*2010,une année positive pour le cinéma algérien

*Avec Vingt-deux distinctions internationales, la production de dix courts métrages et l’adoption d’une loi sur le cinéma, l’année 2010 du cinéma algérien a été plutôt positive.

Malgré l’absence d’une grande production de long métrage, (seulement 2 films en 2010), le manque de salles de cinéma qui contribuerait à renflouer les caisses du Fdatic, pour le financement de nouveaux films et les difficultés à trouver des sources de financement, le cinéma algérien a sauvé son année, en décrochant plusieurs distinctions dans différents rendez-vous cinématographiques internationaux, parfois prestigieux. Avec plus de onze courts métrages, un peu moins de trois longs métrages et une comédie musicale, la participation aux Festivals internationaux a été plus large que prévu. C’est le court métrage, qui a raflé le plus de prix pour le cinéma algérien en 2010, donnant ainsi raison à la politique du ministère de la Culture d’encouragement des jeunes talents. A la surprise générale, c’est l’inattendu court métrage Garagouz d’Abennour Zahzah, produit en septembre 2010, qui détient la palme des récompenses avec six distinctions internationales: deux prix au festival d’Aix-en-Provence en France (le Prix du public et le Prix du jury jeune), Prix du public du Midi Libre à la 32e édition du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier (France), Prix d’Aguillar de Compoo en Espagne, le Prix du Jury au 7e festival international du film de Dubaï (EAU) et l’Ahaggar d’Or au dernier Festival du film arabe d’Oran. Pour de nombreux observateurs et pour le réalisateur de documentaire, Abdennour Zahzah, ce succès est le fruit d’un bon choix artistique et d’une démarche cinématographique bien huilée. On attendait à ce stade, le court métrage Khouya de Yanis Koussim, qui a bénéficié d’un soutien plus large des institutions publiques. Il avait pourtant bien commencé l’année 2010 en remportant le Prix du jury Cinéma e Giobertite (cinéma et jeunesse) au prestigieux Festival du film de Locarno en Suisse. Mais malgré ses nombreuses sélections aux festivals internationaux, Khouya a dû faire face à une rude concurrence de la part de ses compatriotes Abdennour Zahzah, mais aussi Mounes Khemmar, dont le court métrage Le dernier passager a reçu la Perle noire au Festival international du film d’Abu Dhabi. Mais Yanis Koussim n’a pas dit son dernier mot, puisqu’il vient d’être sélectionné comme le seul représentant algérien en compétition au prestigieux Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand. Khouya a également remporté deux prix symboliques au dernier Festival d’Amiens. La gent féminine n’est pas en reste, puisque avec son deuxième court métrage Le Jinn, la jeune réalisatrice Yasmine Chouikh, a remporté le Prix de la fédération des critiques du cinéma russe au Festival international du film islamique de Kazan (République de Tatarstan). De son côté, la jeune réalisatrice algérienne Amel Kateb, avec son court métrage français, On ne mourra pas, a remporté deux prix et une mention spéciale dans trois manifestations: Prix de la meilleure réalisation au Festival du film romantique de Cabourg (France), Prix d’excellence Università di Corsica aux Nuits méditerranéennes du court métrage (Corse), ainsi qu’une mention spéciale du jeune public au Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier (France). Dans la catégorie long métrage, quatre oeuvres ont été primées, à savoir Hors-la-loi, Voyage à Alger, Es-Saha et Taxiphone. Le film qui était le plus en vue en 2010, est «Hors-la-loi du réalisateur Rachid Bouchareb qui avait bénéficié d’un montage financier international qui a atteint 21 millions d’euros. Préférant opter plus pour le volet commercial que pour une tournée dans les festivals.
Le film de Bouchareb n’a pas participé à de nombreux festivals en compétition. Il s’illustra en participant au 18e Festival international du cinéma de Damas, où il remporta deux prix importants: Le grand Prix du festival et le Prix du meilleur film arabe. Bouchareb vise surtout les Oscars 2011, où il est attendu pour être nominé dans la catégorie du meilleur film étranger. Il espère décrocher pour la première fois cette Statuette d’Or, avec deux nominations pour Poussière de vie et Indigènes. L’autre succès du cinéma algérien en 2010, c’est Voyage à Alger de son réalisateur Abdelkrim Bahloul, qui a raflé deux prix aux Journées cinématographiques de Carthage: le Tanit d’argent et le Prix du public. Le film a décroché également le Prix de la meilleure interprétation féminine pour Samia Meziane, au Festival d’Angoulême. Pour sa part, Taxiphone», qui a été tourné dans la région de Taghit et qui a été coproduit par l’Entv et la télévision suisse, a décroché le Grand prix du public au dernier Festival du cinéma d’Izola en Slovénie. Enfin, la seconde comédie musicale dans l’histoire du cinéma algérien, Es-Saha (la Place) de Dahmane Ouzid, qui entame sa sortie dans les festivals en octobre, a remporté le Prix de la meilleure musique au Festival de Montpellier et les deux prix d’interprétation féminine et masculine au dernier Festival du film arabe d’Oran. Il faut noter que le Fdatic (Fonds d’aide aux techniques et à l’industrie cinématographiques) du ministère de la Culture, a financé la production de 10 courts métrages en 2010, parmi eux Dehia de Omar Belkacemi, Ahmed de Mourad Zidi, La maison des vieux de Yahia Mouzahem. Grâce à cette aide, le ministère de la Culture veut encourager la production du court métrage algérien à 100%. Le montant du Fdatic pour le long métrage passe de 10 millions de DA à 30 millions de DA. Sur le plan législatif, l’année 2010 a été surtout marquée par l’adoption du projet de loi sur le cinéma, qui doit réguler le secteur et surtout qui apporte les instruments commerciaux et législatifs pour la sauvegarde du secteur. L’année 2010 a été malheureusement marquée par la disparition de figures importantes du cinéma algérien, avec le décès des regrettés Larbi Zekkal et Keltoum. (L’Expression-03.01.2011.)

 

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**FIN DE TOURNAGE DU FILM PARFUMS D’ALGER
Monica Guerritore a remplacé Isabelle Adjani
 

Tourné entre Paris et Alger, le film est coproduit par Tarak Ben Ammar et le ministère de la Culture via le Fdatic.

Le réalisateur algérien Rachid Benhadj a bouclé le tournage de Parfums d’Alger, (la plus importante coproduction algérienne après Hors-la-loi), il y a quelques jours. Un tournage qui a été suspendu au bout de trois jours, pour cause de départ précipité de l’actrice française d’origine algérienne, Isabelle Adjani.
Un incident qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse locale et française. Après deux semaines d’attente et de tractations, la production algérienne a réussi à trouver une vedette italienne….parlant français. Ils avaient choisi Monica Guerritore (Moins connue qu’Adjani ou Monica Bellucci qui a été contactée par la production mais qui était prise par un tournage), mais c’est surtout la comédienne la plus glamour en Italie, après Sophia Loren et Gina Lollobrigida.
Née à Rome, le 5 janvier 1958, Monica Guerritore a débuté au cinéma, en 1973, à l’âge de 15 ans, dans Brèves rencontres (Una breve vacanza) de Vittorio De Sica. À 17 ans, elle devient l’héroïne du feuilleton télévisé Manon Lescaut, puis alterne cinéma, théâtre et télévision. Elle entame sa carrière cinéma en 1977 avec L’Homme pressé d’Édouard Molinaro, et joua dans des films importants The Endless Game de Bryan Forbes en 1989. Elle s’est surtout illustrée dans les films de son mari Gabriele Lavia, la Lupa, Scandalosa Gilda ou encore Sensi.
Monica Guerritore partage la vedette dans Les Parfums d’Alger avec l’autre grande vedette italienne Alessio Boni, qui joua, notamment dans The Tourist de Florian Henckel. L’objectif d’inclure des vedettes internationales dans ce film algérien est avant tout commercial.
«Les vedettes font vendre le film», a affirmé un responsable de la production. Avec Adjani, le film aurait pu marcher en France et en Italie. Mais avec des stars transalpines, le succès international ne sera pas total. Il faudra attendre la sortie du film pour voir mieux. Dans ce septième long métrage du cinéaste algérien Rachid Benhadj, on découvre l’histoire de Karima, photographe à Paris, qui doit se résoudre à rentrer au pays au chevet d’un père mourant qu’elle avait dû fuir vingt ans auparavant pour vivre sa vie.
Ce retour parmi les siens va réveiller le souvenir d’un drame et l’amener à renouer les fils de son histoire.
La photographie est signée Vittorio Storaro (chef opérateur de Thé au Sahara et du Dernier Empereur) et technicien influent auprès de Bernardo Bertolucci, Francis Ford Coppola et Warren Beatty.
Tourné entre Paris et Alger (principalement dans une villa coloniale à Bouzaréah et à l’Institut d’art dramatique de Bordj el Kiffan où d’importants décors ont été construits, le film est coproduit par Tarak Ben Ammar et par le ministère de la Culture via le Fdatic.
Rachid Benhadj, qui vit actuellement en Italie, compte à son actif quelques longs métrages: Touchia qui obtient en 1994 le prix du public au 4e Festival du cinéma africain de Milan, mais aussi Mirca, une fable sur l’innocence de l’enfance dans les Balkans. Il est également professeur de réalisation dans une école à l’académie de Cinecitta Act Multimedia à Rome.
Ce long métrage est, par ailleurs, produit par l’Algérien Madani Merabai de Net Diffusion. Des comédiens comme Biyouna et Ahmed Benaïssa figurent dans le casting. Parfums d’Alger sera probablement le représentant de l’Algérie dans plusieurs festivals, notamment à la Mostra de Venise où le film est déjà attendu. Il fera également le Festival d’Oran en juillet 2011. (L’Expression-03.01.2011.)  

 

3 réponses à “*2010,une année positive pour le cinéma algérien”

  1. 7 08 2011
    fieldrunners hd (10:18:28) :

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