à 18,6%, contre 16,9% en 2008.

Il dépasse ainsi le taux de 17,2% enregistré en 2003 au moment de la mise en place de la loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, dont l’objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.

Le chômage a notamment progressé chez les jeunes : 43% des actifs et 37% des actives sont sans emploi. Le taux était de 41,7% chez les jeunes hommes et de 29,6% chez les jeunes femmes en 2008.

Désormais, les diplômés sont autant touchés par le chômage, « alors que jusque-là le diplôme les protégeait », selon le rapport.

Conséquence : ces quartiers concentrent deux fois plus d’allocataires des minima sociaux, deux fois plus de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et trois fois plus de bénéficiaires de la Couverture Maladie universelle que dans le reste du territoire.

Par ailleurs, « chaque année, sept pour cent des habitants quittent le quartier et sont remplacés par de nouveaux habitants, généralement en situation de précarité accrue par rapport aux partants », écrit la présidente de l’Observatoire, Bernadette Malgorn, dans le rapport dont Le Monde cite un extrait.

Autre signe alarmant: l’accroissement des familles monoparentales où les pères sont absents au moment de l’adolescence. Le taux est de 25% dans les quartiers des grandes agglomérations (Paris, Marseille), contre 15,8% en dehors des Zus.

Par ailleurs, le document cité par Le Monde signale une hausse significative des faits de délinquance, en particulier les incendies volontaires de voitures et de poubelles.

Une lueur d’espoir dans ce sombre tableau : en matière de réussite scolaire, l’écart tend à se réduire légèrement, même si les taux restent encore inférieurs à la moyenne nationale.

Le rapport est en cours de finalisation et sera rendu public officiellement le 23 décembre, a réagi dans un communiqué le ministre de la Ville Maurice Leroy. « Les informations relatées dans Le Monde donnent une vision partielle de la réalité du quotidien de nos quartiers » et « ne rendent pas compte de leur dynamisme, de la vitalité des femmes et des hommes qui y vivent et des projets que les habitants portent pour réaliser un vivre ensemble meilleur ». (20Minutes-15.12.2010.)

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**Electricité : la France explose les compteurs…
 Le pic historique s’élève à 96.350 mégawatts

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La France a enchaîné deux records de consommation d’électricité ce mercredi soir. Le pic historique s’élève à 96.350 mégawatts, après celui établi mardi soir.

coeur-Il n’aura finalement tenu que 24 heures. La France a établi mercredi soir deux nouveaux records de consommation d’électricité, surpassant celui établi mardi soir de 94.200 mégawatts. A 18h30, le pic historique s’est élevé à 95.000 mégawatts, puis à 96.350 à 19 heures, selon les données publiées sur son site Internet par le Réseau de Transport d’Electricité.

Météo France avait prévu pour ce mercredi un froid intense avec des températures minimales comprises entre -4 et -8 degrés localement, -10 dans le nord-est et un peu plus doux sur les littoraux. En hiver, une baisse de 1°C de la température entraîne une augmentation de la consommation d’électricité d’environ 2.300 MW, soit le double de la consommation de la ville de Marseille.

«Il n’y a pas de risque majeur de rupture d’approvisionnement mais nous sommes vigilants», avait assuré plus tôt dans la journée une porte-parole de la filiale d’EDF, responsable du réseau de transport d’électricité de haute et très haute tension. La Bretagne est cependant placée en alerte orange, les consommateurs étant appelés à réduire leur consommation. Cette région connaît chaque hiver des difficultés d’approvisionnement en électricité en raison de sa dépendance aux importations des autres régions françaises et de la vulnérabilité de son système électrique qui ne repose que sur quelques unités de production.

La France a un système électrique très sensible aux variations de températures en raison de la prédominance du nucléaire dans sa production d’électricité – mal adaptée aux périodes de pointe – et de l’importance du chauffage électrique. Le niveau d’importation prévu par RTE autour de 4.000 MW lors de la pointe de mercredi reste largement inférieur à la limite technique du réseau, de 8.000 MW.

La consommation d’électricité atteint ses plus hauts niveaux le soir en hiver, quand tous les Français rentrent chez eux et allument simultanément chauffages électriques et autres appareils ménagers (lave-linge, télévision, etc.). Le Réseau de Transport d’Electricité prévoit un pic de 94.200 mégawatts jeudi vers 19 heures. (Le Figaro-15.12.2010.) 

 

 

 
 







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