*BAC 2011-Algérie

* 62,45% des candidats reçus…

*Après la parution des premiers résultats du BAC sur internet, les candidats heureux ou malheureux ont vêcu des moments exceptionnels…de joie…ou de déception et de tristesse…Pour les candidats malheureux, ce n’est pas la fin du monde…ils peuvent le décrocher la prochaine fois, en fournissant plus d’efforts et de sérieux.

**C’est la fin du suspense

 L'affichage des résultats, un moment intense pour les candidats

On y est! C’est la fin du suspense, la limonade a coulé à flots, les gâteaux aussi dans les familles des 220.518 candidats qui ont obtenu le sésame très convoité qu’est le Bac.
Les résultats de cet examen national qui fait «baver» des milliers d’Algériens ont été rendus publics, hier, en milieu d’après-midi sur le site Internet de l’Office national des examens et des concours (Onec). (Voici l’adresse pour ceux qui n’ont pas encore eu vent des résultats: insbac.onec.dz).
Ces résultats ont donné lieu à un taux de réussite historique de 62,45%. Un exploit jamais atteint depuis l’indépendance.
Le précédent record, qui datait de l’année dernière, 61,23%, a été donc amélioré cette année de 1.22%. A cette «évolution quantitative, une nette amélioration qualitative a été enregistrée au niveau des résultats au regard du nombre de reçus avec mention «assez bien», «bien», «très bien» ou excellent», se félicite le ministère dans un communiqué faxé à notre rédaction.
En effet, avec près de 96.000 lauréats, soit 44% du nombre total des admis scolarisés, le niveau des nouveaux bacheliers ne peut être contesté. Cette amélioration de la performance du rendement interne de l’institution scolaire «tire son essence des actions engagées par le secteur de l’Education dans le cadre des réformes», est-il souligné dans le communiqué. Depuis la mise en place des réformes, les résultats ne cessent de progresser au point que certains commencent à douter de leur authenticité. «Les résultats positifs progressent d’année en année particulièrement depuis 2008 où on a commencé à poindre les premières mentions «excellent» avec des moyennes au baccalauréat oscillant entre 18 et 20 sur 20», ajoute-t-il. Ainsi, cette année et pour la troisième fois depuis l’Indépendance du pays, des mentions «excellent» sont décernées, a fait savoir la même source qui annonce que 64 candidats ont obtenu cette mention suprême au cours de cette session, alors qu’il n’étaient que trois (3) en 2008. Pour le ministère de l’Education, ces résultats exceptionnels «sont le fruit d’une nouvelle culture impulsée dans le sillage des réformes, une culture de compétition et de recherche de l’excellence, semée à travers les wilayas, les établissements scolaires, les encadreurs, les enseignants et les élèves eux-mêmes». Il tient également à rendre un hommage particulier aux enseignants et à leurs élèves «pour avoir su relever les défis imposés par les exigences de la réforme de l’éducation».
Ainsi qu’aux parents d’élèves pour leur «plus grande implication dans le suivi de leurs enfants», se réjouit-il. Ces même parents, via leur association nationale Unape, sont déjà montés au créneau.
Leur président Ahmed Khaled, accuse le ministre d’avoir menti! «Comment le ministre annonce que le taux de réussite dépassera les 70%, et là, on voit qu’il ne dépasse même pas les 65%. Le ministre a donc menti!», fulmine-t-il. Cependant, il se réjouit et se dit satisfait de ces résultats historiques. «Malgré le fait qu’on soit déçus de ne pas avoir atteint la barre symbolique des 70%, on est heureux et fiers de ces résultats qui sont le fruit de la détermination des élèves et leurs parents» conclut-il. Seulement voilà, 220.518 admis c’est aussi 220.518 problèmes pour Rachid Harraoubia.
En tout cas, on ne peut que féliciter les lauréats et souhaiter bon courage pour les recalés qui ne doivent pas baisser les bras. Que les 220.518 fêtes continuent dans la joie…(L’Expression-07.07.2011.)
 

**Les filles réussissent mieux que les garçons

Les résultats des épreuves du baccalauréat session 2011 sont connus depuis hier. Comme l’année dernière, les filles réussissent mieux que les garçons, enregistrant un taux de réussite de 65,35% contre 34,65% pour ces derniers.

Par filières, les succès sont obtenus prioritairement dans les langues avec un pourcentage de 73,78%, suivies des filières gestion (73,21%), maths (72,34%) et sciences expérimentales avec 67,04%. Les dernières de la liste sont les lettres et la philosophie avec 49,96% et les techniques mathématiques avec 48,26%. Cette année, le taux de réussite obtenu, 62,45%, dépasse légèrement celui enregistré l’année dernière, à savoir 61,23%, soit 1% de différence.
En tête de classement, la wilaya de Tizi Ouzou.

A l’instar des années précédentes, elle a décroché la palme d’or. La même région a obtenu le meilleur taux de réussite à l’échelle nationale à l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM) avec un taux de 87,47%. C’est la quatrième année consécutive que cette wilaya arrive en tête des résultats du bac avec un taux de réussite de 80,42%, suivie de Mascara avec 79,24% ; en troisième position vient Alger-Centre avec un taux de réussite de 78,01% et en quatrième arrive Boumerdès avec 76,08%.
Les dernières de la classe sont les wilayas de Laghouat et Djelfa avec 39,94% et 44,77%. Le taux de 62,45% représente 220 518 candidats scolarisés admis à l’examen du baccalauréat. Quant aux candidats libres, leur taux de réussite atteint les 17,84%, alors que pour ceux issus des écoles spéciales, le taux est de 32,32%. Dans les écoles privées, le taux de réussite au bac 2011 est de 42,18%.  

Le taux de  62,45% constitue, selon le département de Benbouzid, le meilleur résultat enregistré depuis 1962 sans rachat. En 2009, le taux de réussite à cet examen était de l’ordre de 47%. «A cette évolution qualitative, nous enregistrons une nette amélioration qualitative des résultats avec un nombre de reçus ayant obtenu des mentions allant d’excellent à assez bien», se réjouissent les responsables au niveau du ministère de l’Education nationale, qui rappellent qu’en juin 2005, le taux de réussite au baccalauréat était de 37,29% et de surcroît avec rachat, alors que depuis la réforme, le rachat a été banni.
L’on apprend que le nombre de candidats reçus au bac avec mention est estimé à 96 000, soit 44% du nombre total des admis scolarisés. 64 candidats ont décroché le bac avec la mention excellent, alors qu’en 2006, aucun candidat n’a pu obtenir une moyenne lui permettant d’accéder à ce grade.

En 2010, 49 candidats avaient réussi les épreuves avec cette mention.
La mention «excellent» est enregistrée pour la troisième fois depuis l’indépendance. Pour ce qui est des candidats ayant décroché le bac avec les mentions très bien, bien et assez bien, ils sont respectivement 5173, 24 200 et 66 416. «Depuis le lancement de la réforme, le nombre total des bacheliers obtenant une mention a été multiplié par deux. En 2006, le nombre de candidats ayant obtenu le bac avec mention très bien était de 224 et avec la mention bien 3795 bacheliers», nous révèle-t-on.
Le nombre de candidats ayant obtenu le bac avec une moyenne comprise entre 18 et 20 est de 64, c’est-à-dire 0,03%, alors que les bacheliers ayant décroché le sésame pour l’université avec une moyenne comprise entre 17 et 18 est de 1081, soit 0,49% ; ceux l’ayant obtenu avec une moyenne entre 16 et 17/20 sont  au nombre de 4092, soit 1,86%. (El Watan-07.07.2011.)

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**La correction des copies est achevée.

Les candidats attendent les résultats

Il faut attendre encore quelques jours pour que les listes des reçus au baccalauréat soient affichées

Trois corrections ont été effectuées pour les copies des épreuves du Bac. Il reste en effet, qu’à reporter les notes sur le logiciel qui fera ressortir la moyenne. Le compte à rebours peut donc commencer. Les résultats seront dévoilés dans quelques jours, probablement le 10 juillet prochain, selon nos sources. Ce sera une délivrance pour des milliers d’élèves qui espèrent réussir et décrocher le fameux sésame. Le taux de réussite pour cette année dépasserait les 50%. Mais dépassera-t-il le record atteint l’année dernière? La session 2010, faut-il le rappeler, avait enregistré un record national avec 61,23%, de réussite. En 2008, il était de 53%. A l’époque, il était considéré comme un résultat exceptionnel en comparaison des chiffres d’avant la réforme. Certains s’attendent donc à ce que ce taux de réussite soit pulvérisé par la cuvée 2011. Surtout que les résultats de fin de cycle primaire et moyen, 5e et BEM, ont également pulvérisé des records avec respectivement 78,46%, soit le meilleur résultat depuis 2005, et 70,35%, soit les meilleurs jamais enregistrés.
L’espoir est donc de mise pour les élèves qui rêvent de décrocher le fameux diplôme, qui déterminera leur avenir. Mais surtout qui procurera de la joie aux parents pour savourer ce moment. Depuis la mise en place des réformes, le rêve d’accéder à l’université est devenu accessible à un grand nombre d’élèves puisque le taux de réussite augmente d’année en année. Les partisans de ces réformes sont formels : «C’est grâce à elles que le nombre d’élèves reçus aux examens nationaux a augmenté», ne cessent-ils de répéter. Pour eux, la nouvelle approche d’enseignement mise en place permet aux élèves de mieux assimiler les cours, ce qui a eu comme conséquence directe de relever le niveau des études. Même si cet avis n’est pas partagé par tous les observateurs. Toujours d’après les voix acquises aux réformes, ces dernières se sont traduites sur le terrain par l’apparition d’une génération qui réussit à plus de 50% dans tous les examens nationaux.
Les sceptiques font remarquer que l’Algérie est le seul pays au monde où les reformes ont un effet immédiat. Les détracteurs des réformes ne comprennent pas comment, une année après la mise en place du nouveau programme, que déjà les résultats se font sentir. Ils sont opposés à la tendance consistant à mettre l’accent sur la politique du chiffre. Ils estiment que sur le terrain, les choses sont tout à fait différentes de l’image qu’on veut en donner. Ils vont chercher leurs arguments à l’université pour conforter leurs thèses.
La preuve la plus plausible de cet échec, est, selon eux, le niveau déplorable des universitaires. «Les bacheliers atterrissent à l’université sans aucune base, on se demande comment ils ont réussi à avoir leur Bac. Coup de chance, triche, ou tout simplement, ont-ils eu la grâce de la politique du quota?», s’interroge un professeur à l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène à Bab Ezzouar.
Les chiffres sont-ils faussés ou est-ce seulement des rumeurs colportées ici et là? Si les réformes sont vraiment un succès, on est en droit de s’attendre dans les années et les décennies à venir, à l’apparition d’une élite des plus compétentes. (L’Expression-03.07.2011.)

**Premier jour du baccalauréat

Des sujets très abordables

Les examens du Bac semblent bien commencer pour la plupart des candidats qui ont trouvé les thèmes de ce premier jour très abordables.

Il est à peine 10h40 et déjà de nombreux candidats sont dehors. Par petits groupes aux abords du lycée «Delacroix» d´Alger, ils discutent des sujets d´examen de la matinée. La plupart les ont trouvés abordables, voire faciles et espèrent que le sujet d´anglais, réservé pour l´après-midi, le sera tout aussi. Pour cette candidate qui vient de la commune de Aïn Naâdja «les sujets proposés sont très abordables et les conditions dans lesquelles s´est déroulé ce premier examen très bonnes».
Revenant sur l´examen de la matinée consacré à la langue arabe, elle estime qu´elle a bien travaillé: «La chance était de mon côté car j´ai bien préparé le thème qui nous a été proposé». Amine Rezak qui fréquente le lycée «Bedjaoui» du Clos Salembier appréhendait beaucoup ce rendez-vous au point où il affirme ne pas avoir fermé l´oeil durant toute la nuit. «J´étais très stressé et le fait de penser continuellement au premier jour d´examen m´a empêché de dormir». Fort heureusement pour lui, cette nuit blanche n´a pas eu d´effet. Il trouve lui aussi, l´examen d´arabe très abordable. «Les thèmes n´étaient pas difficiles. J´ai choisi celui relatif à la révolution, qui était, à ma portée». L´allure très sportive, la mine sereine, à peine après être sortie de l´établissement, Faïza ne peut retenir sa joie en déclarant à ses camarades de classe sortis avant elle qu´elle a bien travaillé. «Je suis très contente, le thème était facile et les conditions dans lesquelles s´est déroulé ce premier jour d´examen idéales».
Contrairement à de nombreux candidats issus des communes voisines, Faïza habite Alger, un avantage selon elle: «Je suis scolarisé au lycée Omar-Racim et j´habite la rue Didouche Mourad. A peine quelques minutes séparent mon domicile du lycée Delacroix». Issue également de cet établissement, Imane passe l´examen du Bac pour la seconde fois. Ayant tiré les enseignements de l´année dernière où elle a rencontré beaucoup de difficultés, notamment dans les examens de français et d´histoire – géographie, elle estime s´être bien préparée pour le Bac de cette année. «Je me suis beaucoup investie afin de bien préparer cet examen. Priée de donner son avis sur le sujet de la matinée, Imane est du même avis que les autres candidats, «ce premier examen n´a pas été très difficile pour moi. J´avais le choix entre la poésie et la Révolution algérienne. Les deux étaient abordables, mais j´ai préféré le second thème parce que je l´ai bien révisé».
Meriem n´a que 18 ans. Elle est élève de terminal et fréquente le lycée Omar-Racim. Le baccalauréat est pour elle, le premier écueil sérieux après celui du BEF. Comme beaucoup de ses camarades de classe, elle était très stressée et appréhendait beaucoup cet examen inaugural.
«Le baccalauréat, est très important dans la vie d´un lycéen» car il est le couronnement de longues années d´études. «Malgré le fait que je me suis bien préparée, j´étais très stressée. Fort heureusement pour moi, le sujet de ce matin était très abordable et je pense que je l´ai bien abordé».
Abordant les thèmes proposés, notre interlocutrice semble avoir choisi le bon sujet: «L´histoire de l´Algérie m´a toujours passionnée, surtout celle qui traite de la guerre de Libération. C´est pourquoi, j´ai choisi ce thème pour ce premier jour d´examen.»
Consciente, elle aussi, d´avoir entamé dans de bonnes conditions cet examen du baccalauréat 2011, Hanane affirme être restée jusqu´au terme du temps qui lui était imparti, soit 12h30, avant de remettre sa copie et quitter la classe d´examen. «Je passe le Bac pour la seconde fois. Je ne voulais pas faire les mêmes erreurs que l´année dernière où je suis sortie souvent avant l´heure. J´ai pris le temps de lire et relire le sujet pour mieux le comprendre.»
A l´instar des candidats que nous avons interrogés, elle considère que le sujet d´arabe était très abordable et que si on le lui avait demandé, elle aurait pu traiter les deux thèmes sans aucun problème.
Mohamed est un candidat qui vient du lycée El Idrissi, situé à proximité de la place du 1er-Mai. Il considère l´examen du Bac comme un visa pour l´avenir et le travail: «Le baccalauréat est très important pour moi. Si je l´obtiens, toutes les portes me seront ouvertes.» Invité, lui aussi, à donner son avis sur le thème d´examen de la matinée, il est catégorique: «Le thème est très abordable et toutes les conditions étaient réunies pour réussir un bon devoir.» Pour rappel, les élèves ont été reçus avec des bonbons et une bouteille de Saïda en guise de boisson. (L’Expression-12.06.2011.)

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**L’angoisse de l’attente des résultats

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La proclamation des résultats aura lieu la première semaine de juillet.

L´organisation des épreuves du baccalauréat de cette année est jugée bonne par tout le monde. Hormis quelques petits désagréments relevés ici et là, on ne signale pas d´incidents majeurs lors des quatre journées des épreuves.
Tirant les enseignements des années précédentes, les organisateurs, à leur tête le ministère de l´Education nationale, ont pris toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens à travers tout le territoire national et permettre aux 500.000 candidats, inscrits pour cette année, d´entamer dans de meilleures conditions les épreuves, même en matière de sécurité où élèves et parents sont unanimes en considérant que les centres d´examen sont désormais plus sécurisés.
Du point de vue accueil, bonbons et bouteilles d´eau minérale et des repas froids, parfois, ont été distribués aux candidats. Toutes les conditions semblent avoir été réunies pour faciliter, au grand maximum, la tâche à ces derniers. D´une manière générale, les élèves s´estiment satisfaits à l´issue de ces quatre jours d´examen et jugent abordables les sujets qui leur ont été proposés. Il n´y a que les candidats de la filière sciences qui se sont plaints, en estimant que l´épreuve de mathématiques était difficile à résoudre. C´est aussi l´avis de l´Association nationale des parents d´élèves, qui a trouvé le thème assez difficile.
Réagissant, au nom de cette instance, Ahmed Khaled, tout en insistant sur la bonne organisation ayant entouré le déroulement des épreuves du Bac, a relevé cependant, quelques anomalies qui, indique-t-il, ont perturbé de nombreux postulants. Selon lui, «l´excès de surveillance a, quelque peu gêné les candidats et les a parfois déconcentrés». Le représentant de l´Anpe juge excessif le nombre de surveillants chargés d´encadrer les candidats. «Six surveillants, c´est beaucoup pour surveiller 25 élèves. En discutant, à voix haute, entre eux, ils deviennent carrément gênants», souligne-t-il.
L´autre problème soulevé par M. Ahmed Khaled a trait, lui, aux retards. Malgré toutes les précautions qu´ils ont prises, des dizaines de candidats n´ont pu arriver à l´heure aux classes d´examen et certains ont été même empêchés d´entrer. «Pourquoi empêche-t-on un élève qui arrive cinq ou dix minutes en retard de concourir? Cela le pénalise lourdement, car il est automatiquement éliminé», s´indigne-t-il. Certains retardataires ont été autorisés à rejoindre leurs classes d´examen, mais beaucoup n´ont pas eu cette chance. De nombreux cas ont, poursuit notre interlocuteur, été signalés à Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Sétif, Constantine et Oran.
Il reste que notre interlocuteur est confiant. Pour lui, les candidats au baccalauréat de cette année ont autant de chances de réussir que ceux de l´année dernière où l´on a enregistré plus de 70% de réussite. Il n´y a pas eu de grèves et les candidats se sont, dans l´ensemble, bien préparés.
La proclamation des résultats, ajoute notre interlocuteur, c´est probablement pour la première semaine de juillet. Selon lui, «les résultats doivent être affichés à la même heure au niveau national afin de prévenir les fuites et nous prémunir des désagréments de l´année dernière». (L’Expression-15.06.2011.)

***Les candidats très optimistes…Les résultats seront connus le 10 juillet 2011.

 ** 5ème et dernier jour des épreuves du Bac    On termine avec la physique et la philosophie

Contrairement à de nombreux candidats qui prétendent que les sujets de cette année sont difficiles, ceux du lycée Frantz-Fanon, pensent, pour leur part, qu’ils sont relativement faciles

Les jours se suivent et se ressemblent pour les élèves des classes de terminale, séries maths et sciences affectés au lycée Frantz-Fanon pour passer l´examen du Bac. Contrairement à bon nombre de leurs camarades du lycée Okba qui se sont plaints des premières épreuves qu´ils ont trouvées difficiles, voire très compliquées, les candidats de cet établissement de Bab El Oued sont unanimes: les épreuves sont abordables.
D´aucuns affirment même, qu´elles sont très faciles, à l´image de Imène Hider que nous avons accostée à sa sortie du lycé Frantz-Fanon ce lundi matin. Imène est âgée à peine de 18 ans, mais elle pense déjà à l´après-Bac. «Je pense avoir bien travaillé malgré quelques appréhensions pendant l´épreuve de maths. J´espère obtenir une moyenne susceptible de me garantir l´accès aux grandes écoles», nous confie-t-elle.
Au lycée Abderrahmane-Mira où elle a fait ses études secondaires, Imène est considérée comme une élève très studieuse qui s´est attirée la sympathie de tous ses camarades de classe. Ses notes? Elles sont, dit-elle, supérieures à 14 et dans certaines matières comme le français et l´anglais, elle obtient souvent des moyennes nettement supérieures. D´ailleurs, elle attend avec impatience la séance de l´après-midi qui sera réservée à la langue de Voltaire. «Le français est une matière très importante pour moi. Elle me permettra d´améliorer ma moyenne générale», précise-t-elle.
Pour Amine, les choses semblent, aussi, bien marcher. Issu comme Imène du lycée Abderrahmane- Mira, il a déjà le regard rivé sur l´avenir. Elève très bosseur et surtout très discipliné, Amine envisage une carrière dans le domaine de l´informatique. Selon lui, «l´épreuve de sciences s´est très bien déroulée, tout comme celles des deux premiers jours qui ont été relativement faciles».
Consacrée à l´immunité, Amine ajoute qu´il l´a bien préparée et, que compte tenu de son fort coefficient, il espère récolter une très bonne note. Abdeldjalil abonde dans le même sens en indiquant que les thèmes abordés jusqu´ici sont abordables, pour ne pas dire faciles. «Que ce soit les épreuves d´arabe, d´histoire, de géographie, de maths, d´anglais ou de sciences, je les ai trouvées toutes abordables et ne recèlent aucune difficulté». Comment a-t-il vécu l´épreuve de sciences? «L´immunologie est un thème que j´ai très bien préparé. Lorsque j´ai découvert que c´était le sujet de l´examen, je n´ai pu contenir ma joie.»
Vêtu d´un pantalon jean de couleur bleu et d´un tee-shirt gris, le sac en bandoulière, Abdeldjalil caresse le rêve d´intégrer l´Ecole politechnique, une grande école qui lui permettra d´entrer de plain-pied dans le monde du travail, souligne-t-il. Fayçal Guenoun fait aussi partie des élèves studieux. Pour lui, le Bac revêt une importance première et il ne veut en aucun cas le rater. Revenant sur l´épreuve de sciences au programme de ce troisième jour d´examen, il estime que «le sujet était abordable et toutes les conditions étaient réunies pour le réussir».
Roumaïssa Bedjaoui dit avoir rencontré quelques petits problèmes durant le premier jour avant de préciser que cela ne l´a pas empêchée de bien négocier les autres matières qui étaient très abordables.
En toute humilité, elle indique qu´elle est une élève moyenne qui veut néanmoins réussir dans les études et dans la vie. «J´attends beaucoup de cet examen pour pouvoir faire des études supérieures en informatiques», déclare-t-elle. Pour Hafidha Mechkour, la journée a été très bonne. «Le sujet proposé, à savoir l´immunologie, était relativement faible et je pense l´avoir très bien abordé.»
Seul bémol, la charge de travail concernant les matières d´histoire et de géographie qui l´ont, souligne-t-elle, usée. Ahmed est un habitué des examens, puisque c´est la troisième fois qu´il passe le Bac. Selon lui, c´est en physique que ça n´a pas marché l´année dernière, mais j´espère que cette année sera la bonne, d´autant plus qu´il affirme s´être bien préparé. (L’Expression-14.06.2011.)

***Epreuve de Math… L’équation était difficile à résoudre

Les épreuves de Maths ont donné du fil à retordre aux élèves. C’était tout, sauf facile, selon les candidats.

L´agent de police qui était en faction ce dimanche devant le lycée Okba ne s´est pas totalement trompé en affirmant que si les candidats ont tardé à sortir, c´est probablement parce que l´épreuve de maths était difficile. Elle l´était. c´est du moins ce que nous ont confié la plupart des élèves à leur sortie des classes d´examen. Le premier est un garçon. Il était plus de 11 heures lorsque nous l´avons abordé. Il s´appelle Mehdi H., est âgé de 19 ans et fréquente le lycée Djilali- Ghanem d´Alger-Nord. Il est vêtu d´un pantalon jean et d´un tee-shirt qui lui donnent une allure très sportive.
Comment a-t-il évalué l´épreuve? «Le sujet était à ma portée. J´avais deux thèmes au choix. J´ai opté pour le premier parce qu´il était relativement facile. L´année dernière, j´ai raté le Bac à cause des mathématiques où j´ai obtenu de mauvaises notes», dit-il. «J´espère que l´année 2011 sera la bonne parce que j´estime que je me suis bien préparé», ajoute-t-il. Abdelkader R. est plus nuancé. camarade de classe de Mehdi, il considère pour sa part, que «l´épreuve de mathématiques était très difficile». Il estime pourtant s´être bien préparé. «Le baccalauréat est un diplôme très important pour moi. Pour bien le préparer, j´ai mis tous les atouts de mon côté en m´investissant dans les matières essentielles, à savoir les mathématiques, la physique et la mécanique qui ont un fort coefficient».
Sidi Ali N. est issu, lui, du lycée Ibn Khaldoun de Miramar, Raïs Hamidou. Concourrent dans la série maths techniques, il estime, quant à lui, que le sujet de maths était abordable et que même un élève très moyen pouvait le résoudre. «L´épreuve de mathématiques était abordable, elle ne recelait aucun piège. Même un élève moyen pouvait entièrement la traiter». De nature plus réservée, Melle Moura semble cultiver une certaine contradiction en déclarant qu´elle a opté pour le thème le plus difficile. «J´avais le choix entre le premier sujet qui était très difficile et le second que je considérais plus facile, j´ai finalement opté pour le premier».
Lorsque nous lui avons demandé de nous en donner l´explication, notre interlocutrice se contenta de dire qu´elle s´était mêlé les pinceaux et que le stress ne lui avait pas permis de faire le bon choix. D´autres candidats, à l´instar de Hichem B. ne se font pas beaucoup d´illusions à l´issue des épreuves de maths et reportent tous leurs espoirs sur les épreuves de l´après-midi, consacrés à l´histoire et la géographie. «J´ai abordé les quatre exercices, mais je ne sui pas parvenu à les résoudre tous et entièrement. Je compte sur les épreuves de cet après-midi pour me rattraper», dit-il. Considérée comme une élève studieuse et bosseuse, Halla, qui vient du lycée Ibn Khaldoun de Miramar, se dit très optimiste après l´examen de la matinée. «Les épreuves n´étaient pas très difficiles, du moins en ce qui me concerne, j´estime qu´elles étaient même abordables pour un élève moyen». Fifo comme la surnomment ses camarades de classe, est aussi une bonne élève qui cumule les distinctions et les tableaux d´honneur. Le baccalauréat est presque une formalité pour elle.
Ce qu´elle espère, c´est d´obtenir de très bonnes notes pour s´inscrire en médecine et embrasser la carrière de médecin, un métier qui la passionne et auquel elle voue un intérêt sans faille «J´ai bien abordé l´examen de maths, j´espère avoir le maximum car pour poursuivre des études supérieures en médecine il faut obtenir le baccalauréat avec mention bien». Mehdi fait partie des candidats retardataires. Il est 12h15 lorsqu´il quitte l´établissement. Pressé de rentrer chez lui, il habite Raïs Hamidou, pour déjeuner, il refuse dans un premier temps, avant d´accepter de répondre à nos questions, mais «seulement pour deux minutes» avertit-il comme beaucoup de candidats qui l´ont précédé, il estime que les épreuves de mathématiques étaient difficiles et qu´il avait néanmoins, bien travaillé en répondant à toutes les questions. Se référant aux candidats ayant eu des difficultés, il souligne que rien n´est encore perdu et qu´ils pourront se rattraper l´après-midi avec les épreuves d´histoire et de géographie. (L’Expression-13.06.2011.)

 

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**Les épreuves du Bac débutent aujourd’hui

*C’est aujourd’hui que débutent les épreuves du baccalauréat session juin 2011. Un examen important dans le cursus de l’élève puisqu’il sanctionne douze longues années d’études. Durant cinq jours : du samedi 11 juin jusqu’au mercredi 15 juin 2011, près d’un demi-million sont appelés à passer les épreuves du baccalauréat. Deux sujets au choix sont proposés aux candidats et une demi-heure supplémentaire est accordée aux postulants en sus du temps réglementaire de chaque épreuve. Pour empêcher la «triche», le dispositif de surveillance et d’observation a été sérieusement renforcé…75 000 surveillants, 33 000 correcteurs et 20 000 observateurs ont été mobilisés à cet effet. Les résultats seront proclamés le 10 juillet prochain.

**C’est aujourd’hui que débuteront, sous haute surveillance, les épreuves du baccalauréat session juin 2011. Un examen important dans le cursus de l’élève puisqu’il sanctionne douze longues années d’études. Durant cinq jours : du 11 juin jusqu’au 15 juin, près d’un demi-million, soit 496 665 candidats inscrits, passeront, dans les 1413 centres, les épreuves du bac.Ils sont ainsi 357 464 candidats scolarisés et 139 201 candidats libres. La population des candidats scolarisés compte 222 829 filles et 134 635 garçons. Les candidats libres comptent 76 261 garçons et 62 940 filles, alors que les détenus, accrédités par l’Office national des examens et concours, sont au nombre de 2000 répartis à travers 32 établissements pénitentiaires. Comme chaque année, l’Etat débloque une enveloppe faramineuse pour l’examen du baccalauréat.Pour la session 2011, les coûts directs liés à l’organisation de cet examen sont estimés à 2 105 500 000 DA. Une somme destinée, entre autres, à la rémunération des professeurs surveillants, des présidents des centres ainsi que leurs adjoints, des observateurs, des professeurs correcteurs, des secrétaires et également la prise en charge de la restauration.
Par ailleurs, pour empêcher les candidats de «tricher», chose qui n’est pas facile, le ministère de l’Education nationale a procédé au renforcement du dispositif de préparation, de surveillance, de contrôle et de correction. Outre les dispositifs de surveillance et d’observation habituels du déroulement de l’examen, le ministère annonce la mise en place d’un apport nouveau de 14 100 observateurs chargés de suivre le déroulement des épreuves à l’intérieur des classes. «Nous avons réuni toutes les conditions pour le déroulement de cet examen dans la transparence la plus totale. Nous avons augmenté le nombre des observateurs et renforcé la sécurité de tout le processus», a soutenu une source du ministère qui explique que les centres d’examen seront dirigés non pas par leurs directeurs respectifs, mais par des chefs d’établissement désignés de l’extérieur, le même procédé est appliqué pour les surveillants.
Le téléphone portable interdit pour tout le monde«Le bac se déroulera sous haute surveillance à l’intérieur même des classes et à l’extérieur des écoles. Les candidats, les surveillants et les correcteurs n’ont pas le droit d’avoir un téléphone portable en leur possession. Le ministère a donné instruction dans ce sens et a menacé de sanctions sévères à l’égard de ceux qui bafoueront cette règle», note notre interlocuteur. Des réunions d’informations ont été d’ailleurs tenues par les chefs des centres et les enseignants chargés de surveiller et de corriger les copies des candidats. Notons que 75 000 surveillants, 33 000 correcteurs et 20 000 observateurs ont été mobilisés à cet effet. «Dans certains centres d’examen, les chefs d’établissement ont pris le soin de désigner deux agents, un homme et une femme, pour la fouille des candidats. Leur mission est de saisir les téléphones portables des élèves et de les mettre dans des enveloppes numérotées qu’ils peuvent récupérer à la fin de chaque épreuve. Ce travail soulagera beaucoup plus le surveillant», révèle un responsable au niveau du ministère. Celui-ci précisera que les surveillants sont sommés de signaler la moindre anomalie aux observateurs très nombreux dans les centres.Les lettres et les sciences viennent en tête de listeS’agissant des dispositions liées au déroulement de l’examen, le ministère a reconduit les mesures éducatives adoptées lors de la précédente session du bac (général et technique).Ces mesures consistent à proposer deux sujets au choix pour chaque épreuve de l’examen et le maintien des 30 minutes supplémentaires pour chaque épreuve (en sus bien sûr du temps réglementaire) afin de permettre au candidat de lire le sujet attentivement et d’en saisir les éléments clés avant de répondre. Les sujets de cette année, selon le ministre de l’Education, ont été élaborés sur la base des programmes pédagogiques enseignés et finalisés à hauteur de 90% à la date du 12 mai 2011. Une commission pédagogique indépendante composée de 32 inspecteurs de l’éducation nationale, dont les spécialités couvrent l’ensemble des matières inscrites au baccalauréat, a été mise en place. D’après les responsables du ministère, celle-ci est chargée, durant la période de déroulement de l’examen, d’examiner matière par matière, aux plans scientifique et linguistique, les sujets, dès leur mise à la disposition des candidats.Elle constitue la référence ad hoc apte à se prononcer sur la conformité académique des sujets d’examen.
Il est à rappeler à ce propos que l’équipe chargée de l’impression des 148 sujets couvrant toutes les filières de l’examen est maintenue en quarantaine durant un mois, du début de l’opération d’impression jusqu’au dernier jour de l’examen. Revenant au chiffre, pour cette session, le nombre des candidats a baissé de 1501 candidats (-0,30%) par rapport aux examens du baccalauréat session 2010, où le nombre des candidats s’élevait à 498 166. Seulement, et à l’instar des autres années, les lettres et les sciences viennent en tête des filières de par l’importance du nombre des candidats. Notons que sur les 496 665 candidats inscrits : 1622 sont issus des écoles privées, 4396 candidats de la langue tamazight, 499 candidats étrangers et 148 candidats présentant des handicaps visuels et moteurs.
Concernant les 139 201  candidats libres, 34 527 sont issus de l’enseignement à distance, 276 de classes spéciales, 95 candidats de la langue tamazight et 55 candidats étrangers. Pour ce qui est de l’encadrement, en plus des 1413 centres prévus pour les épreuves, le ministère a dégagé 9 centres d’accueil et codage des copies en anonymat et 49 centres de correction comptant 33 000 éléments.
Par ailleurs, pour jouer la carte de la transparence, le département de Benbouzid autorise les syndicats du secteur de l’éducation et la presse à entrer dans les centres d’examen et de correction du baccalauréat. Les résultats seront connus le 10 juillet 2011, et immédiatement après les délibérations, les attestations de succès ainsi que les relevés de notes seront signés et transmis aux directions de l’éducation qui se chargeront de les remettre aux concernés avant le lancement des inscriptions universitaires.(El Watan-11.06.2011.).
 La fraude au bac ne date pas d'aujourd'hui, elle existe sous diverses formes depuis la création de ce diplôme.*********

Près d’un demi-million de candidats à l’assaut de l’université

Poursuites judiciaires à l’encontre de tout candidat agresseur d’enseignants, sévères sanctions contre les tricheurs,
renforcement de la surveillance par dix observateurs supplémentaires et affichage exclusif des résultats au niveau des lycées, ce sont là les principales nouveautés de cette session 2011. Les résultats seront proclamés le 10 juillet prochain.

Tant appréhendé, le jour J est finalement arrivé. Les épreuves du fameux baccalauréat 2011 débutent ce matin à travers tout le pays. Le coup d’envoi sera donné à Ghardaïa par le ministre de l’éducation nationale. Les 496 665 candidats ont quatre à cinq jours, c’est selon la filière, pour prouver leurs compétences et tenter d’arracher une place à l’université. Pour cette première journée, les candidats commenceront par les matières “légères” dont les coefficients ne sont pas très importants. Une fois dans le bain et le trac quelque peu dépassé, ils passeront aux matières importantes. Deux sujets au choix sont proposés et le temps réglementaire a été allongé d’une demi-heure.  Une commission pédagogique indépendante, composée de 32 inspecteurs de l’éducation de toutes les matières inscrites au bac, a été mise en place. Sa mission est “d’examiner, pendant le déroulement de l’examen, matière par matière, aux plans scientifique et linguistique, les sujets. Elle constitue la référence ad hoc apte à se prononcer sur la conformité académique des sujets d’examen”. Il faut savoir, à ce propos, que l’équipe chargée de l’impression des 148 sujets d’examen couvrant toutes les filières est maintenue en quarantaine durant un mois : du début de l’impression au dernier jour de l’examen du baccalauréat. Un examen, dont l’organisation aura coûté une enveloppe financière de 2 105 500 000,00 DA.

Le bac à tout prix  
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette même université, qui n’a de cesse d’être pointée du doigt et même fait fuir certains étudiants et enseignants, est convoitée avec tant d’acharnement et de persévérance. Le bac à tout prix est le défi que se lancent de nombreux postulants recalés. Ces derniers vont jusqu’à tenter leurs chances plusieurs fois. C’est ce qui explique le taux important de candidats libres qui se présentent chaque année à cette épreuve. Pour cette session, ils sont pas moins de 139 201 inscrits, dont 54,78% sont des garçons, et 1 622 candidats issus de centres de rééducation. La gente féminine arrache, en revanche, la part du lion avec 62,34% sur les 357 464 postulants scolarisés, soit 222 829 candidates. Autre statistique ayant connu une hausse considérable est celle relative aux candidats en langue tamazight qui ont atteint les 4 396 inscrits. Ceux des écoles privées ne représentent que 1 622. L’on compte, également, parmi les inscrits scolarisés, 499 postulants étrangers, 103 non-voyants et 45 handicapés moteurs. Côté filières, c’est la branche des sciences expérimentales qui vient en pole position avec 135 834, soit 38%. Elle est suivie par celle de la littérature et la philosophie avec 104 107, soit 29,12%, puis gestion et économie avec 41 550, soit 11,62%. La filière mathématique caracole en dernière position avec seulement 10 179 candidats, ce qui représente 2,85%. Les postulants à l’épreuve du baccalauréat ont été répartis à travers 1 413 centres d’examen encadrés par 75 000 surveillants et 20 000 observateurs. 9 centres de regroupement  sont mis en place et un seul site est prévu pour le regroupement et l’annonce des résultats, alors que 49 autres centres de correction sont recensés.
La proclamation des résultats aura lieu le 10 juillet prochain. Les candidats resteront sur les nerfs un mois durant, avant d’être fixés sur leur sort.
Et contrairement aux cinq dernières années, les résultats du bac 2011 seront affichés exclusivement au niveau des établissements scolaires. Fini les résultats via SMS ! Le ministre de l’éducation a préféré rompre son contrat avec l’opérateur de téléphonie mobile, Mobilis, suite au fâcheux incident qui a marqué l’annonce des résultats du bac 2010.
Mais avant d’arriver aux résultats, et pour prévenir d’un autre fait qui a marqué la précédente session, à savoir le copiage et l’agression d’enseignants surveillants, le département de Benbouzid n’a pas hésité à frapper fort. En effet, le ministre de l’éducation nationale a menacé de sanctionner sévèrement les candidats qui tenteraient de tricher. Le département de l’Éducation compte également intenter des actions en justice contre tout postulant qui agresserait les enseignants ou le personnel administratif en charge de la surveillance. Le ministère se constituera partie civile et défendra les enseignants qui font l’objet d’agression de la part de candidats pris en flagrant délit de copiage

Les centres d’examen et de correction ouverts à la presse
Une première pour le bac 2011 ! Le ministre de l’éducation nationale a donné des directives pour que les centres d’examen et des correction soient ouverts à la presse et aux partenaires sociaux. “L’office national des examens et concours ouvrira ses portes à ses partenaires socioprofessionnels agréés et à la presse nationale”, indique un communiqué du MEN. Et d’ajouter que l’objectif de cette mesure décidée par le ministre de tutelle est de permettre aux syndicats et aux médias de “s’enquérir de visu et en toute transparence de toutes les étapes liées à l’organisation et au suivi de l’examen du baccalauréat”. Il faut signaler, à ce propos, que pas moins de 33 000 correcteurs seront répartis entre les 49 centres de correction. (Liberté-11.06.2011.) 

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      **Le bac, pour quoi faire ?

Les épreuves du baccalauréat débutent aujourd’hui. Près de 500 000 candidats (496 665 pour être exact), toutes filières confondues, sont inscrits à cet examen qui aura à déterminer leur avenir scolaire. Ou, disons-le clairement, leur avenir tout court. Il n’est un secret pour personne qu’une fois exclu du circuit classique des études, il n’est pas du tout évident, aujourd’hui, de parvenir à gravir l’échelle sociale, ou de ce qu’il en reste. Surtout lorsque l’on sait que même avec un diplôme de licence, d’ingéniorat ou de master en poche, les débouchés sont des plus infimes. Il est inutile de revenir, ici, sur les raisons pour lesquelles les perspectives qu’offre notre marché du travail ne sont guère réjouissantes. Ce n’est pas le propos et puis les représentants du Forum des chefs d’entreprises (FCE) ont souvent disserté de long en large sur la question. C’est très généralement ce qui arrive aux pays qui, comme l’Algérie, se contentent uniquement de pomper et de vendre du pétrole… et de dormir sur leurs lauriers. Il n’y a qu’à rappeler qu’en 2011, c’est toujours le secteur public (nous parlons bien entendu du secteur public non productif) qui emploie et qui recrute le plus pour comprendre l’étendue du mal qui ronge l’outil national de production. Ce petit constat suffit, en tout cas, à dire que rien, mais alors absolument rien, de sérieux n’a été fait pour encourager la création d’entreprises productrices de richesses et, par conséquent, capables d’absorber une partie des jeunes fraîchement diplômés.On se demande d’ailleurs, dans le contexte actuel, qui, comme tout le monde le sait, est marqué par une importante fronde sociale, quelle nouvelle entourloupette vont encore trouver les pouvoirs publics pour «gérer» les 100 000 nouveaux diplômés qui sortiront en juillet de l’université. Car il ne faut pas trop se faire d’illusions, la plupart d’entre eux iront rejoindre les bataillons de chômeurs qui se trouvent en attente, depuis des années, d’un emploi. Mais si ce n’était qu’un problème d’emploi, à la limite, on ne se serait pas trop inquiété. On aurait attendu, bien sagement, le temps que le pays mette en place une économie digne de ce nom. Et c’est tout ! Après tout, il n’y a pas d’alternative.Malheureusement, le débat sur le bac et les diplômes en général ne se limite pas uniquement aux possibilités de débouchés qu’ils offrent. La question de leur valeur intrinsèque se pose aussi avec acuité. Et cela depuis au moins deux décennies. Très certainement, il ne suffit pas d’ouvrir les portes des centres d’examen et de correction du baccalauréat aux syndicats du secteur de l’éducation et à la presse (pendant le déroulement des épreuves) – ainsi que vient d’ailleurs de le décider le ministre de l’Education – pour conclure hâtivement que nous avons un diplôme du baccalauréat de qualité.Que l’on se dise les vérités bien en face : la qualité de notre enseignement est médiocre tout autant que l’est celle de la plupart des diplômes délivrés par l’université algérienne. C’est là, d’ailleurs, l’une des raisons qui expliquent pourquoi les entreprises rechignent tant à embaucher le «produit» made in Algeria. Le constat est valable également pour les certificats donnés par les centres de formation professionnelle. Conséquence : même nos maçons et nos peintres personne n’en veut. Aujourd’hui, il n’y a que les hauts responsables du pays qui s’entêtent encore à ne pas voir cette réalité. Mais remarque, comment le pourraient-ils ? Leurs enfants font tous leurs études à l’étranger ! (El Watan-11.06.2011.) ***Le bac vaut-il encore quelque chose ? Certains ont bâti, grâce au bac, d’enviables carrières. D’autres l’ont aussi fait, sans pour autant décrocher ce sésame pour les études supérieures ! Que signifie aujourd’hui le baccalauréat ?

Techniquement, il sanctionne la fin des études secondaires et marque le début d’un cursus universitaire. Le diplôme du bac représente, théoriquement, une valeur pédagogique, un savoir et des connaissances accumulés durant douze années d’études scolaires. Ces connaissances doivent servir de base solide qui permettra au nouveau bachelier d’aborder, avec sérénité, ses études supérieures. Mais depuis plusieurs années, on s’interroge sur la valeur de ce diplôme qui ouvre les portes de l’université. Pour le ministre de l’Education, qui défend bec et ongles son bilan d’une dizaine d’années à la tête du secteur, le baccalauréat garde toute sa valeur. Mais pour de nombreux experts, le bac vaut peu ou plus rien.

«Le secteur de l’éducation est, depuis au moins deux décennies, en constante régression. L’année d’avant est toujours meilleure que celle d’après. Aujourd’hui, le bac ne vaut que le Brevet d’enseignement moyen (BEM). Pareil pour le BEM qui ne vaut que le niveau de la sixième d’il y a 20 ans», relève un pédagogue sous le sceau de l’anonymat. Le niveau de la scolarité a tellement baissé que les diplômes ne valent plus rien. «La validation d’un diplôme exige un certain nombre de connaissances nécessaires, contenues dans les programmes scolaires. La non-assimilation de ces programmes se répercute sur la valeur des diplômes», poursuit notre source. Où est le problème ? Dans les programmes ? Pour ce pédagogue, les programmes, tels qu’ils sont conçus actuellement, répondent à ce qui se fait dans plusieurs pays développés.

«C’est un mélange d’expériences qui a donné ses fruits dans certains pays où le niveau de l’éducation reste élevé, comme la France, la Hollande ou encore la Russie», précise-t-il. La régression est, selon lui, générée par l’outil pédagogique qui n’est pas suffisamment assimilé et utilisé par les enseignants. «La régression que connaît actuellement l’école s’explique par le manque ou plutôt la mauvaise prise en charge des élèves. Les professeurs souffrent d’un manque de formation. Le ministère peine, en raison notamment du nombre important des enseignants estimé à 400 000, à assurer des stages réguliers aux formateurs afin de leur expliquer les programmes et la meilleure méthodologie à employer pour les inculquer et les adapter à leur niveau», souligne notre interlocuteur. Selon lui, les programmes sont conçus pour tous les élèves au niveau national.

Leur application doit, cependant, être adaptée à chacun de ces élèves. Et la responsabilité, précise-t-il, revient à l’enseignant. «C’est à l’enseignant de choisir l’essentiel des programmes et de l’adapter au niveau de ses élèves, de sorte à ce qu’ils puissent l’assimiler. Ce travail doit se faire au début de l’année et non pas à la fin de l’année», indique-t-il. L’enseignant doit également travailler avec les documents d’accompagnement du programme. Les enseignants, comme les élèves, utilisent «trop» le manuel scolaire qui ne traduit pas totalement le programme. Le problème de la surcharge des classes reste toujours posé. Cela se répercute négativement sur la qualité de la prise en charge des élèves par leurs enseignants. Ces faiblesses et bien d’autres carences du système pédagogique rendent le bac obsolète.

Les sujets d’examen sont de plus en plus facilités et rendus à la portée d’une large proportion des candidats. Cette facilitation a permis une augmentation drastique ces dernières années des taux de réussite. 61,23% des candidats ont décroché leur bac en 2010. Mais la valeur pédagogique de ce diplôme est loin d’égaler celle des années 1970 ou 1980, où le taux de réussite – plutôt proche de la réalité – ne dépassait pas les 25%.Cette baisse de niveau est fortement ressentie à l’université, où des étudiants peinent à suivre leurs études supérieures. Le mal est donc profond. Sauver le bac et lui redonner sa valeur d’antan nécessite une thérapie qui doit être prescrite par des experts pédagogiques… hautement qualifiés. (El Watan-11.06.2011.)

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5 réponses à “*BAC 2011-Algérie”

  1. 7 08 2011
    fieldrunners hd (03:09:06) :

    I agree with your *BAC 2011-Algérie at ElAyam.5, excellent post.

    Répondre

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    Répondre

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