15.Livres,publications
**Boualem Sansal obtient le prix de la Paix des libraires allemands.
C’est le deuxième écrivain algérien à l’obtenir depuis Assia Djebar en 2000. Le président de l’Organisation des libraires allemands Gottfried Honnefelder a déclaré que cette distinction récompensait un intellectuel qui « critique ouvertement la situation politique et sociale » en Algérie. le prix entend ainsi apporter son soutien au mouvement pour la démocratie en Afrique du Nord.
Dans une interview à Boersenblatt, la revue de l’Organisation des libraires allemands, l’écrivain Sansal a d’ailleurs dédié son prix aux révolutions dans les pays arabes. « Le prix arrive à point nommé. Les gens dans les pays arabes luttent pour la liberté – et la paix est pour eux la liberté. »
Boualem Sansal est né en 1949 à Alger. Il a fait des études d’ingénieur en Algérie et en France et obtenu un doctorat d’économie. Son premier roman publié en 1999, Le serment des barbares, dépeint la difficile réalité algérienne. Son dernier roman n’est certainement pas étranger à la remise de ce prix en Allemagne.
En effet, dans Le Village de l’Allemand (2008- Paris, Gallimard), il raconte le massacre dans les camps de concentration nazis où ont notamment péri des milliers de juifs. L’histoire est basée sur l’histoire réelle d’un Allemand devenu héros de la révolution algérienne et assassiné par les terroristes islamistes du GIA dans les années 90. Le Prix de la paix des libraires allemands lui sera remis le 16 octobre à la Foire du livre de Francfort. (El Watan-11.06.2011.)
“ALGER, QUAND LA VILLE DORT”
Des personnalités complexes égarées dans une jungle
Alger est un prétexte pour un exercice qui a inspiré six auteurs et deux photographes.
Alger, quand la ville dort est un recueil de six nouvelles et d’une série de photographies qui mettent en scène des personnages complexes perdus dans une capitale qui vit le jour et exulte la nuit ; qui respire le jour et aspire la nuit ; qui rêve le jour et espère la nuit. Une ville qui a ses démons. Une ville où on se fait justice soi-même. Une ville avec beaucoup de silhouettes hagardes et perdues.
Le tourbillon de la vie entraîne, puis emporte, les individualités complexes des six nouvellistes qui se montrent sans concession envers une ville qu’ils connaissent bien, et qui les connaît bien également. La transsexuelle Est-Ouest et le minotaure 504 de Kamel Daoud est la nouvelle qui inaugure ce recueil. Le trajet Alger-Oran se transforme en une séance de confidences. Le chauffeur de taxi se confie à un de ses clients, le narrateur, et procède à un parallèle entre Alger et la femme. Pour lui, Alger est la femme vénale, qui vous consume, vous aspire dans son tourbillon ; une véritable tornade qui ravage tout sur son passage.
Dans Alger nombril du monde, Habib Ayyoub s’intéresse à l’enquête ultra-secrète de l’inspecteur Bolbol portant sur la disparition étrange de nombreuses personnalités politiques et de la jet-set. La plus longue nouvelle du recueil est écrite à la manière d’un polar, mais sans la tension rythmique de celui-ci, sans sagacité et avec peu d’imagination.
L’auteur reprend de vieux clichés qui inspirent peu de choses, sinon de la lassitude. Kaouther Adimi s’interroge dans Le Sixième œuf sur l’autre opium des peuples : le football. Pourquoi une famille composée de cinq membres achèterait-elle six œufs chaque jour ? Pour qui est destiné le sixième œuf ? Voilà ce qui intrigue tant le narrateur de cette nouvelle. Il est pour la ville, lui dit sa mère. Pour Alger. Mais quel rôle peut-il bien jouer ? En rappelant un épisode douloureux et jubilatoire de notre histoire (la campagne de qualification de la Khadra pour la Coupe du monde 2010), Kaouther Adimi offre un ballon de football à Alger. Le sixième œuf. Si elle écrit comme elle parle, la jeune auteure a su choisir son thème. Chawki Amari peint dans L’Homme sans ailes, des personnages sans espoirs, des “oubliés de l’histoire”.
Prostitution, viol, suicide et meurtre sont au centre de cette nouvelle qui tient en haleine. L’auteur qui maîtrise l’art de la nouvelle, et comme chaque fois nous entraîne dans son univers en se jouant du temps et des évidences. Hajar Bali s’intéresse dans, les Chiens errants, à Seif et Malika, deux êtres que tout oppose, que le hasard unit et que la vie désunit. La fragilité qui habite les personnages de cette nouvelle se marie joliment avec l’écriture de Hajar Bali, pleine d’empathie. Pour Ali Malek, les apparences sont souvent trompeuses et la pudibonderie n’existe pas. Chacun à ses démons et c’est ce qu’il nous montre dans sa nouvelle La Dernière Course. Ammi Arezki, chauffeur de taxi, est un homme bien en apparence. Pourtant, au fil des pages, l’intrigue avance et Ammi Arezki se révèle un homme avec beaucoup trop de vices. Ses victimes deviennent bourreaux et la donne s’inverse. On retrouve l’écriture efficace d’Ali Malek, pleine de sincérité et compassion pour ses personnages. Sid Ahmed Semiane propose avec Des Nuits dans mon rétroviseur, une nouvelle sur la désillusion à travers l’histoire de Nanouk, un clandestin qui travaille la nuit et avec une seule cliente, Abla.
Le narrateur-personnage se confesse et confie même qu’il rêve de devenir le Antar de cette Abla. Nanouk décrit les habitants de sa ville, décrit son monde. Parfois, “il invente de la morale dans l’immorale, de la vertu dans le vice”. Par ailleurs, les six nouvellistes décrivent Alger du point de vue de leur personnage. Ils ne donnent à aucun moment la parole à cette ville qu’ils habitent et qui les possède.
Les auteurs expriment des amours déçues et dépeignent une génération blasée qui n’a même pas eu le temps de croire en quelque chose et de se retrouver désenchantée. Toutefois, on découvre davantage Alger à travers les photographies, magnifiques, de Nasser Medjkane et Sid Ahmed Semiane.Alger, quand la ville dort, de Habib Ayyoub, Kamel Daoud, Chawki Amari, Kaouther Adimi, Sidi Ahmed Semiane, Ali Malek, Hajar Bali et Nasser Medjkane. Recueil de nouvelles, 176 pages, éditions Barzakh, novembre 2010, 600 DA. (Liberté-01.02.2011.)
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*NOUVEAU LIVRE DE FATIMA MOUSSA BABACI
Etat des lieux des psychothérapies
Pour les férus de psychologie, cet ouvrage réalisé par 18 chercheurs est à ne pas rater.
Les éditions Casbah viennent de mettre sur le marché un précieux ouvrage destiné, non seulement aux psychologues et aux psychothérapeutes, mais aussi à un large public qui s’intéresse à cette science ayant pour but d’aider les gens en souffrance avec l’usage à bon escient de la parole.
L’ouvrage est intitulé Psychothérapies, pathologies limites et résilience et a été rédigé par 18 chercheurs. L’ouvrage collectif a été concrétisé sous la direction de Fatima Moussa Babaci. Cette dernière, forte d’une grande expérience dans le domaine de la psychologie, est docteur en psychologie de l’université de Paris V Sorbonne. Elle est également psychothérapeute et professeur habilitée de l’université d’Alger et aussi directrice d’une équipe de recherche sur l’évaluation des psychothérapies dans les pathologies de l’agir. Avant cet ouvrage collectif, Fatima Moussa a déjà publié plusieurs études tout en étant membre du comité de lecture de la revue Psychologie de la société algérienne de recherches en psychologie (Sarp). En plus de son apport certain à la réalisation de cet ouvrage, on peut aussi citer celui des autres auteurs ayant pris part à ce livre. Il s’agit de chercheurs, aussi bien algériens qu’européens. Ces derniers sont des psychologues, des thérapeutes, des docteurs en psychologie ou directeurs de laboratoires.
La directrice de l’ouvrage Psychothérapies, pathologies limites et résilience explique que l’idée de la création d’un ouvrage où seraient publiés des travaux reflétant les préoccupations actuelles des chercheurs et cliniciens en psychologie, en thérapie, en thérapie familiale et en victimologie «s’est imposée à nous depuis quelques années».
Les articles présentés dans le livre en question, tant nationaux qu’internationaux, posent pour une grande part la question de la prise en charge thérapeutique et de l’évaluation. Le livre propose des contributions originales sur la psychothérapie d’inspiration psychanalytique, la thérapie familiale et la psychothérapie transculturelle.
«Les questionnements sur les pathologies limites constituent le coeur de l’ouvrage: des contributions sur l’étude de la violence, des toxicomanes, des tentatives de suicide, l’anorexie mentale et le transsexualisme apportent un éclairage sur ces troubles dont la prise en charge, souvent laborieuse, pose le problème de la neutralité du clinicien», souligne Fatima Moussa. Cette dernière, rencontrée à l’occasion de sa vente dédicace au stand des éditions Casbah, lors du Salon international du livre d’Alger, rappelle que la notion de résilience est dans l’actualité de la recherche en psychologie et on trouvera dans ce livre une analyse théorique ainsi que des contributions de jeunes chercheurs sur ce thème «souvent controversé dont la pléthore de publications est à la mesure du foisonnement de la recherche sur le sujet».
L’ouvrage est divisé en plusieurs parties dont celles où est développé le thème de «la thérapie familiale, passages à l’acte et identité sexué», «psychothérapie, processus thérapeutique et passage à l’acte» ainsi que la partie réservée à la résilience.
Dans cette dernière, le lecteur pourra, notamment enrichir ses connaissances concernant la résilience et la qualité de vie après un double traumatisme, corporel et psychique, la résilience et la créativité face au deuil et enfin, les mères maltraitantes.
Le livre offre également plusieurs autres analyses de sujets fort attrayants comme celui inhérent à l’étude du processus thérapeutique d’un détenu toxicomane automutilant, l’évaluation projective du traumatisme chez les adolescentes violées, l’anorexie mentale et son traitement, etc.
Cet ouvrage permet de proposer des perspectives de recherches originales, parfois controversées mais à coup sûr fécondes et en même temps, il concerne les techniques d’investigation que le lecteur, praticien surtout, trouvera en annexe.
«Il est un coup d’essai dans cette grande aventure qu’est la recherche en psychopathologie et en psychothérapie.
Loin d’être un coup de maître, nous espérons qu’il permettra aux lecteurs de trouver une thématique intéressante sur ce qui touche à la prise en charge des pathologies de l’agir et à l’évaluation psychologique, ainsi que des orientations de recherche plus larges et des outils méthodologiques pertinents», explique Fatima Moussa. (L’Expression-22.11.2010.)
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*Le Petit Larousse illustré 2020 accueille 150 nouveaux mots
Survivalisme, cryptomonnaie… Le Petit Larousse illustré 2020 accueille 150 nouveaux mots
NEOLOGISMES L’édition 2020 paraîtra le 21 mai prochain
Quels mots ont-ils fait leur entrée dans le dictionnaire cette année ? Locavorisme, ubériser et survivalisme font partie des néologismes à apparaître dans le Petit Larousse illustré 2020, à paraître le 21 mai prochain, selon L’Express.
Les équipes du célèbre dico ont jeté leur dévolu sur 150 nouveaux termes, après avoir décortiqué quelque milliers de nouveaux noms communs.
*Inquiétudes écologiques
Voici un aperçu de ce qui nous attend dans la prochaine édition du Petit Larousse : Bioplastique, Dédiésélisation, Adulescence, Antispécisme, Locavorisme, Sentience, Cryptomonnaie, Smicardisation, Slasheur, Bore-out, Bigorexie, Inclusif, Darknet, Fachosphère…
Ça donne une vague idée du monde dans lequel on vit et des préoccupations de notre époque. Beaucoup de tech et pas mal d’inquiétudes écologiques.*.20minutes.fr - mardi 07 mai 2019
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«Bienveillance» sacré mot de l’année 2018 par «Le Robert»
BON SENTIMENT Il était suivi de près par « climat » et « infox »…
Les internautes ont tranché. Le Robert a invité les lecteurs à voter pour un des dix mots retenus par les lexicographes du célèbre dictionnaire.
Dans la liste, on trouvait « infox », « bienveillance », « populisme », « climat », « inclusion », « communauté », « déconnexion », « diversité », « mémoire », « territoires ». L’atmosphère est politique et cela se retrouve dans les mots que nous avons sélectionnés », avait souligné la veille Marie-Hélène Drivaud, directrice éditoriale au dictionnaire Le Robert au Figaro.
C’est finalement « bienveillance » qui a rassemblé le plus de voix, suivi de près par « climat » et «infox», selon les Editions Le Robert ce jeudi. En 2016, « vivre-ensemble » avait remporté l’élection et l’année dernière « perlimpinpin ».
**20minutes.fr – 13/12/ 2018
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*Vient de paraître aux Éditions Média-Plus
Histoire de Constantine sous la domination turque de 1517-1837
La maison d’édition Média-Plus vient de faire paraître un ouvrage de référence sur l’histoire de Constantine sous la domination Turque. Selon Ouarda Siari-Tengour, l’ouvrage de Vayssettes est d’abord une histoire descriptive du gouvernement turc à Constantine et des institutions qui assurent son fonctionnement. Malgré l’extrême hétérogénéité des sources, l’auteur a su reconstruire l’enchaînement des divers événements qu’il a réunis. Ces derniers sont replacés suivant un plan adopté selon l’ordre de succession des Beys qui ont régné durant trois siècles à Constantine. Les circonstances qui ont amené les Turcs à Constantine et les moments charnières de cette période se trouvent bien développés dans un livre qui permet surtout de saisir les secrets de la longévité cette présence. (El Watan-20.09.2010.)
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*C’est dans le dernier livre de Salim Bachi
Bouteflika et Sarkozy deviennent des personnages de roman
Pour son cinquième roman, « Amours et aventures de Sindbad le Marin » qui vient de paraître aux éditions Gallimard, Salim Bachi se sert du conte pour dire certaines réalités du monde d’aujourd’hui. Agréable à lire, cette fiction littéraire, pleine de poésie et d’ironie, défie les âges, et s’en va crier, sans tabous, le malaise des uns et des autres. Pour le plaisir du lecteur, on retrouve même Sarkozy et Bouteflika dans ce roman abouti et souvent clairvoyant.« L’ostrogoth, coupeur de bourse, micheton de la Phynance, coquin d’armement, s’était fait élire à la présidence de la France en mettant le feu aux banlieues, en jetant l’anathème sur les étrangers et les pauvres. Il s’apprêtait à redéfinir l’identité de ce pays tombé en désuétude qui se découvrait un destin texan et bushiste pendant que l’Amérique portait un Noir à sa présidence », écrit Salim Bachi qui nomme ce personnage Kaposi.Avec humour, l’auteur de « Tuez-les tous » met également en scène Bouteflika : « Lorsque Chafouin Ier, président à vie, eut avalé son dernier pois chiche, il entra dans d’horrifiques spasmes et douleurs dignes des enfers puis régurgita le couscous, les boulettes de viande, les légumes divers et avariés et aussi une partie de son estomac. Devant l’avalanche viscérale, couvert de sang et de vomi, on le poussa dans un jet privé qui le transporta en France, au Val-de-Grâce, dans la gueule du loup en quelque sorte si l’on songe que Chafouin Ier s’emportait la veille encore contre l’ancienne puissance coloniale et demandait aux instances internationales de sanctionner la vieille putain de France qui avait autant torturé d’Algériens que l’Algérie indépendante et populaire, ce que ne supportait pas Chafouin Ier, roi des Belges d’Afrique du Nord ».Mais ces apparitions de deux présidents sont furtives ; le reste du texte débute par l’arrivée d’un Dormant et son chien à Carthago, une cité qui n’arrive pas à se remettre de la guerre civile qu’elle vient de vivre. Une cité complètement perdue où survit, dans une Casbah en ruines et sans mémoire, Sindbad avec sa grand-mère. Comme Sindbad du conte bien connu, celui de Carthago a également énormément voyagé ; il a parcouru l’Italie, l’Espagne, Paris et le Moyen-Orient. Amoureux à jamais de Vitalia, cette jeune femme italienne qu’il n’arrive pas à oublier, Sindbad va de femme en femme. Avec son ami Robinson, le Sénégalais errant, Sindbad s’interroge sur les violences que les hommes inventent au jour le jour.Les questions et la nostalgie de Sindbad sont aussi celles de Salim Bachi. « Le peuple de Paris avant sa mort à la fin des années cinquante et son remplacement par ce troupeau bêlant que n’animaient plus que des enfantillages, était grossier, tumultueux, libre et rancunier », écrit l’auteur de « La Kahena ». « Amours et aventures de Sindbad le Marin » est l’un des romans les plus réussis de Salim Bachi ; l’écrivain algérien y porte son regard critique et humain sur l’absurdité du monde, il y fait une admirable synthèse culturelle entre l’Orient et l’Occident. (TSA)« Amours et aventures de Sindbad le Marin », de Salim Bachi, éditions Gallimard, 271 pages, 17,90 euros.
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*L’histoire du pétrole algérien au stéthoscope
Les éditions La Découverte publient en cette rentrée un ouvrage consacré au pétrole algérien, depuis le forage des premiers puits, jusqu’à ces dernières années, Histoire secrète du pétrole algérien est écrit par Hocine Malti qui fut vice-président de Sonatrach de 1972 à 1975.
Que le pétrole sente le soufre, personne n’en doute. Le soufre, mais aussi la poudre, si on en croit l’histoire guerrière de par le monde autour de cette précieuse énergie très convoitée. Ces derniers mois en Algérie, il a aussi été l’objet de dévoilement d’affaires tout aussi sulfureuses, dont on ignore encore l’ensemble des tenants et des aboutissants. Comme l’indique l’éditeur La Découverte (Paris), personne ne pourra douter aujourd’hui que «la principale richesse de l’Algérie, son pétrole et son gaz, n’est plus source de bonheur pour son peuple». Il n’est nul besoin de faire preuve de mauvais esprit pour ne pas souscrire à cette expression car la réalité, sensible, est là. Des explications de cet état de fait, argumentées, sont avancées par Hocine Malti, qui a l’avantage de connaître le secteur. Ingénieur des pétroles, il a participé à la création de la Sonatrach, dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Conseiller du secrétaire général de l’OPAEP (Koweït) de 1975 à 1977, puis directeur général de l’Arab Petroleum Services Company (Tripoli) jusqu’en 1982, il est à présent consultant pétrolier.
Selon les éditions La Découverte, «la volonté d’accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants, politiques et militaires, a plongé des pans entiers de la société dans la misère, tandis que les jeunes n’ont qu’une envie : quitter le pays. Afin de pérenniser leur pouvoir, ces dirigeants ont mis en place, derrière une démocratie de façade, un régime qui ne repose que sur deux pi-liers : la corruption et la police politique». Voilà les termes qu’on lit dans la présentation. A lire la table des matières, on peut dire que l’auteur est très critique, fort cependant d’une analyse historique et scientifique redoutablement précise. «Montrant comment les premières découvertes de gaz et de pétrole sahariens en 1956 ont conduit la France à prolonger de plusieurs années la conclusion de la guerre d’indépendance, il révèle aussi les dessous de la collaboration conflictuelle entre sociétés pétrolières françaises et le jeune État algérien dans les années 1960, jusqu’à la nationalisation de 1971 par Boumediene».
Enfin, explique l’éditeur, «les dirigeants d’un des pays leaders du tiers-monde ont mis ensuite à profit la manne pétrolière pour garnir leurs comptes en banque et acheter le silence des grandes démocraties sur les dérives du régime, tuant ainsi dans l’œuf toute tentative d’expression démocratique en Algérie. Et comment les milliards de dollars des hydrocarbures sont toujours aujourd’hui au cœur des règlements de compte permanents entre les différents clans du pouvoir».
Un livre qui alimentera sans nul doute bien des commentaires, ou des silences qui parlent…(El Watan-07.09.2010.)
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LA REFONDATION DU CAPITALISME
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Mondialisation de la pauvreté
par Michel Chossudovsky
Éditions Écosociété, Montréal, 2010
ISBN 2-921561-83-2
383 pages
US$25.00 plus frais d’envoi, Euro35.00 incluant frais d’envoi (courrier surface), CAD$35.00 incluant frais d’envoi au Canada
En collaboration avec les Éditions Écosociété, ce livre est maintenant disponible pour achat en ligne auprès du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG)
Professeur d’économie politique, conférencier prisé sur la scène internationale et conseiller auprès de pays en développement, d’organismes internationaux et des Nations Unies, Michel Chossudovsky est l’auteur d’un second best-seller, Guerre et mondialisation (Écosociété). TABLE DES MATIÈRESGlossaire des sigles CHAPITRE PREMIER La mondialisation de la pauvreté CHAPITRE IV La Banque mondiale et les droits des femmes CHAPITRE V La mondialisation du chômage DEUXIÈME PARTIE L’Afrique Subsaharienne CHAPITRE VI Famine et guerre civile en Somalie CHAPITRE IX Ruine de l’économie paysanne de l’Éthiopie et destruction de la biodiversité TROISIÈME PARTIE L’Asie CHAPITRE X Famine et implosion sociale en Inde CHAPITRE XIII La Corée colonisée à nouveau QUATRIÈME PARTIE L’Amérique Latine CHAPITRE XIV Dette et «démocratie» au Brésil CINQUIÈME PARTIE L’Ex-Union Soviétique et les Balkans CHAPITRE XVII Tiers-mondisation de l’ex-Union soviétique CHAPITRE XVIII Démantèlement de la Yougoslavie, recolonisation de la Bosnie-Herzégovine CHAPITRE XIX La destruction économique de l’Albanie SIXIÈME PARTIE Le nouvel ordre mondial CHAPITRE XX La crise financière en Occident CHAPITRE XXI Une guérilla économique Bibliographie |
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Articles de Michel Chossudovsky publiés par Mondialisation.ca |
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