Ces fleurs venues d’ailleurs…importées par l’Algérie
6 11 2010*Elles sont importées du Maroc, de France, du Kenya, de Chine, du Pakistan et des Pays-Bas
L’Algérie a importé durant les huit premiers mois de l’année 2010 15,58 quintaux de fleurs naturelles pour une valeur de 45 121 dollars .Les fleurs, en majorité des roses et des œillets, sont issues principalement du Maroc, de France, des Pays-Bas, du Kenya, de Chine et du Pakistan.
En hiver, l’horticulture locale voit son activité ralentie l En cette période de froid, le marché national fait appel à l’importation. D’où sont importées ces fleurs ? Combien reviennent-elles au client ?
Saâdi, 60 ans, affirme que la pénurie de fleurs commence à se faire ressentir à partir de décembre pour durer presque tout l’hiver. C’est surtout la rose coupée qui vient à manquer, d’autant que «nos horticulteurs éprouvent des difficultés à en produire en hiver à cause du froid. Ailleurs, les horticulteurs utilisent la serre. Cette technique est rarement utilisée par nos horticulteurs parce qu’elle leur revient cher. C’est pour cela que la production locale chute en hiver. D’où le recours à l’importation».
Les fleurs «sont importées du Maroc et de France. Une rose importée coûte jusqu’à 150 DA au client. La rose locale revient à 30 DA, et la plus chère à 50 DA l’unité». Il observe que la demande augmente en été à cause des fêtes, mais les prix reculent vu la disponibilité des fleurs, notamment les fleurs locales.
En hiver, les prix augmentent. L’offre ne couvre pas la demande qui pourtant diminue par rapport aux autres saisons. Et pour la couvrir, «il faut s’en approvisionner auprès des pays à tradition d’exportation en la matière». Rabah, 40 ans, voit que les prix des fleurs augmentent durant l’automne et l’hiver à cause de la chute de la production locale. Ainsi, «nous importons les fleurs du Maroc et des Pays-Bas. Mais celles qui proviennent de ce dernier pays relèvent du quatrième choix. Celles du premier choix nous reviennent, à nous déjà, entre 200 et 250 DA la pièce. Elles sont chères pour nous. A quel prix nous la céderons au client ?» Le même interlocuteur indique qu’il écoule la partie majeure de ses produits durant l’été, qui est la «saison des fêtes», ainsi que durant les Journées du 8 Mars et de la Fête des mères.Pour le reste de l’année, «c’est presque la dèche».
Sachant que la durée de résistance de certaines espèces est limitée. Si elles «ne se vendent pas dans les deux jours après leur réception, elles commencent à se faner. Cela dépend des espèces et des variétés. Il y a celles qui résistent plus de deux jours».
Fête de mariage
La rose des serres «est belle mais ne résiste que cinq jours. La rose naturelle, cultivée en plein air, peut résister 10 à 12 jours. Ce délai passé, ses pétales commencent à se faner. Et le client refuse de la prendre. Ce dernier exige des fleurs fermées comme on dit. Les roses sont les fleurs les plus demandées sur le marché et il y en a vingt variétés connues en Algérie». En revanche, poursuit le même interlocuteur, «je ne vends pas les tulipes. Elles coûtent cher et en plus, elles sont rarement demandées. L’unité nous revient entre 50 et 80 DA. A quel prix la vendre ?» Il cite plusieurs sortes de fleurs disponibles sur le marché, entre autres les glaïeuls, œillets, statices, jasmins, oiseaux de paradis, soucis du jardin, mozarts, narcisses et les lilas. «Nous les mélangeons pour en faire des couronnes servant à décorer les véhicules lors des fêtes de mariage.»
Moins d’horticulteurs
Ahmed, 35 ans, constate à son tour que les prix augmentent en hiver. «Les horticulteurs et les fournisseurs revoient leurs prix à la hausse, les fleuristes aussi. Aujourd’hui, il y a moins de fournisseurs et d’horticulteurs», observe-t-il.
Côté clients, il voit que «dans notre pays, on n’achète pas souvent les fleurs pour le plaisir personnel ou par goût esthétique, comme il est de coutume en Occident par exemple. Il n’y a pas de passion pour les fleurs. Les clients chez nous en achètent pour la plupart par occasion.
Occasion personnelle : un mariage ou fiançailles d’un membre de la famille ou d’un ami. Durant la saison de la pénurie de fleurs, à savoir l’hiver, en ce qui concerne celles qui sont importées, il y a des fleuristes qui se contentent de 20 DA de bénéfice par unité. Celle-ci est cédée à 80 DA, cela dépend de l’espèce et de la variété. D’autres la vendent à 100 DA. Pour eux, cette période constitue une aubaine pour gagner plus d’argent. Personnellement, en cette période de disette de roses, j’opte pour la tulipe hollandaise, je la cède jusqu’à 150 DA l’unité. Je m’en approvisionne à 120 DA la pièce. Cela dit, la rose reste la fleur la plus demandée chez nous».
Abdelkader, 60 ans, estime qu’en été les prix sont abordables. Une rose est cédée à 20 ou 30 DA. En plus, «les fleurs sont disponibles. Nous n’avons pas besoin d’en importer». En revanche, durant l’hiver, «la production locale est insignifiante. D’où le recours à l’importation et la hausse des prix. Une rose est cédée à 70 DA. Et c’est la rose la moins chère. Nous en importons d’Espagne, des Pays-Bas et du Maroc. Ce dernier exporte aussi vers des pays d’Europe. Au Maroc, l’horticulture est développée même dans des régions désertiques. Si nous suivons leur exemple, nous n’avons pas besoin d’en importer. Quant aux tulipes, je n’en ai pas vu chez nous depuis au moins quinze ans. J’ai 38 ans de métier comme fleuriste.
Les dahlias sont disponibles, mais en petites quantités. Chez nous, tout est en désordre, il n’ y a pas de gestion». Son voisin de quartier qui suivait attentivement la discussion ironise : «Nous avons du pétrole, nous importons même de la pomme de terre.» Pas de fleurs ! Et les vergers sont, pour une partie importante, envahis par le béton, mais cela est une autre histoire. A contempler cette situation, il n’est pas étonnant de voir un jour nos abeilles s’exiler dans les pays voisins pour trouver du nectar à butiner. Restent les panicauts. Tant qu’ils sont épargnés par les incendies, ils serviront en été de nids pour les bourdons. (El Watan-06.11.2010.)
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*Congeler les graines d’orchidées
Les orchidées de l’avenir dorment dans des éprouvettes congelées à -20°C par les chercheurs d’une organisation scientifique internationale, qui ont déjà entrepris de préserver ainsi les semences de 250 espèces particulièrement menacées.
Le projet a été lancé au mois de septembre dernier à San Jose, au Costa Rica, par les scientifiques de 23 pays d’Amérique, d’Europe et d’Asie réunis à l’initiative de «Magasins de graines d’orchidées pour leur utilisation durable» (Orchid Seed Stores for Sustainable Use, Osssu). Les 250 espèces choisies pour cette première étape de préservation sont considérées comme les plus menacées parmi les 35 000 connues à travers le monde, a expliqué à l’AFP le chercheur britannique Hugh Pritchard, du Projet de banque de semences du millénaire.
Ces orchidées sont les plus menacées par «la cueillette dans les forêts à des fins commerciales et le réchauffement climatique qui devrait accélérer la disparition de plusieurs espèces dans les 40 années à venir», selon lui. «Les semences serviront à la réintroduction d’espèces, à la reconstitution d’habitats», a-t-il poursuivi. L’avantage, c’est que les graines sont minuscules et qu’on peut en stocker des millions dans une petite chambre réfrigérée, a-t-il souligné. Chaque pays participera en fonction de ses besoins et de son expérience, a renchéri le biologiste équatorien, Eduardo Sanchez.
En Equateur par exemple, l’Université de Cuenca a décidé de faire germer 35 000 exemplaires des espèces les plus appréciées sur le marché. L’idée est d’en vendre 10 000 à prix très bas, «pour saturer la demande et éviter la cueillette sauvage», a-t-il expliqué. Les 25 000 restantes seraient implantées «au bord des rivières, dans des jardins botaniques et dans l’Université elle-même» pour «stimuler l’admiration du public pour ces fleurs, inciter à leur préservation et favoriser le tourisme».
L’Estonie compte peu de variétés, mais elles sont rares et en danger, a témoigné Tiiu Kull, chercheur à l’Université estonienne des sciences de la vie. Aux Philippines, des espèces endémiques servent de base pour la reproduction de dizaines de millions d’hybrides à des fins commerciales, mais sont elles-mêmes au bord de l’extinction, selon Lilian F. Patena, professeur à l’Université des Philippines.
La rencontre de San Jose est le troisième rendez-vous de l’Osssu, qui avait tenu les précédents en 2007 en Chine -et en Equateur. (El Watan-06.11.2010.)
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**Les milliardaires algériens investissent dans le commerce du luxe
La franchise commerciale avance à grands pas en Algérie à la faveur du lancement des grands centres commerciaux. Dans le lot, le luxe grandit plus vite Vu les tarifs à l’entrée, tout le monde ne peut pas en être. Des milliardaires qui ont construit leur prospérité dans d’autres métiers ont choisi de venir sur ce créneau. Galerie de profils dans un nouveau paysage d’affaires ou l’enjeu est de transformer les franchises commerciales en fabrications locales.
chaîne de supermarchés Promy. Spécialiste du négoce, il est actionnaire dans la société Odyssée qui représente Z, du groupe Zannier, l’un des plus grands dans le monde dans la confection de vêtements pour enfants. Sa boutique au centre commerce et de loisirs de Bab Ezzouar ouvrira vers la mi- novembre. Issad Rebrab, le patron du plus grand groupe privé algérien, lui, a un programme plus ambitieux. Il veut développer une chaîne d’hypermarchés à l’enseigne locale Uno répartis à travers les grandes villes du pays. Après un premier, situé à Garidi, un second, plus important, a ouvert au centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. Manel et Salim Benmiloud développent quatre franchises toutes présentes au sein de ce grand espace commercial à travers la société Mansel Distribution. Carré Blanc a déjà ouvert au sein de ce grand espace implanté dans le quartier d’affaires d’Alger. Les boutiques Alain Aflelou (lunettes), Geneviène Lethu et Guy Degrenne (Arts de la table) le seront avant la fin de l’année. Slim Othmani, le PDG de NCA, numéro 1 dans la production de jus en Algérie (Rouiba), est lui pour sa part partenaire de Lacoste. Il est actionnaire de la société Oméga qui distribue les produits de la grande marque en Algérie. Sa première boutique a ouvert au centre commercial et de loisirs de Baz Ezzouar. Un second point de vente est prévu à Oran. La société Playmode, détenu par de jeunes milliardaires algériens est actionnaire dans la société Oméga. Elle représente également les marques Nike et Geox. Une boutique Nike a déjà ouvert au centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. Playmode compte déjà 19 boutiques implantées principalement dans la capitale. La famille Hasnaoui, connue pour distribuer Nissan en Algérie, est également présente à travers la marque Sony.
*Une demande montante pour les produits de marque
Mais pourquoi ce nouveau penchant pour le commerce du luxe en Algérie ? Une demande existe. Elle est reflétée par l’émergence d’une classe moyenne à revenus élevés. Elle correspond en un mot aux cadres algériens employés dans les sociétés étrangères implantés en Algérie et/ou de grands privés locaux. Il y’a eu également une augmentation de revenus pour les hauts fonctionnaires et les cadres supérieurs de l’état. Cela pèse dans la balance. « Les Algériens sont à la recherche de qualité, de la traçabilité des produits. Ce n’est pas forcément destiné à des consommateurs riches. Des ménages sont prêts à se sacrifier pour leurs enfants, des articles de plus longue durée (que des produits bas de gamme) qui sont lavés et relavés et qui restent intacts pendant des années », explique Hind Benmiloud, avocate d’affaires et promotrice du développement de la franchise en Algérie. Le lieu d’implantation du centre commercial et de loisirs n’est pas fortuit. L’espace fait partie du futur quartier d’affaires de la capitale. Non loin du centre s’érigent déjà les sièges de la société française CMA CGM et d’Algérie Poste. Les travaux concernant le siège de Bnp Paribas ont démarré. C’est également le cas d’un complexe immobilier incluant des hôtels cinq étoiles. Un projet de groupe Bahreini, La Trust, les hôtels Mercure et Ibis font partie également de l’environnement. Il s’agit là d’une clientèle potentielle à pouvoir d’achat élevé. Ces arguments ont sûrement influé dans la décision d’Ooxoo de s’implanter en Algérie via une boutique au centre commercial ouverte par la société Godache importation. . Cette grande marque est présente dans cinq pays : quatre européens et, pour l’heure, seulement l’Algérie au Maghreb.
Tous ces facteurs ont favorisé la décision d’investir dans le créneau. Les chances de succès restent importantes. La notoriété des marques, le transfert de savoir-faire dans le commercial, en particulier le marketing vont jouer. « Les produits de marques étaient pendant longtemps absents du marché algérien. On enregistre un besoin de produits de grandes marques qui ne sont pas falsifiés. Cela crée de l’emploi, une valeur ajoutée (de gros bénéfices) pour les franchisés qui savent commercer », observe Mustapha Nia, un distributeur de produits textiles. Mais la question est de savoir si cette propension pour le commerce des franchises va se muer en fabrications locales. Nous serions alors, avec la floraison des franchises, dans un scénario d’étape préindustrielle. Premier bémol, aucune marque algérienne issue d’une production locale ne figure dans ce lot de grandes enseignes. Le reflet reconnaissable d’une économie foncièrement rentière. L’autre enjeu, non des moindres, demeure de maintenir dans la durée la commercialisation de produits à 100% d’origine.(Maghreb.Emergent-02.11.2010.)
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**Sonatrach achète les deux tours, près du Sofitel-Alger
Sonatrach achète deux tours de quinze étages mises en vente à la fin 2009 par Cnep-Banque. Des directions du groupe pétrolier public y seront regroupées
Sonatrach, la société nationale des hydrocarbures, va conclure une importante transaction immobilière avec la CNEP-Banque. Les deux entités publiques se sont entendues sur les termes du rachat de l’ensemble immobilier proche de l’hôtel Sofitel dans le quartier du Hamma. Composé de deux tours de quinze étages chacune, l’ensemble serait destiné à la direction générale du groupe pétrolier. Le choix du groupe pétrolier public s’expliquerait par les difficultés liées à l’inaccessibilité de son siège social d’Hydra. En prenant possession des deux tours, le groupe se donne le moyen de répondre aux besoins de plusieurs autres structures de Sonatrach éparpillées sur plusieurs sites de l’algérois. Plusieurs directions seront ainsi regroupées dans les deux immeubles. Les bureaux libérés à Hydra seront occupés par une kyrielle de directions et services. Pour rappel, les deux tours ont été mises en vente par la banque de l’immobilier à la fin de l’année 2009. Elles ont déjà servi partiellement et temporairement à plusieurs administrations du ministère des Finances ainsi que de siège à la Banque Algérienne du Développement (BAD).
**La Cité financière d’Alger livrée début 2013
Alger sera dotée, dès 2013, du premier centre d’affaires dédié aux activités financières et connexes. Le bâtiment ultramoderne de l’ilot Belhafaf dans le quartier de Belouizdad (ex Belcourt) offrira quelques 120 000 M2 de bureaux en location ou en vente.
La cité financière composée de deux tours centrales de 18 étages comprend deux bâtiments latéraux de 6 étages et offrira deux salles. La première (en amphithéâtre) pour les conférences peut accueillir 350 personnes. Elle offre également une dizaine de petites salles pour des travaux d’ateliers. La seconde peut accueillir quelques 500 personnes. Elle sera conçue comme une salle de marché. L’ensemble immobilier offre aussi l’ensemble des commodités pour les visiteurs et les quelques 3 500 salariés que générera le projet. En plus des restaurants et cafés, la cité proposera l’ensemble des services de bases (internet, fax, reprographie, courrier rapide…) pour les visiteurs.
La CNEP-Banque promotrice du projet a hérité d’un chantier abandonné depuis 1995. L’état des lieux a vite fait de pousser la banque de l’immobilier vers une configuration nouvelle à même d’amortir l’investissement. C’est dans ce sens que sa filiale promotion immobilière Gepim qui pilote le projet a proposé une ambitieuse offre pour la communauté d’affaires d’Alger, voire d’Algérie. Avaliséé par les instances de la banque la cité financière a été conçue par un bureau d’études allemand M+W Zander pour offrir l’ensemble des commodités pour les firmes financières (banques, as! surances, conseils, bourse, intermédiation …).
Reprise en 2009, la structure était altérée par la dégradation de certaines parties de l’ouvrage avec des malfaçons. Les contraintes architecturales sont venues aggraver la situation d’autant plus que l’incompatibilité de l’existant avec le nouveau programme est de mise. Il a été, aussi, question de mettre l’ensemble immobilier aux normes parasismiques en vigueur induites par le dernier séisme de Boumerdes.
D’ailleurs, le maître d’œuvre délégué qu’est Gepim explique le retard de l’achèvement du projet par ses difficultés. Pour Dimane Abdelhamid, Directeur Général de Gepim, ce retard a été mis à profit pour offrir des études qui permettront à l’entreprise de réalisation, qui sera choisi, fin décembre prochain, parmi les 21 sélectionnées, dont une seule algérienne, de ne pas souffrir de mauvaises surprises et à la banque de ne pas signer des avenants. « L’ensemble est bien ficelé pour livrer la cité financière fin décembre 2012, pour voir les premiers locataires ou propriétaires dès janvier 20013. » Dimane est très confiant pour ! le placement des 120 000 M2. Avant même le lancement des travaux, « une commande portant sur 5000 M2 nous attend. »
Le projet de haut standing « unique en Afrique » affirment ses promoteurs, contient un parking de 1000 places, ce qui soulagera grandement les salariés de la cité mais également les visiteurs de la cité financière qui peuvent accéder aux locaux à travers une multitude de moyens de transports y compris le futur métro d’Alger dont deux entrées sont très proches de la bâtisse. (source: .(Maghreb.Emergent-31.10.2010.)
Un veritable plaisir passez a lire cette article, je vous remercie grandement !!!
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