Ce qui a marqué 2016
** Une reprise économique introuvable, des attentats meurtriers à répétition, des guerres sur tous les fronts, la crise humanitaire sans précédent aux portes de l’Europe, des catastrophes…etc
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**Les choix des électeurs ont été à l’avant-plan cette année 2016, avec l’élection de Donald Trump, aux États-Unis, et le vote en faveur du Brexit, au Royaume-Uni. La guerre en Syrie s’est poursuivie, toujours plus sanglante, entraînant l’exode de dizaines de milliers de personnes.
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*Donald Trump, un président anti-système à la Maison Blanche!
*Le triomphe inattendu de Donald Trump à la présidentielle américaine de 2016 a marqué la victoire de l’anti-establishment aux Etats-Unis qui a eu un effet de choc en Occident, relançant les mouvements populistes en Europe
*Malgré son manque d’expérience en politique, le magnat de l’immobilier a réussi au bout d’une campagne électorale sulfureuse à écarter ses concurrents républicains pendant les primaires et à vaincre sa rivale démocrate Hillary Clinton. Déjouant tous les pronostics, Trump a gagné cette élection, en dépit du fait qu’il ait été lâché par de nombreux républicains après plusieurs erreurs politiques enchaînées qui lui ont coûté très cher dans les sondages. Ce succès, il le doit à la volonté d’une majorité d’Américains qui voulaient renouveler le système politique et voyaient en lui le candidat anti-système en mesure d’apporter un nouveau souffle à la politique américaine. L’outsider républicain a réussi à saisir le dynamisme de l’électorat blanc et la classe ouvrière américaine grâce à un discours populiste émaillé de promesses fortes pour relancer l’économie et la sécurité intérieure.
En promettant de rendre à l’Amérique sa grandeur, Trump qui n’est pas issu du sérail républicain, a défendu un programme électoral radical, dont certaines propositions irréalistes et ambiguës remettent en cause l’ordre établi par ses prédécesseurs aussi bien républicains que démocrates. Ses propositions sur l’immigration clandestine, la renégociation des accords de libre échange internationaux, la relance de l’industrie minière et la baisse des taxes ont résonné auprès des millions d’Américains de la classe moyenne qui se sont sentis victimes de la mondialisation, notamment dans les Etats décisifs ayant enregistré des pertes massives d’emplois. C’est à ce titre que le protectionnisme est devenu une constante dans son discours au même titre que son slogan l’Amérique d’abord «America First» qui s’appuie sur la nécessité de défendre les intérêt politiques, militaires et économiques des Etats-Unis quitte à renoncer à l’engagement de défendre les alliés de Washington dans l’alliance atlantique ou à annuler l’accord nucléaire Trump a provoqué un véritable séisme politique dans les relations internationales en suscitant avec ses déclarations controversées, l’ire de plusieurs capitales, dont Pékin et en remettant en cause plusieurs décennies de diplomatie américaine. Pour autant,
L’élection de Trump, qualifiée par la presse américaine au lendemain du scrutin, d’un des plus grands bouleversements de l’histoire politique américaine a fait l’écho en Europe où des mouvements et des partis de l’extrême droite ont tenté d’exploiter cette victoire pour imposer le changement des systèmes politiques existants. En Autriche et dans plusieurs pays européens comme la France, la Belgique et le Royaume-Uni, les ultraconservateurs ont associé cette élection à «un Brexit bis» qui a mis fin au politiquement correct incarné par une gauche européenne au pouvoir, souvent accusée de défendre l’immigration et le multiculturalisme. Ces partis populistes scrutent déjà les premiers changements qui seront apportés par la nouvelle administration Trump.
Leur réussite dépendra largement des résultats sur le terrain qui en découleront de la mise en oeuvre du programme économique et sécuritaire du président élu. Mais Trump qui s’apprête à être investi officiellement président des Etats-Unis, semble infléchir sa position sur quelques promesses électorales radicales, en adoptant un ton plus conciliant durant toute la durée de la constitution de son administration même s’il est resté ambivalent sur certaines d’entre elles comme son projet d’interdire les musulmans d’entrer aux Etats-Unis.
En attendant son investiture officielle à la Maison-Blanche, le magnat de l’immobilier s’est entouré d’une équipe, constituée essentiellement d’une élite financière adepte d’une ligne dure en matière sécuritaire et de la lutte contre l’immigration clandestine.
La nomination du P-DG d’Exxon Mobil, Rex Tillerson au département d’Etat a été perçue par plusieurs observateurs comme signe de volonté d’améliorer les relations avec la Russie. Le patron du géant pétrolier a noué d’importantes relations d’affaires avec Moscou qui pourraient l’aider à faciliter le rapprochement entre les deux pays.
Par ailleurs, l’Afrique est restée la grande absente des discours de Trump ce qui laisse présager une continuité de la politique américaine dans le continent même si des craintes sont évoquées sur une possible remise en cause de l’accord de libre échange (Agoa) entre les Etats-Unis et l’Afrique ou une réduction de l’aide au développement. Au Moyen-Orient, le 45è président des Etats-Unis a promis d’adopter une position neutre dans le conflit mais a ensuite exprimé son soutien inconditionnel à Israël. Sa position prise vendredi dernier, lors du vote du Conseil de sécurité sur une résolution exigeant de l’occupant israélien l’arrêt des activités de colonisation, est une preuve de l’énorme parti pris pour Israël.
Le choix de David Friedman, un partisan de la colonisation, comme ambassadeur des Etats-Unis à Israël a confirmé les intentions de la nouvelle administration américaine dans la région qui risquent, selon plusieurs analystes, de compromettre la solution à deux Etats.*L’Expression/ Samedi 31 Décembre 2016
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*Nettoyage ethnique et crimes contre l’humanité en Birmanie contre la minorité musulmane des Rohingyas
**Aung San Suu Kyi, mérite-t-elle bien le prix Nobel de la paix?
Plusieurs lauréats du prix Nobel de la paix ont exhorté jeudi l’ONU à se saisir du sort de la minorité musulmane des Rohingyas et ont critiqué la passivité de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, elle-même lauréate du prix Nobel de la paix. Dans une lettre ouverte adressée au Conseil de sécurité et dont l’AFP fait été, les signataires affirment «qu’une tragédie humaine qui s’apparente à un nettoyage ethnique et à des crimes contre l’humanité se déroule en Birmanie». Ces dernières semaines, plus de 27.000 personnes appartenant à cette minorité musulmane persécutée ont fui une opération de l’armée birmane dans le nord-ouest du pays, lancée en réponse à l’attaque de postes frontières par des groupes d’hommes armés. Arrivés au Bangladesh, ces réfugiés ont dénoncé des exactions de la part de l’armée birmane: viols collectifs, meurtres, tortures..»Les Rohingyas figurent parmi les minorités les plus persécutées du monde», souligne la lettre, qui cite des témoignages de victimes. Les signataires «se disent déçus de ce que malgré des appels répétés à Aung San Suu Kyi, (celle-ci) n’ait pas pris d’initiative pour garantir la citoyenneté pleine et entière aux Rohingyas». L’icône birmane de la démocratie «est la dirigeante et c’est elle qui a la responsabilité première de diriger avec courage, humanité et compassion», soulignent-ils. Les signataires exhortent l’ONU à faire pression sur le gouvernement birman pour qu’il «lève toutes les restrictions à l’aide humanitaire» aux Rohingyas et ils réclament «une enquête internationale indépendante» sur leur sort. Ils demandent aussi aux 15 membres du Conseil de sécurité «de mettre d’urgence cette crise à l’ordre du jour du Conseil» et au secrétaire général de l’ONU – soit l’actuel titulaire du poste Ban Ki-moon, soit son successeur à partir de janvier Antonio Guterres – de «se rendre en visite en Birmanie dans les prochaines semaines». «Il est temps pour la communauté internationale dans son ensemble de s’exprimer de manière beaucoup plus forte» sur ce dossier, estiment les 23 signataires. Parmi eux figurent onze prix Nobel de la paix dont Jose Ramos-Horta, Malala Yousafzai, Muhammad Yunus ou Shirin Ebadi, ainsi que l’ex-premier ministre italien Romano Prodi ou l’entrepreneur britannique Richard Branson. Considérés comme des étrangers au Myanmar (Birmanie), pays à plus de 90% bouddhiste, les Rohingyas sont apatrides même si certains vivent dans le pays depuis des générations. Ils n’ont pas accès au marché du travail, aux écoles, aux hôpitaux et la montée du nationalisme bouddhiste ces dernières années a attisé l’hostilité à leur encontre.*L’Expression/ Samedi 31 Décembre 2016
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**Et vous? Quel est l’événement qui vous a le plus marqué sur les réseaux sociaux cette année?
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*L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare que le virus Zika est une « urgence de santé publique de portée internationale ». Le virus, considéré comme plutôt bénin au départ, s’est propagé à une vitesse fulgurante dans la région des Amériques, et les chercheurs ont constaté qu’il pouvait entraîner des atteintes neurologiques, notamment des microcéphalies chez les nouveau-nés. En novembre 2016, à la suite d’une campagne majeure de prévention, l’OMS a estimé que le Zika n’était plus une urgence mondiale, mais que la lutte et la recherche devaient se poursuivre à long terme. Le virus est toujours présent dans quelque 70 pays, dont 55 au stade épidémique et 5 où sa transmission est permanente
**18 MARS 2016, ACCORD ENTRE L’UNION EUROPÉENNE ET LA TURQUIE SUR LES MIGRANTS
*Cette entente, qui prévoit que les migrants irréguliers débarqués en Grèce soient renvoyés en Turquie, vise à mettre fin à la plus grave crise migratoire qu’ait connue l’Europe depuis 1945. Malgré une baisse notable du nombre d’arrivées depuis la signature de l’accord, plus de 374 000 migrants sont entrés dans l’Union européenne en 2016. Les tensions se sont accrues pendant l’année, notamment en Allemagne, où plus de 700 agressions sexuelles attribuées à des demandeurs d’asile ou des migrants illégaux ont eu lieu à Cologne et à Hambourg dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016. Une série d’attentats perpétrés au cours de l’été par des étrangers récemment arrivés au pays a également contribué à un durcissement identitaire. -
**22 MARS 2016, L’EUROPE CIBLÉE PAR Le Terrorisme
*La série noire d’attentats meurtriers revendiqués par le groupe armé État islamique (EI) se poursuit en Europe. C’est d’abord la Belgique qui est touchée, le 22 mars, lorsqu’un commando terroriste passe à l’action à l’aéroport de Bruxelles et dans une station de métro, tuant 35 personnes et en blessant 340 autres. Quatre mois plus tard, à Nice, dans le sud de la France, le conducteur d’un camion fonce sur la foule rassemblée pour la célébration du 14 juillet, faisant au moins 86 morts et 286 blessés. Cet événement survient un mois après l’assassinat d’un policier et de sa compagne, à Magnanville, et quelques jours avant l’égorgement d’un prêtre dans une église à Saint-Étienne-du-Rouvray. L’EI est également soupçonné d’être l’instigateur de plusieurs attentats-suicides en sol turc, dont celui qui a tué 12 personnes le 12 janvier, dans le quartier touristique d’Istanbul, et celui qui a fait 42 morts à l’aéroport de la métropole turque le 28 juin.
**24 MARS 2016, RADOVAN KARADZIC CONDAMNÉ POUR GÉNOCIDE
Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) condamne l’ex-président des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à 40 ans de prison. Le tribunal a reconnu sa responsabilité personnelle dans le massacre de Srebrenica, où 8000 hommes et adolescents musulmans ont été tués par des séparatistes bosno-serbes, en juillet 1995. Le TPIY a également établi que M. Karadzic était coupable de persécutions, meurtres, viols, traitements inhumains et transferts forcés – notamment pour le siège de Sarajevo, au cours duquel 11 500 personnes sont mortes – et de crimes contre l’humanité dans plusieurs municipalités de Bosnie. M. Karadzic a interjeté appel de sa condamnation.
*** 3 AVRIL 2016, LA FUITE DES PANAMA PAPERS
*Une fuite de 11,5 millions de documents révèle l’utilisation de paradis fiscaux par des chefs d’État, des athlètes professionnels, des milliardaires et des narcotrafiquants. L’information, publiée par le Consortium international des journalistes d’enquête (ICIJ), étale au grand jour les structures extraterritoriales confidentielles dont bénéficient plus de 200 000 clients d’un des plus importants fournisseurs de sociétés-écrans au monde, le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, qui fait partie des 128 politiciens dont les noms ont été cités, démissionne deux jours après les révélations.
**10 MAI 2016, LA GUERRE ANTIDROGUE DU PRÉSIDENT DES PHILIPPINES
*L’ancien maire de Davao, qui s’est fait élire le 10 mai en promettant de ramener l’ordre dans le pays en tuant les criminels, n’a pas tardé à mettre en pratique ses engagements. Depuis son investiture, plus de 3300 personnes ont été tuées par des policiers et des assaillants non identifiés, dans le cadre d’une campagne de « nettoyage » des criminels et des drogués. Rodrigo Duterte, qui a traité de « fils de putes » le pape François et le président américain, Barack Obama, a aussi soutenu qu’il serait « heureux de massacrer » des millions de drogués, tout comme « Hitler a massacré [des] millions de Juifs ».
**23 JUIN 2016, LES BRITANNIQUES TOURNENT LE DOS À L’UE
*Au terme d’une campagne qui a divisé le pays, les électeurs britanniques se prononcent à 51,9 % pour quitter l’Union européenne (UE). La nouvelle est accueillie avec inquiétude dans les capitales européennes, qui craignent les soubresauts économiques et politiques du départ d’un des poids lourds de l’UE. Dans les jours suivants, des milliers de Britanniques catastrophés descendent dans les rues de Londres, dénonçant notamment le manque de préparation du camp du Leave et de son chef, Boris Johnson, ancien maire de Londres. Celui-ci, qui était pressenti pour prendre le siège du premier ministre démissionnaire, David Cameron, doit s’effacer, laissant la place à Theresa May, élue chef du Parti conservateur le 11 juillet. La nouvelle première ministre prévoit activer au printemps 2017 l’article 50 du traité de Lisbonne, qui ouvre une période maximale de deux ans pour négocier la sortie de l’UE
** 27 JUILLET 2016, DÉBUT DU SIÈGE D’ALEP
*L’année 2016 a été marquée par son lot d’atrocités en Syrie et en Irak. Les bombardements sur les secteurs est de la ville d’Alep, tenus par les rebelles et assiégés par les forces de Bachar Al-Assad, ont causé des centaines de victimes, en plus de détruire une vingtaine d’hôpitaux, ce que les organisations de défense des droits de l’homme dénoncent comme des crimes de guerre. En décembre, la reprise des zones rebelles par l’armée syrienne a provoqué l’évacuation de milliers de civils pris au piège. Les forces gouvernementales, soutenues par les Russes, ont aussi avancé dans plusieurs provinces, malgré la perte de Palmyre. En Irak, le groupe armé État islamique a subi des défaites majeures. Plusieurs grandes villes, dont Ramadi et Falloujah, ont été reprises par l’armée irakienne, appuyée par la coalition. La reconquête de Mossoul, aux mains des djihadistes en juin 2014, se poursuit depuis octobre 2016
**5 JUILLET 2016, UN AUTRE NOIR tué par la POLICE aux USA
*Les morts d’Alton Sterling et de Philando Castile, des hommes noirs tués par des policiers dans des circonstances troubles, déclenchent des manifestations dans de nombreuses villes américaines. Les policiers ont eux-mêmes été victimes de violence à Dallas et à Baton Rouge, lorsque des tireurs ont tué huit représentants des forces de l’ordre et en ont blessé une dizaine. Avant d’être abattu, le meurtrier de Dallas aurait dit avoir voulu venger les violences faites aux Noirs. Au cours de l’été, des athlètes ont manifesté leur appui au mouvement Black Lives Matter, dont le quart-arrière des 49ers de San Francisco Colin Kaepernick, qui a décidé de s’agenouiller plutôt que de se lever lors de l’hymne national américain au début des matchs. « Je ne me lèverai pas pour afficher ma fierté envers un drapeau ou un pays qui opprime les personnes noires et de couleur », a-t-il déclaré. Plusieurs athlètes l’ont imité, alors que d’autres ont dénoncé son geste
** 15 JUILLET 2016, TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT EN TURQUIE
*La tentative de coup d’État contre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a coûté la vie à 290 personnes, a donné lieu à une purge sans précédent contre les militaires putschistes, mais aussi contre la société civile. Plus de 35 000 personnes ont été arrêtées dans les semaines et les mois qui ont suivi le putsch raté et 10 000 fonctionnaires ont été licenciés pour leurs supposées accointances avec Fethullah Gülen, un ancien allié d’Erdogan considéré par ce dernier comme l’instigateur du coup d’État. Les médias ont également subi les contrecoups de la répression, avec la fermeture de dizaines de journaux, chaînes de télévision, agences de presse et stations de radio. Les puissances occidentales accusent le président turc de profiter de la situation pour serrer la vis à ses opposants politiques, notamment les partis prokurdes, tandis que les organisations de défense des droits de la personne s’inquiètent des empiétements sur les libertés civiles.
** 5 AOÛT 2016, OUVERTURE DES JEUX OLYMPIQUES DE RIO
*Malgré les doutes, les premiers JO à prendre place en Amérique du Sud se déroulent sans anicroche avec la participation de 11 000 athlètes de plus de 200 pays. Les craintes d’une épidémie de Zika ne se concrétisent pas, pas plus que celles d’un attentat terroriste. Ce sont plutôt les soupçons de dopage qui assombrissent ces Jeux, avec la publication, en juillet, d’un rapport qui révèle que le ministère du Sport russe, sous la supervision des autorités et avec l’aide des services secrets, a créé un système de dopage d’État touchant la majorité des disciplines. Conséquence : 118 athlètes russes sont exclus des Jeux. En parallèle, une grave crise politique éclate, qui conduit à la destitution, le 31 août, de la présidente Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics pour dissimuler l’ampleur du déficit.
** 26 SEPTEMBRE 2016, ACCORD DE PAIX HISTORIQUE EN COLOMBIE
*Après quatre ans de discussions à Cuba, le gouvernement colombien et la principale guérilla du pays, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), signent une entente mettant fin à plus de 50 ans de conflit. Mais, dans un référendum, le 2 octobre 2016, une mince majorité de Colombiens rejette l’accord, l’estimant trop généreux pour les guérilleros, dont les chefs ne seront pas obligatoirement tenus d’aller en prison et pourront se présenter au Congrès. À la suite d’une renégociation, les parlementaires colombiens ont approuvé une version « améliorée », selon les mots du président Juan Manuel Santos. Entre-temps, ce dernier a reçu le 7 octobre le prix Nobel de la paix pour ses efforts en vue d’obtenir un cessez-le-feu définitif et le désarmement des rebelles
** 8 NOVEMBRE 2016, DONALD TRUMP ÉLU PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS
*L’élection du magnat de l’immobilier à la Maison-Blanche aura été la surprise de l’année. Au terme d’une soirée mémorable et alors que presque tous les sondages le donnaient perdant, Donald Trump a remporté son pari en défaisant de peu la candidate démocrate Hillary Clinton, qui a cependant gagné le vote populaire. Le milliardaire avait déjà déjoué tous les pronostics lorsqu’il a vaincu ses 16 rivaux dans les primaires républicaines à grands coups de déclarations à l’emporte-pièce et d’insultes personnelles. Arrivera-t-il à rallier tous les Américains, comme il l’a souhaité dans son discours de victoire? Et pourra-t-il tenir ses nombreuses promesses? -
** 25 NOVEMBRE 2016, MORT DE FIDEL CASTRO
*Le père de la révolution cubaine, donné pour mort à maintes reprises au cours des dernières années, s’est éteint à 90 ans. L’homme qui a renversé la dictature de Fulgencio Batista en janvier 1959 avait laissé les rênes du pouvoir à son frère Raul en 2006. Les réformes que celui-ci a entreprises commencent à porter leurs fruits, notamment avec l’ouverture graduelle vers les États-Unis. L’année 2016 a d’ailleurs vu l’implantation de la première chaîne hôtelière américaine et la première visite d’un président américain sur l’île en près d’un siècle. Un concert des Rolling Stones, en mars, a marqué le retour en force du rock, banni pendant des années en tant que « musique de l’ennemi ». -
**1er DÉCEMBRE 2016, NETTOYAGE ETHNIQUE AU SOUDAN DU SUD
*Différentes instances des Nations unies ont dénoncé au cours des derniers mois un « scénario prégénocidaire » dans le plus jeune pays du monde. De retour d’une mission, des experts de l’ONU ont témoigné de viols collectifs à grande échelle, de la destruction de villages et de privations de nourriture. La guerre que se livrent depuis 2013 le président Salva Kiir et les forces rebelles fidèles à l’ancien vice-président Riek Machar a déjà fait des dizaines de milliers de morts et plus de 1,1 million de déplacés. Le Conseil de sécurité n’est pas encore parvenu à s’entendre pour imposer un embargo sur les armes et des sanctions ciblées aux dirigeants soudanais.
**source: /ici.radio-canada.ca / mardi 20 décembre 2016
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*USA–Une puissance mondiale qui ne peut même pas assurer la sécurité à l’intérieur de ses frontières!
* Plus de 750 meurtres à Chicago en 2016
***La mort par armes à feu à Chicago et ailleurs, a fait la une des journaux dans la métropole américaine où les meurtres ont été plus nombreux qu’à New York et Los Angeles en 2016.
Avec plus de 750 meurtres, contre 600 en additionnant les chiffres des deux villes les plus peuplées du pays précédemment citées, Chicago a connu sa pire année en près de deux décennies et les solutions semblent difficiles à trouver pour endiguer le fléau des armes à feu.
Les fusillades, concentrées dans des quartiers défavorisés où vivent une majorité d’habitants noirs et hispaniques, ont augmenté de près de 50% pour atteindre les 3.500 incidents au cours des douze derniers mois.
Pour faire face, la police de la ville, avec le soutien du maire démocrate Rahm Emanuel, prévoit d’embaucher près de 1.000 agents supplémentaires sur les deux ans qui viennent. Les forces de l’ordre sont pour l’heure confrontées à la défiance d’une partie de la population, couplée de peurs des représailles, qui entravent leur travail d’enquête.Seul un tiers des affaires de meurtre ont ainsi été résolues en 2016.
Le malaise a été alimenté par les images de la mort de Laquan McDonald, un adolescent noir criblé de 16 balles par un policier blanc en octobre 2014. L’onde de choc déclenchée par cette bavure a entraîné le renvoi en décembre 2015 du chef de la police, aujourd’hui remplacé par Eddie Johnson, et une enquête fédérale visant les forces de l’ordre. Les résultats de cette dernière pourraient avoir un impact sur les pratiques à venir.
‘Crime après crime’
La police a dans le même temps changé sa manière de pratiquer les fouilles au corps, avec plus de formulaires à remplir de la part des agents. En conséquence l’activité policière a décru tandis que les violences augmentaient, comme en témoigne un groupe de policiers dans une interview pour l’émission télévisée « 60 Minutes » dont la diffusion complète est programmée dimanche. « Les patrouilles agressives, où l’on cherchait des personnes en train de commettre des infractions, ne sont plus aussi courantes qu’elles l’étaient », a déclaré Brian Warner, un ancien agent devenu consultant auprès de la police.
Une des solutions envisagées est de cibler un groupe de quelque 1.400 personnes qui sont à l’origine de l’essentiel des violences selon la police. Un texte de loi doit par ailleurs être examiné en janvier par le parlement local et propose de durcir les peines de prison pour les récidivistes dans les cas d’infractions impliquant des armes à feu. « Notre plus grand problème à Chicago, ce sont les armes à feu et la culture permettant aux délinquants de commettre crime après crime », avait déploré en novembre Eddie Johnson.
L’idée d’imposer des peines de prison plus sévères ne fait pourtant pas l’unanimité, notamment auprès des ONG qui tentent de combattre la violence. « Les gens ne passent-ils pas déjà suffisamment de temps derrière les barreaux ? Ne faisons-nous pas appel à la police autant que cela est possible ? (…) Il faut voir le problème sous un angle différent », a ainsi souhaité Gary Slutkin, fondateur du groupe « Cure Violence ».
Selon cet ancien de l’OMS dont l’organisation forme des membres de gangs à conseiller les jeunes, la violence doit être prise en charge comme une question de santé publique. « Il faut vraiment la traiter d’urgence comme une épidémie », a-t-il fait valoir, regrettant que son groupe et plusieurs ONG aient vu leurs financements locaux réduits au moment où les violences augmentaient.
Le chef policier Eddie Johnson acquiesce sur ce point, estimant que le fait de « résoudre le problème de la violence à Chicago (…) ne peut pas revenir seulement à la police ». S’inspirer des autres villes du pays est aussi l’une de ses pistes. Fin décembre, il a ainsi effectué un passage auprès de ses collègues new-yorkais et assuré au journal Chicago Sun-Times qu’il testerait certaines de leurs méthodes dans l’année à venir.*31/12/2016 -Source: AFP
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*Parce qu’on leur refuse un visa pour voyager normalement
*Plus de 5.000 migrants morts en Méditerranée en 2016
Plus de 5.000 migrants ont trouvé la mort depuis le début de l’année en traversant la Méditerranée pour rejoindre les côtes européennes, a indiqué vendredi l’ONU.
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*Population mondiale en 2017
La Terre comptera au début de l’année 2017 environ 7,47 milliards d’êtres humains, selon la fondation allemande DSW. Cela représente une hausse de 83 millions par rapport à un an auparavant. Chaque seconde, la population mondiale croît de 2,6 personnes, a annoncé la fondation vendredi. Elle estime également à 74 millions le nombre de grossesses non-désirées qui surviennent chaque année dans les pays en développement.*vendredi 23/12/2016 -Source: Belga
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*France: 2016 en cinq grands chapitres.
Loi travail, attentat de Nice, « Jungle » de Calais, primaire de la droite et renoncement de Hollande:
2016 en cinq grands chapitres.
- Loi travail: dix manifs et trois 49-3 -
Lorsque Myriam El Khomri dévoile le 17 février sa réforme du Code du travail, la ministre du Travail s’attend à des difficultés mais pas à un tir de barrage aussi nourri.
Le plafonnement des indemnités prud’homales et la primauté des accords d’entreprises sur ceux de branches focalisent les critiques des syndicats, CGT et FO en tête. Une version atténuée du projet avec l’abandon du plafonnement ne stoppe pas la grogne sociale dont naît « Nuit debout », mouvement de contestation citoyen finalement sans lendemain.
Après cinq mois de protestation et une dizaine de journées de mobilisation nationale, la loi travail est adoptée définitivement, sans vote, à l’issue d’un troisième et ultime recours à l’article 49-3 de la Constitution, le 20 juillet, pour contourner l’opposition de députés socialistes frondeurs.
- Nice: l’heure de la désunion -
Au soir du 14 juillet, c’est la cohue à Nice sur la promenade des Anglais pour le feu d’artifice. 22h45: un camion blanc fonce dans la foule. A son bord un tunisien radicalisé, Mohamed Lahouaiej Bouhlel fait un carnage: 86 victimes.
Pays à nouveau sous le choc d’un attentat de masse après les tueries parisiennes de janvier et novembre 2015. Mais l’unité qui avait prévalu alors n’est plus au rendez-vous.
Plusieurs attentats jihadistes ont ébranlé le pays durant l’été: un policier et sa compagne assassiné à Magnanville (Yvelines), un prêtre égorgé dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).
Des sifflets accueillent le premier ministre Manuel Valls lorsqu’il se rend à Nice quatre jours après l’attentat. La polémique sur la sécurité enfle avec la droite malgré un état d’urgence toujours en vigueur depuis les attentats du 13 novembre.
En début d’année déjà, le projet présidentiel –finalement abandonné– d’étendre la déchéance de nationalité aux binationaux condamnés pour terrorisme avait apporté la division, provoquant le départ de la ministre de la Justice Christiane Taubira.
- ‘Jungles’ à Calais et à Paris-
500 à la mi-2015, 4.000 début 2016, 7.000 en août: l’afflux de migrants en quête d’un passage clandestin vers l’Angleterre semble inexorable au camp de la Lande, terrain vague coincé entre dunes et voie rapide près du port de Calais.
Le bidonville que les migrants appelle « jungle » est démantelé dans sa partie sud dès février/mars. Mais la partie nord avec ses centaines de cahutes de planches et de toiles continue de gonfler.
Le gouvernement se décide à un démantèlement total: fin octobre, 4.500 adultes sont évacués, 1.500 mineurs relogés et les pelleteuses rasent ce qu’il reste du camp. Début novembre, une opération similaire est organisée à Paris pour éliminer la « Jungle » de Stalingrad où près de 4.000 migrants se sont entassés.
- Une primaire et trois surprises -
La primaire de la droite a contrarié tous les pronostics. D’abord avec une participation inespérée: 4,4 millions de votants au second tour contre 2,8 millions pour la primaire socialiste de 2011.
Ensuite, l’éviction dès le premier tour de scrutin de Sarkozy lui-même, revenu exprès en politique. « J’ai cru que je pouvais revenir, je me suis trompé », avouera-t-il.
Enfin le favori des sondages, Alain Juppé est balayé au deuxième tour par François Fillon avec son programme de droite assumé, libéral en économie, conservateur sur les questions de société. Il a séduit deux électeurs sur trois: un triomphe en forme de revanche pour l’ancien « collaborateur » de Sarkozy.
- Le renoncement de Hollande -
Incertitude jusqu’au bout et secret bien gardé par un président de plus en plus isolé: le 1er décembre, jour de l’ouverture du dépôt des candidatures de la primaire socialiste, François Hollande annonce qu’il renonce à briguer un second mandat.
Des sondages désastreux, un livre-confessions (« Un président ne devrait pas dire ça ») aussi polémique que déroutant, une économie sans réelle embellie et une courbe du chômage qui peine à s’inverser: les nuages noirs n’ont jamais vraiment quitté l’Elysée au long de 2016.
Le renoncement de Hollande laisse le champ libre à Manuel Valls pour se présenter à une primaire socialiste que boudent l’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron et le candidat de la gauche « insoumise » Jean-Luc Mélenchon.**AFP / 18 décembre 2016
******Canada- 2016
*une sélection des évènements les plus marquants, à l’international comme au Québec.
**De l’autre côté du spectre politique américain, les cheveux parfaitement bien peignés du nouveau président américain Donald Trump auront fait couler beaucoup de pixels. Inspirant de nombreux costumes d’Halloween, ils auront même droit à un compte Twitter.
**Si le premier tweet proposant le jeu de mots entre l’expression « Feel the burn » et le prénom du sénateur américain Bernie Sanders date du 6 mai 2015, #Feelthebern aura connu son envol lors des primaires démocrates entre M. Sanders et Hillary Clinton. L’équipe de Bernie Sanders aura réussi à mobiliser une importante masse de jeunes partisans sur les médias sociaux, sans pour autant remporter l’investiture du parti.
**Les relations entre la police américaine et la communauté afro-américaine auront servi de toile de fond à l’élection présidentielle. Les procès des officiers impliqués dans la mort de Freddie Gray, les morts d’Alton Sterling à Baton Rouge, en Louisiane, et de Keith Lamont Scott ont alimenté le mouvement Black Lives Matter, qui cherche à dénoncer le traitement des Noirs américains, plus susceptibles de se faire tirer dessus par les forces policières. Créé en 2013, le mouvement a atteint différentes sphères de la société avec, notamment, les gestes de solidarité posés par des athlètes afro-américains tels que le quart-arrière des 49ers de San Francisco, Colin Kaepernick, et des commentaires des vedettes de la NBA LeBron James, Carmelo Anthony et Dwyane Wade.
**En réponse aux revendications de la communauté afro-américaine, un autre mouvement a également pris de l’ampleur sur les médias sociaux lors de la dernière année : celui de All Lives Matter. Préférant indiquer que toutes les vies comptent (autant celles des policiers que des Blancs ou des Hispano-Américains), cet autre mouvement s’attire son lot de critiques d’un côté comme de l’autre de la frontière. Le 13 juillet dernier, le chanteur du groupe canadien The Tenors a semé la controverse lors de son interprétation de l’hymne national canadien modifié dans le cadre du match des étoiles du baseball majeur.
**Le 24 février 2016, Facebook a répondu à la demande de ses utilisateurs d’avoir plus d’options que le traditionnel bouton « J’aime » en lançant 5 nouvelles réactions : « J’adore », « Haha », « Wouah », « Triste » et « Grr ». Certains internautes craignaient l’arrivée d’un bouton « Je n’aime pas », option écartée par le géant informatique. Ces nouvelles options ont même été adaptées lors de l’Halloween.
**L’ex-étudiant de l’Université de Stanford Brock Turner a été condamné le 2 juin 2016 à six mois d’emprisonnement avec une probation de trois ans pour le viol d’une jeune femme inconsciente en janvier 2015. La décision du juge Aaron Persky a soulevé un tollé; de nombreuses personnes ont notamment dénoncé une sentence jugée trop clémente. Turner, âgé de 20 ans à l’époque, a été reconnu coupable de trois chefs d’accusation qui auraient pu lui valoir 14 ans de prison. Les procureurs avaient réclamé six ans derrière les barreaux. La victime, connue sous le pseudonyme d’Emily Doe, a fait publier une lettre sur le site web BuzzFeed expliquant la difficulté qu’ont les victimes d’agressions sexuelles à dénoncer leurs agresseurs.
**Le phénomène de l’été a vu le jour le 6 juillet 2016 : Pokemon Go a propulsé vers le haut la valeur des actions en bourse de Nintendo en plus de dépasser Twitter en termes de nombre d’utilisateurs. Le jeu développé par la firme Niantic permet de capturer les fameuses créatures dans l’environnement immédiat des utilisateurs à l’aide de la technologie de réalité augmentée (et ce, même dans les bureaux de Radio-Canada et au Saguenay). Le jeu a aussi causé son lot de problème de sécurité publique : cadavres découverts au Wyoming, montagnes de déchets laissés derrière le passage de hordes de joueurs à Toronto, intrusions sur des bases militaires canadiennes et entrées par effraction sur des propriétés privées.
**Une vague d’entrées par effraction et d’agressions sexuelles commises sur le campus de l’Université Laval au cours de la fin de semaine du 15 au 16 octobre, en plus d’allégations d’agression sexuelle à l’encontre du député provincial Gerry Sklavounos, ont mené à une série de manifestations pour dénoncer la culture du viol. Cette série d’événements a réactualisé l’utilisation du slogan « On vous croit » lancé en octobre 2015 par le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS).
**Autre phénomène estival de 2016 sur les médias sociaux, la série Stranger Things, produite par Netflix, a joué sur la fibre nostalgique des admirateurs de films cultes des années 1980. Diffusée le 15 juillet dernier, la première saison est immédiatement devenue un incontournable pour les amateurs de séries télévisuelles. Racontant les péripéties de jeunes garçons et de leur meilleur ami mystérieusement disparu,Stranger Things reprend les codes cinématographiques des oeuvres de Steven Spielberg, de John Carpenter et de Stephen King. Cette surcharge de références à d’autres oeuvres cultes a toutefois déçu certains cinéphiles, qui y voient un raccourci créatif. La seconde saison est prévue pour 2017.
**La propagation de vidéos et de photos d’individus déguisés en clowns effrayants a débuté aux États-Unis au cours de l’été 2016 pour ensuite se répandre dans certaines provinces canadiennes. En Floride, des citoyens ont passé l’Halloween armés afin de se défendre contre ces clowns. La chaîne de restauration rapide McDonald’s a même limité le nombre d’apparitions publiques de sa mascotte Ronald McDonald pour ne pas amplifier le phénomène
***Pendant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro, la nageuse chinoise Fu Yuanhui a évoqué ses règles après une course décevante, un sujet tabou dans l’univers sportif. « Mes règles ont commencé hier, je me sens très fatiguée. Je sais, ce n’est pas une excuse, je n’ai pas bien nagé quoi qu’il arrive », a-t-elle déclaré à la télévision chinoise. Sa franchise et sa bonne humeur ont fait sensation sur les réseaux sociaux.
**Avec sa moustache et son chandail rouge tomate, Ken Bone n’est pas passé inaperçu lors du deuxième débat présidentiel américain entre Hillary Clinton et Donald Trump. L’électeur indécis n’a fait que poser une question aux candidats sur l’environnement, mais son apparence singulière et son nom lui ont valu une popularité inespérée sur les réseaux sociaux. Dans les jours suivants, l’homme de 34 ans a donné des dizaines d’entrevues aux médias, a répondu à des questions sur Reddit, et est devenu un déguisement d’Halloween.
**DES HAUTS ET DES BAS POUR BOMBARDIER ET SA C SERIES
En avril 2016, Delta Air Lines annonce qu’elle va acquérir au moins 75 appareils de la C Series de Bombardier Avions commerciaux et pourrait en acheter jusqu’à 125.
En février, Bombardier annonce l’abolition de 7000 emplois, soit 11 % de sa main-d’oeuvre totale. La multinationale prévoit 3700 « embauches stratégiques » notamment dans le programme de la C Series.
Le 23 juin, Bombardier confirme l’investissement de 1 milliard de dollars du gouvernement du Québec dans la C Series. Par contre, l’aide de 1 milliard de dollars réclamée par Bombardier au gouvernement fédéral pour soutenir la commercialisation de la C Series se fait toujours attendre, mais Ottawa demeure ferme sur ses conditions.
En septembre, l’agence de notation Standard and Poor’s décote Bombardier. En octobre, Bombardier annonce qu’elle abolira 7500 emplois, dont 2000 au Canada, au cours des deux prochaines années.
**SURCHARGE POUR LES ACHETEURS ÉTRANGERS À VANCOUVER
La Colombie-Britannique autorise à la fin du mois de juillet l’imposition d’une taxe foncière de 15 % aux entreprises et aux ressortissants étrangers qui font des achats immobiliers dans la grande région de Vancouver, dans le but de contrer le problème d’accessibilité au logementet les prix exorbitants des habitations. La loi permet aussi à la Ville de prélever une taxe sur les logements inhabités.
*source: 5 décembre 2016/ ici.radio-canada.ca/n
**La chaussée était particulièrement glissante au centre-ville de Montréal le 5 décembre, comme le montrent ces images tournées à l’angle de l’avenue Viger et de la côte du Beaver Hall. Au total, 14 véhicules se sont télescopés. Personne n’a été blessé. En une journée, la vidéo publiée sur Facebook par Willem Shepherd enregistrait environ 20 millions de visionnements.
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*L’espérance de vie recule aux Etats-Unis
L’espérance de vie des Américains a reculé en 2015, la première baisse depuis le pic de la crise du sida en 1993, selon un rapport des autorités sanitaires qui montre un net accroissement du taux de mortalité.
Ce recul est attribué à une augmentation de la mortalité résultant de la maladie d’Alzheimer, la plus grosse augmentation et de loin (+15,7%), mais aussi de pathologies cardiovasculaires (+0,9%), de maladies respiratoires chroniques (+2,7%), rénales (+1,5%), d’accidents (+6,7%), d’attaques cérébrales (+3%), du diabète (+1,9%) et des suicides (+2,3%). Note encourageante, la mortalité liée au cancer a baissé l’an dernier (-1,7%) par rapport à 2014, précisent les CDC tandis que le nombre de décès résultant de la grippe et de la pneumonie est resté inchangé.Hommes/femmes
Pour les hommes, l’espérance de vie en 2015 a été de 76,3 ans et de 81,2 ans pour les femmes, une diminution de respectivement 0,2 et 0,1 année sur 2014, fait ressortir le rapport. En revanche, l’espérance de vie à 65 ans a été inchangée par rapport à 2014: une personne de cet âge en 2015 peut espérer vivre encore 19,4 ans en moyenne (20,6 ans pour les femmes, 18 ans pour les hommes).Mortalité infantile
Les CDC font également part d’une toute petite hausse de la mortalité infantile (pour les bébés de moins d’un an) en 2015 avec 589,5 décès pour 100.000 naissances contre, 582,1 pour 100.000 en 2014, mais cette différence est statistiquement insignifiante. Une augmentation de 11,3% du nombre de cas mortels de blessures accidentelles a été le changement le plus notable dans les dix principales causes de décès des nourrissons l’an dernier. – Mortalité inhabituelle - 2,7 millions de décès en 2015
Un total de 2,7 millions de décès ont été enregistrés en 2015 aux Etats-Unis, soit 86.000 de plus que l’année précédente. Le taux de mortalité de la population américaine a donc augmenté de 1,2%, ce qui représente le premier accroissement depuis 1999, relèvent les auteurs. « Inhabituel »
« C’est inhabituel, 2015 a été différent des autres années », a pointé le Dr Jiaquan Xu, épidemiologiste aux CDC, principal auteur de ce rapport. »Il apparaît qu’il y a eu plus de décès que durant les dernières années », a-t-il ajouté, soulignant qu’il faut remonter à 1993 pour retrouver un recul de l’espérance de vie. Cette année-là, le taux de mortalité avait atteint un record aux Etats-Unis avec la crise du sida combinée à une importante épidémie de grippe qui avait provoqué davantage de décès que d’habitude.Avancées médicales
Les gains de longévité enregistrés durant des décennies depuis la Seconde guerre mondiale ont surtout résulté des avancées médicales, d’une amélioration de l’hygiène, de la nutrition et de l’éducation ainsi que de politiques de santé publique comme la lutte contre le tabagisme.
Déclin
Selon une étude parue fin 2015, menée par l’Américain Angus Deaton, prix Nobel d’Economie, la mortalité chez les Américains blancs d’âge moyen, qui était en déclin depuis 1978, a recommencé à augmenter depuis quinze ans en raison des abus d’alcool, de drogue et des suicides, surtout chez les populations défavorisées.
Le Japon en tête
Au classement de la longévité de la Banque Mondiale en 2014, les Etats-Unis étaient derrière près de 40 pays. Le Japon était en tête avec une espérance de vie de 84 ans, devant la Suisse (83 ans), la France, la Suède et le Canada (82 ans) ou encore le Chili (81 ans).*8/12/2016 -Source: Belga
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