Tlemcen, capitale mondiale de la culture islamique 2011

**Ouverture de la manifestation demain vendredi à Tlemcen

 

Parade populaire et grand spectacle à l’ouverture en présence du président Boutéflika

 

C’est demain vendredi que s’ouvrira la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 et ce par une parade populaire qui partira du Palais de la justice (nouveau) à Tlemcen, en passant par la place de la Victoire et la rue du 18-Février. Suivra, le lendemain, l’ouverture officielle au mont Lala Seti en présence du président de la République Abdelaziz Bouteflika, et plus de 80 ambassadeurs accrédités en Algérie..La parade populaire nous apprend-on, sera constituée de 22 camions chars en référence à l’Islam et les thèmes de l’influence de ce dernier sur la culture, matérielle et immatérielle, à travers l’histoire et la civilisation musulmane.
L’architecture, les inventions, les découvertes dans tous les domaines de la science à savoir, la médecine, la physique, les mathématiques, l’astrologie, et ses influences sur l’humanité et son évolution…
Ont participé à l’exécution de cette parade populaire, plus de 33 artistes spécialisés dans le domaine du dessin et de la sculpture, la plupart sont diplômés des beaux-arts, près de 35 artisans algériens, plus de 50 artistes étrangers de différentes spécialités, 10 infographes algériens, plus de 20 techniciens algériens spécialisés du son et de l’audiovisuel, et plus de 500 personnes composant les différentes troupes folkloriques.
Ce sont 596 artistes aussi qui y prennent part entre chanteurs, acteurs, danseurs, dessinateurs etc. «Tlemcen écho de la foi» est une production théâtrale énorme qui marquera l’ouverture officielle. Elle réunira un grand nombre d’artistes algériens venus de tous les coins du pays.
Différents volets de la culture y sont représentés, tels que le chant, la comédie, la chorégraphie, la scénographie, et des effets visuels. Cette création artistique prend en considération les étapes les plus importantes de notre histoire, à commencer par celle de Tlemcen avant l’Islam.
Ce spectacle met en valeur le mélange des deux cultures musulmane et berbère, qui a eu des conséquences profondes sur tous les volets aussi bien culturels, scientifiques, sociaux, architecturaux, aboutissant à faire entrer la région dans le concert des civilisations.
Ce travail artistique reflète également la poursuite des conquêtes musulmanes jusqu’en Andalousie et le travail civlisationnel entrepris par les musulmans dans cette partie du monde traduit par l’expansion de la religion musulmane au détriment des autres religions. Le spectacle se terminera par une série de tableaux ayant trait à l’Algérie d’aujourd’hui. Genèse de l’événement
Les capitales culturelles régionales, un concept né lors de la Conférence mondiale sur les politiques culturelles, organisée par les Nations unies au Mexique en 1982, représentent un moyen d’encourager et de valoriser le dialogue culturel entre les peuples.
L’Organisation islamique de l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) a proposé un projet de programme pour les capitales culturelles islamiques, adopté lors de la 3e session du Conseil ministériel de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), tenue en 2001 à Doha (Qatar).
La 4e Conférence des ministres de la Culture des pays musulmans, tenue à Alger en 2004, a invité les Etats membres à proposer des villes parmi lesquelles l’Isesco élit tous les trois ans des capitales pour représenter la culture islamique, dans la région arabe, en Afrique et en Asie.
A l’issue de cette session, la Conférence a programmé des villes pour être capitales culturelles jusqu’en 2014. L’expérience des capitales de la culture islamique a débuté en 2005 avec La Mecque comme première capitale de la culture islamique.
Aux côtés de Tlemcen, Djakarta (Indonésie) a été retenue, en 2011, pour représenter l’Asie et Conakry (Guinée) la région Afrique. L’Algérie s’est portée candidate avec Tlemcen, l’une des plus anciennes cités de l’Ouest algérien, pour abriter l’édition de 2011 de la manifestation dont le lancement national, à la mi-février, a coïncidé avec la célébration du Mawlid Ennabaoui.Khalida Toumi: «L’Islam c’est le savoir»
Lors d’une conférence de presse donnée en février dernier, la ministre de la Culture, Khalida Toumi, avait indiqué que cet événement culturel représentait une occasion «précieuse pour l’échange et le dialogue avec l’Autre».
Elle avait également relevé que Tlemcen a été élue capitale de la culture islamique en raison de sa longue histoire et de ses joyaux architecturaux représentant la plupart des époques islamiques.
Hier encore au micro de la journaliste Souhaila Hachemi de la radio Chaîne III, la ministre de la Culture a réitéré son engagement et sa détermination pour faire de cette manifestation un succès nonobstant dit-elle «le faible budget attribué qui n’est pas élastique» soulignant que son ministère est «le secteur le plus pauvre du gouvernement».
La Tunisie et l’Egypte, qui viennent de changer de gouvernement, seront présentes à l’ouverture a-t-elle affirmé. Elles seront à côté des 27 autres pays de l’Isesco et 12 Etats non-musulmans. A cet effet, sept nouvelles infrastructures seront inaugurées et réceptionnées aux côtés des 22 monuments et sites qui ont été restaurés.
Sept autres monuments le seront aussi après 2012 et d’autres durant l’année. Khalida Toumi, qui fait de la culture son cheval de bataille contre «l’ignorance en action», a expliqué que cette manifestation tombe à point nommé au moment où certaines formations politiques et certains Etat tentent de stigmatiser l’Islam dans le monde.
«Notre message est que l’Etat promeut un Islam de paix et de dialogue d’ouverture, de savoir, de beauté et de créativité.»
Aussi note-t-on, ce sont 48 productions cinématographiques qui sont programmées cette année, en plus de 19 pièces de théâtre, de nombreux colloques et une dizaine d’expositions. (L’Expression-15.04.2011.)

 

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*l’ouverture nationale se fera en février 2011 lors de la célébration du Mawlid Ennabaoui.

 

** ouverture officielle par le président de la République le 16 avril 2011

 

L’ouverture officielle de « Tlemcen, capitale de la culture islamique » se fera le 16 avril 2011 par le président de la République. L’annonce a été faite jeudi 23 décembre 2010 à la salle El Maghreb à Oran, par Khalida Toumi, ministre de la culture, lors d’une conférence de presse après la clôture de la quatrième édition du Festival international du film arabe d’Oran(FIFAO).

 

 

 

Selon elle, l’ouverture nationale de cette manifestation culturelle se fera, elle, en février 2011 lors de la célébration du Mawlid Ennabaoui.

 

En Janvier prochain, Khalida Toumi détaillera le programme de « Tlemcen, capitale de la culture ismalique » lors d’une rencontre avec les médias dans la cité des Zianides. Mais, elle a déjà annoncé qu’une cinquantaine de films et une vingtaine de pièces de théâtre seront produits à l’occasion de cette manifestation.

 

La ministre a annoncé que le cinquième FIFAO aura lieu en juillet 2011, une date désormais fixe, au Centre des conventions de la capitale de l’Ouest qui a abrité récemment les activités du GNL 16. Ce centre a été construit par la Sonatrach.

 

« Nous n’avons pas pu le faire cette année pour des problèmes administratifs objectifs avec une entreprise espagnole », a-t-elle précisé disant que le festival n’est pas celui des paillettes. « Son but n’est pas de ramener un bateau de stars mais de créer un espace arabe pour le cinéma arabe et de garantir un espace pour permettre au public de voir des films », a-t-elle souligné.

 

En 2011, des cinés bus vont sillonner la région d’Oran, y compris dans les plages, pour projeter des films programmés au FIFAO. D’après elle, l’organisation en décembre du FIFAO n’est pas liée à des considérations de consommation de budget.

 

« Ceux qui parlent du gaspillage d’argent sont ceux qui veulent éradiquer la culture de ce pays. Le ministère de la culture est le département le moins doté en finances avec 0,75 % du budget de l’Etat. Le festival est un espace d’expression pour les artistes. Le FIFAO est le seul le festival concentré sur le cinéma arabe. C’est une occasion pour les cinéastes de se rencontrer et d’échanger les expériences », a-t-il indiqué.

 

Elle a annoncé qu’un projet de Musée des arts sera bientôt lancé à Oran, construit par l’Agence nationale des grands projets culturels. La ministre a également annoncé que le Festival international du court métrage de Taghit sera institutionnalisé en 2011.

 

Elle est revenue sur son projet de récupérer et réhabiliter les salles de cinéma, gérées actuellement par les APC, et les confier à des jeunes formés à la gestion et à l’art cinématographique.

 

«L’administration ne peut pas gérer les salles de cinéma », a-t-elle dit plaidant pour la construction de multiplex. Le prochain Conseil national des arts de la culture devra, d’après elle, identifier les artistes algériens en vue de leur offrir une couverture sociale et un statut. La publication du décret portant création de cette structure est prévue dans un mois. (El Watan-27.12.2010.)

 

** Une quarantaine de pays seront présents

 

Le lancement national des activités de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» se fera le 16 février à la maison de la culture Abdelkader Alloula.

 

Les festivités de «Tlemcen, capitale culture islamiques» seront lancées le 16 avril prochain qui coïncide avec «la Journée du savoir». La veille, le lancement populaire se fera dans les rues de l’ancienne capitale des Zianide. Ces dates ont été annoncées, hier après-midi, par Khalida Toumi, ministre de la Culture, lors d’une conférence de presse à la salle Frantz Fanon, à l’Office Riadh El Feth, à Alger. La fête du Mawlid Ennabaoui, prévue le 15 février, sera l’occasion de procéder au lancement national des activités de cette manifestation. Selon la ministre, 29 Etats membres de l’Organisation islamique de l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) ont confirmé leur participation à l’événement. Douze pays, non membres de l’Isesco, seront également présents à Tlemcen. Il s’agit, entre autres, de l’Inde, de la Chine, du Cuba, de l’Espagne, du Portugal, de la Russie et de l’Italie. Khalida Toumi a indiqué que ces pays ont été invités dans le cadre du dialogue entre les cultures qui « représente l’un des fondements conceptuels de la philosophie des capitales culturelles».

 

Elle a souligné que la liste des pays participants n’est pas définitive et a souhaité la présence de la Tunisie et de l’Egypte. Ces deux pays ont connu des troubles politiques marquées notamment par la chute du dictateur Ben Ali en Tunisie. La liste finale sera communiquée dans la presse à la mi-mars prochaine. D’après elle, l’Isesco a établi «un cahier des charges» très précis pour les villes qui souhaitent devenir «capitales de la culture islamique». «Tlemcen a été choisie sur la base de sa longue histoire et de ses joyaux architecturaux qui représentent la plupart des époques islamiques depuis la fondation du premier Emirat islamique de Beni Ifren par la tribu des Zénètes. Tlemcen abrite 80% du patrimoine islamique en Algérie. Le ministère de la Culture considère le concept de ‘’capitale culturelle’’ comme l’occasion de réaliser des infrastructures culturelles, des projets de restauration et de valorisation du patrimoine», a-t-elle indiqué.

 

Elle a annoncé la construction de nouvelles infrastructures à Tlemcen. Il s’agit, notamment, du centre des études andalouses, dont le projet remonte aux années 1980, de deux palais d’exposition, d’un palais de la culture, d’un théâtre de verdure, d’une capacité de 2000 places, et d’un centre des manuscrits. Quatre nouveaux musées ont également été réalisés. Ils seront dédiés à l’archéologie islamique, à la calligraphe arabe, à l’art et l’histoire de Tlemcen ainsi qu’au costume traditionnel tlemcenien. Détruite par des groupes armés, la salle de cinéma Le Colisée a été réhabilitée, alors que le Palais royal des Zianide a été restitué. «Ce palais a été détruit par le colonialisme français», a-t-elle noté. Des petites mosquées, des bains maures, des fours à bois et des écoles coraniques seront également restaurés. Le nombre total des projets est de 99, ils ont mobilisé 24 bureaux d’études et 50 entreprises, la plupart algériens.

 

Concernant le programme, chaque pays participant devra animer des journées culturelles. Entre avril et août, une dizaine de festivals internationaux sont prévus et seront orientés sur des thèmes divers tels que la musique andalouse, les arts décoratifs, la calligraphie arabe, les danses populaires et l’inchad. Les manuscrits musulmans, l’âge d’or des sciences en pays d’Islam, les échanges Tlemcen-Béjaïa, la Qalaâ des Beni Hammad feront l’objet d’expositions. Douze rencontres scientifiques sont programmées. La première commencera le 20 février sur le thème «L’histoire de la cité de Tlemcen et de sa région». Elle sera suivie d’une autre, le 7 mars prochain, sur la poésie féminine de Tlemcen. Pour ce qui est du théâtre, dix-neuf pièces sont programmées. Durant ce mois-ci, les pièces Choukhous wa ahdeth, de Moahmed Kacem et Mille houras pour une gueuse, de Mohamed Dib seront présentées à Tlemcen.

 

Khalida Toumi a évoqué la possibilité d’éditer et de réediter 500 ouvrages, alors que le programme initial est de 365 titres. «Tous les grands hommes du savoir et les personnalités qui ont marqué ces cités seront revisités à travers la réédition de leurs ouvrages ou de leurs biographies compilées par des auteurs algériens contemporains», a-t-elle ajouté. Une version luxueuse du Coran Al Roudoussi sera également éditée. Il s’agit de la reprise d’une ancienne édition du calligraphe algérien Mohamed Safati, imprimée par Mohamed Am Roudoussi. Au chapitre cinéma, 48 documentaires sont en cours de production. On peut citer Ibn Khaldoun, de Chergui Kharoubi, Sidi Boumediène, de Nora Kaci et Abderrahamane Benarous, et Sur les traces de cheikha Tetma, de Mina Kessar.

 

Des films qui seront projetés sur le territoire national après leur sortie. Une série de documentaires sur le patrimoine immatériel (chants, musiques, poèmes) sur Tlemcen, le Hoggar, le Touat, la Kabylie et le M’zab est également inscrite au programme. Elle s’ajoute à deux long métrages, Dib, de Abdelkrim Bahloul et L’andalous, de Mohamed Chouikh. Selon la ministre de la Culture, le programme tracé pour la manifestation n’est pas exagéré. «Nous pouvons faire plus par rapport à nos capacités et aux aspirations de nos artistes et de nos chercheurs», a-t-elle noté. «Je n’ai pas autorité à communiquer le chiffre. Et ne croyez pas que je me dérobe», a répondu la ministre de la Culture à une question sur le budget affecté à la manifestation. D’après elle, les ministères des Affaires religieuses et celui du Tourisme ont également préparé des programmes pour cette manifestation. « Il n’y a donc pas que le ministère de la Culture qui a un budget pour ‘’Tlemcen, capitale de la culture islamique’’ », a-t-elle relevé.

 

Elle a fait une comparaison avec Istanbul, capitale de la culture européenne en 2010, et Aman, capitale de la culture arabe en 2002. «La Turquie et la Jordanie ont accordé énormément d’importance à ces manifestations en leur consacrant des budgets colossaux», a-t-elle préconisé. Elle indiqué que le budget alloué à Marseille, capitale de la culture européenne en 2013 est de 1,5 milliard d’euros, dont 80% sont assurés par des fonds publics. «Cela représente en tout à peu près 150 milliards de dinars. Nous sommes très loin de ce budget. Celui affecté au ministère de la Culture n’égale même pas les 10% des15 milliards de dinars», a-t-elle affirmé. Selon elle, le budget alloué au ministère de la Culture n’atteint pas le 1% du budget général du gouvernement, à peine 0,76% ! (El Watan-06.02.2011.)
*Khalida Toumi : «Je ne considère pas que l’Algérien soit un tube digestif»

 

Khalida Toumi n’a pas caché sa colère à propos du peu de considération accordée par une partie de l’élite, y compris parmi les journalistes, aux activités culturelles. «J’ai le regret de constater que la majorité de la pluralité qui s’exprime considère que la culture n’est pas importante et qu’elle est pire que secondaire. Certains poussent le bouchon jusqu’à dire que l’argent de la culture relève du gaspillage. Je me bats contre ces idées. Nous travaillons donc dans un environnement fait de solitude et d’adversité. Et vous voulez que je vous donne le bâton pour me frapper encore ?! Jamais !» a-t-elle dit, hier, à propos d’une question sur le budget alloué à la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», lors d’une conférence de presse à Alger. «Nous sommes fatigués par ceux qui disent que la culture c’est rien, ce n’est pas important. Je ne dis pas que ceux qui développent ces idées ont des visions totalitaires mais il faut qu’ils se réveillent», a-t-elle ajouté. Elle a dit avoir une très haute idée de l’Algérie et de son peuple. «Je n’ai pas le même rapport de Camus à l’Algérie. L’Algérie est d’abord le peuple algérien. Je ne rêve pas d’une Algérie vide où il y a le soleil et la mer et pas d’Algériens ! Je ne considère pas que l’Algérien soit un tube digestif. Je n’ai jamais résumé les Algériens et les algériennes à manger, boire et dormir. Les Algériens sont une conscience, une identité, une culture, une dignité et un combat pour la liberté », a-t-elle souligné. Khalida Toumi est-elle satisfaite du budget accordé à son département ? «Non ! Même si on multiplie par dix ce budget, je dirais que ce n’est pas suffisant. Le jour où je dirais, ça suffit !, vous allez me renvoyer», a-t-elle répondu.

 

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**L’université d’Oran prépare activement l’évènement

 

Certaines manifestations liées à l’événement «Tlemcen capitale de la culture islamique» se dérouleront à l’université d’Oran sur la base d’un accord conclu avec les ministères de la Culture et des Affaires religieuses et des Wakfs.

 

A quelques semaines de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», plusieurs établissements d’enseignement supérieur relevant de l’université d’Oran se préparent pour participer à cet évènement international. Au programme des séminaires, des forums et des tables rondes sur différents sujets abordant la place de Tlemcen et son rôle historique dans l’activation de la culture islamique, ainsi que ses sites et ses ulémas. Dans le même sillage, quelques manifestations se dérouleront à l’université même d’Oran sur la base d’un accord conclu avec les ministères de la Culture et des Affaires religieuses et des Wakfs. Notons que l’université d’Oran va contribuer par des livres sur l’histoire de la ville de Tlemcen. Et, pour réussir cette échéance et poursuivre les efforts engagés, une stratégie est mise en œuvre conformément aux recommandations émises par le ministère de la Culture en concertation avec les acteurs concernés de la capitale des Zianides. (El Watan-22.11.2010.)

 

Tous les édifices religieux (des mosquées restaurées ou de nouveaux projets) seront fin prêts et au rendez-vous. Des festivals de Calligraphie, d’art musulman et de cinéma font partie du programme qui comporte aussi 14 colloques et séminaires qui seront entre autres axés sur l’histoire, le patrimoine et l’architecture de Tlemcen, avec 15 expositions sur le patrimoine matériel et immatériel, l’art et les manuscrits.

* Début de la semaine culturelle espagnole..du 13 au 16 juin 2011

Les différentes facettes de la culture espagnole,  celles relevant notamment du patrimoine andalou, seront à l’honneur à partir d’aujourd’hui et ce, jusqu’au 16 juin à Tlemcen, à l’occasion de l’organisation de la semaine culturelle espagnole  dans le cadre de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique  2011″. Le programme de cette semaine espagnole, la quatrième du genre  après celles de l’Irak, de la Turquie et de la Tunisie, comprendra des expositions outre la projection en trois parties de films documentaires sur l’histoire  de l’Andalousie qui abordera: ses origines (570-711), l’Emirat de l’Andalousie  (711-929), le Califat omeyyade de Cordoue (929-1031) et les Taifas de l’empire  almoravide (1031-1147).
Les deuxième et troisième parties de ces projections aborderont la  période almoravide, l’Emirat nasride (1238-1492) et l’architecture et l’urbanisme  de l’Andalousie (villes, châteaux et forteresses). Cette semaine culturelle verra en outre l’organisation d’un concert  de guitare avec Paolo Requena et un spectacle de Flamenco du groupe « De casa  Patas » au palais de la culture et à la maison de la culture de Tlemcen ainsi qu’au Théâtre régional d’Oran « Abdelkader-Alloula » aujourd’hui et à la salle  Bleue de Mostaganem demain. Une conférence intitulée « Les mauresques » qui sera animée par l’historien  Luis Bernanbe Pons est également programmée dans ce contexte à la salle des  conférences du nouveau palais de la culture d’Imama. Le mois de juin courant verra également l’organisation du 19 au 22 de la  semaine culturelle saoudienne et celle du Cameroun du 27 juin au 1er juillet,  a-t-on ajouté de même source.(El Moudjahid-13.06.2011.).

**37 films et documentaires programmés pendant la manifestation

Quelque 37 films et documentaires sont programmés pour être projetés à l’occasion de la manifestation « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011″, a-t-on indiqué à la direction de wilaya de la culture.

Les longs et courts métrages et films documentaires, à projeter tout au long de l’année prochaine, abordent les aspects culturels, scientifiques et artistiques de la capitale des Ziannides. Le but étant de mettre en relief le patrimoine civilisationnel de cette Cité et montrer le niveau atteint dans les domaines de l’architecture urbanistique, les arts, l’artisanat et les métiers, selon la même source.

Seront mis en évidence également à l’occasion les biographies et les £uvres de personnalités scientifiques, religieuses, artistiques et historiques qui ont marqué d’une manière significative la ville antique de Tlemcen. Parmi ces célébrités, le fondateur de l’Etat des Mouahiddine, Abdelmoumene Ben Ali, le grand écrivain Mohamed Dib, auteur de la célèbre trilogie (La grande maison, L’incendie et Le métier à tisser), le doyen de la musique andalouse, cheikh Larbi Bensari et la princesse de l’art du Hawzi, cheikha Tetma, ainsi que d’anciennes icônes qui ont brillé par leur savoir, leur science et leur mysticisme comme cheikh Senoussi.

Pour la projection de ces films, la direction de la culture £uvre actuellement à l’aménagement et à la réhabilitation d’anciennes salles de cinéma de la ville de Tlemcen, pour être au rendez-vous avec cet important événement international et accueillir, dans de très bonnes conditions, les amateurs du septième art.

Parmi les salles de cinéma qui font l’objet d’aménagement, la salle « El Djamel » (ex Colysée), dont la situation juridique a été régularisée (transférée de bien communal en propriété de la direction de la culture). Cet espace culturel a bénéficié de travaux de réhabilitation, permettant l’augmentation de sa capacité d’accueil à 350 places, selon la même source, qui a affirmé qu’il fera office de cinémathèque de la ville de Tlemcen. La direction de la culture envisage la réouverture de la salle de cinéma (ex Luxe) d’une capacité de 900 sièges, qui sera reconvertie en théâtre régional. (APS-21.11.2010.)

**Plusieurs ouvrages en voie d’édition à Oran

Plusieurs nouvelles publications sur l’histoire, la toponymie, les sites et la culture de la ville des Zianides sont en voie d’édition à Oran en perspective de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Ces ouvrages rédigés par des auteurs algériens s’articulent, notamment autour des grands noms et sites de la culture et de l’histoire de Tlemcen, a indiqué à l’APS, Mme Jamila Rahal Bereksi, directrice des éditions «Les 3 Pommes».
Parmi les titres à paraître, Les figures illustres de Tlemcen sous la plume de Souhil Dib qui a réparti son travail en trois volumes axés sur l’histoire de cette ville aux plans culturel, militaire et artistique. L’éditrice a précisé que ces trois tomes sont consacrés respectivement au poète Ibn Khamis, aux combattants de la foi, Moussa Ibn Noussayr et Tarek Ibn Ziyad et aux musiciens Is’hak El-Maoussimi et Ziriab. Le même auteur a également élaboré un autre livre sur Les sites maritimes anciens de l’Oranie occidentale où il évoque, entre autres sites, ceux de Siga, Rechgoun, Honaïne, Ghazaouet et Marsa Ben M’hidi.
Une autre publication intitulée Tlemcen la glorieuse ou la ville aux Sept merveilles, signée Jamila El-Hassar, met en scène, quant à elle, les frères rivaux de la grande tribu zénète. L’histoire se situe au milieu du XIIIe siècle et a pour protagonistes les fondateurs du royaume zianide à Tlemcen (Béni Abd El-Wâad) et les fondateurs du royaume mérinide à Fès (Béni Merine). La bande dessinée n’est pas en reste puisque deux albums ont été réalisés par l’auteur bédéiste Belghoul Mohamed, dont un consacré à la vie du Prophète Mohamed (Qsssl). La seconde BD relate trois grands faits du vécu d’autres prophètes, à savoir l’Arche de Noé, Youcef et son séjour auprès des Pharaons et Younès dans le ventre de la baleine, a expliqué l’éditrice en signalant que «ni les Prophètes ni les Compagnons ne sont représentés dans les albums». Au total, une dizaine d’ouvrages est programmée par la maison d’édition «Les 3 Pommes» à l’occasion de l’événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique», avec le soutien du ministère de la Culture. (L’Expression-05.01.2011.)

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**Le théâtre au menu

Cinq pièces de théâtre ont été sélectionnées pour un concours organisé dans le cadre de cette manifestation culturelle.

Elle sera l’une des plus grandes manifestations culturelles, du moins sur le plan financier, que l’Algérie organisera après la deuxième édition du Festival Panafricain, qui a eu lieu en 2009. Baptisée, «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», l’inauguration de cet événement est prévue dans quelques mois. Jeudi dernier, le programme théâtral de la manifestation a été dévoilé par les responsables de ce département. Lissan-Edine Ibn al-Khatib de Hassan Meliani (M’sila), Hassan Agha et la tempête de Charles Quint de Belkacem Meghzouchène (Tizi Ouzou), L’honneur des Zianides de Mohamed Merah (Tlemcen), L’immolé révolté de Hocine Tlayleb (Tipasa) et Lueur d’espoir de Badreddine Ben Triki (Alger) sont les cinq pièces théâtrales qui ont été choisies pour participer à un concours portant sur l’écriture dramaturgique dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Ces oeuvres ont été sélectionnées parmi plus d’une trentaine de pièces théâtrales. Nous avons reçu trente-quatre pièces de théâtre écrites dans le cadre du concours que nous avons lancé depuis plus de trois mois. Le jury a choisi seulement cinq textes pour être mis en scène et représentés lors de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», a précisé le premier responsable du département théâtre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique», M’hamed Benguettaf, au cours d’une conférence de presse organisée avant-hier au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi. Intervenant à son tour, le président du jury, Idriss Guergoua, a fait signaler que le nombre réduit des pièces qui participeront au concours était dû, essentiellement, au «niveau assez moyen, voire faible, constaté dans l’écriture dramaturgique de l’ensemble des textes reçus». Il s’agit là d’un problème qui a déjà été évoqué lors de la cinquième édition du Festival national du théâtre professionnel et dans chaque manifestation culturelle liée au théâtre.
Dans ce sens, le jury qui a évalué toutes les pièces qui ont été présentées afin de participer audit concours, a préconisé l’organisation périodique de ce genre de compétition en vue de l’amélioration du niveau de l’écriture et la création en dramaturgie. Le jury a également recommandé la création d’ateliers avec des dramaturges et des professionnels dans le domaine comme encadreurs. Il est à noter que douze pièces de théâtre, dont les cinq sélectionnées pour le concours, seront mises en scène et présentées au cours de l’événement «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Concernant les sept pièces restantes, M.Benguettaf a fait observer que «(elles seront) soit puisées du théâtre universel, soit choisies d’autres nouveaux textes proposés en dehors du concours». «Le patrimoine est très riche en textes qui correspondent parfaitement à la thématique de la manifestation culturelle qui se tiendra à Tlemcen l’année prochaine. Mais, nous avons voulu avoir de nouveaux textes et de nouvelles pièces afin de donner l’occasion aux auteurs algériens de se frayer un chemin vers les planches», ajouta-t-il lors de son intervention. Les organisateurs de cet événement mettront les bouchées doubles pour que la première représentation théâtrale puisse avoir lieu le 10 janvier 2011. (L’Expression-07.08.2010.)

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Après avoir abrité l’été dernier (2009), le plus grand événement culturel africain, notre pays s’apprête à accueillir la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», prévue en 2011. Et pour réussir cette échéance et poursuivre les efforts engagés, une stratégie est mise en oeuvre conformément aux recommandations émises par le ministère de la Culture et en étroite concertation avec les acteurs concernés de la capitale des Zianides.
A cet effet, Mme Khalida Toumi a procédé, dimanche dernier à Tlemcen (27.09.09.), à l’installation de deux commissions de wilaya de préparation de l’évènement.
La première commission, présidée par le wali de Tlemcen, est chargée du suivi des infrastructures culturelles existantes ou en cours de réalisation. Elle est constituée de l’ensemble des responsables des directions de wilaya ayant un lien direct ou indirect avec la manifestation.
La seconde, présidée quant à elle par le directeur de la culture de la wilaya de Tlemcen, est chargée des activités et des différents programmes qui seront élaborés pour l’occasion. Elle est composée de représentants de la société civile, du mouvement associatif, d’enseignants universitaires et d’artistes. Quant à la commission nationale chargée de la préparation de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», présidée par le Premier ministre, elle a été installée jeudi dernier à Alger, rappelle-t-on.
Les grandes lignes du programme de ce grand événement islamique, attendu en 2011, ont été aussi dévoilées par la ministre durant cette visite de travail. Plusieurs opérations sont prévues pour «la restauration de tous les sites et monuments historiques classés patrimoine national, notamment les mosquées, le palais royal du Mechouar et le complexe religieux de Sidi Boumediene, outre l’initiation d’un plan de restauration et de préservation pour la vieille Médina», a indiqué la ministre lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la wilaya de Tlemcen. Mme Toumi a également cité les infrastructures en cours de réalisation tels le complexe culturel dont les travaux ont atteint un taux d’avancement de 50% et le Centre d’études andalouses en voie de lancement. Abordant les besoins de Tlemcen en infrastructures culturelles, elle a annoncé la création, en prévision de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique», de quatre musées dédiés à l’art et à l’histoire, à la numismatique, aux manuscrits, aux arts traditionnels et d’un musée des cultures populaires prévu à Béni S’nous. S’agissant du Centre des études andalouses, la ministre de la Culture a affirmé que les travaux seront lancés avant la fin octobre. «La mise à niveau de la ville de Tlemcen au plan infrastructurel doit permettre d’assurer les meilleures conditions d’accueil aux représentants de 49 Etats musulmans attendus en 2011, et ce, en réponse au cahier des charges que l’Algérie s’est engagée à respecter devant l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) pour abriter l’important événement», a-t-elle souligné. Mme Khalida Toumi a en outre relaté les différentes étapes entreprises par son département pour ficeler le dossier et le défendre devant l’Isesco depuis 2004 et a insisté sur l’envergure de cette manifestation internationale «qui donnera au monde une image réelle de l’Algérie, celle d’un pays en plein essor sur tous les plans». Abordant le programme d’activités, qui s’annonce «riche et varié», la ministre a estimé «qu’il peut être encore enrichi par toutes les compétences nationales où qu’elles se trouvent». Dans ce cadre, elle a annoncé l’organisation à Tlemcen de 10 festivals nationaux institutionnalisés, d’envergure internationale, consacrés à la calligraphie et de deux autres dédiés aux décors de l’art musulman et au cinéma. La manifestation comportera aussi 14 colloques et séminaires qui seront axés entre autres sur l’histoire, le patrimoine et l’architecture de Tlemcen, avec 15 expositions sur le patrimoine matériel et immatériel, l’art et les manuscrits.
L’opportunité de l’événement prévu en 2011 sera également saisie pour l’édition et la réédition de 500 publications dont le contenu s’articule autour de Tlemcen.
La ministre de la Culture qui a visité le mausolée de Sidi Boumédiene, le complexe culturel d’Imama en cours de construction, et le deuxième pôle universitaire de Mansourah, a déclaré que «maintenant nous savons ce que nous avons et ce qui nous manque, et c’est sur cette base que nous pouvons élaborer notre programme de travail pour l’échéance 2011 et relever tous les défis qui s’imposent».
En dehors des infrastructures qui imposent leur beauté au regard de tout visiteur de la ville de Tlemcen, les attentes de ce rendez-vous sont non négligeables pour l’Algérie et les pays participants. Déjà aujourd’hui, commencent les choses sérieuses menées à la faveur de cet événement culturel, qui procèdent d’une ferme conviction de la nécessité de redynamiser l’interaction culturelle entre l’Algérie et ses hôtes en vue de jeter les bases solides de la complémentarité tant espérée. (L’Expression-29.09.09.)

 ***300 spectacles seront présentés
Douze pièces théâtrales seront produites, en plus de la réalisation d’un film long métrage sur la trilogie du romancier Mohamed Dib et la présentation de 300 spectacles. Khalida Toumi, ministre de la Culture, devait effectuer ce mercredi un travail d’inspection générale de la ville de Tlemcen laquelle sera baptisée cette année «Capitale de la culture islamique». Sa visite porte sur les différents espaces culturels quant à la vérification des structures artistiques et culturelles devant abriter cette manifestation tout en s’enquérant des projets de restauration en cours.

Les responsables hiérarchiques mettent les bouchées doubles pour lui donner un nouveau souffle et une nouvelle dynamique. Ainsi, l’événement intitulé «Tlemcen, capitale de la culture islamique» est une opportunité qui permettra d’exporter vers d’autres cieux le patrimoine culturel islamique de la wilaya.
Plus de 50 pays musulmans y prendront part. Les responsables locaux se frottent les mains du choix porté sur la wilaya de Tlemcen. «Notre wilaya est chanceuse d’avoir été retenue pour abriter la rencontre internationale Tlemcen, capitale de la culture islamique», a affirmé Nouri Abdelouahab, wali de la capitale des Zianides ajoutant qu’après l’installation, dernièrement, du Comité national en charge des préparatifs des festivités, ce fut au tour des comités locaux de l’être. Ces derniers seront chargés du suivi des questions d’infrastructures et d’activités. Le coup d’envoi est prévu pour le début 2011.
D’importants projets sont inscrits en urgence, à commencer par le centre de la musique andalouse et la réhabilitation et réalisation de cinéma. Un large programme d’activités est concocté conjointement par le ministère de la Culture et celui des Affaires religieuses. La poésie féminine, Tlemcen terre d’accueil, la musique andalouse et l’école de Tlemcen, la calligraphie arabe, le soufisme, un festival international de la danse populaire, l’architecture de Tlemcen, l’échange entre Béjaïa et Tlemcen, sur les traces des Almohades et Almoravides, le patrimoine immatériel, sont autant de sujets proposés aux débats et colloques qui ponctueront l’événement international de Tlemcen.
Aussi, douze pièces théâtrales seront produites, en plus de la réalisation d’un film long métrage sur la trilogie du romancier Mohamed Dib et la présentation de 300 spectacles. L’événement replacera l’Algérie sur la scène culturelle internationale, a indiqué le wali de Tlemcen. Le choix porté sur cette ville n’est pas fortuit. Selon M.Nouri, la wilaya de Tlemcen regorge de plus de 70% du patrimoine islamique et culturel national.
A l’effet d’être au rendez-vous, la wilaya de Tlemcen a fait sa mue bien avant qu’elle ne soit désignée pour accueillir l’événement qui durera 365 jours d’activités culturelles et scientifiques. La wilaya de Tlemcen se réappropriera sa vocation culturelle et touristique, mise-t-on.
La problématique qui est mûrement réfléchie, a été posée tandis que les pouvoirs centraux ont répondu favorablement. Le tourisme révèle une importance capitale dans une wilaya aux contrastes multiples.
Une nouvelle ville touristique est envisagée à Marsa Ben M’hidi. Sa réalisation nécessite cinq années de travaux qui prévoient la réalisation de 32 hôtels de différents standings. La question du tourisme est tributaire des politiques devant être entérinées par les hiérarchies supérieures du pays.
«La politique du tourisme en Algérie a atteint ses limites vu qu’elle n’a jamais été une priorité», a déploré Nouri Abdelouahab ajoutant que le secteur nécessite une meilleure prise en charge.
Sur un autre registre, un montant de 400 milliards de centimes a été dégagé pour la restauration des trois résidences officielles de la willaya. La première est celle qui avait abrité la première réunion du gouvernement algérien en 1962. (L’Expression-06.01.2010.)

 

**87 projets audiovisuels déposés
En prévision de l’événement «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011», le suivi des préparatifs sur le terrain, à Tlemcen, par la ministre de la Culture, se poursuit. Khalida Toumi a entrepris, dans la journée de jeudi dernier, l’inspection de plusieurs chantiers de restauration et de réhabilitation de monuments historiques ainsi que de nouvelles infrastructures culturelles programmées pour abriter diverses activités dans le cadre de la prochaine manifestation internationale, à l’instar du Palais de la culture, le Centre d’études andalouses, les pavillons d’exposition ainsi que la bibliothèque de la wilaya.
Khalida Toumi indiquera par ailleurs, que la culture ce sont aussi des espaces où elle se fait et se montre, à savoir les salles d’exposition, les cinémas, les médiathèques, les bibliothèques… Les diverses opérations de restauration effectuées dans la capitale des Zianides, «par des mains algériennes», a précisé Khalida Toumi dans le cadre des préparatifs, «commencent à donner leurs fruits», a-t-elle souligné. A la Maison de la culture, première étape de sa tournée, la ministre a octroyé des subventions importantes pour lancer des opérations d’aménagement de certains espaces souffrant de problèmes d’étanchéité, entre autres. Cependant, au vu de la non-conformité des travaux de réalisation du théâtre de Verdure implanté au niveau de la terrasse de la Maison de la culture, elle a critiqué cette réalisation, donnant des instructions en vue de trouver un espace pouvant abriter un théâtre digne de ce nom. Cette nouvelle a fait sourire plusieurs artistes qui accompagnaient la ministre, nous apprend-on.
Par ailleurs, la ministre n’a pas manqué de s’enquérir du projet visant la restauration du Palais royal situé sur le site de El Mechouar, qui est vu octroyer une enveloppe de 400 millions de dinars. Les travaux liés à ce projet débuteront dès l’entame de l’année prochaine. Mme Toumi a insisté sur le respect des délais car, a-t-elle affirmé, «Tlemcen doit être prête le jour J pour abriter cette manifestation durant toute l’année 2011».
A Imama, la ministre a reçu de larges explications sur le grand projet du complexe culturel en cours de réalisation, et auquel une importante enveloppe financière a été affectée, de l’ordre de 1 milliard de dinars, (budget d’équipement compris). Elle a également fait part des travaux de réalisation d’un centre d’études et de recherches andalouses, d’une capacité de 1000 places, pour un volume d’investissement de 400 millions de dinars… Outre la préservation de ce patrimoine inestimable composé de châteaux et de vestiges millénaires, Tlemcen fera l’objet de plusieurs réalisations audiovisuelles qui comptent bien l’immortaliser, Un patrimoine immatériel cette fois qui va ressortir des tiroirs et que les Algériens vont (re) découvrir durant un an, inlassablement. Le documentaire a bénéficié d’une place de choix au niveau du ministère de la Culture qui lui a accordé des aides financières pour la fabrication de plusieurs produits portant sur la ville des Zianides. En effet, 87 projets viennent d’être déposés, nous apprend-on. Tous des documentaires. La commission de lecture n’a pas encore statué.
Pour l’instant, le montant du financement n’a pas encore été dévoilé. «On ne connaît pas encore le nombre de projets arrêtés. Tout dépend de la qualité des films. Le financement sera octroyé en fonction de l’évaluation de chaque film», nous a fait remarquer hier par téléphone M.Abdelkrim Aït Oumeziane, directeur du Centre national de la cinématographique algérienne (Cnca). A côté de cela, nous apprenons qu’un premier tour de manivelle d’un documentaire sur les rois, émirs et suzerains ayant régné à Tlemcen sera donné à la fin du mois de juin. Cette production de 70 minutes, écrite par le Dr Mohamed Guentari, et réalisée grâce à la société de production Traveling Films, comporte des tableaux retraçant les principaux monuments et sites historiques de cette ville de l’extrême Ouest algérien. Cette production est-elle concernée par «Tlemcen, capitale de la culture islamique»? Pour faire face aux besoins des nombreux visiteurs en matière d’accueil et d’hébergement, il est à noter enfin que les autorités de la wilaya de Tlemcen ont consacré une enveloppe budgétaire de 9 milliards de dinars pour la réalisation de 18 nouveaux hôtels, ayant une capacité globale de 2082 lits, a-t-on appris. (L’Expression-15.06.2010.)


** Don Quichotte chez Sidi Boumediene

 S’inspirant de la géographie mutuelle dans toute sa dimension culturelle, chacune des artistes porte son regard et ses sensations sur le pays de l’autre.

Tlemcen- bureau d’El Watan.

La semaine culturelle espagnole à Tlemcen a débuté avant-hier dans les murs du nouveau palais de la culture, une quasi-copie de l’Alhambra, en présence du Consul général d’Espagne à Oran, José Manuel Rodriguez Martinez et en l’absence remarqué du wali de Tlemcen, encore une fois. Le bal a été donné par deux artistes peintres, l’une Espagnole Margarida Riera et l’autre, une Algérienne Djahida Houadef, dans une exposition intitulé «Geoart de l’autre» En fait, c’est une expérience aux regards croisés. En s’inspirant de la géographie mutuelle dans toute sa dimension culturelle, chacune des artistes porte son regard et ses sensations sur le pays de l’autre. Une juxtaposition des sentiments, si l’on ose dire. Dans un bref entretien qui nous a été accordé avant l’inauguration, Mme Riera dira passionnément : «Chacune de nous deux devait interpréter les réalités du pays de l’autre. C’est une démonstration que l’art n’a pas de frontières. Et l’art et la culture rapprochent les peuples» L’avantage de Margarida, comme elle l’avouera, est d’avoir séjourné à Alger pendant quatre ans. Et ce n’est pas étonnant si elle peint les ruelles de La Casbah et les Touaregs sans peine et avec une dextérité impressionnante.

Legs Arabo-Andalou 

A l’inverse, Djahida Houadef dont le souci sont les couleurs et les formes, s’est empreinte du pays de Don Quichotte pour peindre l’Espagne avec une regard d’Algérienne. Impressionné, le Consul général d’Espagne à Oran s’est dit : «L’Espagne a répondu présent à l’appel de cet événement pour montrer sa fierté pour son passé commun avec le monde arabo musulman, l’Algérie, montrer l’image d’un pays ouvert et accueillant, fier de son héritage. Nous avons voulu présenter toutes les facettes de la culture espagnole au contact du monde arabo musulman et l’amitié entre nos deux pays…» Dans la soirée, le nombreux public a eu le plaisir de voir le premier chapitre de la série documentaire sur l’histoire d’Al Andalous, réalisée par la Fondation El Legado Andalusi ayant pour siège la ville de Grenade. Une fondation du gouvernement autonome de l’Andalousie qui a pour but de récupérer, diffuser et mettre en valeur l’héritage d’Al Andalous, qui fait partie de l’identité culturelle espagnole et méditerranéenne.

Le premier chapitre d’une durée de 116 minutes met en exergue l’origine d’Al Andalous (570-711), l’Emirat d’Al Andalous (929-1031) et Les Taïfas de l’empire Almoravide (1031- 1147) Mais, le clou de la soirée a été peut-être le concert de guitare de Paola Requéna. Une virtuose qui a remporté d’importants prix, lors de nombreux concours internationaux. Paola, en parfaite méditerranéenne, a exécuté des morceaux avec brio qui ne pouvaient laisser statiques l’assistance composée de familles ensorcelées par une musique entraînante. En attendant le spectacle Flamenco de Casa patas, aujourd’hui et d’autres découvertes, Don quichotte continuera de hanter les ruelles et les places de Sidi Boumediène…*Chahredine Berriah- (El Watan-15.06.2011.)

**Les journées espagnoles

Tlemcen, capitale mondiale de la culture islamique 2011 spacer

Le consul général d’Espagne à Oran,  M. José Manuel Rodriguez Martinez a présidé avant-hier (lundi) au palais de la culture de Mansourah la cérémonie d’ouverture des journées culturelles d’Espagne qui se dérouleront du 13 au 16 juin. «Je tenais à remercier les autorités algériennes qui nous reçoivent aujourd’hui. L’Espagne qui a répondu présent à l’appel de Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011 veut montrer sa fierté pour son passé commun avec le monde arabo-musulman, et bien entendu avec l’Afrique du Nord, avec l’Algérie… Nous sommes donc venus montrer l’image de notre pays, un pays ouvert, un pays accueillant, un pays fier de son héritage…», a déclaré à cette occasion le diplomate espagnol. La délégation où on remarquait l’absence du directeur de l’Institut Cervantès d’Oran a visité l’exposition picturale «Geoart de l’autre» de l’artiste espagnole Margarida Riera et l’artiste algérienne Djahida Houadef. Outre cette exposition d’art plastique, le programme comportera une série documentaire sur l’histoire d’Al Andalous réalisée par la fondation «El Legado Andalusi». Ladite institution qui relève du gouvernement autonome de l’Andalousie a pour but de récupérer, diffuser et mettre en valeur l’héritage d’Al Andalous, qui fait partie de l’identité culturelle espagnole et méditerranéenne. La série est composée de quatre chapitres dont deux consacrés à l’«Histoire de Al Andalus (origine, émirat, califat ummayade de Cordoue, les Taifas de l’empire almoravide, les Almohades, l’émirat nasride, Mudéjars et Maurisques, le renouveau romantique d’Al Andalus) et deux autres traitant de «L’architecture et l’urbanisme d’ Al Andalus» (villes, châteaux et forteresses, le mudéjar : de l’Islam au nouveau monde) et «L’art et le quotidien d’Al Andalus» (eau et agriculture, la vie quotidienne, musique et poésie). Quant au volet lyrique, il sera illustré par deux concerts de guitare classique offerts par Paola Requena Toulouse (détentrice de plusieurs prix internationaux) et un spectacle de flamenco «Antojo» présenté par la fundacion Casa Patas et animé par six artistes, dont la bailaora Monica Fernandez et le bailaor Jonathan Miro. Comme il est prévu une conférence sur les mauresques qui sera donnée par le Dr. Luis F. Bernabé Pons, professeur d’études arabes et islamiques au département de philologies intégrées de l’université d’Alicante, également directeur de la revue «Sharq Al Andalus. Estudios Mudéjares y Moriscos».

A noter que les activités culturelles sont dispatchées sur deux espaces : le palais de la culture et la maison de la culture. L’organisation de la semaine culturelle espagnole dans le cadre de ladite manifestation, «vient renforcer le compromis de l’ambassade d’Espagne et la compagnie espagnole Repsol (sponsor) avec la diffusion de la culture hispano-algérienne», souligne-t-on. Enfin, il faut savoir que le Royaume d’Espagne participe à cette manifestation panislamique en tant que Etat invité (non membre de l’ISESCO). -Quotidien d’Oran-15.06.2011.

*La ville de Mohamed Dib se métamorphose

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Cette capitale mondiale de la culture islamique sera la Qibla des pèlerins de plus de cinquante pays qui apprécieront l’art islamique algérien.

«Notre action est culturelle», a affirmé Khalida Toumi, lors de la dernière tournée qu’elle a effectuée dans la capitale des Zianides. Se préparant activement pour le coup d’envoi, qui se veut être pompeux et coïncider avec la Journée du savoir et cela en présence du président de la République, le ministère de la Culture replace les choses dans leur contexte actuel. Il a assurément pris soin du passé culturel riche et varié de la ville historique du géant des lettres, Mohamed Dib.
Cette capitale mondiale de la culture islamique sera donc la Qibla des pèlerins de plus de cinquante pays qui apprécieront les oeuvres de l’art islamique algérien. Près de 700 spectacles musicaux nationaux de différents genres sont programmés dans le cadre de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Ils seront animés par des artistes algériens issus des 48 wilayas du pays, soit 2000 chanteurs et groupes.
Cette caravane artistique sillonnera également plusieurs wilayas de la partie ouest du sud-ouest du pays. Pour la première étape, les spectacles seront animés dans des salles fermées avant de l’être dans des espaces ouverts à partir du mois de mai. Les sites du Grand Bassin et de Lalla Setti abriteront plusieurs animations, le but étant d’associer les populations locales à l’événement festif qui durera une année.
Toutes les wilayas du pays et plusieurs autres pays étrangers prendront part à l’événement. La Turquie, programmée au début mai, ouvrira le bal. «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011» ce sera une occasion pour retirer du fin fond des tiroirs les oeuvres de calligraphie arabe, miniature, arts décoratifs, et celles appartenant à la musique andalouse.
Sans oublier les musiques anciennes, le hawzi, les danses populaires, la musique diwane, el inchad et enfin la musique soufie samâa. Huit festivals sont, à cet effet, programmés tandis que le coup d’envoi est prévu pour la journée du 20 avril de l’année en cours.

Fini le chagrin des salles de spectacle
Les habitants de la ville de Sidi Boumediene, habitués à suivre des spectacles dans des salles fermées, se rencontreront, dans peu de temps, en plein air frais du théâtre de verdure de Tlemcen. Ce dernier, qui a été doté d’un montant de 600 millions de dinars, sera opérationnel dès le mois d’avril de l’année en cours. Le taux d’avancement des travaux est de 80%.
Ce théâtre a une capacité d’accueil de 3000 personnes tandis que la scène comprend un espace de 1700 m². À un mois du lancement international de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», la ville hôte se fait belle, un lifting perceptible est opéré, notamment dans les centres culturels. Plusieurs projets ont été initiés par le ministère de tutelle et nombreux sont ceux qui connaissent un taux d’avancement très appréciable tandis que d’autres sont au stade des dernières retouches. Le reste sera livré au plus tard le mois de décembre de l’année en cours. Les travaux de réalisation du nouveau complexe culturel sont à plus de 80%. Ce dernier est constitué d’une salle d’exposition, une salle de conférences de 300 places et autres espaces dédiés aux ateliers et expositions culturelles et historiques.
Le projet, qui a été lancé en décembre 2007, sera opérationnel à l’occasion des festivités de «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011» et abritera plusieurs activités culturelles et intellectuelles d’envergure internationale. Les travaux de réalisation du Centre d’études et de recherches andalouses, auquel a été affecté un budget de 700 millions de dinars, se poursuivent à pas de géant. Cet édifice à l’architecture arabo-musulmane offre 1000 places pédagogiques et servira de lieu de référence aux chercheurs et étudiants spécialisés dans les arts andalous et la recherche dans le patrimoine musical, architectural, arts populaires et folkloriques andalous.
Cette ville, centre du rayonnement du savoir, a bénéficié d’une bibliothèque urbaine. Celle-ci, dotée des techniques modernes, comporte deux salles de représentation et d’un théâtre en plein air, d’un musée et d’un centre islamique, plusieurs salles de conférences et de répertoire, ateliers d’art culturel islamique destinés à la recherche.
La bibliothèque urbaine, d’un coût de 35 millions de dinars, est bâtie sur 4000 m² à laquelle est rattachée une salle polyvalente d’une capacité d’accueil de 500 personnes. D’autres édifices culturels sont concernés par une série d’aménagements et de confortements, le but étant leur valorisation. Dans ce chapitre bien nommé, un montant de 280 millions de dinars est consacré à la rénovation du Palais Royal implanté dans le site historique d’El Mechouar. Les travaux vont «bon train», apprend-on sur place.

L’école de l’Emir Abdelkader revisitée
Plusieurs pans de l’histoire contemporaine algérienne seront mis sous chantier, à commencer par les sites qui ont servi de lieu de repli et de célèbres batailles lors de la période de la résistance opposée par l’Emir Abdelkader contre les forces françaises. Plusieurs opérations sont prévues à cet effet dont la remise en état du moulin à eau et le mausolée de Sidi Brahim. Une bagatelle de quelque 4 millions de dinars y a été allouée à l’effet de la réhabilitation du mausolée de Sidi Brahim dont le village, qui a été en 1845 le théâtre d’une bataille historique, porte actuellement le nom éponyme.
La bataille s’était achevée par une défaite sanglante de l’armée coloniale avec la mort du colonel Montagnac. Le moulin à eau construit par les hommes de l’Emir dans la localité de Habalette (Sebdou) entre 1836 et 1842, bénéficie d’un traitement exceptionnel. Dans ses multiples actions, la Fondation Emir Abdelkader met en avant l’héritage patrimonial du concepteur de l’Etat moderne algérien en valorisant les sites qui ont hébergé l’Emir, en particulier la maison dans laquelle il a accompli sa dernière prière avant de prendre le chemin de l’exil. Plusieurs autres sites sont proposés à la restauration dont les tombeaux du chef prestigieux de la lutte anticoloniale: Boumaâza et le Khalifa Ben Allal. (L’Expression-27.02.2011.)

**La capitale des Zianides se pare de ses plus beaux atours pour accueillir l’événement de l’année.

Tlemcen fait peau neuve. La ville des Zianides dégage une fraîcheur et une propreté sans égales. De l’aéroport jusqu’au centre-ville, tout brille. La propreté des lieux est frappante. Routes, trottoirs, espaces verts, infrastructures affichent un nouveau visage. «On dirait une ville nouvellement construite», commente un collègue, impressionné par l’hygiène et la beauté des infrastructures. Pour celui qui ne connait pas l’histoire de la ville, il croira qu’elle a été construite tout récemment. Complexe touristique, universités, hôpitaux, mosquées et même les postes de police scintillent de loin. «Tout est flambant neuf», lâche encore une autre collègue en passant devant l’université Aboubakr Belkaïd. Effectivement, aucun détail n’a été omis. Les travaux de réfection ont été poursuivis jusqu’à la dernière minute. La ville, qualifiée de perle de l’Ouest, s’est mise à la hauteur de l’événement, «Tlemcen capitale de la culture islamique 2011». Le défi vaut bien la chandelle. 29 Etats membres de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) ont confirmé leur participation. De plus, 12 pays, hors l’organisation, dont la Chine, l’Inde, l’Espagne, le Portugal et les Etats-Unis d’Amérique devraient également prendre part à la manifestation. En sillonnant les artères de la ville, l’événement capte le regard. Des panneaux publicitaires géants sont implantés un peu partout à travers les grands boulevards. Or, de l’autre côté, l’événement n’intéresse pas trop les gens.

L’autre face cachée de la ville
Le décor est complètement différent. A quelques mètres seulement de là, l’écart est flagrant. Derrière les boulevards principaux, c’est la débandade totale. L’anarchie règne. Vieux bâti, routes délabrées, ordures éparpillées constituent le décor. En pénétrant au coeur des quartiers populaires, l’état des lieux nous surprend. «L’image de la perle de l’Ouest s’efface peu à peu. «On a décoré juste les endroits où est prévu le passage du cortège présidentiel», constate un marchand de tissus. Rien de surprenant.
Pour ce commerçant, c’est connu dans la culture de nos responsables. «Ils s’occupent uniquement de ce qui est visible, les façades qui donnent sur l’extérieur», déplore-t-il en faisant allusion à la mauvaise gestion. Son voisin l’interrompt pour dire: «Ils devraient effectuer des visites à l’intérieur des quartiers pour voir la réalité des choses». Sur place, le constat parle de lui-même et met à nu la mauvaise gestion des responsables locaux. «C’est honteux pour nous, car ces quartiers font partie de la ville de Tlemcen et nous recevons beaucoup d’étrangers», poursuit le commerçant qui en a gros sur le coeur.
Ça circule de bouche à oreille. La kheïma, lieu de la cérémonie d’ouverture officielle, sise sur les hauteurs du parc Lala Seti, fait beaucoup parler d’elle. Le coût de sa réalisation interpelle plus d’un. «C’est du gaspillage, à mon avis», lâche sans ambages un jeune vendeur, au marché Darb Sidi Hamed. Son ami lui emboîte le pas: «Nous avons besoin de pain pour manger».
Sur place, un client s’invite à la discussion: «Avec ce montant on aurait pu régler le problème du logement». Ils ne sont pas les seuls à le penser. En parcourant le vieux quartier de Tlemcen, d’autres commerçants partagent le même avis. «C’est trop d’investir beaucoup d’argent pour une journée», regrette un bijoutier en montrant du doigt l’état délabré du quartier. Ce sexagénaire fait travailler avec lui son fils, diplômé de l’université de Tlemcen. Ce bijoutier dit qu’il n’est pas contre l’événement lui-même qu’il qualifie d’important puisqu’il s’agit de la promotion de la culture islamique. Cependant, il relève le problème du chômage. Ici, la plupart sont des commerçants. Les vendeurs à la sauvette squattent tous les lieux du vieux quartier. Pour d’autres, l’événement a permis à la ville de se développer. «On voudrait bien qu’il y ait des manifestations chaque année», estime un chauffeur de taxi qui trouve du plaisir à conduire sur des routes entièrement retapées. Interrogé sur le coût de cette manifestation, la ministre de la Culture n’a pas voulu le dévoiler. «La culture n’a pas de prix», a-t-elle répondu. Ce qui est sûr est que le show promet d’être surprenant.

Tout sauf la politique
Tlemcen vit les «Mille et une Nuits». C’est partout la fiesta. Du chant, de la danse, des colloques, il y a de tout. Les habitants auront droit à un spectacle sans précédent. Le coup d’envoi de la manifestation a débuté par une parade populaire qui a sillonné les grands boulevards de la ville, entre autres Kissaria et Imama. Composée de 22 camions-chars surmontés de maquettes symbolisant les arts, les sciences et le génie créateur de la civilisation musulmane, cette parade se veut comme un avant-goût de l’ouverture officielle prévue aujourd’hui par le président de la République au niveau de la kheïma, plantée au parc Lala Seti.
Un grand show est au menu. Il y aura de tout, sauf de la politique. La capitale des Zianides qui capte tous les regards de la classe politique ne prendra pas un cachet politique. Le président de la République a préféré prononcer un discours à la Nation à partir de la capitale Alger. L’information a surpris plus d’un hier. Venus nombreux couvrir l’événement, les journalistes se sont retrouvés à faire la culturelle. Certes, l’événement est important mais le discours politique était le plus attendu. Le chef de l’Etat prononcera un discours devant les hôtes de Tlemcen qu’il consacrera uniquement à l’événement. Auparavant, il va s’offrir un bain de foule. Un accueil populaire est prévu au niveau du boulevard principal de la ville. Cette visite de deux jours ne sera pas de tout repos pour le chef de l’Etat. Au programme, inauguration de plusieurs projets et lancement de chantiers.

Bouteflika en visite de travail
Le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, effectuera une visite de travail et d’inspection aujourd’hui et demain à Tlemcen où il présidera le lancement officiel de la manifestation «Tlemcen: capitale de la culture islamique 2011» et procèdera à l’inauguration de plusieurs infrastructures socioculturelles.  (L’Expression-16.04.2011.)

 

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*Tlemcen, capitale du Maghreb central 

**D’éminents historiens et chercheurs dépoussièrent la mémoire d’une région et le patrimoine d’une cité millénaire…Tlemcen

« dans le cadre de l’évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique»

*Elue au rang de capitale du Maghreb central par les Zianides, Tlemcen atteignit sous leur règne son plus haut degré de prospérité.

Ses monarques en firent un vrai foyer de lumières. Ils avaient une cour nombreuse et brillante, une armée disciplinée et aguerrie. Tlemcen était devenue une des villes les mieux policées du monde musulman et méditerranéen qui, de par sa position géographique, développa d’importantes relations économiques avec l’Europe et l’Afrique et devint ainsi un pôle commercial et une étape ultime entre les grands centres commerciaux de la région. C’est dans ce contexte historique et dans le cadre de «Tlemcen, capitale de la culture islamique» que le centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, en collaboration avec l’université Abou Bakr Belkaïd, organise un colloque international sur l’histoire de la cité de Tlemcen et de sa région.

D’éminents historiens et chercheurs de plusieurs pays, en plus des Algériens, dépoussièrent, depuis hier, la mémoire d’une région et le patrimoine d’une cité millénaire longuement chantée par les poètes. Une cité constellée de témoins prestigieux de l’histoire qui retracent les moments forts de son illustre parcours, particulièrement à l’événement de la conquête musulmane. «Ce colloque met en exergue les siècles de gloire que Tlemcen a connus, notamment pendant l’imprégnation islamique, ses influences et son impact sur l’histoire», expliquera Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques. A cet effet, plusieurs conférences-débats aborderont l’évolution politique du Maghreb central, les sciences religieuses et leurs grands hommes, le soufisme et les soufis, Tlemcen à l’époque ottomane, la femme tlemcénienne, les grandes mutations sociales…(El Watan-22.02.2011.)

**Colloque international sur l’histoire de Tlemcen et sa région…notamment Nédroma

Hier, ( 20.02.2011.),  à la faculté de médecine, s’est ouvert le premier colloque international sur l’histoire de la cité de Tlemcen et de sa région.

Une rencontre entrant dans le cadre de l’évènement «Tlemcen, capitale de la culture islamique» s’étalant sur trois jours, qui met en exergue les siècles de gloire que Tlemcen a connus, notamment pendant l’imprégnation islamique, ses influences et son impact sur l’histoire.Organisée par le Centre national de recherches préhistoriques anthropologiques et historiques et l’université Abou Bekr Belkaïd de Tlemcen, cette rencontre à laquelle participent d’éminents chercheurs d’Irak, de Syrie, de Libye, de Tunisie, du Maroc et d’Espagne, en plus d’historiens algériens, à l’image de Djilali Sari, aborde l’histoire ancienne de la ville (antiquité, les grandes mutations sociales, période musulmane…).

«Tlemcen a été, de tout temps, une cité dont la vue fascine l’esprit et la beauté séduit la cœur. C’est aux heures glorieuses de son passé qu’elle doit d’être aujourd’hui le reliquaire de l’art musulman en Algérie. Le patrimoine de cette cité millénaire, longuement chantée par les poètes, est constellé de témoins prestigieux de l’histoire qui retracent les moments forts de son illustre parcours, particulièrement à l’évènement de la conquête musulmane» a affirmé, dans une conférence de presse, M.Slimane Hachi, directeur du centre national de recherches (CNRPAH) Pour le Dr Fouad Soufi, inspecteur du patrimoine, dans son intervention, «Tlemcen et la formation de l’Algérie», il dira «J’essaie de montrer la place et le rôle des Zyanides et de Tlemcen dans la formation historique de l’Algérie (…) L’historiographie nationale, d’une manière générale et à la suite des historiens coloniaux, considère l’expérience historique des Zyanides comme une étape parmi d’autres et placent Tlemcen au niveau des autres cités-Etats que l’histoire de l’Algérie a pu connaître».

Le Dr Djilali Sari abordera, à son tour, deux axes  le premier concernant trois institutions éducationnelles illustrées par des performances souvent inégalées ailleurs, en ayant contribué largement à l’encadrement des secteurs socioculturels à travers l’Oranie, voire au-delà ; en parallèle à l’émergence d’élites d’envergure nationale. Pour le second axe de son intervention, il a trait aux initiatives d’avant-garde, notamment l’organisation, en 1944, du cap fédéral scout, ayant marqué profondément les consciences et les esprits à quelques années du déclenchement de la guerre de libération nationale…(El Watan-21.02.2011.)  

**Tlemcen en bref

-Réception d’un stade combiné à Echefek

Les jeunes d’Echefek ont leur stade combiné. Une nouvelle réalisation qui vient illustrer l’essor notable que connaît le secteur de la jeunesse et des sports dans la région. En effet, la ville de Ghazaouet qui, dans un passé récent, accusait un manque flagrant en matière d’infrastructures sportives et culturelles, a bénéficié ces dernières années de plusieurs structures pour les jeunes. En plus de 7 stades combinés implantés à travers les quartiers de la ville, la commune a bénéficié d’une salle omnisports dotée de moyens sportifs modernes et qui est opérationnelle depuis le début de la saison, une piscine semi olympique dont les travaux de réalisation seront lancés incessamment et une maison de jeunes type 3 inaugurée le mois de décembre de l’année écoulée.   -PollutionLes 450 000 tonnes de résidus solides toxiques générées par Alzinc depuis plus de 40 ans et entreposées à l’air libre à l’entrée ouest de la ville seront, selon le ministre, pris en charge par le centre d’enfouissement technique en cours de réalisation à Mezaourou (Souahlia). L’entreprise ne pouvant financier le transfert de ces déchets et la décontamination du site l’opération devrait être prise en charge financièrement par les pouvoirs publics. Cependant, un an après la situation n’a pas changé.              -Après-midi poétique à KhoribaDans le cadre des festivités pour la célébration de Youm Echahid qui coïncide avec le 18 février, la maison des jeunes de Khoriba (Nedroma) a organisé un après-midi dédié à la poésie. A l’occasion, de jeunes et talentueux poètes de l’université de Tlemcen, Sayed Baghdad, Abdelkader Lashab, ont charmé l’assistance par des textes poétiques vantant la bravoure, le courage et le sacrifice de nos martyrs. (22.02.2011.)

** L’ANDALOU…un film  DE MOHAMED CHOUIKH
«Faire connaître un pan de notre histoire…»
Le tournage de ce nouveau long métrage débutera le 19 février prochain à Alger, nous a affirmé la productrice Mina Chouikh (Assima Film).

Maintes fois reporté pour des raisons budgétaires, le nouveau film du réalisateur algérien Mohamed Chouikh l’Andalou sera tourné à partir du mois de février 2011 au niveau de différentes villes du pays, avait annoncé sa productrice, qui n’est autre que Mina Bachir Chouikh, en marge du Festival international du film arabe à Oran (Fifao) qui s’est tenu en décembre dernier. Le premier clap sera donné le 19 février à Alger avant de s’envoler par la suite à Oran.
Lancé en 2008, le tournage n’a pu se faire en raison du manque de moyens. «On n’avait pas le montage financier qu’il fallait, nous ne l’avons toujours pas, ceci dit, mais on a décidé de commencer le tournage», nous a confié l’auteur de Rachida. Après une série de castings effectués il y a quelques mois à Alger, ce long métrage sera enfin prêt à être tourné à Alger, Tlemcen, Oran, Ténès et Mostaganem, a fait savoir Mme Chouikh.
Le tournage durera 10 semaines, nous apprend-on. «On voudrait faire coïncider le tournage à Tlemcen avec l’ouverture de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011». Notons que l’Andalou a bénéficié de l’aide du ministère de la Culture par le truchement du Fdatic qui est de l’ordre d’un milliard de centimes, mais aussi de la part de la commission de «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011».
En 2007, la production avait déposé une demande d’aide au niveau de la télévision, laquelle avait accepté. Mais depuis le départ de Hamraoui Habib Chawki et l’avènement d’un nouveau directeur, tout doit être recommencé. «On les a relancés. Le sujet est passé par leur commission. Bien qu’ils aient accepté, pour le moment, on attend de nouveau la réponse», nous a fait remarquer Mina Chouikh.
Le film, actuellement en phase de préparation, relate «la chute de Grenade (Andalousie), l’arrivée des Andalous et des Turcs en Algérie. Une histoire qu’on ne connaît pas», a-t-elle indiqué.
«C’est un pan important de notre histoire qui n’est pas enseigné à nos élèves dans les manuels scolaires», a-t-elle estimé. L’ objectif, à travers ce film, est de donner un aperçu sur cette époque, et ouvrir une parenthèse de l’histoire, a-t-elle ajouté. Comme dans les grands films, la petite histoire est un prétexte pour évoquer la grande histoire.
L’Andalou raconte le périple de Salim, fils improbable d’un juriste musulman et d’une catholique de Malaga, né dans le sud d’une Espagne à la veille d’une Reconquista sanglante. Salim est à Grenade, il vient de finir ses études. Il est l’ un des secrétaires favoris de la reine Aïcha, en ce 2 janvier 1492 qui vit le roi Boabdil, dernier enfant de la dynastie nasride, se rendre aux rois catholiques. Il refuse, par la suite, de suivre le prince dans son exil au Maroc. Et pour cause, Boabdil venait de livrer son royaume aux rois chrétiens de la Reconquista, préférant ainsi la capitulation honteuse à la résistance devant l’ennemi.
S’ensuit alors l’exil, en compagnie de son ami Ishaâc, jeune tailleur juif, à Andarach d’abord, puis sur les côtes algériennes qu’il rejoint sur une embarcation de fortune. Après son naufrage, il est recueilli et engagé par un émir puissant comme secrétaire confidentiel de ses trois filles. Il devient son grand intendant et épouse la princesse Mansourah dont il était amoureux. La Reconquista le rattrape à Oran et bouleverse le royaume fragile qui devient le vassal de la Couronne d’Espagne.
Maîtrisant la langue ibérique, il devient l’interprète et l’ami du commandant Martin d’Argottei. Parmi ses multiples fonctions, il est aussi l’allié ou le confident des princes antagonistes et intercède dans les conflits fratricides. Il est au coeur des événements qui vont bouleverser le Maghreb: la Reconquista espagnole et l’arrivée des Turcs. Il fait plusieurs voyages à Malaga où réside sa tante Isabelle. Au cours de ces bouleversements, il est soutenu par son admirable épouse, la princesse Mansourah.
Le chemin de Salim suivra le parcours de ces populations musulmanes poussées vers le sud de la Méditerranée, par les avancées des troupes catholiques (prise d’Oran) qu’il accompagne un moment, avant l’arrivée et l’établissement de la domination ottomane.
C’est ainsi qu’un pan de l’histoire du Maghreb, des XVe et XVIe siècles nous sera dévoilé par le truchement de ce personnage hors du commun. Le scénario et les dialogues de ce film épique sont signés du même réalisateur, Mohamed Chouikh. Ce film historique ayant nécessité une longue recherche documentaire est, en fait, une adaptation d’un ancien livre de Mohamed Chouikh jamais publié à nos jours.
Le rôle de Salim sera campé par Mohamed Benbakriti, un comédien du théâtre de Sidi Bel Abbès. Parmi les autres comédiens qui prendront part à cette belle fresque cinématographique, on citera Aïda Gechoud, Hassan Kechach et Bahia Rachedi.
Les sites historiques et autres palais à Alger ayant fait l’objet de restauration au niveau d’Alger, mais aussi et surtout à Tlemcen, récemment, seront mis gracieusement à la disposition de la production par le ministère de la Culture. Chose dont Mina Chouikh s’en est félicité vivement. «Reconstituer les décors aurait été impossible en raison de notre maigre budget», explique-t-elle.
Pour rappel, Mohamed Chouikh est connu pour avoir réalisé de nombreux films dont Rupture, son premier long métrage en 1983, La citadelle, qui a remporté une vingtaine de prix internationaux, Les Paumés (production Entv), L’Arche du désert (1997), et Douar de N’sa, sa dernière production sortie en 2005. (L’Expression-18.01.2011.)

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25 réponses à “Tlemcen, capitale mondiale de la culture islamique 2011”

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