Eco-Fin.Divers.3
**Hausse record des crédits à l’investissement accordés par la CNEP-banque
avec 343,7 milliards de DA en 2012
Les crédits à l’investissement accordés par la CNEP-banque ont atteint 343,7 milliards de DA en 2012, une performance réalisée notamment grâce à une autorisation obtenue en 2011 pour financer l’ensemble des secteurs économiques et non seulement l’immobilier, apprendon mardi auprès de cette banque publique.
La banque qui avait accordé 200 milliards de DA de crédits à l’investissement entre la fin des années 1990 et jusqu’à la fin de 2011, a financé des projets d’investissement, publics et privés, à hauteur de 343,7 milliards (mds) de DA en 2012, soit «un niveau jamais égalé dans son histoire», a indiqué à l’APS une source de la banque. En une décennie et jusqu’à la fin de l’année 2012, la CNEP-Banque a engagé 543,8 mds de DA en matière d’investissement dont 507,4 mds de DA octroyés aux grandes entreprises dans le cadre des crédits consortiaux.
Les entreprises du secteur public ont à elles seules bénéficié de 430,7 mds de DA de crédits à l’investissement de la CNEP durant la dernière décennie alors que le secteur privé en a profité de 18,5 mds de DA. Les PME ont de leur côté reçu 36,3 mds de DA de crédits durant la même période, selon la même source. Les crédits à l’investissement accordés entrent dans leur majorité dans le cadre des «crédits consortiaux» qui ont évolué chez la CNEP-banque (Caisse nationale d’épargne et de prévoyance) de 174% en 2012 par rapport à 2011 pour atteindre 322,3 mds de DA.
Les crédits consortiaux de la banque, destinés notamment à financer les grands projets de la Sonelgaz (Société nationale de l’électricité et du gaz) et nécessitant la contribution de plusieurs banques publiques à la fois, on atteint 318,6 mds de DA en 2012, en hausse de 284% par rapport au cumul de tous les exercices précédents, informe-t-on. Ces financements «vont permettre à la Sonelgaz de renouveler ses stations en équipements ultramodernes avec les technicités les plus sophistiquées, ce qui va contribuer sûrement à réduire les coupures d’électricité, très fréquentes jusque-là», souligne la même source. La Sonelgaz, qui détient à elle seule plus de 90% des crédits à l’investissement de la banque, s’affiche ainsi comme le principal client de la CNEP en 2011 et 2012, en termes de financements de l’investissement.
Sur le total des crédits consortiaux sollicités auprès des six banques publiques activant en Algérie, estimé à 631,3 mds de DA en 2012, la CNEP-Banque en a octroyé 318,6 mds de DA soit 52% du total des crédits, avance-t-on de même source. Le tourisme, l’hôtellerie, l’industrie et les services représententégalementdes «secteurs intéressants» pour la CNEPBanque qui leur a consacré 21,6 mds de DA en 2012, informe-ton. Par ailleurs, 21,3 mds de DA ont été attribués par la banque aux PME dont 12,8 mds de DA aux PME privées et 8,5 mds de DA aux PME publiques.
Le financement de l’investissement par la Cnep-banque avait connu un début timide à la fin des années 1990 avec quatre repositionnements dont le dernier, effectué en 2011, semble être le plus fructueux pour la banque. Connue auparavant pour être la «banque de l’immobilier», la Cnep a dès lors élargi son champ d’intervention envers tous les secteurs d’activités économiques à l’exception du commerce extérieur et de la revente en l’état. En 2011, elle avait quadruplé le montant de ses financements par rapport à 2010, en accordant 174 mds de DA de crédits dont la grande majorité étaient des crédits à l’investissement.
«Le repositionnement stratégique effectué par la banque en août 2011, sous le couvert du ministère des Finances, s’est surtout fait ressentir durant l’exercice 2012 avec le niveau record des crédits à l’investissement», se réjouit la source de la Cnep. Trois catégories de crédits sont offertes par la CNEP : les crédits hypothécaires aux particuliers, les crédits aux promoteurs et ceux à l’investissement. En 2012, la banqueaaccordéplusde46mds de DA de crédits aux particuliers, une évolution de 26% par rapport à 2011. Plus de la moitié du nombre de ces crédits et 45% de leur montant étaient des crédits à taux bonifiés.*source: Le Financier-09.04.2013.
**Le groupe américain General Electric réalisera une usine de fabrication d’équipements pour centrales électriques en Algérie
General Electric fournira des équipements électriques à l’Algérie pour 2,4 milliards de dollars
***En remportant ce contrat, le géant américain fait main basse sur le marché algérien des turbines à gaz et autres équipements électriques. L’appel d’offres qu’il vient de gagner comprend, en effet, outre la fourniture de ces turbines, l’engagement à réaliser en partenariat, en Algérie, un complexe industriel de fabrication de turbines à gaz, de turbines à vapeur, d’alternateurs ainsi que leurs systèmes de contrôle-commande. « Celui qui va fournir ces turbines sera le partenaire de Sonelgaz pour réaliser un grand complexe industriel pour fabriquer les équipements des centrales électriques en Algérie, avec à terme un taux d’intégration de 80 %. C’est un tournant historique dans l’industrie électrique algérienne et un enjeu majeur pour nous », se félicite la conseillère du groupe public de l’électricité et du gaz. « Nos futures centrales électriques seront équipées de turbines fabriquées en Algérie », ajoute-t-elle.*TSA-28.02.2013
Une délégation d’hommes d’affaires représentant des compagnies écossaises essentiellement du secteur de l’énergie, se rendra à Alger du 8 au 12 juin prochains, a déclaré à l’APS Abdel Hadi Fawzi, représentant du Scottish développement international (SDI).Le SDI étant l’organisme du gouvernement écossais chargé de la promotion des relations économiques internationales.Parmi les compagnies écossaises qui entameront leurs prospections du marché algérien, figurent la ’’Global Pipe Components’’, chargée du stockage et fourniture d’une panoplie de produits de pipeline pour le pétrole et le gaz, la ’’High Voltage instruments Ltd’’ activant dans le domaine de la sécurité des installation de haute tension, l’Integrety and Compliance management (ICM) une société spécialisée dans l’hygiène et la sécurité.Il convient de signaler que les hommes d’affaires britanniques ont manifesté un intérêt croissant pour l’Algérie en raison des grandes opportunités d’affaires qu’elle offre.En 2012, un grand nombre de missions économiques se sont rendues en Algérie et les rencontres organisées à Londres sur les opportunités d’affaires en Algérie ont attiré “une réponse puissante” de la part des participants britanniques.*APS-24.05.2013.
Les exportations hors hydrocarbures «restent toujours marginales
Une misère! Les exportations hors hydrocarbures «restent toujours marginales, avec 2,96% du volume global des exportations (2,18 mds usd), malgré une augmentation de plus de 6% par rapport à 2011», indiquent les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques rendus publics au mois de janvier 2013.
«Quant aux importations, elles se sont établies à 46,80 mds usd, contre 47,24 mds usd en 2011…» poursuit le rapport des services des douanes.
Cette note salée demeure supérieure de plus de 6 milliards de dollars comparée à celle de 2010. La courbe est ascendante depuis l’année 2008 où elle avait frôlé les 40 milliards de dollars alors qu’elle était de 20 milliards de dollars en 2004. Soit le double en l’espace de 4 ans.
La guerre aux frontières, l’affaire Sonatrach, la crise des partis politiques… ont accaparé l’opinion publique jusqu’à lui faire oublier l’essentiel: l’économie du pays étroitement liée aux prix du baril de pétrole. Quoi de neuf en la matière? Les nouvelles sont loin d’être rassurantes.
Le baril de Brent pour livraison en mai qui a perdu près de 15 dollars depuis le mois de février a clôturé la semaine à 104,66 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, soit une baisse de 1,68 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Pas loin de son plus bas niveau depuis le début du mois d’août 2010. «C’est bien pire que tout ce que les économistes prédisaient… le seuil technique des 100 dollars est désormais en vue», a indiqué Joe Conlan, analyste du cabinet Inenco…
A New York, le baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour la même échéance cédait, de son côté, 96 cents par rapport à la séance de la veille à 92,30 dollars, se situant aux mêmes niveaux de ceux, il y a une quinzaine de jours. Des chiffres qui servent de baromètre pour mesurer les points forts et les faiblesses de l’économie du pays qui doivent nous donner un aperçu de l’état de santé de ses finances.
La ligne jaune a été franchie. Les indicateurs sont au rouge. Tarissement des gisements de gaz et de pétrole, baisse des exportations d’hydrocarbures, inflation galopante, hausse des prix à la consommation…Le salut ne peut venir que de l’affranchissement de la rente pétrolière.(…)*L’Expression-07.04.2013.
**Le Salon international de l’agroalimentaire-Alger-du 09 au 12 avril 2013
Il est à rappeler dans ce contexte que selon le président de la Fédération de l’agroalimentaire lors de son passage à la Radio algérienne chaine III a relevé que «le secteur de l’agroalimentaire en Algérie a connu une croissance de plus de 8 % en 2012», tandis que cette même augmentation confirme «le développement important que connaît ce secteur».*El Moudjahid-08.04.2013.
La directrice du FMI devrait effectuer une visite en Algérie à partir d’aujourd’hui, mardi 12.03.2013. Christine Lagarde va séjourner pendant trois jours à Alger. Elle aura un agenda chargé. Plusieurs rencontres avec des hauts responsables du pays sont au programme. La venue de la patronne du FMI est un témoignage des relations fortes qu’entretient cette institution avec l’Algérie. C’est également un signe fort de l’institution de Bretton Woods de coopérer avec l’Algérie. Cette visite aura pour objet de renforcer davantage le partenariat dans différents domaines. Le volet financier sera sans doute au centre des discussions. L’aisance financière dont jouit l’Algérie capte l’intérêt de l’institution mondiale qui est en quête de sous. Si le FMI a mis le paquet en dépêchant son n° 1, ce n’est pas pour rien. Le FMI va, sans doute, solliciter pour la seconde fois l’aide de l’Algérie. Celle-ci était parmi les premiers pays qui ont répondu à l’appel du FMI pour combler son déficit. Le gouvernement algérien lui a accordé un prêt de 5 milliards de dollars. Une décision vivement applaudie par la directrice du FMI. Mme Lagarde avait exprimé sa reconnaissance à l’Algérie en saluant sa contribution financière qui s’est jointe à une action concertée entre les créanciers pour s’assurer que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de lutter contre les crises et promouvoir la stabilité économique mondiale. Afin de conforter sa capacité de prêt et contribuer à l’endiguement de la crise financière européenne, le FMI a dû solliciter les rares pays bénéficiant d’une aisance financière, dont l’Algérie, pour mettre en place son «pare-feu». Dans les rapports qu’il publie, périodiquement, ces dernières années, sur l’état de l’économie mondiale en crise de croissance, le Fonds monétaire international (FMI) pose toujours un diagnostic favorable à l’Algérie. Des encouragements sont adressés au gouvernement algérien pour les efforts accomplis, surtout depuis le lancement du premier plan 2005-2009 qui a permis de stabiliser la croissance économique du pays autour de 4%. Ce taux devrait être enregistré en 2013, selon les prévisions de la banque des banques. Il faut reconnaître que le FMI a toujours apporté son soutien à l’Algérie. Même durant les pires moments qu’a traversés notre pays, le FMI a tendu sa main. Vers la fin des années 1980, au lendemain du choc pétrolier, un moratoire financier en Algérie était inévitable aux yeux de nombreux experts. Les caisses de l´Etat étaient vides et il fallait négocier quotidiennement des crédits à la consommation à des taux surestimés auprès des banques étrangères, en raison de la perte de confiance des marchés financiers. Pour échapper au moratoire financier, l’Algérie s’était vue obligée, vers la première moitié de la décennie 1990, de rééchelonner sa dette de 34 milliards de dollars. Dans ces moments difficiles, l´ancien DG du FMI, le Français Camdessus, avait joué un rôle important dans l’accompagnement de l’Algérie dans la renégociation de sa dette, l’aidant à éviter la solution du pire.*L’Expression-12.03.2013.
**Statoil réaffirme « sa volonté et son engagement » à poursuivre ses activités en Algérie.
Le PDG du groupe énergétique norvégien Helge Lund l’a déclaré, ce jeudi 28 février à Alger, à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Énergie et des Mines, Youcef Yousfi.
Statoil exploite, conjointement avec Sonatrach et British Petroleum (BP), le site gazier de Tiguentourine, près d’In Amenas, théâtre d’une sanglante prise d’otages, la mi-janvier dernier. Plusieurs expatriés norvégiens avaient trouvé la mort au cours de cette attaque.
**Sonatrach annonce une découverte de pétrole dans le bassin de Berkine
La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a annoncé mardi une découverte d’huile dans le bassin de Berkine, en association avec ses partenaires PTTEP (Thaïlande) et CNOOC (Chine).
La découverte a été réalisée à l’issue du forage d’exploration Mouia Aissa-1(MAS-1) dans le périmètre de Hassi Bir Rkaiz (Blocs 443a-424a- 414xt-415ext), précise Sonatrach dans un communiqué.
Le puits d’exploration MAS-1, qui a atteint la profondeur de 3.844 mètres dans le Grés d’El Atchane, a produit 34.73 m3/h d’huile à partir du réservoir Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) avec une pression en tête de 2.789 psi, ajoute Sonatrach.
La compagnie nationale des hydrocarbures et ses partenaires thaïlandais et chinois envisagent, indique le même communiqué, d’entreprendre des travaux complémentaires sur cette découverte pour en apprécier l’étendue en vue de développer, dans le sillage, des projets inscrits dans le bassin de Berkine. Dans ce contrat de coopération, Sonatrach est partenaire à hauteur de 51% avec CNOOC (24%,5%) et PTTEP à également 24,5% en charge de l’operating.*APS-04.12.2012.
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**Le Français CGG Veritas va forer le premier puits offshore en Algérie
Le groupe parapétrolier français CGG Veritas, spécialiste des services et équipements sismiques pour l’industrie pétrolière, va forer le premier puits offshore au large de l’Algérie, a annoncé lundi le PDG de la société publique algérienne d’hydrocarbures Abdelhamid Zerguine.
Le contrat du premier forage offshore (en Algérie) a été attribué dimanche au groupe CGG Veritas, a déclaré M. Zerguine, à Tiaret (340 km à l’ouest d’Alger), sans autre précision.
Le groupe français va également réaliser des études sismiques de l’offshore algérien, selon M. Zerguine, dont les propos étaient rapportés par l’agence de presse APS.
Début novembre, le groupe algérien Sonatrach avait annoncé qu’il allait forer seul ou en partenariat son premier puits offshore en 2014.
Sonatrach avait acquis en 2000 l’entreprise Western GECO, une filiale de Schlumberger, spécialisée dans les services géophysiques, des Data sismiques 2D sur 10.000 km2 d’offshore.
Le groupe a également acquis en 2011 des données sismiques 2D sur 5.000 km2 supplémentaires, a rappelé un haut responsable du groupe pétrolier à la presse.
Les données sismiques offshore acquises l’année dernière concernent deux blocs d’exploration, dont un de 3.000 km2, situé entre Bejaia et Annaba à l’est du pays et un second de 2.000 km2 entre Ténès et Mostaganem à l’ouest d’Alger, selon la même source.
Ces données sismiques ont révélé que les zones susceptibles de contenir des hydrocarbures sont situées entre 2.000 et 2.500 mètres de profondeur.
Le coût d’un seul forage en mer avoisine les 100 millions de dollars, selon le groupe pétrolier algérien. *Algérie 1-com. 25/12/2012
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*L’Algérie créancière du FMI …..Un retournement de situation
L’Algérie, deuxième plus gros détenteur de réserves de change après l’Arabie Saoudite. Vient ensuite, l’Iran à la troisième place.
On a beau avoir pour vertus principales la modestie et la retenue, il est difficile de ne pas afficher sa fierté d’Algérien devant une telle annonce. Celle, rendue publique jeudi dernier, de la décision de l’Algérie de prêter au FMI (Fonds monétaire international) 5 milliards de dollars. Un retournement de situation en une seule décennie. Jusqu’à la fin des années 1990, c’était l’Algérie qui sollicitait des prêts du FMI. Nous voilà aujourd’hui créancier de ce même FMI. C’est en avril dernier que «la demande a été faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers pour lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin». L’annonce en avait été faite officiellement par notre ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge d’une réunion du FMI et de la Banque mondiale. Il avait ajouté que notre pays donnera sa réponse «avant l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale prévue en octobre à Tokyo». Ce qui vient d’être fait. L’Algérie avait estimé que ce temps allait lui permettre «d’étudier et d’évaluer dans les détails» la demande du FMI. Mais avant de voir en quoi consiste «l’étude et l’évaluation», il est intéressant de savoir pourquoi ce choix de l’Algérie par le FMI qui doit renflouer ses caisses. D’abord, cette institution internationale a elle-même classé notre pays comme le moins endetté des 20 pays de la région Mena et est le deuxième plus gros détenteur de réserves de change après l’Arabie Saoudite. Vient ensuite, l’Iran à la troisième place. Nous devons notre position à la décision historique du Président Abdelaziz Bouteflika, contre l’avis de bon nombre parmi nos experts faut-il le souligner, qui a décidé, en 2006, le remboursement anticipé de notre dette extérieure. Nous lui devons également d’avoir échappé à la tourmente financière mondiale, par son refus d’engager l’Algérie dans des prises de participations dans le capital des grandes banques internationales préconisées par ces mêmes experts. Chacun a suivi la déconfiture qui a frappé, par la suite, ces grandes banques internationales. Et c’est avec la même prudence que le prêt au FMI vient d’être consenti. Le prêt de 5 milliards de dollars consenti par l’Algérie s’est effectué par l’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS) qui ne sont rien d’autre qu’une monnaie créée en 1969 pour remplacer l’or monétaire et dont la valeur est déterminée à partir d’un panel de monnaies qui sont actuellement le dollar américain, la livre sterling, l’euro et le yen. Nous n’allons pas jouer aux experts financiers en allant plus en détails sur la valeur du taux d’intérêt directeur dans les échanges en DTS, sauf pour dire qu’il n’y a pas meilleure garantie. Reste l’impact politique de cette décision de prêt au FMI. La plus évidente est la contribution de l’Algérie aux efforts de redressement de l’économie mondiale en récession notamment chez nos voisins européens. Une autre raison est avancée par des observateurs qui y voient l’opportunité pour l’Algérie de négocier des sièges au conseil d’administration du FMI. Leurs observations se basent sur les réformes des statuts du FMI qui tendent vers un conseil d’administration plus représentatif composé de membres élus en lieu et place des 24 administrateurs représentant tous les Etats membres qui siègent actuellement. Pourquoi pas? Mais déjà c’est avec grand bonheur de voir disparaître le vocabulaire que nous utilisions dans les années 1980 et 1990, fait de remboursement, de réajustement, de re-profilage et d’encours de la dette supérieur à nos recettes. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir pour les Algériens. Il relève désormais de l’histoire qui le disséquera! *Par Zouhir MEBARKI – Samedi 13 Octobre 2012-L’Expression.
*Les bureaux d’études étrangers se font un argent fou en Algérie
* 14 milliards de dollars engrangés en Algérie par les bureaux d’études étrangers
Plaidant pour une stratégie claire de mise en place d’un tissu- de sous-traitants au profit des grands groupes industriels, le président du Conseil national consultatif de la PME, Zaïm Bensaci, a révélé, hier sur les ondes de la radio algérienne, que la sous-traitance des services permettait aux entreprises étrangères d’engranger quelque 14 milliards de dollars : «Les bureaux d’études étrangers se font un argent fou. Il y a 14 milliards de dollars qui partent dans le cadre des services. Pourquoi ne pas mettre en place des bureaux d’études algériens qui sous-traiteraient ou s’associeraient avec les grands groupes ‘», s’est-il emporté en regrettant l’énorme retard accusé par le manque de vision des pouvoirs publics et leur discrimination entre secteurs public et privé: «Alors que les entreprises publiques bénéficiaient de rééchelonnements multiples, le privé a été laissé en marge et devait lutter contre un environnement hostile.»
Résultat de cette myopie politique: outre les préjudices cités plus haut, seules 300 entreprises, toute en mécanique et travaillant avec la SNVI, constituent aujourd’hui le tissu de sous-traitants en Algérie : «Il faut aujourd’hui définir une stratégie et arrêter des objectifs pour consolider le petit réseau de sous-traitants existant et investir d’autres segments», a indiqué Zaïm Bensaci. L’invité de la chaîne trois a indiqué qu’en ce domaine, Sonatrach et Sonelgaz sont les seules à avoir quelque peu avancé puisqu’elles ont déjà mis en place une cellule pour définir les pièces à sous-traiter : «Il reste à se réunir avec tous les acteurs concernés pour s’entendre sur les montants et les pièces.» Interrogé sur la création, annoncée par le Gouvernement, de deux millions de PME/PMI à l’horizon 2015, Zaïm Bensaci a estimé que cela était faisable à condition de mettre en place une véritable stratégie et de sortir du flou qui continue d’entourer le secteur économique, notamment en faisant appel aux jeunes universitaires porteurs de projets. Sur le processus de mise à niveau des entreprises, le président du CNC de la PME a encore une fois exprimé son scepticisme et appelé à sa révision : «On aurait pu faire mieux en termes de qualité parce qu’il ne s’agit pas du nombre d’entreprises mises à niveau mais de leur qualité.» Zaïm Bensaci a également rejoint Réda Hamiani, du FCE, sur le poids de la bureaucratie et la difficulté de mettre en ‘uvre sur le terrain les décisions politiques : «Des mesures louables sont prises mais dès qu’il s’agit de leur application, elles deviennent presque obsolètes.»* .lequotidien-oran…04.10.2012.
**L’Algérie accorde au FMI 5 milliards de dollars !
**L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec l’achat de 5 milliards de dollars de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), a-t-on annoncé jeudi officiellement à Alger au moment où se tiennent à Tokyo les assises annuelles du FMI et de la Banque Mondiale.
Avec cette décision, l’Algérie répond favorablement à la sollicitation par l’institution de Bretton woods afin de lui permettre de renforcer ses capacités de prêts dans un contexte de crise économique mondiale.
« La demande a été faite par le FMI à l’Algérie en tant que pays doté d’excédents financiers pour lui permettre d’accorder des prêts aux pays qui en ont besoin », avait annoncé en avril dernier, le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de la réunion du FMI et de la Banque Mondiale.
« L’Algérie va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails », avant d’apporter sa réponse sur cette question, avait déclaré le ministre, ajoutant que la réponse serait connue avant l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque Mondiale, prévue en ce mois d’octobre à Tokyo.
L’opération d’achat par l’Algérie de 5 milliards de dollars de titres du FMI, lui assure « un niveau de sécurité élevé des placements » et un taux d’intérêt « équivalent, voire supérieur à celui d’un titre souverain de premier rang », a souligné le communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
Outre ces avantages financiers, l’Algérie contribue, à travers l’acquisition des titres DTS, aux efforts consentis par la communauté internationale afin d’endiguer l’impact de la crise économique et financière qui secoue plusieurs pays, notamment en Europe.
Le FMI a sollicité le soutien financier de l’Algérie au vu de sa viabilité financière externe solide qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine, souligne-t-on.
En janvier dernier, cette institution financière internationale avait annoncé être à la recherche de sommes nécessaires pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables.
Le G20 s’était engagé à accorder au FMI plus de 430 milliards de dollars de ressources supplémentaires. Le Japon, deuxième actionnaire du FMI derrière les Etats-Unis pourrait apporter à lui seul 60 milliards de dollars.
Dans son dernier rapport publié en avril dernier, le FMI avait estimé que l’Algérie clôturerait l’année 2012 avec des réserves de change officielles de 205,2 milliards de dollars et pronostiqué un matelas de devises de 224,1 milliards de dollars pour 2013 (contre 183,1 milliards de dollars en 2011 et 193,7 milliards en septembre 2012).*APS-11.10.2012.
**Il est à souligner que la quasi-totalité des placements des réserves de l’Algérie, soit 90%, sont répartis entre les États-Unis et l’Europe, lesquels auraient rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi.
Il est prévu que l’Algérie accorderait près de 20 milliards de dollars au FMI, en différentes phases allant jusqu’à 2015. Une date à laquelle les réserves de change de l’Algérie prévues de dépasser le seuil de 210 milliards de dollars.
« La gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d’un portefeuille diversifié, et leurs liquidités, c’est-à-dire qu’elles peuvent être retirées à tout moment », selon le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui a déclaré à l’APS.
Selon une source proche de ministère des Finances, l’Algérie tend par cette décision renforcer son poids au sein des institutions du FMI, notamment son conseil d’administration qui est le preneur de décision sur le plan financier et économique à l’échelle mondiale.
Selon la même source, l’Algérie vise également à changer sa tendance pour bénéficier de ces réserves de change placées à l’étranger, contrairement aux années précédentes où c’étaient les États-Unis et d’autres Etats européens qui bénéficient d’excédents financiers de l’Algérie. Selon la même source, l’Algérie vise à rectifier sa situation actuelle, en faisant du pays l’un des pays disposant de fortes capacités d’accroître l’économie mondiale, grâce notamment à ses capacités financières et humaines. *Echoroukonline-06.10.2012.
**Plastique et caoutchouc: Les entreprises italiennes prêtes à s’installer en Algérie
L’ambassadeur d’Italie en Algérie, son excellence M. Michele Giacomelli, a indiqué hier que les entreprises italiennes étaient prêtes à s’installer en Algérie à travers des partenariats avec les opérateurs algériens afin de donner une impulsion nouvelle à la coopération économique entre les deux pays. « Nous voulons lancer des partenariats profitables aux deux parties.
Il y a de grandes opportunités d’investissement dans ce domaine où les entreprises italiennes vont apporter leurs savoir-faire et maîtrise des technologies », a ajouté M. Giaciomelli, lors d’un workshop sur l’industrie plastique, à Alger.
De son côté, le directeur du Bureau pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie (ICE) à Alger, M. Guiseppe Agostinacchio, a affirmé que le marché algérien intéressait les entreprises italiennes qui sont en quête de partenariat pour s’y installer.
« Quelque 160 entreprises italiennes sont présentes en Algérie depuis quelques années, mais nous tenons encore à renforcer notre position et donner un nouveau souffle au développement de cette filière », a-t-il ajouté.
Jugeant toutefois que la règle 51/49%, régissant l’investissement étranger de pénalisante pour cette filière, M. Agostinacchio a, cependant, laissé entendre que les opérateurs italiens vont tenter de s’adapter, d’autant que la dernière loi de finances comporte des dispositions favorisant les investissements directs étrangers (IDE).
Le même responsable qui n’a pas manqué de rappeler que l’Italie est le deuxième fournisseur de l’Algérie en machines et produits en plastique et caoutchouc, derrière la Chine, a précisé toutefois qu’en 2010, les exportations italiennes vers l’Algérie en la matière ont été estimées à 21 millions d’euros.
Plus d’une soixantaine de chefs d’entreprises algériennes spécialisées publiques et privées ont pris part à cet atelier afin de découvrir les récentes innovations technologiques et tenter de créer des partenariats dans ce créneau. Selon des professionnels, en dépit des potentialités existantes et les facilités accordées par l’Etat aux PME, le secteur de la plasturgie tarde à atteindre le niveau de développement escompté.
Avec une consommation annuelle estimée à 1 million de tonnes de produits en plastique, l’Algérie importe plus de 500.000 tonnes d’Asie et d’Europe. Les importations en produits de plastique sont en revanche estimées à 71,2 millions de dollars, alors que celles des machines de conditionnement ont atteint 132,9 millions de dollars en 2011, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS).
Il faut souligner, cependant, que selon des données officielles, seulement 2.200 entreprises algériennes exercent dans cette filière industrielle et emploient 20.000 salariés. Un nombre presque insignifiant pour une filière pourvoyeuse d’emplois, estiment les opérateurs versés dans l’industrie du plastique.*28 Novembre 2012-Le Maghreb
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Répartition du budget de fonctionnement 2013 en Algérie, par département ministériel
Le texte de loi de finances 2013, adopté mercredi par le Conseil de la nation, prévoit un budget de fonctionnement d’un montant de 4.335 milliards de DA.* APS-22.11.2012.
Voici la répartition par départements ministériels des crédits ouverts au titre de ce budget, en dinars algériens.
- Présidence de la République 9.305.494.000
- Services du Premier ministre 3.363.645.000
- Défense nationale 825.860.800.000
- Intérieur et Collec/locales 566.450.318.000
- Affaires étrangères 30.383.812.000
- Justice 68.308.083.000
- Finances 81.376.609.000
- Energie et mines 36.273.458.000
- Ressources en eau 41.056.640.000
- Indus/PME/prom/invest 4.149.500.000
- Commerce 23.114.603.000
- Affaires Relig/Wakfs 23.302.271.000
- Moudjahidine 221.050.281.000
- Aménagement du ter/Env 2.711.530.000
- Transports 20.022.340.000
- Education nationale 628.664.041.000
- Agriculture et dev/rural 215.686.294.000
- Travaux publics 9.923.617.000
- Santé et Réformes/hospi 306.925.642.000
- Culture 21.604.452.000
- Communication 11.813.725.000
- Tourisme et Artisanat 2.710.849.000
- Enseignement sup./Re/Sci 264.582.513.000
- Postes et TIC 3.308.384.000
- Relations avec le parlement 269.375.000
- Formation et Ens/Prof 47.635.070.000
- Habitat et urbanisme 15.513.582.000
- Travail, Em/Séc/Sociale 276.503.735.000
- Solidarité nat/Famille 154.122.325.000
- Pêche et ress/Halieutique 2.230.922.000
- Jeunesse et sport 34.352.001.000
- Sous total 3.952.575.911.000
- Charges communes 383.038.573.000
- Total général 4.335.614.484.000.
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Algérie Télécom a lancé hier un appel à manifestation pour le choix d’un cabinet d’experts susceptible de l’accompagner dans les activités de gouvernance interne, à savoir la stratégie, la planification, le business plan et l’organisation. Le département de Moussa Benhamadi annonce déjà la couleur, notamment avec l’arrivée de la LTE qui révolutionnera certainement le paysage des télécoms en Algérie.*04.10.2012.
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Toujours a la derniére minute, a cause des mauvaises prévisions des responsables
Sonatrach veut acheter et importer 120.000 t d’essence
Le programme d’importation de carburants risque d’être perturbé en raison des tensions actuelles sur le marché européen de l’essence. Selon l’agence américaine Platts, les nouvelles commandes de Sonatrach pourraient être différées en raison de la récente vague de fermetures des raffineries en Europe et sur la côte Est des Etats-Unis. Fermetures motivées par la période annuelle de maintenance des principales raffineries ; période coïncidant avec la fin de l’été au cours de laquelle la consommation de carburant ralentit et avant la relance de la demande de mazout de chauffage durant la saison hivernale.
Selon les traders interrogés par Platts, Sonatrach a publié mercredi dernier un appel d’offres pour l’achat de 120 000 tonnes d’essence à livrer via quatre cargaisons entre le 13 et le 20 octobre au niveau des terminaux de Skikda et d’Arzew. Néanmoins et en raison du resserrement actuel de l’offre sur le marché, certains négociants estiment que Sonatrach espère des soumissions dès le 9 octobre 2012 ; il n’y aurait pas, pour l’heure, de cargaisons pour livraison rapide. Les mêmes sources précisent que dans ces conditions, «Sonatrach est prête à examiner les livraisons différées».
Des traders vont même jusqu’à considérer que s’il n’y a pas, pour l’heure, d’offre susceptible de couvrir rapidement la demande de Sonatrach, celle-ci n’hésite pas «à négocier des prix élevés afin d’attirer d’éventuels fournisseurs», même si l’on considère que le nouvel appel d’offres a déjà pesé sur le marché de l’essence en Europe. D’ailleurs, selon l’un des négociants interrogés par Platts, «il est inhabituel pour le raffineur algérien de chercher des volumes élevés d’essence pour des délais aussi courts». Des propos à modérer si l’on considère que la consommation globale des Algériens en matière de carburants est de 12 millions de tonnes.
Il est vrai qu’en raison du programme de maintenance de ses propres raffineries, la compagnie nationale des hydrocarbures a lancé un vaste programme d’importation de plus de 2 millions de tonnes de carburants afin de se prémunir contre toute éventuelle pénurie d’essence ou de gasoil. Le PDG de Sonatrach, Abdelhmaid Zerguine, avait aussi déclaré récemment que l’Algérie poursuivra l’importation de produits énergétiques en attendant la réhabilitation des principales raffineries et l’entrée en production des futurs projets. Cependant, l’empressement de Sonatrach à trouver de nouvelles cargaisons laisse dubitatif quant aux raisons qui la pousseraient à négocier à un niveau de prix élevé. Serait-ce seulement lié aux impératifs de respect d’un plan d’approvisionnement préalablement établi, ou l’entreprise craint-elle de futures tensions sur le marché ? En tout état de cause, Sonatrach ne semble pas disposée à donner plus de précisions sur le niveau des stocks disponibles ni sur l’évolution des approvisionnements. *El Watan-08.10.2012.
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*L’idée est partie d’Alger. Elle a été suggérée à un héritier de Peugeot à titre prospectif. La réponse est ouverte. Les capitaux algériens peuvent être une partie de la solution dans la terrible crise que subit PSA. C’est le président de l’IPEMED Jean Louis Guigou qui l’a révélé ce week-end à Alger.
« J’ai parlé avec Peugeot. Nous avons évoqué l’idée d’un apport en capitaux algériens pour participer au sauvetage de PSA. Je peux vous dire qu’il n’y a pas d’opposition. Cette piste peut être étudiée» a déclaré Jean Louis Guigou à la tribune de la journée d’études FCE-IPEMED samedi dernier à Alger. Ce sont des sources algériennes non officielles qui auraient demandé au président de l’institut de prospective économique du monde méditerranéen IPEMED de «sonder» la famille Peugeot détentrice de 30% du capital de PSA, au sujet d’une éventuelle arrivée d’un investisseur public algérien dans le tour de table du premier groupe automobile français. La réponse laisse la porte ouverte à un tel scénario. Jean-Louis Guigou répondait à une question d’un journaliste de Maghreb Emergent au sujet de la faisabilité politique vue de Paris d’une participation algérienne au sauvetage de PSA. La capitalisation boursière du second groupe automobile d’Europe par les ventes, a chuté de 70% depuis 2011 atteignant à peine 1,5 milliard d’Euros pour la partie flottante du capital (environ 59%) et poussant le titre à sortir du CAC40 à la fin de ce mois de septembre. Les principaux actionnaires de Peugeot ne se sont pas mis en mode vendeurs, mais tous les analystes s’accordent à dire que l’attente d’un hypothétique rebond du titre en 2013 est illusoire tant la dépression du marché automobile européen va continuer à saper les comptes du groupe. Le plan de suppressions de 8000 emplois en France, annoncé à la mi-juillet, avec fermeture du site emblématique d’Aulnay ne garantit même pas le retour de l’équilibre pour le flux de trésorerie avant la fin de 2014. La perte nette du premier semestre 2012 a été de 819 millions d’euros, soit une marge opérationnelle négative de 3,3%. Si les besoins de recapitalisation de PSA devraient se préciser assez rapidement avant la fin de l’année en cours, l’idée d’une participation algérienne au capital du constructeur français reste encore une idée. Une idée certes soutenue par le FCE – son président Réda Hamiani a parlé de «marque préférée des algériens, avant Renault» – mais ignorée des officiels à Alger toujours pas inscrits dans une stratégie de conquête à l’international.
EXCEDENTS ET CRISE EN FRONT RENVERSE
Le Fonds National d’Investissement, (FNI) véhicule créé pour accompagner les investisseurs étrangers en Algérie dans la construction d’un tour de table conforme au 51%-49% prévu par la loi, n’a pas vocation déclarée de faire des opérations à l’international. Par ailleurs le gouvernement s’est toujours opposé à la constitution d’un Fonds souverain algérien, pour dynamiser le placement des 186 milliards de dollars de réserves de change (juillet 2012). Le thème de la participation de l’Algérie au sauvetage de Peugeot a été introduit dans la discussion FCE-IPEMED par la revendication exprimée par les chefs d’entreprises algériens d’obtenir une plus grande ouverture du marché européen aux produits algériens, mais aussi aux investissements dans le sens sud-nord.
Ce dossier a été l’occasion pour Issad Rebrab, PDG de Cevital de renouveler sa critique de l’accord d’association Algérie-UE qui offre le marché algérien aux produits européens contre des «quotas ridicules» en retour. Le président de Cevital a également rappelé que la réglementation de la Banque d’Algérie ne permet toujours pas aux entreprises d’investir à l’étranger. Une situation paradoxale pour le directeur d’une banque étrangère en Algérie : «une législation qui a été élaboré en temps de rareté des capitaux en Algérie en 1990 reste en vigueur aujourd’hui que la crise est en Europe et que l’Etat algérien disposent des capitaux». L’Algérie veut lancer une industrie automobile pour un marché domestique qui a atteint la taille critique avec plus de 400 000 immatriculations par an. Un consultant a expliqué sur Maghreb Emergent et le Quotidien d’Oran du 17 septembre pourquoi une entrée dans le capital de Peugeot peut être une piste plus profitable que l’accord pour une usine «low coast» avec Renault.*lequotidien-oran.25.09.2012.
**Algérie:Deux tiers des entités économiques concentrées dans le nord….Le décalage important entre le nord et le sud de l’Algérie en matière d’implantations d’unités économiques était « empiriquement » admis. Le recensement économique effectué par l’Office National des statistiques permet désormais de le chiffrer. Deux tiers des entités sont au nord et la région Nord-centre qui comprend une dizaine de wilayas dont Alger est la mieux dotée.
Plus de 617.550 entités économiques sont concentrées dans la région nord du pays, soit deux tiers de l’ensemble (934.250 entités), selon les données du recensement économique (RE) effectué par l’Office national des statistiques (ONS). Avec 309.830 entités économiques, la région Nord Centre qui compte 10 wilayas sur les 48 que compte le pays est la plus peuplée avec 33,2%, soit un tiers du chiffre global, précisent les chiffres définitifs de la première phase du RE qui servira à la mise en place d’un ensemble d’enquêtes statistiques. En général, les résultats du recensement relèvent la forte concentration des entités économiques au niveau de 21 wilayas du pays, représentant 70% de l’ensemble des entités. En effet, 13 wilayas regroupent environ près 60% des entités économiques, il s’agit d’Alger, Oran, Sétif, Tizi-Ouzou, Bejaia, Batna, Tlemcen, Blida, Chlef, Constantine, M’Sila, Bordj Bou Arreridj et Skikda. En ajoutant seulement 8 wilayas, ce taux passe à près de 70%. Il s’agit des wilayas de Mila, Djelfa, Mascara, Boumerdès, Annaba, Biskra, Oum El Bouaghi et Ain Defla. Dans la région Nord Centre du pays, deux grandes activités sont dominantes, à savoir le commerce qui représente 53,3% et les services avec 35%, relève l’office, ajoutant que le secteur tertiaire (administration, éducation, corps organisés et hôpitaux…etc.) dans la région Nord compte 273.357 entités.
97.019 entités à Alger
La wilaya d’Alger compte 97.019 entités économiques dont 56,3% activent dans le commerce, suivie par les wilayas de Tizi-Ouzou avec 37.276 et Béjaïa avec 31.197 entités. La région Nord-Ouest avec ses sept wilayas compte 166.632 entités dont plus de 89% se trouvent dans le secteur tertiaire et 9,9% dans l’industrie. Oran arrive en tête avec 52.852 entités suivie par Tlemcen (30.086) et Mascara (20.975 unités).Quelque 141.090 entités ont été recensées dans la région Nord-Est qui compte 8 wilayas. Plus de 88% des entités de cette région du pays exercent leurs activités dans le secteur tertiaire. Dans cette région, trois wilayas dominent, il s’agit de Constantine qui comptabilise 25.729 entités, suivie par Skikda (21.701) et Mila avec 21.334 entités. La région des Hauts Plateaux avec ses 14 wilayas compte 236.515 entités économiques. La structure sectorielle des activités dans cette région est quasi identique à celle des autres avec 98,6% de l’activité, concentrée au niveau du secteur tertiaire. Trois wilayas se taillent 43% du total du tissu économique de cette région avec en tête Sétif qui regroupe le plus grand nombre d’entités (47.392), suivie par Batna (30.388) et M’sila (23.266) et enfin El Bayadh avec 4.819 entités économiques seulement. Enfin, 80.083 entités ont été recensées dans la région Sud, composée de neuf wilayas. Biskra est en tête de liste avec 19.469 entités, suivie par Ouargla (14.396), El Oued 13.617 entités. Ces trois wilayas s’accaparent de 59,2% de l’ensemble des entités de la région et enfin la wilaya d’Illizi avec 1.432 entités économiques.
Une autre enquête au 2ème semestre
La nouveauté de cette opération de recensement réside dans l’exploitation des questionnaires qui a été réalisée, pour la première fois en Algérie, selon une nouvelle technique à savoir l’utilisation de la lecture automatique des documents (LAD), permettant une exploitation rapide et de bonne qualité. Les résultats de cette première phase du RE, qui a coûté près de 1,4 milliard de DA, constituent un atout important de développement de la production de statistiques en adéquation avec les besoins de l’économie nationale et permettront d’améliorer la gouvernance de l’économie par une prise de décisions plus pertinente grâce à une meilleure connaissance du tissu économique. La 2ème phase du RE, qui est une enquête de structure, sera lancée au 2ème semestre 2012 et consistera en plus de la récupération du bilan comptable, à renseigner des questionnaires adaptés à chaque activité. (APS-11.08.2012.)
**Bilan des compagnies d’assurances pour l’année 2011…des bénéfices conséquents
La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) a réalisé un bénéfice net de 1,220 milliard de DA durant l’année 2011, selon le bilan de la compagnie adopté récemment par l’assemblée générale des actionnaires. L’exercice 2011 de cette compagnie publique d’assurance fait ressortir un total bilan de 40,202 milliards de DA, selon la même source.
L’assemblée générale des actionnaires a décidé d’affecter 245 millions de DA du bénéfice de la compagnie comme dividendes, 9,137 milliard de DA aux réserves facultatives et 62 milliards pour la réserve légale. L’assemblée générale a également autorisé la CAAT à racheter les 960 actions de l’Institut algérien des hautes études financières (IAHEF) cédées par l’actionnaire «Kalamkom», à une valeur unitaire de 2 233,7 DA. Durant l’année 2010, la CAAT a réalisé un bénéfice net de 1,4 milliard de DA sur un total bilan de 42,2 milliards de DA. La CAAT est une société par actions au capital de 11,490 milliards de DA. La CASH réalise un bénéfice de plus de 496 millions La Compagnie d’assurance des hydrocarbures (CASH) a réalisé un bénéfice net de 496,66 millions de DA en 2011, selon le bilan de la compagnie adopté récemment par l’assemblée générale des actionnaires. L’exercice 2011 de cette compagnie publique d’assurance fait ressortir un total bilan de 30,077 milliards de DA, selon la même source. L’assemblée générale des actionnaires a décidé d’affecter 471,83 millions de DA du bénéfice de la compagnie comme dividendes et 24,83 millions pour la réserve légale, soit 5% du résultat net de 2011. L’assemblée générale a donné son accord de principe à la compagnie pour la création d’une société assurances de personnes. La CASH a également accepté d’associer la Banque nationale d’Algérie (BNA) comme actionnaire de cette société. Les actionnaires de la compagnie ont également donné leur accord pour une prise de participation de la CASH de 15% dans le capital social de la société immobilière de la BNA. La CASH est une société par actions dotée d’un capital de 7,8 milliards de DA. (Nouvelle République-24.07.2012.)
**valoriser le gisement de phosphate dormant de Djebel Onk- Tébessa
Le bassin de Djebel Onk (Tébessa) renferme des quantités de phosphate, estimées à près de 3 milliards de tonnes, qui sont peu exploitées en raison du problème du transport. Un ancien cadre de la Sonarem, Larbi Mennasel, estime que le transport par canalisation est la solution et représente un avantage certain pour l’exploitation «intelligente» du phosphate de Djebel Onk.
Acheminer les phosphates de l’important gisement dont dispose l’Algérie à Djebel Onk (wilaya de Tébessa) vers Annaba via El Kouif par canalisation est le rêve de Larbi Menassel qu’il espère voir se réaliser.
Parfait connaisseur de la région et du domaine il a été dans sa jeunesse directeur de l’ingénierie à la Société Nationale de la Recherche et de la Géologie Minières (SONAREM), Larbi Mennassel a rassemblé toutes les données pouvant donner corps à ce projet.
Ce qu’il souhaite est la réalisation «d’une étude de faisabilité» pour ce grand projet industriel dont il a réuni les éléments. «C’est une aberration économique de continuer à exploiter le gisement phosphatier de Djebel Onk au rythme actuel» dit-il avec une pointe d’exaspération. Djebel Onk est l’un des plus importants gisements de phosphate du bassin minier de l’Est algérien avec 2.8 milliards de tonnes de phosphates. La couche minéralisée dépasse les 30 mètres exploitable à moins de 50 centimètres de la surface de la croute terrestre.
UNE MINE A CIEL OUVERT
«C’est une mine à ciel ouvert», résume Ahmed Amrani, un autre natif d’El Kouif et fervent défenseur du projet. Les pouvoirs publics font de «l’optimisation de l’exploitation des ressources en phosphate» l’un des objectifs majeurs du secteur minier mais le phosphate est peu exploité avec une production annuelle inférieure à 2 millions de tonnes. «Au rythme actuel, l’exploitation du gisement de Djebel Onk tiendra mille ans», fait-il remarquer. L’Algérie entend valoriser d’ici 2020 ses ressources en phosphate qui ne sont pas négligeables et peuvent lui assurer des rentrées en devises allant jusqu’à 10 milliards de dollars. Le potentiel existe et la demande est tirée à la hausse par les pays émergents. Jusque-là, le plus grand et plus sérieux handicap à l’exploitation de la ressource est le transport. Cela est soluble, affirme Larbi Mennassel, par le transport de la pulpe de phosphate et des dérivés phosphatés par canalisation.
La ligne minière allant de Djebel Onk vers Annaba (principale installation portuaire recevant les minerais du bassin minier de l’Est algérien) est limitée. Et le dernier déraillement de sept wagons d’acides phosphoriques, entrainant, en plus de la perte de la marchandise, la fermeture de la ligne minière et la réparation des wagons endommagés, hante encore les souvenir. «Il seraitbeaucoup judicieux de penser au transport par canalisation via l’agglomération d’El Kouif», renchérit Ahmed Amrani.
UNE ETUDE DE FAISABILITE QUI NE SE FAIT TOUJOURS PAS !
Larbi Menassel qui connait parfaitement le bassin phosphatier de la région de Tébessa que tous les paramètres technico-économiques favorables à la réalisation d’un «très grand projet industriel» sont réunis : une voie ferrée Djebel Onk-El Kouif et El Kouif-Annaba, une dénivellation très importante de près de 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer et des infrastructures sociales et industrielles relativement importantes. La canalisation devra longer le long du tracé de la route nationale 82, peu fréquentée idéale la réalisation des travaux en toute quiétude, sur une distance de 204 km. Cette canalisation présente un avantage économique et environnemental indéniable : elle sera enfouie à moins de 60 centimètres.«Les Marocains l’ont fait. Pourquoi pas nous», relève l’ancien directeur de l’ingénierie à la Sonarem. En effet, le Maroc réalise actuellement un pipeline de 224 km à Khouribga, le plus grand gisement de phosphate du monde, pour transporter plus de 38 millions de tonnes par an. Cette capacité est possible à atteindre pour le gisement de Djebel Onk en optant pour le transport par canalisation. L’étude de faisabilité demandée par Larbi Menassel pour ce projet – relayée par un député de la région de Tébessa qui a saisi par écrit le ministre de l’énergie et des mines Youcef Yousfi – a essuyé un refus «incompréhensible» de la part du PDG de Ferphos. Larbi Menassel souhaite que le groupe Manadjim El Djazair (MANAL) fasse cette étude «pour le bien de la région». (Quotidien d’Oran-24.07.2012.)
**L’acquisition de nouvelles moissonneuses-batteuses sera financée à hauteur de 70% par l’Etat…un financement orienté vers le renouvellement du parc national vétuste et à l’origine de pertes importantes de récoltes, a indiqué jeudi le PDG de la BADR, Boualem Djebbar. « Les pouvoirs publics ont décidé d’attribuer un soutien spécifique pour inciter les propriétaires à renouveler leurs machines », a souligné dans une déclaration à l’APS M. Djebbar.
Selon ses précisions, chaque agriculteur qui accepte de remplacer sa machine aura droit à un soutien de l’Etat de 7 millions de DA, soit 70% de son prix, dont 1 millions de DA comme prime à la casse. La BADR quant à elle financera les 30% restants, sous forme de crédits ou de leasing, a-t-il ajouté. Le parc national de moissonneuses-batteuses compte plus de 9.000 machines dont la majorité sont à un âge très avancé.
Selon le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Rachid Benaissa, certains céréaliculteurs utilisent des machines vieilles de 50 ans, qui sont à l’origine de pertes jusqu’à 20% des moissons et d’incendies ravageurs.
M. Djebbar a assuré que la BADR est prête à répondre aux demandes des céréaliculteurs qui veulent renouveler leurs machines pour la prochaine campagne céréalière.
La BADR finance également par leasing l’acquisition de tout type de machinisme agricole.
En 2009, la banque avait signé une convention de 8 milliards de DA avec l’OAIC et l’entreprise nationale de commercialisation du matériel agricole pour financer l’acquisition de 500 moissonneuses-batteuses et des équipements agricoles au profit des coopératives des céréales et de légumes secs. (Ennahar-21.07.2012.)
**Production céréalière « record » à Constantine…La campagne moissons-battages a enregistré cette année dans la wilaya de Constantine une production céréalière « record » avec 1,5 million de quintaux engrangés, selon la direction des Services agricoles (DSA).
« La production de céréales réalisée au terme de la saison agricole 2011-2012 a atteint 1,5 million de quintaux, soit une production record jamais atteinte depuis l’indépendance du pays », s’est félicité le DSA Salah Azizi, au terme de cette campagne clôturée la semaine dernière.
La wilaya de Constantine a enregistré une production dépassant celle prévue dans le contrat de performance (1,3 million de quintaux), ainsi que celle réalisée l’année dernière soit 1,4 million de quintaux, a-t-il ajouté.
La superficie moissonnée est estimée à 66.170 ha avec un rendement moyen de 23 quintaux à l’hectare, selon le même responsable, soulignant que 43.170 ha ont été consacrés au blé dur, 16.130 ha pour le blé tendre, 6.110 ha pour l’orge et 760 ha pour l’avoine.
« Avec de telles performances, cette wilaya est appelée à occuper cette année la première place à l’échelle nationale, d’autant que la daïra d’Ain Abid occupe la première place au niveau de la wilaya avec une récolte de 260.000 quintaux, soit un rendement moyen évalué entre 40 et 50 à l’hectare », a estimé M. Azzi.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette production record, selon le même responsable qui cite entre autres la disponibilité en quantités suffisantes et en temps opportun des semences et engrais nécessaires pour les producteurs locaux.
Les facilitations et autres incitations financières diverses (crédits R’ fig et baisse des taxes) conjuguées aux conditions climatiques propices et aux campagnes de sensibilisation destinées aux paysans, sont les autres facteurs ayant concouru à cette hausse de la production céréalière dans la wilaya, a-t-il encore expliqué.
Sur le plan organisationnel, le problème des capacités de stockage semble avoir été pris en charge cette année, à la faveur de l’ouverture de nouveaux points de collecte dans la commune d’Ibn Badis dotés de tous les moyens nécessaires à cette opération.
La campagne moissons-battages a été précédée par des rencontres avec les agriculteurs, représentants de la Chambre d’agriculture et l’Union de wilaya des paysans pour mettre au point l’organisation requise pour garantir la réussite à l’opération.
Ainsi, 350 moissonneuses-batteuses dont 292 appartenant à des agriculteurs et une dizaine de camions pour le transfert des cultures, ont été mobilisées, a-t-on précisé. (APS-30.07.2012.)
**7.000 quintaux de pomme de terre «bio» récoltés à El Bayadh…La pomme de terre locale inonde le marché, mais à quel prix ‘ Les petits fellahs de la wilaya, ayant acquis une longue expérience dans la culture de ce tubercule, qui a eu ses moments de gloire dans un passé très récent, veulent aller de l’avant et ne point s’arrêter puisque ce créneau s’est avéré très juteux. 503 hectares de terres ont été mobilisés cette saison et, avec une production qui oscille, d’une région à une autre, entre 200 et 300 quintaux à l’hectare, cela mérite bien quelques sacrifices. Et si l’on inclut le prix du kilo de ce produit de large consommation et les fluctuations récurrentes sur le marché national, ce serait la poule aux ‘ufs d’or pour certains. La pomme de terre dite «bio» a la cote sur le marché local et, gardons bien ceci dans nos têtes, elle a de très beaux jours devant elle.
Introduite depuis peu sur les riches terres alluvionnaires du sud de la wilaya et tout récemment dans la région de «Mrirès», la pomme de terre a fait une entrée triomphale, mieux encore sa culture intéresse de plus en plus les petits fellahs des communes d’El-Abiodh, de Sidi Amar et enfin de Tismouline, réputées pour leurs riches terres encore vierges. Les fellahs de cette dernière commune ont été les pionniers dans ce créneau et ceci grâce au précieux concours et l’expérience des agriculteurs de la wilaya de Mascara. Il faut s’attendre à une large extension des terres de culture mais, sans l’aide des services concernés de la D.S.A., toute entreprise ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau et vouée à l’échec. Ils ne doivent en aucun cas contenter de rapports et bilans triomphants. Cette même direction devra ‘uvrer dans le sens de la complémentarité en aidant les petits fellahs à acquérir les nouvelles techniques de culture, de production et de cueillette, en mettant à leur portée les moyens matériels et techniques usités dans le nord du pays. Des produits maraîchers «bio» on en trouve à profusion dans la commune de Brezina où seul le fumier sert de composte et exit les engrais phosphatés. (Quotidien d’Oran-30.07.2012.)
**67.000 véhicules neufs débarqués durant le premier semestre au port de Mostaganem…Un total de 66.900 véhicules importés ont été débarqués au port de Mostaganem durant le 1er semestre 2012, a-fait savoir M.Belkacem Boumerzouka, le directeur de l’investissement de cette entreprise portuaire. Le même responsable a signalé une augmentation de 111% par rapport à la même période de l’année dernière, qui a vu l’importation de 35.204 véhicules.
Ces véhicules importés sont répartis entre 55.700 voitures touristiques, 1200 camions, 8480 véhicules utilitaires et 1520 engins de travaux publics, a indiqué la même source. (L’Expression-22.07.2012.)
**L’agriculture: Principal créneau créateur de richesses à Aïn Defla…Composée de trois ensembles naturels, les monts du Dahra, la plaine centrale et l’Ouarsenis, lesquels lui assurent une production polyvalente, l’agriculture dans la wilaya de Aïn defla demeure, incontestablement, le principal créneau économique créateur de richesses. Les mesures appropriées mise en ‘uvre dans le cadre de la politique de renouveau de l’économie agricole et le lancement du contrat de performance ont permis à la wilaya de Aïn Defla d’atteindre des indicateurs de croissance appréciables. Pour les initiés, la réussite de l’agriculture dans cette wilaya, comptant 23 communes rurales (sur un total de 36), est le résultat de la présence de trois facteurs, en l’occurrence la qualité de la terre, la disponibilité de l’eau ainsi que la maîtrise des méthodes de culture. » Avec un volume total de production agricole annuel avoisinant les 1,5 millions de tonnes et un chiffre d’affaires agricole de 76 milliards de dinars, l’agriculture constitue assurément le pôle par excellence de la wilaya de Aïn Defla », relève le directeur des services agricoles de la wilaya, M.Boudjemaâ Zerrouk . L’autre indice révélateur, selon M .Zerrouk, a trait au taux de croissance de la wilaya qui, de 13 % il y a 15 ans, est passé à hauteur de 27 % en 2011. Evoquant l’importance stratégique de l’agriculture, le DSA de Aïn Defla a rappelé que le président de la République avait, à la faveur de son discours de février 2009, mis en exergue le rôle que doit jouer l’agriculture en matière de » sécurité alimentaire et de croissance économique du pays. » Mise en ‘uvre des programmes de développement : des impacts indéniables .Le premier responsable de l’agriculture de la wilaya a affirmé que l’impact de mise en ‘uvre des différents programmes de développement au niveau de la wilaya est multiforme, avec, de surcroît, des retombées positives sur divers domaines. Dans le domine de l’emploi, notamment, cet impact s’est caractérisé par la création de 46 000 emplois (dont 8000 permanents), réduisant ainsi le taux de chômage de la wilaya lequel est passé de 30 % en 2000 à 11 % en 2010. La productivité n’est pas restée en marge de l’impact de mise en ‘uvre des programmes de développement, ajoute le DSA, dans la mesure où, a-t-il avancé en guise d’argumentation, les rendements des céréales sont passés de 12 quintaux /hectares en 2000 à 21 quintaux/hectares en 2011. Autre indice révélateur de la bonne santé du secteur de l’agriculture dans la wilaya de Aïn Defla, la mise à niveau de plus de 4000 exploitations agricoles soit 16,3 % de la totalité des exploitations agricoles, « afin de travailler sur les normes internationales en matière de production agricole » a assuré la même source. Abordant le domaine de l’irrigation, le premier responsable de l’agriculture au niveau de la wilaya a, chiffres à l’appui, indiqué que celui-ci n’est pas resté en marge de ce » contexte favorable » puisque passant, durant le même laps de temps (2000-2011) de 27 500 hectares à 40 000 hectares. La pomme de terre, ou la part de lion de la production agricole Relevant que près de la moitié (48 %) du volume total de production agricole de la wilaya est consacrée à la pomme de terre, M.Zerrouk a mis en exergue le fait que Aïn Defla assure plus de 40 % de la production nationale de pomme de terre, occupant, par la même occasion, la 2e position à l’échelle nationale en terme de valeur économique. » Le rendement de la pomme de terre est actuellement de l’ordre de 314 quintaux/hectare alors que 10 ans plus tôt, il tournait autour de 200 quintaux/h. Cela atteste, incontestablement, des efforts déployés en la matière », a-t-il fait remarquer. La production de la pomme de terre durant les 3 dernières campagnes a été de 1 671 745 tonnes, selon M.Zerrouk. M. Zerrouk a, toutefois, fait remarquer que si pour l’écrasante majorité de la population, Aïn Defla rime avec la pomme de terre, il ne faut absolument pas que le tubercule constitue un « obstacle », voire un ½ frein » pour le développement d’autres filières à l’instar, a-t-il indiqué en guise d’illustration, de celle inhérente à la production de viandes blanches. » En 2011, la commune de Bir Ould Khélifa a été classée « 1ère au niveau national en production de viandes blanches « , a fait remarquer le DSA, relevant que la wilaya de Aïn Defla n’a pas encore exploité toutes les potentialités dont elle dispose. En guise de perspective, le DSA de Aïn Defla a indiqué que ses services tablent sur une production de la pomme de terre de plus de 5 000 000 tonnes à l’horizon 2014 au moment où ils espèrent celle inhérente aux céréales atteindre les 2 300 000 tonnes pour la même échéance. (Le Maghreb-22.07.2012.)
**Les Algériens prudents sur leurs dépenses, achètent très peu…Les commerçants déçus ne cachent pas leur détresse …Les commerçants, eux aussi, ne cachent pas leur détresse. ‘Les gens achètent très peu. Pour preuve, nous souffrons d’un sérieux problème de mévente. »
Durant ce Ramadhan qui commence à peine, les Algériens ne devront pas seulement faire face à la hausse des températures mais aussi à celle des prix des produits de large consommation. La hausse des prix lors de ce mois sacré est devenue une tradition dans notre pays. À chaque approche du Ramadhan, les prix augmentent systématiquement et sans aucune raison valable. Ce phénomène a été encore constaté, hier, au niveau des marchés de la capitale. Du marché Ali-Mellah à Clauzel, les scènes sont similaires. Les prix tout simplement inabordables pour les petites et moyennes bourses et des citoyens perdus entre l’envie de se faire plaisir et le manque de moyens. Et une inflation qui a atteint au mois de juin les 8,7% et qui neutralise déjà largement les dernières augmentations des salaires.
Comme à l’accoutumée, les prix se sont envolés, au grand dam des ménages qui doivent faire toute une gymnastique cérébrale pour trouver un juste équilibre entre leur budget et leurs envies. Les fruits et légumes ont enregistré une hausse vertigineuse. La salade verte est cédée entre 100 et 140 DA/kg, les courgettes et les carottes vendues entre 100 et 120 DA/kg. Les haricots verts de
100 à 140 DA/kg. Le poivron, la tomate fraîche entre 50 et 80 DA/kg. La pomme de terre est cédée entre 40 et 60 DA/kg. Le citron, quant à lui, oscille entre 120 et 250 DA/kg. Concernant les fruits, la pomme est à 250 DA le kg, le raisin à
180 DA le kg, la banane à 130 DA et les dattes à 350 DA.
Même tendance pour les viandes, l’agneau est à 1 300 DA le kg, le b’uf à 1 000 DA le kg et le poulet à 380 DA le kg. Seule ‘star », bien qu’elle aussi ait perdu de son éclat d’antan, est la viande congelée. Elle fait, également, face à la crise du moment ; elle est vendue à 1 000 DA le kg.
12h. Marché Ali-Mellah connu pour son activité non-stop, les lieux sont presque vides et l’ambiance est morose. Les étals sont très peu garnis et les clients se font rares. Les présents semblent perdus. Dès qu’ils s’approchent d’un vendeur de viande rouge ou blanche et demandent les prix, ils se figent un moment, comme s’ils avaient
besoin d’un instant de réflexion avant de décider : acheter ou s’abstenir. ‘Je n’achète pas au kilogramme. C’est trop cher. Mais, tout juste ce que nous consommons au repas du jour, surtout pour les viandes », avoue un citoyen rencontré au marché Ali-Mellah.
Des images similaires ont été observées au marché Clauzel, les clients achètent par petite quantité : 4 piments, 2 aubergines, 500 g de pomme de terre, 150 DA de viande haché, 200 DA de viande pour la chorba, 3 pommes ou 100 g de raisin.
Le consommateur n’est pas le seul à être excédé par cette situation. Les commerçants, eux aussi, ne cachent pas leur détresse. ‘Les gens achètent très peu. Pour preuve, nous souffrons d’un sérieux problème de mévente ». ‘C’est la première fois que le persil ne se vent pas. D’habitude, les gens se bousculent. Avant 12h, rien ne restait », relate un vendeur de persil au marché Clauzel. Même son de cloche chez les bouchers. ‘Nous avons une marchandise de 40 millions et nous nous retrouvons à vendre en petites quantités. La situation ne peut plus durer, l’Etat doit intervenir pour mettre un terme à cette flambée des prix », souligne un boucher.
En attendant, ni l’Etat ni le citoyen n’arrivent à faire face au diktat d’un marché qui ne se soumet à aucune loi. Les assurances du ministère du Commerce ne se vérifient pas sur le terrain même si le problème de disponibilité des produits ne se pose pas. Le ministre avait affirmé non seulement qu’il n’y aurait pas de pénurie cette année mais aussi que les prix seraient abordables, et ce, grâce aux 10 000 tonnes de poulet congelé stocké et la même quantité de viande rouge importée. (Liberté-22.07.2012.)
**excédent commercial de 15,78 milliards de dollars au premier semestre 2012…
La balance commerciale de l’Algérie a enregistré un excédent de 15,78 milliards de dollars au premier semestre 2012, contre 12,45 mds Usd durant la même période en 2011, a-t-on annoncé hier auprès des Douanes. Les exportations de l’Algérie ont atteint 38,82 mds USD, contre 36,75 mds Usd au cours de la même période de l’année écoulée, en hausse de 5,62%, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Quant aux importations, elles se sont établies à 23,03 mds Usd contre 24,29 mds Usd au cours de la même période en 2011, soit une diminution de 5,21%, indiquent les chiffres provisoires du Cnis. Ces résultats ont dégagé un taux de couverture des importations par les exportations de 169% contre 151% durant la même période de référence. (23.07.2012.)
**L’Algérie lance le paiement électronique
L’Algérie a lancé officiellement hier, le paiement électronique, une opération mise au point par Datanews, une société algérienne, en partenariat avec Mobilis. L’opération, une première en Algérie, coïncide avec la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance. Le paiement électronique s’inscrit dans la promotion du e-commerce, un créneau qui s’est beaucoup développé, au cours de ces dernières années, dans les pays industrialisés, à la faveur du boom que connaît l’Internet. En France, le paiement électronique augmente de 30% par an, aux Etats-Unis, les nouvelles technologies de l’information et de la communication enregistrent un essor spectaculaire. Elles constituent 7,5% du PIB, du pays. Les TIC, c’est un secteur qui appelle à de l’expertise, mais aussi à des investissements colossaux, souligne M. Mohamed Mezoued, consultant, spécialiste en solution management entreprise, présent à la cérémonie d’hier. Il déclare «qu’en Algérie, le paiement électronique est un procédé nouveau, peu connu ; c’est un mécanisme qui est en fait opérationnel depuis un mois, seulement. Dans le cadre de cette opération, six cents terminaux de paiement électronique TPE ont été déjà installés, pour le compte de Mobilis.» Mais, ajoute-t-il, «on est en mesure de mettre en place dix mille TPE dans les deux prochaines années.» Pour lui, l’Algérie enregistre une longueur de retard, dans le domaine du paiement électronique, ou même d’Internet, par comparaison à nos voisins, tunisiens et marocains. La raison ? On n’est pas dans la même stratégie de développement des TIC. L’Algérie a opté pour une stratégie différente en matière de TIC. (La Tribune-02.07.2012.)
** convaincre le citoyen de la nécessité de changer son mode de paiement
«Dans leurs transactions quotidiennes, les gens ne font confiance qu’aux liquidités. Il est difficile de convaincre le citoyen de la nécessité de changer son mode de paiement !»
Ces mots d’une responsable d’agence bancaire CPA illustrent, si besoin est, la culture du cash dans les transactions commerciales, fortement prégnante dans la société algérienne. «Le citoyen nourrit une peur bleue, souvent infondée, que son compte bancaire soit siphonné s’il lui arrive d’effecteur des opérations d’achat avec une carte bancaire», déplore-t-elle.
Pour son collègue, le consommateur n’est pas encore habitué à ce nouveau moyen de paiement, pourtant beaucoup plus efficace et mieux sécurisé. «L’Algérien se contente de retirer son argent liquide des distributeurs automatiques de billets (DAB) pour ensuite le dépenser en cash. Il entretient une relation spécifique avec les billets de banque. C’est ce qui explique sa méfiance. Si le recours aux chèques n’est pas la règle, que dire alors des cartes bancaires», glisse-t-il.Preuve de la défiance des citoyens, cette agence bancaire a installé 17 terminaux de paiement électronique (TPE) dans l’Algérois. «Uniquement deux fonctionnent, le reste des terminaux a été mis dans le tiroir», indique notre interlocutrice.
Réticence des citoyens
En revanche, la réticence des citoyens n’explique pas tout. «Les commerçants de proximité, par exemple, rejettent cet outil moderne dans leurs transactions et préfèrent le paiement en espèces pour échapper au fisc», accuse un autre banquier. Selon lui, ce mode de paiement permet une traçabilité des transactions effectuées par les commerçants utilisant le TPE, qui sont soumis à une taxe forfaitaire et redoutent un redressement fiscal. En 2002, le projet «Système de paiement interbancaire» a été lancé mais ce n’est qu’en 2006 qu’il a réellement démarré, alors que l’année 2007 a vu le déploiement de la carte CIB à l’échelle nationale et la généralisation du paiement interbancaire en novembre de la même année.
Depuis, on ne se bouscule pas au portillon pour demander une carte bancaire. Si le taux de bancarisation est de 4%, l’utilisation des cartes de paiement ne dépasse pas les 10%, selon les chiffres de la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique (Satim). Jusqu’ici, seuls les grands hôtels, les aéroports, certaines stations-service, grandes surfaces et officines disposent de ce moyen de paiement. «Mais leur nombre reste insuffisant», font remarquer les deux responsables. En 2011, le réseau des TPE dépassait à peine 3000 appareils. Quant aux DAB, il en existe 800 au niveau des banques et près de 450 au niveau des bureaux d’Algérie Poste.
Manque de campagne de sensibilisation
Le nombre de cartes CIB en circulation ne dépasse pas le million. L’année dernière, les détenteurs de ces cartes n’ont effectué que 5900 opérations de paiement et 5,7 millions opérations de retrait. Sur le plan marketing, la carte de paiement n’a pas bénéficié de campagne de sensibilisation et de publicité auprès des clients à même de les amener à l’utiliser. Les banques algériennes et établissements financiers ont été pointés du doigt dans le retard de l’émergence du paiement électronique. Karim Djoudi, ministre des Finances, le leur a fait savoir de vive voix, leur enjoignant d’être offensives. Selon ces banquiers interrogés, il faut encore beaucoup de temps aux Algériens pour adopter ce mode de règlement de leurs factures.
«Les banques devraient mener une campagne de vulgarisation à large échelle sur l’usage des cartes interbancaires», plaident-ils, d’autant plus que la qualité des billets de banque en circulation ne cesse de se dégrader. (El Watan-03.07.2012.)
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*Mise en évidence d’un important gisement gazier
La mise en évidence d’un important gisement de gaz humide par la compagnie irlandaise Petroceltic constitue l’une des plus grandes réussites dans le domaine minier national ces dernières années.
Il dispose d’un grand avantage vu la proximité des installations qui existent dans la région et la possibilité d’évacuation des hydrocarbures vers le nord du pays. Au départ, le permis était détenu par Sonatrach (25%) et Petroceltic (75%). Pour pouvoir financer l’important travail de forage qui était devenu nécessaire, Petroceltic a cédé 18,375% de ses parts à la compagnie italienne ENEL qui est un client historique de Sonatrach et un partenaire dans le domaine minier. Petroceltic a obtenu le périmètre lors du 5e avis d’appel d’offres en juillet 2004. Ce succès était la première participation de la compagnie à un appel d’offres en Algérie. Petroceltic, qui est considérée comme une petite compagnie, est présente en Irlande, en Italie et en Tunisie où elle a obtenu en 2003 un permis d’exploration. Avant sa venue, six puits avaient déjà été forés sur Isarene, un travail qui avait permis de faire des découvertes et de considérer la présence d’un potentiel. Le contrat signé en septembre 2004 prévoyait, pour une première phase d’exploration d’une durée de trois ans, des travaux sismiques 2D sur 600 km² et le forage d’un puits d’exploration avec un investissement estimé à 7,6 millions de dollars.
Pour la deuxième phase additionnelle de deux ans, il était prévu la réalisation de travaux sismiques 2D sur 100 km² et le forage d’un puits d’exploration pour un investissement de 4,6 millions de dollars. Le travail accompli a permis de faire la plus importante découverte de ces dernières années avec les quantités de gaz naturel en place ainsi que les volumes de condensat et de GPL. Une première découverte de gaz a été annoncée par Sonatrach au mois d’avril 2007 en association avec la compagnie Petroceltic au puits HTT-2 (Hassi Tabtab-2). Ce puits a produit dans le dévonien (F2) 7905 m3/h de gaz sous duse 32/64» avec une pression de 1141 psi.La deuxième découverte de gaz réalisée en association qui faisait suite au forage Aïn Tsila-1 (AT-1) a été annoncée en novembre 2009.
Le puits a produit 9124 m3/h de gaz et 1,58 m3/h de condensat à partir du réservoir ordovicien unité IV dans l’intervalle 1915 – 1919 m avec une pression en tête de 1458 psi sous duse 32/64’’. Au total, il y a eu 4 découvertes : Aïn Tsila, Isarene Nord-Est, Isarene Nord-Ouest et Hassi Tabtab. Le travail d’exploration s’est poursuivi avec plusieurs forages pour délimiter les réserves en place et le potentiel du gisement. Après une décennie d’efforts, le travail d’exploration a payé et le potentiel mis en évidence est important.(El Watan-02.05.2012.)
**Forte production céréalière attendue cette année…
Peu d’espaces de stockage disponibles
Le manque d’espaces de stockage risque de compromettre cette année, comme en 2009, le bon déroulement de la campagne moissons-battages.
En donnant, mardi dernier à Mendes, dans la wilaya de Relizane, le coup d’envoi officiel de la campagne nationale moissons-battage 2011/2012, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, savait sans doute que ce problème allait être soulevé par les agriculteurs de la région, d’autant que les mesures prises par son département pour en venir à bout ne sont que provisoires.
En effet, tout en affirmant à ses interlocuteurs fellahs être au fait de la situation, le ministre rappellera qu’une décision a été récemment prise en vue d’impliquer tous les intervenants dans la filière céréalière pour prêter main-forte aux Coopératives de céréales et des légumes secs (CCLS) à travers le territoire national.
«Nous avons prévenu tout le monde avant la récolte et nous avons décidé, concrètement, de mobiliser tous les espaces dont nous disposons, mais aussi des aires supplémentaires disponibles chez les minotiers privés, en plus de la réquisition de tout autre endroit public pouvant servir d’espace de stockage», souligne le ministre. Les céréaliculteurs, inquiets de cette situation, ont exprimé leur crainte de voir leur production tomber dans les mains des intermédiaires, si les infrastructures de l’Etat s’avèrent incapables de la prendre en charge : «Nous ne voulons pas vendre aux intermédiaires. Mais les CCLS sont aujourd’hui désorganisées et leur horaire de travail, de 8h à 17h, n’arrange personne et provoque des queues interminables», affirme un agriculteur de Mendes.
M. Benaïssa a instruit, alors, les responsables des CCLS de commencer la collecte dès l’aube et de poursuivre leur travail jusqu’à la tombée de la nuit. Par ailleurs, interrogé sur le projet relatif à la réalisation de nouveaux silos de stockage lancé par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), le ministre a indiqué que l’appel d’offres a été lancé, une seconde fois, après l’infructuosité constatée pour le premier appel. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un projet d’une quarantaine de silos ayant reçu l’aval du CPE en 2010 et dont le coût est estimé à 32,5 milliards de dinars. Il a été rendu nécessaire du fait de l’insuffisance des moyens de stockage et leur vétusté, mais aussi du fait de la nette amélioration des performances productives de la filière des céréales, ces dernières années.
Selon Rachid Benaïssa, il est prévu d’enregistrer, cette année, une production nationale totale de 58 millions de quintaux de céréales, constituée en majorité de blé tendre. La superficie concernée est de 3 376 millions d’hectares dont 163 000 ha consacrés à l’intensification des semences. Lors de la précédente campagne moissons-battages 2010/2011, une production de l’ordre de 45 millions de quintaux a été enregistrée. (El Watan-07.06.2012.)
**29e conférence mondiale du gaz (Malaisie) : L’Algérie, un fournisseur important
L’Algérie dispose des capacités de production pour augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe du Sud avec la reprise économique dans ce continent, qui va soutenir la demande gazière, a estimé lundi M. Torstein Indrebo, secrétaire général de l’Union internationale du gaz (UIG).
L’Afrique du Nord, particulièrement l’Algérie, a les capacités pour augmenter ses exportations de gaz vers l’Europe du Sud avec la reprise économique qui va doper la demande», a indiqué M. Indrebo, cité par la revue britannique Petroleum Economist, qui consacre un numéro spécial à la 25e Conférence mondiale du gaz qui se tient du 4 au 8 juin à Kuala Lumpur, en Malaisie.
Il ajoute dans une contribution à la revue, intitulée «Les défis mondiaux pour le gaz», que les contraintes, auxquelles fait face cette région pour augmenter la production et développer de nouveaux projets gaziers sont liées aux questions économiques et politiques, qui accentuent le risque investissement et réduit l’accès au financement.
Le secrétaire général cite le cas de la Libye dont les livraisons vers l’Italie, via le gazoduc Green Stream, ont été interrompues durant la crise qui a secoué ce pays.
L’Algérie exporte vers l’Europe via trois gazoducs que sont Enrico Mattei ou le GME, reliant l’Algérie à l’Italie via la Tunisie, Pedro Duran Farell (GME), la reliant à l’Espagne via le Maroc, et Medgaz qui fait transiter du gaz directement de Beni Saf vers Almeria, sur la côte espagnole.
Selon les données obtenues par l’APS auprès de la délégation algérienne participant à cette conférence, les exportations algériennes de gaz par gazoduc ont atteint 35,7 milliards de m3, soit 69% de ses exportations gazières globales. En 2011, elle a exporté 27,3 milliards de m3 de gaz sous forme liquéfié, portant ses ventes globales de gaz vers l’étranger à 52 milliards m3. Environ 90 % de ses ventes de GNL sont destinées à la France, la Turquie, l’Italie et l’Espagne. (El Moudjahid-05.06.2012.)
**Sonelgaz : Un programme d’une capacité d’énergie renouvelable de 300 MW
Quatre groupements et trois groupes internationaux viennent d’être présélectionnés par la Société algérienne de production de l’électricité (SDE), filiale du groupe Sonelgaz, aux fins de réaliser son programme d’installation, d’une capacité totale d’énergie renouvelable de 300 MW à 2015 et 2 000 MW à 2021. Il s’agit des groupements Sener‑Ansaldo Energfia, Alstom Power Systems‑Bright Source, Abeinsa-Bengoa Solar, MW Group Engineering‑Suntrough Energy et des groupes Cobra et Kraftanlagen, a précisé la SDE dimanche dernier.
Selon la même source, le programme de développement de cette capacité d’énergie renouvelable est financé en partie par la Banque mondiale.
Sonelgaz, faut-il le rappeler, aspire à produire 40 % d’électricité à partir des énergies alternatives en 2030, selon son PDG. «Nous croyons fermement que la croissance et le développement de notre pays ne peuvent être envisagés sans un investissement massif dans le renouvelable, notamment le solaire. L’Algérie a l’ambition de devenir un acteur majeur», a‑t‑il également déclaré à ce sujet.
Tracé pour une durée étalée sur 19 ans (2011-2030), le programme national de développement des énergies renouvelables ambitionne, en effet, de produire à terme 40% de la consommation nationale d’électricité à partir des filières solaire et éolien.
Ce programme qui prévoit l’installation d’une puissance de près de 22 000 MW, avec 12 000 MW destinés à la demande nationale et 10 000 MW à l’exportation, sera mené sur trois étapes. La première – l’actuelle – -étalée de 2011 à 2013, sera entièrement consacrée à la réalisation de projets pilotes. Objectif : tester les technologies disponibles avant le début du déploiement du programme durant la période 2014-2015. Le déploiement à grande échelle aura lieu, quant à lui, à partir de 2016.
En accompagnement de ce programme national de développement des énergies renouvelables qui porte sur la réalisation d’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et de centrales hybrides, Sonelgaz œuvre à développer une industrie nationale du solaire photovoltaïque avec la construction d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques et d’un complexe de fabrication de silicium.
Il est à signaler, par ailleurs, que pas moins de trois compagnies américaines ont récemment exprimé leur intérêt pour le marché algérien des énergies renouvelables.
Selon le président du Conseil d’affaires algéro-américain, ces compagnies ont entamé les discussions avec leurs homologues algériens, publics et privés.
M. Ismail Chikhoune, qui a fait part de son souhait d’accroître la participation des compagnies américaines au programme de développement des énergies renouvelables lancé par les pouvoirs publics algériens, soulignera d’autre part que les secteurs de l’industrie pharmaceutique, de la construction et de l’hydraulique pourraient également consolider les relations de partenariat économique algéro-américaines.
Il convient de rappeler dans ce sillage que sur les 125 compagnies américaines présentes en Algérie, 80 opèrent dans les secteurs des hydrocarbures et des services..(El Moudjahid-04.06.2012.)
**Projet algéro-espagnol pour l’élevage de la daurade à Tigzirt au nord de Tizi-Ouzou
Un projet algéro-espagnol pour l’élevage de la daurade sur le littoral de Mizrana, daïra de Tigzirt (40 km au nord de Tizi-Ouzou) est actuellement «en maturation» à la direction de la Pêche et des ressources halieutiques de la wilaya, a-t-on appris auprès du responsable du secteur. Une moyenne de production de près de 1.650 tonnes/an de daurade est fixée pour ce projet de partenariat, dont la mise en œuvre devrait générer une cinquantaine d’emplois permanents, en plus de 150 autres indirects, a indiqué M. Belaid Abdelhafid. «Le projet est actuellement à ses dernières retouches, et devrait être concrétisé au premier trimestre 2013», a-t-il encore précisé, ajoutant qu’il nécessitera l’installation en mer de 18 cages flottantes (de grand calibre), en plus d’une chambre froide et d’une structure légère, dont la mise en place n’excédera pas les 6 mois. La wilaya de Tizi-Ouzou produit, bon an mal an, une moyenne de 1.000 tonnes de poissons et crustacés, sur un littoral long de 82 km, selon les données fournies par la direction locale de la Pêche. En 2011, cette wilaya a exporté 25 tonnes de crevettes royales et une douzaine de tonnes durant les quatre premiers mois de 2012.(El Moudjahid-04.06.2012.)
*Bientôt des chaussures thérapeutiques pour diabétiques….Des chaussures thérapeutiques postopératoires pour diabétiques seront disponibles prochainement, a-t-on appris auprès de l’Office national d’appareillages et accessoires pour personnes handicapées (Onaaph). ‘Des chaussures thérapeutiques postopératoires seront disponibles prochainement au profit des personnes diabétiques qui subissent des opérations au pied afin d’assurer une meilleure prévention contre les complications », selon l’office. Des chaussures prototype ont déjà été réalisées et le projet est en phase finale pour que le produit puisse être disponible à la fin de l’année en cours. Une équipe a été installée pour la réalisation de ces chaussures thérapeutiques préventives fabriquées en cuir et des semelles antibactériennes, souples et légères, dans le but d’assurer la prévention après les opérations chirurgicales des
diabétiques. (Liberté-21.07.2012.)
*Les prix du pétrole frolent les 125 dollars à Londres
Les prix du pétrole continuent leur ascension du fait des tensions géopolitiques liées notamment à la situation en Syrie et au dossier du nucléaire iranien. La nette progression des cours de l’or noir constatée sur les places mondiales est également liée aux indicateurs économiques plus encourageants en Europe et aux niveaux des stocks aux Etats-Unis. A Londres, place boursière où s’échange le Sahara blend, référence pour le pétrole algérien, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en avril cotait 123,68 dollars, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de jeudi, journée pendant laquelle les prix du brut ont grimpé jusqu’à 124,50 dollars. Des cours jamais égalés depuis début mai 2011 et une référence à laquelle il faut ajouter, pour ce qui est de l’Algérie, une prime de qualité variable pour le Sahara blend. Ces records atteints par la courbe des prix du pétrole augurent ainsi de gains importants pour l’Algérie, dont les recettes tirées des exportations sont ainsi consolidées. Une situation confortable dans la conjoncture actuelle que le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, n’a pas manqué de relever lors de la présentation, jeudi dernier, du rapport semestriel sur les tendances monétaires et financières de l’Algérie.
A ce propos, M. Laksaci a relevé qu’à l’instar des pays pétroliers, l’Algérie disposait d’«une marge de manœuvre appréciable» grâce à son importante épargne budgétaire et à l’accroissement substantiel de ses réserves de change dû au niveau élevé du prix du pétrole.
Avec un prix moyen annuel de 112,8 dollars/baril du Sahara blend en 2011, l’Algérie a pu éviter les importants déficits budgétaires et comptes courants enregistrés notamment dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique non exportateurs de pétrole.
A ce titre, M. Laksaci a souligné l’impact positif des prix du brut sur la balance des payements du pays, dont le solde global s’est chiffré à 19,91 milliards de dollars, dont 10,93 milliards de dollars enregistrés au second trimestre 2011.
Même en baisse de volume (-4,89%), les exportations d’hydrocarbures ont généré en 2011 des recettes de 71,44 milliards de dollars, en progression de 27,30% par rapport à 2010 où elles avaient atteint 56,12 milliards de dollars. Le gouverneur a qualifié ce niveau de chiffre d’affaires à l’exportation d’«appréciable». L’évolution favorable des prix du pétrole s’est aussi traduite par des recettes de la fiscalité, atteignant plus de 3.070 milliards de dinars. (El Watan-25.02.2012.)
**Production mondiale de céréales : un niveau record attendu
La production mondiale de céréales est attendue à un niveau record en 2011/2012, grâce à de meilleures récoltes dans les deux hémisphères, mais les stocks, bien que revus en légère hausse, devraient rester tendus, a indiqué, hier, le Conseil international des céréales.
La production mondiale devrait atteindre 1 841 millions de tonnes (Mt), en hausse de 11 Mt par rapport aux projections de janvier, selon le CIC, une organisation basée à Londres et regroupant les grands pays producteurs et importateurs.
Cette progression s’explique par le relèvement des attentes de production en Australie, au Kazakhstan, en Ukraine, en Inde et au Brésil.Ce dernier pays envisage de réaliser de nouvelles cultures de maïs pour compenser les pertes occasionnées lors de la sécheresse de l’automne et de l’hiver derniers. La consommation mondiale est ajustée à la hausse (+5 Mt) à 1836 Mt, contre 1785 Mt en 2010/2011. La part destinée à l’alimentation animale est relevée de 4 Mt à 775 Mt, soit une hausse de 4% par rapport à 2010/2011.
En revanche, le CIC anticipe un ralentissement de la consommation industrielle, qui ne devrait croître que de 2% cette année, avec un recul de l’utilisation de maïs pour fabriquer de l’éthanol, utlisé dans les biocarburants, après le pic enregistré en 2011. Les stocks mondiaux de céréales sont attendus en légère progression, à 378 Mt contre 373 Mt en 2010/2011 et 404 Mt en 2009/2010. (AFP-25.02.2012.)
**Dettes fiscales des entreprises : le rééchelonnement entrera en vigueur le 1er mars 2012
Le rééchelonnement des dettes fiscales des entreprises en difficulté entrera en vigueur le 1er mars prochain, avec l’ouverture de l’inscription de ces entreprises pour adhérer au dispositif adopté par la dernière tripartite. C’est ce qu’a annoncé, jeudi dernier, le directeur général des impôts (DGI), Abderrahmane Raouia, en marge d’une journée d’information sur le dispositif, organisée à l’adresse des entreprises, rapporte l’APS. Les services des impôts commenceront, ainsi, dès jeudi prochain, et ce, jusqu’au 31 avril 2012, à accueillir les entreprises en difficultés financières voulant bénéficier de ce dispositif.
Selon les explications du DGI, «une période moratoire de 12 mois, mais qui pourrait atteindre 36 mois, en fonction des capacités financières de chaque entreprise, leur sera accordée et durant laquelle les entreprises bénéficiaires ne seront pas tenues de payer leurs dettes fiscales».
Tout en rappelant que «ce rééchelonnement sera traité au cas par cas avec un octroi d’une période de différé de paiement durant une ou deux années, étalement du paiement de cette dette sur trois années et l’annulation des pénalités de recouvrement», M. Raouia a indiqué que le dispositif inclut également «l’annulation des pénalités infligées à ces entreprises».Il a cependant précisé que «cette mesure n’inclut pas les dettes relatives aux charges sociales, alors qu’un moratoire lié au paiement de la taxe sur l’activité professionnelle (TAP) devra être négocié avec le receveur de wilaya au niveau de laquelle l’entreprise est implantée, du fait qu’une partie des revenus de cette taxe appartient à la collectivité locale».
De son côté, le directeur des opérations fiscales de la DGI, M’hand Issad, a tenu à préciser que le moratoire accordé par les pouvoirs publics «exclut les petits métiers et les artisans, ajoutant que ces derniers bénéficieront de mesures différentes à l’image des chauffeurs de taxi qui font déjà l’objet d’un dispositif en cours d’exécution». Selon lui, le délai de 36 mois ne sera pas appliqué à toutes les entreprises, en ce sens que «le traitement se fera au cas par cas et en fonction des capacités de paiement de chaque entreprise».(El Watan-25.02.2012.)
**Rapport de Regus sur la flexibilité au travail
Une tendance à la hausse de 53% en Algérie
En Algérie, les tendances pour plus de flexibilité dans le travail se confirment au fil des années.
L ’évolution des pratiques professionnelles semblent bouleverser les tendances au sein des entreprises du Maghreb, dont en Algérie. Les métiers, fondés auparavant sur des tendances vers l’inflexibilité du travail, changent désormais de couleur, puisque de récents travaux de recherche, menés par le fournisseur mondial d’espaces de travail Regus, démontrent que «72% des entreprises du Maghreb reconnaissent que la mise en place des conditions de travail flexibles leur a permis d’augmenter leur niveau de productivité et 73% d’entre elles établissent un lien direct entre augmentation du chiffre d’affaires et flexibilité au travail». L’Algérie n’est pas en reste.
L’étude de Regus confirme que l’orientation des conditions de travail vers des tendances de flexibilité tend à s’établir même en Algérie, puisque le bureau d’Alger de Regus fait constater que la demande pour les espaces de travail flexibles a augmenté de 53% en 2011 comparé à 2010. D’après Joanne Bushell, vice-présidente de Regus pour l’Afrique et le Moyen-Orient, contactée par nos soins, le travail flexible «génère plus de productivité et de profit tout en minimisant le risque et l’investissement».
Selon les prévisions de cette experte de Regus, il y a aujourd’hui 1 milliard de travailleurs mobiles, et selon un rapport de l’International Data Corporation (IDC) vont produire 1,2 milliard de travailleurs mobiles d’ici à 2013. En Algérie, les tendances pour plus de flexibilité dans le travail se confirment au fil des années, puisque l’évolution était «très positive, +25% ces trois dernières années». Joanne Bushell estime qu’il s’agit d’une «évolution forte qui indique que l’Algérie, tout comme le Maroc et la Tunisie, a tiré les leçons des échecs du modèle du bureau traditionnel et de la nécessité de trouver une manière de travailler plus moderne, efficace et rentable, adaptée aux changements des modes de travail et aux besoins d’une nouvelle génération de travailleurs, plus mobiles».
La dernière enquête de Regus sur la flexibilité des conditions de travail dans le monde révèle que 72% des entreprises dans le monde reconnaissent que la mise en place de conditions de travail flexibles leur a permis d’augmenter leur niveau de productivité et 68% d’entre elles établissent un lien direct entre augmentation du chiffre d’affaires et flexibilité au travail. «Affichant respectivement 72% et 73% sur ces points, le Maghreb s’aligne parfaitement sur la tendance moyenne globale, ce qui démontre bien qu’il ne s’agit plus d’une exception, mais d’une norme.» Cependant, la vice-présidente de Regus pour l’Afrique et le Moyen-Orient nous précise que «le point sur lequel le Maghreb se distingue significativement de la moyenne mondiale est l’aspect santé».
Selon les éléments de réponse qui nous ont été fournis par notre interlocutrice, 76% (vs 53% au niveau mondial) des personnes interrogées au Maghreb reconnaissent que les employés de l’entreprise se sentent en meilleure santé grâce à l’introduction de la flexibilité au travail, ce qui situe le Maghreb 18 points au-dessus de la moyenne mondiale. Joanne Bushell estime, en conclusion, que «des conditions de travail plus flexibles augmentent la productivité des employés, donc génèrent de la croissance, et à ce titre favorisent le développement des économies». (El Watan-25.02.2012.)
**KPMG publie le Guide des banques en Algérie…il est destiné aux investisseurs
KPMG Algérie vient de compléter sa gamme de guides destinés aux investisseurs potentiels par une nouvelle publication.
Le Guide des banques et établissements financiers en Algérie vient enrichir une série de quatre ouvrages : le Guide investir en Algérie, le Guide des hydrocarbures, le Guide des assurances, sans oublier le Guide des expatriés. Bien que censé accompagner d’hypothétiques projets d’investissement, grâce aux liquidités importantes dont il dispose, le secteur bancaire algérien demeure largement méconnu des investisseurs étrangers.
C’est pour remédier à cela que le cabinet conseil a décidé de présenter ce guide pratique qui reprend l’essentiel des spécificités techniques et juridiques de la place bancaire et du marché financier en Algérie. De la création de la Banque centrale d’Algérie à l’ouverture du secteur et à l’instauration de nouvelles conditions de partenariat à l’ombre de la règle des 51/49%, KPMG revisite la composition, l’organisation et le fonctionnement du marché bancaire algérien. On a d’ailleurs droit à la présentation de la macrostructure de la place, laquelle compte 20 banques, dont 6 publiques et 14 privées ainsi que 7 établissements financiers, sans oublier les bureaux de représentation, les institutions financières hors loi bancaire ainsi que les organismes para-bancaires comme la Satim et les instruments de paiement. Côté chiffres, KPMG rappelle que la place reste dominée par les banques publiques qui contrôlent 89% des actifs du secteur et 83% du réseau.
Toutefois, le marché présente un ratio de rentabilité résultats/fonds propres très élevé à 22,7% en 2010 dans le public et à 16,79% dans le privé. Le guide KPMG dresse aussi un tableau des conditions générales d’exercice et d’implantation des banques et établissements financiers. Il explicite aussi l’ensemble des règles prudentielles régissant le secteur, les opérations bancaires, la comptabilité et la fiscalité des banques ainsi que le fonctionnement du marché monétaire, interbancaire et des changes. (El Watan-23.02.2012.)
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